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Chapitre II

— Comment ça régente ?

— Vous êtes destinée à succéder votre mère divine, la reine Cléopâtre VII.

Maria tribucha et tomba. Elle avait rêvé. Elle en était sûr mais quand elle reprit connaissance, elle en conclue qu'elle ne rêvait pas. Le Président l'aida à se relever.

— C'est impossible... Vous vous êtes trompé de personne. Je ne suis qu'une jeune française normale...

— Ça c'est votre tête qui vous le dit. Écoutez votre coeur... Je ne me suis pas trompé de personne...

— Comment le savez-vous ?

— Avant de mourir, votre mère divine a laissé un message. Elle disait qu'elle donnerait naissance à une fille qu'elle donnera à une famille qui veut un enfant et que cet enfant sera la future régente d'Égypte. Qu'elle ressuscitera l'empire égyptien et l'Égypte ancienne...

— Mais comment savez-vous que c'est moi ?

— C'est Isis qui nous l'a montrée...

Elle se souvint d'un rayon de lumière inhabituel qui percevait son rideau chaque fois qu'elle exerçait un de ses dons.

— C'est le rayon de lumière ?

— Oui... Elle te suit depuis ta naissance...

— Les dieux existent...

— Vous ne le saviez pas ?

— Si mais je n'en étais pas sûr...

Il s'arrêta un instant puis reprit.

— Acceptez-vous votre destin ?

Maria réfléchit encore et encore, longuement. "Dois-je l'accepter ? Est-il possible de changer sa vie ? Je pourrais réaliser mon rêve et renaître". Songea-t-elle.

— Oui...


La visite du palais était épuisante. Il y avait plusieurs pièces différentes. Il y en avait beaucoup. Malgré le fait que cela soit épuisant, Maria était fascinée par la splendeur du bâtiment.

— Votre mère vous a écrit ceci. Dit le Président en lui donnant un morceau de papyrus.

Maria le lis tranquillement. Elle comprenait bien ce qu'il lui était demandé. Elle ressentie une sensation. Une sensation qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant. Elle se reconnaissait dans le message de sa mère divine.

— Si j'ai bien compris, je dois être à cent pourcent comme elle ?

— Exactement. Le physique et le psychique.

— Et je dois finir de réaliser son rêve ?

— Oui.

Maria n'en croyait pas. Elle croyait rêver. Elle ne se sentait pas à la hauteur de pouvoir gouverner un royaume de plus de quatre-vingts mille habitants. Pourtant, elle se sentait capable.

— Je ne suis pas sûr de pouvoir gouverner... Avoua-t-elle.

— Pourquoi ?

— Je ne me sens pas à la hauteur...

Le Président réfléchit.

— Altesse, dit-il en se tournant vers elle. Qu'est-ce qu'un monarque ?

Maria réfléchit longtemps. Mais elle n'était pas sûr de sa réponse.

— C'est un homme qui rend heureux son peuple. Celui qui, comme les bergers, amène son peuple vers une vie meilleure et de suivre le chemin du bonheur.

C'était la réponse qu'attendait le Président.

— Vous savez, un vrai monarque est celui qui dit et comprend de sa propre parole cette phrase. Celle que vous venez de dire. Quelqu'un qui ne s'est pas ce qu'est un monarque, n'en serait jamais capable d'en être un. Expliqua-t-il.

La réponse était claire. Elle avait compris. Elle était capable de gouverner. Et elle avait une idée.

— Je serais capable de gouverner. Mais par quoi commencer ?

— Je ne peux pas vous le dire. C'est à vous de trouver les idées. Tout ce que je peux vous dire, c'est de vous posez la question : qu'est-ce qui peut rendre mon peuple heureux ?

Elle réfléchit. Soudain, elle eu une idée. Mais elle la garda en tête sans rien dire. Et elle changea de discussion.

— Quand est-ce mon couronnement ? Demanda-t-elle.

— Dans une semaine.

— J'ai une question, le peuple doit connaître ma réelle identité ?

— C'est à vous d'en décider. Mais il faudra vous trouver un nom de reine.

Maria se creusa la tête. Oui, elle se souvint du surnom que lui avait donné sa meilleure amie à ses quatre ans.

— Dorénavant, vous m'appelerez, Cléopâtre VII II, fille de la dernière souveraine d'Égypte.

— Je vous le promet Altesse...

— Et je ne veux que personne sache qui je suis ; ni mon physique ni mon nom et ma vie en France.

— Vous avez ma parole...

Pendant deux jours, la future régente écrivait ses idées. Elle s'embrouillait, s'énervait. Son idée était claire : elle va réaliser son rêve avant de réaliser le rêve de sa mère. Maria veut faire de l'Égypte un pays à la fois moderne et antique. Elle avait déjà tout écris toutes ses idées notées sur un carnet. Elle en était capable. Elle allait se donner à fond. Elle se rapella ensuite de quelque chose. Un an auparavant, elle avait vu à la télé que le destiné à succéder Jules César était remonté à la tête du pouvoir et que le destiné de Marc-Antoine aussi. Elle eu un coup de coeur. Oui, cet homme, Marc-Antoine II, celui qu'elle aimait depuis toute petite. L'homme de sa vie était son destin. Il lui était destiné depuis sa naissance. C'est là qu'elle cru en son destin...


Elle dût empreinter le téléphone du palais pour appeler ses amies. Leurs demander de venir pour le jour de son couronnement.

— Allô ? Fit le téléphone.

— Salut c'est moi Maria Kovalevski ! Répondit la jeune fille.

— Maria ? Tu appelles d'où ?

— Je te le dirais après. Juste, tu es libre dans une semaine ?

Le silence régna. Puis la voix reprit.

— Heu... Oui pourquoi ?

Maria ne répondit pas.

— Tu n'es pas sensée être en Égypte ? Demanda l'amie.

— Si mais... Il y a eu des changements...

— Quoi ? Dit-elle en lui coupant la parole.

— Avant-hier, j'ai su que j'étais la destinée à monter sur le trône d'Égypte. Et que je suis née de Cléopâtre VII. C'est donc pour ça que je t'appelle. Je suis au palais royal et mon couronnement se fait dans trois jours !

Le silence tomba d'un coup. L'amie ne dit rien. Elle était pétrifiée.

— Je n'arrive pas à y croire...

— Je t'assure, fais-moi confiance. Si tu viens à Alexandrie pour mon couronnement, ce ne sera pas toi qui payeras le voyage.

Pendant cinq minutes, plus de discussions. Puis elles reprirent.

— Ma mère est d'accord...

— Tu ne lui as rien dis ?

— Non...

— Ouf, et toi tu veux venir ?

— Ça me fera énormément plaisir ! Cria-t-elle.

Maria avait le sourire aux lèvres.

— Merci Amandine ! Merci ma sister !

Puis elle raccrocha.

— Je suis tellement heureuse ! Bon, c'est au tour des autres. Amandine c'est fait. Il manque Eileen, Juliette, Clara, Victoria, Hannah, Nora, Lorraine et Lillou.

Elle fit la même chose à ses autres amies. Toutes, ont eu la même réaction devant le contexte de leur amie et toutes voulurent venir. À Maria de découvrir ses invitées.

*  *  *

Le 24 juin vers huit heures, deux domestiques vinrent dans la chambre de la future régente. Elles ouvrirent les rideaux et les fenêtres. Maria ouvrit les yeux et virent les deux domestiques s'approcher d'elle.

— Vous serez la plus belle reine du monde... Dit une des deux.

Maria sursauta. Elle se souvint que c'était aujourd'hui même. Elle se leva d'un coup de son lit.

— Il ne faut pas perdre de temps ! Dit-elle.

Elle se précipita vers la salle de bain où les domestiques la lavèrent, l'habillèrent et la maquillèrent. À la fin, on aurait dit sa mère divine. Ce n'était plus Maria Kovalevski, la jeune française rousse et d'origine russe ; non. Elle était devenue une jeune reine, brune, égyptienne et d'origine greco-marcédonienne. On ne la reconnaissait pas. Elle sentait quelque chose en elle.

— Alors, comment vous vous trouvez ?

Elle ne répondit pas tout de suite, elle réfléchissait.

— Je... Je me sens... Libre... C'est incroyable ! Vous êtes merveilleuses ! Je me sens moi-même ! Dans ma véritable nature !

— C'est parce que vous êtes Cléopâtre VII II à l'origine. Vous n'êtes pas Maria.

— Oui... C'est moi... Je me reconnais enfin...

Elle mit un sourire.
Il fut l'heure d'y aller. Le couronnement se faisait dans le temple d'Isis. Ce n'était pas très loin. Elle irait en char.
Elle descendit les escaliers du palais. Personne. Ils étaient tous au temple. Elle monta sur le char accompagné d'un garde royal. Le char était tiré par deux chevaux blancs. Pendant qu'ils avancèrent, quelque chose tracassa la jeune fille. Elle pensa à ses amies. Vont-elles la reconnaître ? Vont-elles l'aimer dans une allure de reine ? Elle stressait. Mais elle avait accepté et elle en était fière. Elle avait toujours voulu être à la tête d'un pays pour l'améliorer. Elle savait que c'était son destin, elle avait le plaisir de représenter sa mère divine. Elle s'en ficherait des critiques des autres. Elle en avait marre de sa vie familiale en France. Elle voulait commencer une nouvelle vie, une vie meilleure. C'était ça son rêve.

Ils étaient arrivés au temple de la déesse Isis. Un très beau bâtiment de marbre. Elle descendit du char à l'aide du garde. Tout au long des escaliers, il y avait des gardes royaux et un tapis rouge écarlate devant elle. Toute la sécurité. Il y avait beaucoup de monde, habillés tous en blanc, les égyptiens se faisaient antiques. Maria avait le sourire aux lèvres. Jamais elle n'a été aussi heureuse de sa vie. Elle en pleurait presque. Elle fit des signes de reconnaissance et de politesse au peuple égyptien. Elle monta les escaliers marche après marche avant d'arriver à l'intérieur du temple. Elle vit, comme dans une église catholique, des invités debout en rangées à l'attendre. Elle vit aussi un prêtre égyptien antique à l'autel. L'adolescente croyait rêver. Elle s'avança vers l'autel le sourire aux lèvres. Tout le monde fut ébloui. Tous les yeux se tournèrent vers elle. Elle était si belle, si éblouissante. Elle était comme la grâce d'un cygne.
Quand elle était vers les deux premières rangées, la jeune rousse vit ses amies qui étaient bouche bée devant elle. Elle croisa leurs regards et émit un sourire doux avant de tourner les yeux vers l'autel d'Isis. Le prêtre demanda à Maria de s'asseoir sur le trône. Puis, soudainement, la musique antique s'arrêta. Laissa place à la parole divine.

— Aujourd'hui, commença le prêtre. Est un grand jour. Nous accueillons notre destinée. Depuis toutes ces années de recherches, nous la voulions pour la gloire de notre patrie ; et la voilà ! Isis la amenée ici à Alexandrie. Son destin a été tracé le jour où elle est née, le 7 février 2004. Et nous la couronnons aujourd'hui sous la lumière des dieux. Nous accueillons une déesse vivante, venue et créée par sa mère divine, la reine Cléopâtre VII, dernière des nôtres. Elle ressuscitera l'Égypte et le bonheur nous retrouvera. Elle a accepté son destin, la voilà sur une autre voie, celle du gouvernement.

Puis il se tourna vers la française en prenant la double-couronne dans ses mains et de la mettre au-dessus de la tête de l'adolescente. Maria prit ensuite le fouet et la crosse, symboles royaux et les mirent en croix sur sa poitrine.

— Par Isis et par Osiris, par la loi de Maât, nous couronnons la fille de la Nouvelle Isis. Acclamons ensemble, Sa Majesté la reine Cléopâtre VII II ! Dit-il en posant la double-couronne sur la tête de la nouvelle reine.

Tout le temple s'inclina devant la nouvelle reine qui se leva. Un jet de lumière, celui d'Isis, entra dans le temple et éclaira la reine.
Puis ils se relevèrent et applaudirent leur reine. Cléopâtre s'avança vers la sortie. Quand elle franchie le seuil de la porte, le peuple l'acclama en criant son nom. Elle leva son bras pour acclamer la gloire de son peuple.

— Je promets par la gloire de la Mère, de ressusciter l'Égypte ancienne et de faire de notre patrie, le pays le plus puissant du monde ! Vive notre patrie, vive l'Égypte ! Cria-t-elle.

C'était le plus beau jour de sa vie. Elle en pleura par la suite. Des journalistes vinrent lui faire une interview exclusive.

— Qu'est-ce que cela vous fait de devenir reine ?

— C'est merveilleux ! Je me sens libre et moi-même. C'est une nouvelle vie qui commence. Répondit-elle.

— Mais c'est une lourde tâche quand même.

— Certes mais quand on aime, on y arrive. Et ce que je désire, c'est de rendre mon peuple heureux, même si ce n'est pas facile, il faut s'en donner la peine de travailler pour réaliser son rêve.

— Et qu'est-ce qui vous à donner envie d'accepter votre destin ?

— Je sais déjà que j'avais une liaison avec les dieux. Et puis j'aime ma mère divine. J'ai toujours voulu gouverner un pays et améliorer ses problèmes. De le rendre heureux, et de l'aider ; pour un monde meilleur.

— Mais vous saviez que ce serait difficile ? Surtout pour une jeune adolescente encore à l'école.

— Oui je le savais. Je lis beaucoup de livres sur des livres qui racontent la vie d'un roi. Je me renseigne beaucoup. Mais depuis ma naissance, ma soeur de coeur, Amandine m'a donnée un surnom, Cléopâtre VII II, ce n'est pas pour rien. Si j'ai ce nom, c'est que je suis capable de gouverner. Il est vrai que je ne suis qu'en fin de cinquième mais il faut juste être patient et travailleur. Et je le suis. Je ferais tout pour mon peuple.

— Avez-vous des idées ?

— Oui, j'ai déjà réaliser un carnet dans lequel j'écris un "guide du meilleur pays du monde" et je crois que je vais réaliser mon rêve.

— Et c'est quoi ?

— Que ce guide devienne réalité. J'en parlerais tout à l'heure.

— Très bien Majesté, merci beaucoup.

Elle était émue. Elle passait à la télévision. La nouvelle passa dans le monde entier.

Dans la salle de bal du palais, les invités d'honneur étaient déjà arrivés. Il y avait les amies de la reine ainsi que des hommes et femmes importants comme le Président, les ministères, le Sénat et le Tribunal. Tous étaient fascinés par la reine.
Elle s'avança en haut des escaliers de marbre. Ils la regardèrent sans faire de bruit puis ils firent une révérence. Elle descendit et vint rejoindre ses amies.

— Je n'arrive pas à croire que tu es devenue reine ! Fit Eileen.

— Tu es magnifique ma Cléo ! Dit Juliette en faisant un clin d'oeil.

— Et je vous remercie toutes infiniment pour être venues. Dit à son tour la reine.

— Et tu vas habiter là tout le temps ?

— Non, juste le week-end jusqu'au bac.

Le Président vint vers elle.

— Majesté, vous faites dorénavant parti des adultes ; dans tous les domaines.

Elle n'y croyait pas. Elle était adulte à treize ans ! C'était fabuleux.
Cléopâtre voulait faire un discours pour présenter ses idées. C'est Eileen qui commença. L'amie monta les escaliers et demanda le silence. Tout le monde se tut.

— Bien le bonjour à tous, je suis Eileen, la meilleure amie d'enfance de Cléopâtre. Je la suis depuis ses six ans et elle a beaucoup d'imagination. Je connais ses idées politiques et ses rêves. Elle souhaiterais maintenant vous présenter ses idées.

Cléopâtre prit la place de son amie. Elle avait l'habitude de parler en public. Elle avait été conseillère municipale de sa ville. Mais elle avait quand même le trac.

— Bien le bonjour pour ceux que je n'ai pas vu. Comme l'a dit Eileen, je souhaiterais vous dire les idées politiques pour l'Égypte afin de commencer mon grand projet. J'écris depuis très longtemps. À l'âge de cinq ans, j'ai commencé l'écriture d'un livre, oui, mais pas un roman tel que l'on imagine. C'est en quelque sorte un guide dans lequel je présente le pays le plus merveilleux au monde. Et c'est ça mon rêve, faire de ce guide une réalité qui sera inscrite dans l'histoire d'Égypte !

Les invités applaudirent. Puis elle continua.

— Mais avant de vous laisser à la surprise, je tiens à vous dire quelque chose. Pour commencer, je tiens à commencer une nouvelle Égypte. Un monde meilleur. Dorénavant, il n'y a plus de République, je suis reine...

Ils se mirent à rire. La reine avait beaucoup d'humour et ils aimaient ça.

— J'ai créé une nouvelle monarchie, pas constitutionnelle, ni parlementaire ; mais une monarchie sénatoriale ! C'est une monarchie qui est dirigée par le régent et par le Sénat élu !

Tout le monde applaudit. Il crièrent le nom de la monarchie. Ils aimaient le nouveau changement.

— Par la suite, j'ai inventé un mot sur mes amies apprécient beaucoup. Comme l'a dit Jules César II pour l'Italie, je vais faire de l'Égypte un pays à la fois moderne et à la fois antique. Je l'ai surnommée "l'Égypte antiquo-moderne" ! Dorénavant, dès que vous voudriez parler de quelque chose qui est à la fois antique et moderne, vous utiliserez ce mot !

Encore une fois, elle fut applaudit par le public.

— Et pour finir pour le moment, je souhaite changer le drapeau d'Égypte. Ne vous inquiétez pas, je ne le change pas complètement, je le modifie un peu et la signification aussi.

Eileen lui donna un papier sur lequel il était dessiné le drapeau d'Égypte modifié. Trois bandes verticales, une rouge, une blanche et une noire. Au milieu, était dessiné le disque solaire ailé d'Isis, le symbole de l'immortalité et de la lumière divine.

— Ceci est notre drapeau ! Le rouge représente l'Antiquité, le blanc la monarchie sénatoriale des Pharaons, et le noir la victoire. Le disque solaire ailé représente l'immortalité et la résurrection !

Ce fut des très bonnes idées qui émerveilla le public. Elle avait déjà une bonne vision du monde malgré son âge. Le peuple l'appréciait pour le moment.
Elle était invitée à danser par le Président en personne. Elle savait très bien danser et elle s'amusait. Ce fut le début d'un grand règne pour la jeune souveraine.

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