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BONUS. The Cure













Je peux lire la peur dans son regard. Dans le regard de tous ses amis aussi. Quelle belle brochette d'enculé, vraiment. Une belle bande de p'tits cons. Ils font les fiers. Ils marchent la tête haute, mais leurs petites jambes sont toutes tremblantes, prêtes à détaler à tout moment. C'est exaltant de les voir flipper alors que je ne fais que marcher. Ils n'ont pourtant jamais vu mes côtés les plus mauvais.

« Comme on se retrouve, petite fleur. »

Je marche vers elle.

« Tu m'as manqué. »

J'aimerai que ce soit un mensonge.

« Tu veux que je sois honnête avec toi ? »

Comment y aller en douceur ?

« C'est vraiment difficile pour moi de parler maintenant. »

J'vais l'éclater.

« Ça a été une longue journée. »

C'est bien Abel, tout en finesse. 

« Mais j'avais vraiment hâte... »

De débouler ici pour te démonter toi et tes p'tits branleurs de copains !

« ...D'exploser ta petite tête. »

Ok, ça va. J'y suis allé mollo.

Abella vient juste d'arriver devant moi, et je la toise. Elle est surprise. Parce que je me suis coupé les cheveux ? T'as peut-être niqué ma ville, connasse, mais un roi reste un roi. J'ai une image à faire tourner.

« Ne touche pas à mes amis, Abel. Si c'est moi que tu veux tuer, fais-le », baragouine-t-elle dans ma tête.

J'y crois pas, mais quelle pétasse !

« Ce serait bien trop facile, et tu le sais, Bella. »

Je garde mon calme. Elle me fait rire, mais je reste neutre. Je lui cracherai bien dessus, tiens. Je vais quand même éviter, si jamais je me rate ce serait grave la loose. J'ai bien tenté de cracher au visage d'un gars du WICKED une fois, et le mollard m'est retombé sur le menton. Plus jamais.

Bref, revenons à la situation présente. Ah, oui ! Abella.

« J'ai envie de les tuer sous tes yeux, juste pour te voir souffrir », dis-je sans cesser de la fixer.

« Arrête ça, ça ne mène à rien. »

Mais elle est sérieuse celle-là. Je crois que son cerveau n'a pas bien évolué avec la taille de sa tête.

« T'avais qu'à réfléchir au lieu de jouer la conne ! »

Calme-toi, Abel. Ne t'énerve pas.

« Tu le mérites. Et je mérite de te voir souffrir », continuai-je plus doucement.

« Dis pas n'importe quoi, je n'aurais jamais pu rester... »

Je cligne des yeux. Putain, j'vais la niquer. Elle est marrante cette gamine.

« Je l'ai compris trop tard. C'est triste, hein ? Comment aurais-tu pu rester ? J'ai fait l'erreur de t'aimer, de t'aimer comme avant, en pensant que ce serait réciproque. Que tu m'aimerais autant que, moi, je t'aime. »

Reprends-toi Abel, qu'est-ce que tu fou ? Heureusement qu'elle est la seule à m'entendre. Ils me prendraient tous pour un gros fragile. Mais c'est plus fort que moi. Je veux qu'elle sache tout le mal qu'elle m'a fait. Le pire, c'est qu'elle n'en ait probablement pas consciente. Elle ne sait pas le trou qu'elle a laissé sur son passage. Tu répares le cœur des inconnus, mais tu détruis celui des tiens ? Oh, c'est vrai, elle s'en fiche. Elle ne me connait pas. Elle ne me connait plus.

«  Mais j'avais oublié une chose : tu n'avais aucun souvenir de moi. Tu ne pouvais pas m'aimer autant que moi je t'aimais, parce que tu ne te souviens pas de moi. Et ses souvenirs, je les ai gardés dans mon cœur. Ils ne sont jamais partis, même avec le temps. Peu importe que je te les raconte, que je te dise à quel point nous étions heureux... Tu ne t'en souviendras jamais, et tu ne m'aimeras jamais. »

Je sors mon flingue, et je le colle sur son front. Dieu que j'ai envie de la buter. Tellement envie...

« Tu ne ressentiras jamais rien, pour moi. »

Mes propres mots me font si mal.

Je les vois tous flipper d'un coup, mais je ne réagis pas plus que ça. Tant mieux s'ils ont peur. Pissez-vous dessus tant qu'on y est. Ça me ferait bien marrer, tiens. Surtout ce p'tit con de Newt. Il m'a volé Bella. Il me l'a prise.

Elle me regarde avec ses grands yeux clairs. Elle joue les grandes, elle ne baisse même pas les yeux. Pourquoi ne baisse-t-elle pas les yeux ? Abella, ne me rend pas la tâche plus difficile qu'elle ne l'est... Petite fleur...
Non. Ce n'est plus ma petite fleur, ma petite fleur n'existe pas dans ce monde.

« Je te croyais spécial. Mais comme tout le monde, t'as fini par faner », dit-je, toujours dans ses pensées.

Et maintenant, je ne vois plus que tes racines. Ces racines noires qui t'entourent, plus noires que la Braise. Elle ne dit rien, me regarde toujours.

Mais baisse les yeux, putain ! Tu trembles, t'as peur, arrête de me regarder ! Arrête de jouer les héroïnes ! C'est de ta faute si on en est là. C'est toi qui as mis la pagaille dans la cité, comme t'as mis la pagaille dans ma tête.

« Je l'ai bien vu, avec le bordel que t'as foutu. Ouais, un sacré bordel, bébé. », lâchai-je en serrant inconsciemment les dents.

Je veux en finir. J'aimerai que tout cela cesse. Je ne veux plus souffrir. Je t'ai laissé ta chance, t'aurais pu être la seule... On aurait pu être heureux, comme avant. Mais t'es partie. Tu les as choisis eux. Tu l'as choisis lui...

Je sens mes ongles s'enfoncer dans ma paume, j'ignore la douleur. La rage est plus forte. 

« Mais maintenant c'est fini, ma belle. J'ai trouvé le véritable remède. Mon remède. Je ne redeviendrai invincible qu'en t'observant souffrir. Quand te voyant mourir... »

L'adrénaline monte en moi. Je la sens dans tout mon être. Je relève le visage, et je la regarde toujours. Ça va partir, le coup va partir. Bientôt la délivrance.

La délivrance de ce poison. Il a trop longtemps coulé dans mes veines. Elle a trop longtemps vagabondé en moi, je vais la sortir de ma tête, la faire disparaitre de ce monde. C'est le seul moyen. Le seul remède pour effacer le passé. J'en ai marre, marre que mes pensées fassent saigner ma mémoire, de tous ces instants qu'on a passé. Rose est morte. Il faut que ça cesse...


« Maintenant, c'est fini, Abella. »



Elle était si pure. Comme l'amour, si imprévisible et si brut. Et si propre, à l'opposé de ce que j'offrais.


Parce que j'ai choisi le mensonge,
Parce qu'elle a choisi la vie,
Puis j'ai réalisé.


Sauf que maintenant, je ne verrais plus ton visage. Mais ce n'est pas grave, parce que je m'adapte.



Non, c'est pas grave.  Parce que j'ai l'habitude, n'est-ce pas ?








*




OH NOOOON. VOUS SAVEZ TOUJOURS PAS SUR QUI IL A TIRÉ, DOMMAAAGE.

MWAHAHAHAHA.

Du coup voilà un super chapitre sur le point de vue d'Abel le BG. Il est pas rigolo ? Bon, il a le cœur brisé tout ça tout ça, mais voilà.

J'espère que ça vous a plu, hihi. 😘

Abel qui tire,
les lecteurs be like :
IL FAUT SAUVER LE SOLDAT NEWT



❣️ L.O.V.E. ❣️

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