( JE VOUS CONSEILLE DE LIRE AVEC LA CHANSON QUE J'AI MISE EN MÉDIA. ELLE COMMENCE À 2:20. VOILÀ BISOU. )

C'est alors qu'un bruit sourd retentit dans toute la ville, faisant trembler les murs du bâtiment. Puis encore un autre, encore plus puissant, faisant se fissurer les murs du plafond. Et un troisième, beaucoup plus fort que les autres.

- C'est quoi ce...

Mais Abel ne put continuer sa phrase qu'il posa les yeux sur sa sœur.

Et c'est là, qu'il comprit.

A peine avait-il réagi qu'Abella avait déjà fait demi-tour. Il se mit à courir après elle mais rencontra la surface dure de la porte, s'en suivit un énorme fracas derrière celle-ci. Tentant de l'ouvrir, quelque chose derrière bloquait. Il ne pouvait pas sortir. Son poing s'abattit durement contre le bois.

- Reviens ici, Abella ! hurla-t-il contre la porte. Laisse-moi sortir !

Il se mit à tambouriner contre celle-ci, mais rien à faire. Les dents serrés, il passa ses mains dans ses cheveux pour les empoigner entre ses doigts. C'était quoi ce bordel ? Qu'est-ce qu'il se passait encore ? Pourquoi avait-elle fait ça ? Abel était confus et tellement en colère à la fois.

- Putain... Putain, putain, putain, SALOPE DE MERDE ! hurla-t-il rageusement en donnant un violent coup de pied dans la porte.

Il devait réagir, et vite. Il inspecta toute la pièce des yeux, son regard s'arrêtant sur une fenêtre. Abel courut jusqu'à attraper la chaise en bois de son bureau. La tenant fermement, il inspira un grand coup puis l'envoya dans la vitre. Elle éclata en morceau et il dû se protéger le visage pour ne pas recevoir d'éclats de verre. Rapidement, il passa sa tête dehors pour sortir de là en s'appuyant sur le rebord, se fichant éperdument d'avoir des morceaux lui entailler les mains.

Il dû faire le tour de la grande maison, pour rejoindre la grande place. C'est alors qu'il fut surpris par un fondu sur son chemin et il sortit rapidement sa machette pour l'envoyer dans la tête de celui-ci. Pas la peine de gaspiller une balle pour un infecté. Il se remit à courir, mais le spectacle qui s'offrit à lui l'effraya.

Des fondus avaient commencé à envahir la grande place et les rues de la ville, s'attaquant aux habitants. Ses soldats étaient bien présents pour combattre mais certains n'échappaient pas aux infectés. D'ailleurs, l'un d'entre eux se fit attaquer non loin de lui, tombant à ses pieds, et du sang lui gicla au visage. Il l'essuya rapidement du revers de la main puis envoya violemment son pied dans la tête du fondu. Il finit par inspecter la foule d'un air décontenancé. Il devait maîtriser sa peur, avoir l'air sûr même dans ce genre de situation. Mais pour la première fois, Abel ne contrôlait plus rien. Ni la situation, et encore moins ses émotions.

Il repéra la tête rousse de Jack s'engouffrer dans une ruelle, et, le regard noir, il avança d'un pas rapide dans la même direction. Il se défendait contre les quelques fondus qui lui barraient le passage, poussait les personnes qui se trouvaient sur son chemin, ne perdant pas de vue son objectif.

Il arriva dans le coin nord de la cité, et c'était là qu'était le véritable carnage. Bien vite, il aperçut Abella et ses petits copains. Abel avait sacrément envie de tous les massacrer, un par un, devant les yeux de sa sœur. Il avança d'un pas rapide et sortit son pistolet, prêt à décharger sa rage. Il le pointa en l'air et tira une première fois, explosant la tête du fondu avec lequel la sœur était en train de se battre. Enfin, elle croisa son regard.

- Espèce de sale pute ! hurla-t-il alors qu'il serrait inconsciemment les dents. Comment t'as pu me faire ça ?! Putain, comment t'as pu ?! répéta-t-il plus fort.

Abella était effrayée, paralysée à la vue du garçon. Lui, était dévasté de l'intérieur.

« Je te faisais confiance, Bella ! Je t'avais fais une place dans ma vie ! »

Il tentait de n'exposer que sa rage au grand jour. Il voulait lui faire peur. Mais la douleur était si grande qu'il n'arrivait même plus à contrôler et à gérer ses émotions. Elle n'était pas sensé fuir, elle aurait dû rester avec lui.

Il tenait à elle bien avant eux, bien avant ces types. Bien avant ce Newt. Il la connaissait depuis plus longtemps. Même si elle avait perdu la mémoire et qu'elle ne se souvenait plus, elle était sa sœur. Pendant longtemps, elle avait été la seule chose à laquelle il s'était accroché, jusqu'à ce qu'on lui enlève. Jusqu'à se qu'on l'envoie dans le labyrinthe. Jusqu'à ce qu'il décide de fuir.

Il maudissait WICKED pour ça. Il maudissait ces garçons pour ça. Il la maudissait elle pour ne pas être morte. Elle aurait dû mourir dans ce labyrinthe, il n'aurait jamais dû la retrouver ici. Pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi l'avait-il laissé entrer une nouvelle fois ? Lui, qui s'était forgé durant toutes ses années. Abella était sa seule faiblesse, et il avait été invincible avant ça. Puis elle était revenue, par le plus grand des miracles.

« Tu étais la seule à me faire sourire, tu te rappelles ? »

Sans même s'en rendre compte, des larmes s'étaient mises à dévaler ses joues. Il ne se souvenait même plus la dernière fois qu'il avait pleurée, et il s'en fichait. De toute façon, s'il ne pouvait plus rien contrôler, ce n'était pas étonnant qu'il éclate. Il ne pouvait pas cacher la douleur qu'il ressentait sous un masque. C'était trop dur, trop compliqué. Il souffrait tellement. Pourquoi avait-elle fait ça ? Pourquoi ? Pourquoi à lui ? Il était son frère. Il était son sang, sa famille. Et il la maudissait, encore, et encore, et encore. Il voulait la voir mourir. Alors pourquoi n'appuyait-il pas sur cette foutue gâchette pour la voir crever ? Pour la voir souffrir, pour la voir tomber ?

« Je t'avais fais une place dans mon cœur, encore une fois... », continua-t-il d'une voix brisé.

C'est alors qu'un fondu lui sauta dessus, et il tomba à la renverse. Abel entendit sa sœur crier son nom, mais il ne pouvait pas la regarder. Son pistolet avait glissé un peu plus loin. D'un coup, le couteau d'Abella envoya l'infecté sur le côté, libérant ainsi le garçon. La brune lui tendit sa main, mais maintenant, le crépu était méfiant. Hésitant, il l'attrapa quand même pour se relever.

- Pardonne-moi, Abel, mais je ne peux pas rester ici. Je ne peux pas... Je n'appartiens plus à ton monde. Je ne suis plus Rose...

Ses paroles ne firent qu'un tour dans ses pensées. Rose ? Il ne cherchait plus Rose. Il savait qu'elle n'existait plus. Mais Abella, elle, était là. Et c'était elle qu'il voulait maintenant. Mais il ne put le lui dire qu'elle s'était déjà enfuit pour rejoindre ses amis. Il dû se remettre à se défendre contre les fondus alentours.

« Moi aussi, Abel. Je t'aime. »

Quand il tourna la tête, Abella était en train de monter dans un véhicule. Pris de panique, le jeune Abel courut vers celle-ci.

- Non ! Abella, reviens ! « Reviens, je t'en supplie ! » Abella ! « Ne me laisse pas tout seul ! J'ai besoin de toi ! » Je t'en prie, Bella !

Mais c'était trop tard. La voiture démarra, et elle s'évaporera.

Je sais que je devrais te quitter, et apprendre à te maltraiter, car tu appartiens au monde entier.
J'ai envie de t'enlacer, de te garder pour moi, mais tu appartiens au monde entier.

Et je sais que j'en dis trop, bien que j'ai longtemps préféré me taire.
Et je te rapprocherai de moi, en m'accrochant à chaque moment, jusqu'à ce que ce soit fini.
C'est si étrange, tu as été la première à me faire sourire.
Pendant longtemps, j'ai succombé à ce que je suis devenu.

Mais tu m'as appris à ressentir, personne ne l'avait jamais fait avant.
Et tu m'as appris à aimer, personne n'avait réussi cela.

Tu appartiens au besoin de combler chaque moment de solitude.
Mais tu appartiens au monde entier.
Tu appartiens aux moments éphémères d'un rêve.

Car tu appartiens au monde entier...
Oui, tu appartiens au monde entier...

Et tu ne m'appartiendras jamais.

*

J'ai travaillé sur ce chapitre avec des mouchoirs parce que BRUH. MON PETIT CŒUR SOUFFRE POUR ABEL.

Fin voilà. La gue-guerre le bordel, les prochains chapitres seront quelques instants de paix. Parce que c'est bien connu « le calme avant la tempête » tout ça tout ça. 😘

Sinon Nauruial vient de sortir son premier chapitre sur sa fic RETURN ! Je vous la conseille, l'idée et juste excellente, bien écrite surtout, et je vous rappelle qui il a Sexy-Sangster dedans. ☝️

( et ce soir sur NRJ Hits spéciale clips de The Weeknd a 22h, et je crois que je vais m'arrêter là MDR )

( cette phrase est un indice pour la suite ! ⤴️ Ok ok je m'arrête. )

❣️ L.O.V.E. ❣️