6 - Une rebelle malgré elle
Les premiers battements d'enclume des forgerons se mêlaient aux gazouillis des moineaux, aux roucoulements des pigeons ainsi qu'aux chants sans répits des battements des lavandières.
Malgré l'agitation qui gagnait peu à peu la ville, rien ne semblait troubler la quiétude dans laquelle était plongée la chambre de l'hôtel particulier se situant au 20, rue de L'Asnier*.
Rien, hormis peut-être les grincements d'une fenêtre que l'on ouvrait laissant pénétrer les faisceaux du soleil baignant ainsi la sombre chambre et le doux visage de Pénélope dont les ronflements inégaux faisaient sourire Aëla.
Cette dernière s'assit sur le rebord de la fenêtre puis balança ses pieds dans le vide. La douce brise fouetta son visage dont la longue et épaisse crinière lisse dansait avec la lumière du soleil pour jouer une symphonie de reflets de couleurs chaudes. Elle respira à plein poumon l'air pur que lui offrait la nature.
Elle ferma les yeux pour mieux apprécier la chaleur des rayons qui tapaient contre sa peau dorée. Elle soupira et ramena les pieds entre ses mains, la nuit dernière avait été si longue et ne lui avait accordé que peu de répit.
Elle ouvra les yeux pour regarder le soleil puis elle suivit, obnubilée, les feuilles du grand et imposant vieux tilleul, ancré au milieu de la cour, qui virevoltaient au gré du vent.
Ses yeux rivés sur les branches de cet arbre datant de 200 ans, elle se revit y grimper avec Gabriel sous les complaintes de Pénélope qui partait en pleurant dans la maison pour s'y réfugier.
« Tu sais, Aëla, Tu es vraiment étrange et bizarre.
― Que veux-tu dire ? », lança-t-elle chiffonnée.
Elle balança ses pieds dans le vide et leva la tête pour observer les nuages qui traversaient le ciel.
« Tu n'es pas comme les autres filles. Tu ne te comportes pas comme elles. », continua le petit garçon aux petites tâches de rousseurs sur le nez.
Elle fronça les sourcils et le regarda perplexe comme troublée par les propos tenus par Gabriel.
« Comment devrais-je être ? Pourquoi dis-tu cela ?
― Parce que tu ne pleurniches pas à la vue des énormes rats comme Pénélope, tu grimpes dans les arbres, Mousquetaire t'apprend à te battre, ton accoutrement est bizarre. Tu portes un pantalon sous ta jupe et ça c'est très différent des robes qu'aiment porter Julie, Delphine ou ma sœur. Et, tu tapes aussi fort qu'un garçon. »
Perché sur la grosse branche à côté d'elle, il révéla la manche de sa chemise et lui montra le bleu d'un violet pourpre qu'elle lui avait fait, l'autre jour.
« Il ne faut jamais baisser sa garde, lui répliqua-t-elle en lui tirant la langue.
― Bientôt tu ne seras plus en mesure de faire cela.
― Et pourquoi donc ? »
Aëla pivota sa tête par-dessus son épaule droite, intriguée. Elle savait bien la raison. Elle avait entendu Mousquetaire le dire par hasard mais elle voulait l'entendre de sa bouche, de la bouche de Gabriel qui bafouilla.
« Et bien si tu l'avais pas remarqué, tu es une fille, Aëla.
― Je l'avais remarqué, merci. Et ? »
Elle avança son visage en posant ses mains sur ses hanches.
« Les filles ne se battent pas, ne manient pas l'épée, ne courent pas les rues de Paris, n'aiment pas se salir et revenir crottée de la tête aux pieds. Enfin, elles ne se conduisent pas comme toi !
― Tu te trompes mais où veux-tu en venir ? »
Il regarda le sol pavé la cour avec un air sombre et grave. Cela était beaucoup plus dur de le lui dire qu'il avait imaginé. Il soupira tandis qu'elle détourna sa tête avec une moue méprisante.
« Puis, je ne serai plus là pour te protéger. souffla-t-il pour lui-même.
― Alors tu vas bientôt partir ? finit-elle par lâcher comme une bombe, ne supportant qu'il tourne autour du pot ainsi.
― Comment le sais-tu ?
― Je ne suis une fille mais je ne suis pas idiote, Gabriel. Depuis quand le sais-tu ? Quand pars-tu ?
― Quelques jours, à peine quelques semaines», détourna-t-il le regard.
Elle savait qu'il lui mentait. Un silence lourd s'installa puis il reprit avec entrain :
« Grâce à notre tante, je vais rentrer au collège de Collegium Ludovici Magni* (Collège de Louis le Grand) avec François.
― Ce peureux, maugréa-t-elle.
― Il n'est pas peureux, mais frileux. Là-bas, je pourrais enfin réaliser mon rêve, entrer dans l'armée du Roi et redorer, enfin, l'image de la famille. »
Il jeta une petite branche au sol. Il osa, enfin, lever les yeux vers elle, le regard déchiré.
Un nouveau silence gênant s'installa.
« Tu pourras toujours m'écrire, enfin je verrai si tu t'es amélioré ! », le taquina-t-elle.
Il observait l'audacieuse Aëla comme s'il gravait tous détails dans sa mémoire. Sa tête hochait machinalement, digérant la nouvelle. Les yeux perdus dans le vague avec quelques mèches blondies par le soleil qui virevoltaient au gré du vent, elle se mordilla l'intérieur de sa lèvre inférieure tout en serrant ses poings, comme à chaque fois qu'elle se sentait prise au piège. Mais il ne voulait pas être loin de sa Aëla qui le comprenait, si bien. Etait-ce égoïste de sa part ?
« Et, pourquoi le Mousquetaire ne pourrait pas t'enseigner ici comme il le fait, avec les autres. Que deviendrai ... Que deviendra Pénélope ?
Elle se corrigea par fierté pour ne pas montrer sa faiblesse, pour ne pas montrer qu'il lui manquerait.
« Un de Berry se doit d'être instruit au collège jésuite. Ceci est la tradition,
― Longue de Quatre siècles, dirent-ils ensemble en levant l'index, avec la voix tonitruante du Mousquetaire.
Ils échangèrent un regard complice et piquèrent un long fou-rire pendant que le soleil réchauffait leurs peaux. Dieu, que ces moments allaient lui manquer.
« Tu prendras soin d'elle comme toujours puis tu dois me promettre d'arrêter de tourner en bourrique notre tante.
― Laisse-moi deviner Madame de Montafier se chargera aussi de notre éducation pour que l'on devienne des petites filles parfaites comme Julie, ta cousine, ou Delphine. »
Un demi-sourire apparut sur le visage de Gabriel puis il soupira en appuyant sa joue au creux de la paume de sa main droite.
« Ne fais pas ta capricieuse, Aëla. Ça te ferait pas de mal de prendre exemple sur Delphine. Elle est si belle, si élégante et si gracieuse ...»
La mutine brune roula des yeux et décida de changer de sujet enfin de l'embêter sur l'objet de son amour.
« Alors as-tu fait comme je te l'avais dit ? L'as-tu emmenée à la fontaine du Jardin du Palais d'Orléans* ? L'as-tu embrassée ? C'était comment ? s'enquit-elle en faisant un clin d'œil plein de malice.
Gabriel devient rouge jusqu'à ses oreilles. Aëla attendait la réponse avec supplice en espérant qu'un jour, il lui avoue à elle son amour. Devant sa gêne et le soupçon d'embarras, elle se mit à rire moqueuse, mais heureuse. Il lui donnait un coup de coude qui le réveilla.
« Tu n'as rien fait ? Quelle poule mouillée !
― Tu es une fille bien trop curieuse, Aëla avec la langue bien pendue. Et tu sais où finissent les filles comme toi, en enfer ! l'accusa-t-il en levant l'index.
― Et toi, tu n'es qu'un petit froussard ! » rabroua-t-elle.
Aëla le frappa d'un coup vif à l'exact endroit du bleu ce qui fit contorsionner de douleur Gabriel.
« Dois-tu vraiment partir là-bas, Gab? demanda tout à coup, le cœur lourd Aëla, ce qui attendrit le garçonnet.
― Je le crains, Aëla. Puis quand je reviendrai, tu seras probablement fiancée, prête à fonder ta propre famille et à servir ton pauvre mari. Je donnerai cher pour voir cela. »
Vexée, elle croisa les bras sur sa poitrine.
« Ceci n'est pas vrai ! M'as-tu bien regardé, Gabriel ? Crois-tu que je suis comme Pénélope, Delphine ou Julie. Personne ne veut de moi, je fais trop peur. Je suis une sorcière et tu l'as dit,
― J'étais fâché, je ne le pensais pas Aëla...», se culpabilisa Gabriel.
Aëla frotta ses mains frénétiquement comme pour se débarrasser de sa peau qu'elle trouvait affreuse. Elle voulait être blanche comme tout le monde, comme Gabriel, comme Pénélope, comme Delphine. Elle voulait qu'on la trouve jolie, elle aussi. Soudainement, Gabriel prit son visage entre les mains et lui pressa les joues. Les larmes aux yeux, elle s'arrêta net. Il plongea son regard dans ses prunelles couleur jade, comme s'il lisait en elle, comme s'il devinait toutes ses pensées.
« Certes, tu es différente d'elles et c'est vrai que les gens ont peur de toi au début mais quand ils te découvrent, ils tombent sous ton charme. Tu as bon fond, généreuse, amusante, espiègle. Tu es la petite fillette la plus aimée et appréciée du quartier après Pénélope, il ne faut pas trop rêver. Crois-moi, tu as réussi à faire des miracles, ici, Aëla. »
Elle détourna son regard pour qu'il ne remarque pas les larmes qui lui supplièrent de s'échapper.
« Je ne veux pas me marier. Je veux être comme Grand-Père, un mousquetaire.
― Une femme ne peut devenir soldat ou mousquetaire, Aëla. Tu feras une épouse ravissante, loyale et fidèle.
― Et si je ne veux pas.
Ses yeux verts brûlaient de rage puis elle repoussa les mains de Gabriel et sauta de l'arbre avant de traverser la cour, furieuse. Gabriel soupira puis sauta lui aussi de l'arbre et courut la rejoindre hors de l'haleine.
« Pourtant, tu dois te marier avec un homme que Grand-père te choisira, s'écria Gabriel derrière elle. Tu trouveras ton prince charmant comme dans les contes de Pénélope. Et tu devras le ser-...»
Agacée par ses propos, elle tapa du pied hors d'elle puis poussa violemment Gabriel dans un buisson qui décorait la cour.
«Tais-toi ! Tais-toi !
― Aëla, veux-tu bien...»
Il se releva avec difficulté. Quelle mouche avait piqué Aëla. Il observa les cheveux longs d'Aëla flottaient sur son dos. Elle marcha d'un pas rapide vers un petit enclos suivi de Gabriel qui argumentait comme un avocat son discours.
« Tu n'es qu'un menteur ! Je serai libre ! Je continuerai à m'entraîner, à combattre aussi ! A maîtriser les techniques, à manier l'épée, à monter et apprendre à soigner les gens comme Jeanne le fait. Je serai capable de tout ! »
Gabriel n'en doutait pas. Si une personne était capable de toutes ces choses, c'était bien Aëla avec son sacré caractère. Elle prit une branche qui se trouvait par terre. Ses cheveux tournoyèrent jouant avec les reflets du soleil. Avec ferveur, elle pointa le bout de bois en direction de Gabriel en le fixant droit dans les yeux bruns.
« Je te défie, Gabriel de Berry, à chaque retour de ton prestigieuse école ! Je te prouverai ainsi que tu as tort ! Une femme peut se battre comme n'importe quel homme et mener la vie qu'elle entend ! Jamais un homme ne me dominera. Je te le prouverai ! »
**** ***
Aëla fit un soubresaut en entendant quelques murmures la ramenant au présent. Elle pivota furtivement vers le lit qui se trouvait en face d'elle afin de s'assurer que Pénélope dormait toujours.
« Ô Dorian, mon prince !
― Prince ? »
Surprise, Aëla haussa un sourcil puis dévisagea Pénélope qui affichait un sourire béat et enlaçait le drap amoureusement.
« Avec toutes les grâces du monde, je vous accorde bien volontiers cette danse et je vous réserve les suivantes. Je ne vous savais pas si bon danseur !
― Tiens, moi, non plus, ironisa Aëla entre ses dents en croisant les bras.
― Dorian, que vous êtes incroyablement drôle ! », gloussa Pénélope en se redressant.
Aëla se pinça les lèvres pour ne pas rétorquer ou d'éclater de pire. Elle remua la tête dépitée pendant que Pénélope, plongée dans son rêve, retomba sur le lit et ne cessait de glousser et d'affabuler de manière inaudible.
« Il ne manquait plus que cela.», chuchota la jeune fille ennuyée.
Les yeux s'assombrirent, elle se tapota plusieurs fois la tête tout en examinant le tilleul à la recherche d'une réponse. Nerveusement, elle balança ses pieds dans le vide.
« Argh ... » dit-elle passant ses bras au-dessus de sa tête pour s'étirer comme un chat.
Pourquoi Pénélope a eu le malheur de tomber sur lui ? Et qu'elle s'entiche de lui ?
D'un souffle, Aëla repoussa quelques mèches dorées qui tombaient sur ses yeux puis se mordilla frénétiquement l'intérieur de la lèvre.
Tout ceci était si incongru comme une mauvaise farce du destin.
Un large sourire illumina la tête de la jolie brune et une certaine lueur brillait éclairant ses prunelles. Comment n'a-t-elle pas vu la solution!
Les paroles d'un mendiant ivre lui vint à l'esprit.
Va voir le berbère. Tous se précipitaient et l'admiraient pour son savoir sur les objets rares, ma belle basanée. Mais cela était le bon temps. Maintenant on le dit sorcier, magicien, ensorceleur, mage. Moi, je le nomme fin connaisseur, ce vieil ami. Il sait tout. Seul lui pourra t'éclairer sur ce que tu recherches ma jolie. Cependant ici à la Cour des Miracles, il est connu de tous sous le nom de ...
Elle se précipita pour prendre sa cape quand elle entendit une voix criarde qu'elle ne connaissait que trop bien.
« Où est cette Loen Brein*! (*Bête pourrie en breton) Elle va m'entendre ! »
Elle se hissa par la fenêtre pour atterrir dans la cour pour éviter d'affronter Jeanne.
« Tu n'es pas un peu trop vieille pour ça, Aëla.
― Tu n'es pas trop vieux pour une promenade matinale.»
Elle reçut petit coup de canne sur la tête qui la fit grimacer. Elle s'avança vers l'homme d'âge mur aux cheveux bouclés blancs dont les prunelles brillaient comme celui d'un enfant, plein de malice. Elle prit le bras du Mousquetaire pour l'accompagner dans sa promenade matinale.
« Aëla, je n'ai pas besoin d'aide. Je ne suis pas encore totalement estropié, je manque juste d'exercice.
― Refuses-tu une petite balade avec moi, Mousquetaire ? », s'amusa-t-elle d'un air espiègle.
Il lui fit un sourire franc et se contenta pour réponse de tapoter le dos de sa main d'un air paternel.
« Qu'as-tu encore fait cette fois ? lui demanda-t-il au creux de l'oreille.
― Si je te le dis, Mousquetaire, je devrais te faire taire ! »
Le Mousquetaire la scruta en levant un sourcil. Cette jeune femme était vraiment spéciale pour s'attirer des problèmes. Aëla haussa les épaules nonchalamment puis lança un regard espiègle rempli de sous-entendus que le Mousquetaire comprit immédiatement.
Il ne posa pas aucune question, et proposa simplement :
« Puisque ma vie est menacée par une insolence jeune femme qui a encore besoin de moi. Faisons une diversion. Alors file nourrir ta jument Flèche ! »
Un large sourire illumina le visage d'Aëla et tous les deux se dirigèrent dans l'enclos au fond de la cour intérieure.
Brusquement, la porte de la chambre de Pénélope se fracassa contre le mur et s'ouvrit sur une femme assez menue, bouillant de rage, portant une coiffe blanche laissant dévoiler quelques mèches grisonnantes de part et d'autre de son visage.
« Où est cette sodenn* ? » (*Sotte en breton)
Jeanne fulmina tout en se dirigeant vers le lit des deux jeunes filles. Sans prendre garde, elle ôta les draps ce qui réveilla Pénélope.
« Pourquoi Jeanne cries-tu ainsi ? marmonna Pénélope à moitié sonnée.
― Thalie* daigne se lever ! ragea-t-elle posant les deux poings sur ses hanches. Où est cette sale peste, Thalie* ? Comment a-t-elle pu ? Un jour, cet enfant aura ma mort sur la conscience ! Où se cache-t-elle, Poivrière de Saint-Côme ?
― Jeanne, calme-toi !
Cette dernière cligna les yeux dubitatifs alors que Pénélope s'étira comme un chat.
« Tu me dis de me calmer. A moi ! Regardez-la ! Elle me dit de me calmer !
Jeanne fit les mille pas tout en secouant son index.
― Me calmer ?»
Le visage de Jeanne se trouva, maintenant, à quelques centimètres de la jeune fille qui recula stupéfaite de la réaction de la domestique et déglutit péniblement.
« Où était-elle la nuit dernière, et tu n'as pas intérêt à me mentir pour la couvrir, Pénélope ?
― Un homme est venu la chercher en plein milieu de la nuit.», cracha Pénélope en jouant nerveusement avec ses doigts.
Elle vit Jeanne se raidir et chiffonner son tablier, furieuse.
« Alphonse ! », pesta Jeanne.
Elle pivota vers la porte qui se claqua sur les pas furieux de Jeanne tandis que Pénélope se laissa retomber sur le lit en regardant par la fenêtre.
« Je lui avais dit bien dit que c'était une très mauvaise idée mais personne n'écoute jamais, la gentille Pénélope. », soupira-t-elle en mettant ses mains sur ses yeux.
Puis la jolie Pénélope balaya du regard la pièce, elle s'attarda longuement sur son petit bureau qui lui semblait différent. Un papier froissé était déposé évidence sur la lettre de son frère, et attira son attention.
Curieuse et le cœur ardent, elle se précipita sur son atelier et s'empressa de lire. Une chaleur réchauffa sa poitrine en lisant ces quelques lignes.
Sous l'émoi, elle laissa glisser le billet en lisant la dernière ligne.
« Signé Dorian Blaise alias Robin »
Fin du chapitre 6 ♥
En média: Pénélope excédée parce que personne ne l'écoute ^o^
* Le nom de la rue je crois que c'est la Rue Geoffroy de L'Asnier dans le 4ème arrondissement de Paris.
* Le jardin du Palais d'Orléans = Le jardin du Luxembourg
* Thalie = Aurore de la Belle aux Bois Dormant au 17ème siècle du Le soleil, la Lune et Thalie (très loin de la romance du la Belle au bois dormant puisque Thalie se fait violer! Vive le 17ème siècle) .
Qu'avez-vous pensé de Gabriel ? De sa relation avec Aëla ?
*******
NdA: Hey Guys ! Merci d'avoir lu ce chapitre ♥♥♥
Je voulais m'excuser pour ma petite absence. Je vous remercie énormément pour vos soutiens et vos lectures ! J'espère que ce chapitre ne vous aura pas déçu.
Voulez-vous que je fasse une galerie des personnages ?
Dites moi ce que vous pensez et je m'excuse pour les fautes d'inattention , n'hesitez pas à me les signaler.
A bientôt pour la suite
Ps: Je trouvais que ces deux dessins faits Julia 2015 qui pouvait représenter Aëla.
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