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Chapitre 9

— Sois relaxée, Aedan jouera de ta nervosité et de ta peur si tu la montres, alors fais tout pour ne pas la montrer, me conseille Cristina.

— Super comme conseil, et je fais comment face au plus grand baron de drogue du pays qui a failli me broyer les os lorsque je suis partie.

— Tu nous as trahis Nayeli, c'est normal que tu aies le châtiment que tu mérites.

Cristina réplique cette phrase en haussant les épaules. On dirait qu'elle s'en fiche qu'il m'est fait ça, alors que je suis devenue proche d'elle en seulement deux semaines !

Je sais qu'elle est habituée à cela, et c'est pour ça qu'elle me prévient avant que l'on ne rentre dans le bureau, mais je pensais quand même qu'elle serait un peu plus touchée que ça.

Je ne réagis pas à cette remarque. Je ne sais même pas pourquoi je le prends à cœur. Pourquoi cela m'embête qu'elle n'y prête pas plus attention ? Peut-être car je suis devenue proche d'elle. Mais ça se trouve, cela ne voulait rien dire pour elle, et je n'étais qu'une camarade de cartel.

Cristina toque trois coups et ouvre la porte lentement, comme si elle ouvrait la porte de l'Enfer. Elle s'aventure à l'intérieur, moi sur ses talons.

Aedan se tient toujours sur son fauteuil, qui est placé en mode allongé, et les jambes d'Aedan repose sur son bureau, tandis qu'il boit un verre d'alcool.

Hadès et Adriel sont également là. Et Adriel ne m'adresse même pas l'ombre d'un regard, ce qui me désole. Que s'est-il passé, où est passé le Adriel qui m'aidait au tout début ?

Quant à Hadès, il me regarde de haut en bas en souriant. Il doit être ravi que je sois là et que je sois « courageuse », même si je n'aime pas emprunter ce terme.

— Nayeli, bonsoir, commence alors à parler Aedan de sa voix grave et douce.

Même si elle paraît douce, cette voix renferme de l'obscurité, de la violence et du mépris pour moi. Je le sens, et lorsqu'il pose ces prunelles sur moi, je le sens de nouveau. Comme à chaque fois que nous nous regardons dans les yeux, je peux lire à travers son âme et il peut lire à travers la mienne.

Et je vois qu'il garde toujours un œil sur moi. Il n'a pas digéré ma tentative de fuite et il ne veut pas réitérer l'expérience.

Moi, il le sait. Il le sait qu'il me fait trembler. Il le sait que j'ai peur de lui, et que je ne recommencerais plus. Parce que je sais qu'ils me feront encore plus de mal qu'ils ne l'ont fait quand ils m'ont de nouveau capturé.

— Tu sais que cela est une véritable opportunité que tu peux saisir là ? m'interroge Aedan. Tu es tout de même accusée de haute trahison envers le cartel, alors que tu avais signé un pacte qui consistait à ne rien dire sur le cartel et à lui jurer fidélité.

J'avais oublié ce putain de pacte. Ils me l'ont fait signer avant que je commence ma formation auprès de Cristina, elle consistait juste à dire que je resterais toujours dans ce cartel jusqu'à ce qu'Aedan l'ordonne, et que je ne devais prêter aucune information à n'importe qui. Toute tentative de fuite n'est pas pardonnable.

— Alors pourquoi vous ne m'avez pas punie ?

Ma question a l'air de le troubler puisque je vois son visage s'ouvrir en rond, mais il se reprend vite et fronce les sourcils.

— Dans votre fichu pacte que vous m'avez fait signer, une tentative de fuite n'est pas pardonnable, je suppose donc qu'elle est passable de peine de mort, chez vous. C'est comme cela que ça marche ici, n'est-ce pas ? Alors pourquoi ne suis-je pas morte ? Pourquoi je ne me suis pas fait torturer ? Et pourquoi j'ai cette opportunité de devenir une Secrète alors que je suis censée avoir trahi le cartel !

Je respire à grandes vitesses, essayant de reprendre mon souffle. Personne n'a rien dit pendant que je parlais, et ils m'ont tous écouté avec attention. Seule Cristina a réagi en me donnant un énorme coup de coude sur le mien, pour me dire que cela n'était clairement pas nécessaire et que ça ne va pas passer inaperçu.

— Tu es bien curieuse Nayeli, s'exprime Aedan en se levant de son fauteuil et en s'asseyant à demi sur le devant de son fauteuil. Comme tu dis, tu es censée avoir trahi le cartel, tu n'as donc pas juré fidélité et cela est passible de mort. Étant donné que tu es encore là, c'est que nous avons dû prendre une décision importante. Si tu es encore ici, c'est que nous jugeons que tes capacités sont intéressantes, et je n'avais pas envie d'avoir laissé Cristina t'entraîner pendant deux semaines pour rien. Alors pour quelqu'un qui aurait dû mourir sous notre peine de mort, je trouve que tu parles beaucoup, et que tu poses énormément de questions. Je me trompe ?

Je suis bouche bée face à cette réponse. Ce n'est pas le grand chef pour rien. Il a réponse à tout, et sa répartie ne manque pas. Quel culot j'ai eu de le défier, qu'est-ce que je croyais ? Que j'allais gagner face à lui ?

Je baisse la tête, et écrase doucement mon pied droit sur mon pied gauche. C'est un tic que j'ai depuis toute petite, et cela traduit ma nervosité et ma défaite. Mais comme ils ne me connaissent pas assez profondément, ils ne doivent pas le savoir et heureusement.

Même si je dois dire que ma position n'est pas des plus confortables, et que du point de vue extérieur, cela se voit que je suis mal à l'aise et que je ne veux pas le regarder dans les yeux, de peur qu'il lise en moi toute mon âme, comme à son habitude.

— Bref, maintenant que tu n'oses plus parler car je t'ai cloué le bec, je vais vous expliquer votre mission qui se déroulera dans deux jours.

— Je n'ai jamais dit que j'acceptais d'être une Secrète, marmonné-je.

Aedan se retourne et me fusille du regard. Je crois que j'ai oublié de parler plus doucement et qu'il avait des oreilles de lynx.

— Merci pour cette intervention Nayeli, mais je pense que tu n'es pas en mesure de choisir ce que tu veux faire ou non vu ce que tu as fait. Estime-toi chanceuse que je ne t'ai pas encore écrabouillé ta petite gueule contre ma bibliothèque. Et dieu seul sait combien j'ai écrasé de tête sur ces bibliothèques.

Ah bah super, c'est charmant. Je ne regarderai plus jamais les bibliothèques de la même façon moi maintenant.

Cristina me regarde d'un air horrifié, comme si j'avais pu dire quelque chose d'affreux et de punissable. Bon en même temps je le cherche bien, mais je ne peux pas m'en empêcher. Pourquoi je suis ici d'abord, je n'ai rien demandé à la base !

— Bien, revenons à ce que nous discutions à la base. Vous allez avoir une mission dans deux jours. Enfin dans un jour et demi, puisque nous sommes le soir. Vous allez devoir rejoindre une ville du nom de Potosí. Là-bas se trouve un cartel bolivien ennemi. Pas besoin de vous préciser qu'ils me pètent les couilles depuis plusieurs semaines. Ils trafiquent mes camions de marchandises et abattent des hommes sans rien dire.

Je ne peux m'empêcher de baisser la tête et de me triturer les mains. Ces hommes-là tuent d'autres hommes juste parce qu'ils sont d'un autre cartel ? Alors que ces personnes n'ont certainement rien demandés, cela est affreux. Et je refuse de me faire tuer parce qu'un mec m'a démasquée !

— Évidemment, je ne vous demande pas de prendre des armes et d'aller flinguer ces enfoirés, ça mes hommes s'en chargeront. Cependant, j'aimerais que vous infiltriez leur base afin de placer des caméras de surveillance dans les trois pièces principales.

En prononçant cette dernière phrase, il sort un plan, qui m'a l'air d'être celui de la base ennemie, en nous faisant signe d'approcher. Je m'exécute sans esquisser le moindre renoncement, et nous examinons la carte toutes les trois.

Le plan montre trois pièces principales, une qui concentre le séjour du cartel, l'autre un bureau spécialisé pour surveiller les commandes de notre cartel, et la chambre du chef. Les autres pièces sont banales et ne sont pas intéressantes pour la mission.

— J'aimerais que vous mettiez des caméras dans ces trois pièces-là. Dans deux jours, de 23 heures à minuit, ils iront démonter un de mes camions. Bien sûr, à l'intérieur de celui-ci, il n'y aura rien. Vous profiterez de cette heure pour installer les trois caméras et vous attendrez mon signal pour confirmer qu'elles sont bien placées et qu'elles marchent pour vous enfuir. Un chauffeur vous attendra avant de bombarder pour revenir au cartel.

J'assimile les informations, sans me rendre compte que ça y est, je vais participer à une mission du cartel le plus dangereux du pays. Moi qui m'étais promise de ne jamais m'approcher de ces abominations, me voilà maintenant à travailler pour eux !

Mes mains commencent à sérieusement trembler, mais je ne peux pas montrer que j'ai peur. Comme l'a dit Cristina, Aedan pourrait en jouer, et c'est hors de question qu'il joue avec mes émotions et mes ressentis.

— Si l'une de vous trois se fait choper, nous essayerons de vous récupérer mais je ne vous garantis rien. Les deux autres, ne lui venez pas en aide, barrez-vous le plus loin possible et laissez-nous gérer cette affaire. Vous ne serez pas armés ce jour-là.

Aedan continue à donner des détails sur la mission, cependant, je n'écoute pas plus, étant bloqué sur cette partie de la mission. Imaginons que je me fasse attraper par maladresse, ou juste parce que je ne m'y connais encore pas beaucoup. Les filles devront me laisser entre les mains de ces enfoirés, et en plus de cela, le cartel pourrait ne pas m'aider ?

Alors quoi ? Ils vont me laisser me faire torturer par un cartel ennemi afin d'avoir des informations sur ma présence ? J'en ai marre d'être torturée, j'en ai marre d'être à la merci de ces gens ignobles dont j'ai affaire toute la journée. Je n'en peux plus et cela fait beaucoup trop longtemps que je retiens tout cela en moi.

Je recule du bureau d'Aedan où il se situe encore avec les deux filles et le plan. Je vois Hadès et Adriel me regardaient, intrigués, du pourquoi je suis en train de reculer.

Je me frappe violemment le dos contre la porte, ce qui me vaut l'attention des filles et de Aedan, qui a l'air d'être de nouveau surpris.

— Nayeli ? s'inquiète Cristina en s'approchant de moi rapidement.

— Je... Je ne pourrais pas faire ça Cristina, bégayé-je.

— Mais nous n'avons rien à craindre, Nayeli. Nous n'avons pas à nous battre, ni à tuer quelconque homme, il faut juste placer des caméras de surveillance pour qu'Aedan, Hadès et Adriel puissent surveillent leurs activités et pouvoir éviter qu'ils sabotent tous nos plans.

— Ce n'est pas cela qui m'inquiète ! hurlé-je à Cristina, qui me tient solidement les épaules. Imaginons que je me fasse attraper, parce que je ne sais rien encore de comment cela va se passer et que je suis nouvelle, vous allez me laisser aux mains de ces hommes ? De ces pourritures qui vont très certainement me torturer ?

À mesure que j'avance, Aedan s'approche de moi, et Cristina enfonce ses doigts dans mes épaules. Mais je n'en ai rien à faire. J'en ai marre de tout devoir garder pour moi, et je veux pouvoir dire ce que je ressens sans avoir peur de me faire allumer la tronche !

— Ils me tortureront pour avoir des informations sur le cartel et vous, vous allez peut-être me délivrer ? J'en ai marre d'être à la merci de ces putains de cartels, j'en ai marre de toujours devoir être torturée ! Cela n'est même pas ma faute, je n'ai strictement rien fait dans l'histoire ! Certes, je vous ai trahis. Mais vous m'avez kidnappé de force alors que je n'étais même pas au courant des intentions de ma sœur. Et ça, c'est dégueulasse.

— Nayeli, écoute-moi.

Cristina remet ma tête vers elle, car tout ce temps, je regardais Aedan avec colère, qui ne réagissait pas. Cristina a l'air détendue et prête à me rassurer. Ce qui ne me rassure pas vraiment.

— Il ne t'arrivera rien, je te le jure. Étant donné que c'est ta première mission, Victoria ou moi nous te couvriront. Si l'une de nous va se faire capturer, ce ne sera en aucun cas toi, ce sera une de nous deux. Car nous sommes plus expérimentés et nous avons moins peur des ennemis, ce qui est normal.

Aedan tape contre une de ces bibliothèques, et me regarde, l'air de me tuer. Cristina retire avec hâte ses mains de mes épaules et s'éloigne un peu de moi. Je crois qu'elle est parfaitement au courant de ce qu'il va se passer mais moi, je suis complètement perdue et je ne comprends plus rien.

— Tout le monde dehors. J'ai une petite discussion à avoir avec Nayeli, seul à seul.

Hadès s'approche de Aedan et pose sa main sur son épaule pour tenter de le calmer, mais Aedan rejette son étreinte.

— Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans « dégagez » ? Si vous ne partez pas d'ici très vite, je vous jure que c'est moi qui vais le faire et vous allez beaucoup moins l'apprécier !

Tout le monde sort avec hâte de la pièce, me laissant seule avec le démon. Sa voix a entièrement changé, elle n'est plus douce et apaisante, elle est rocailleuse et colérique.

À mon avis, si j'étais à la place de toutes ces personnes qui viennent de sortir de la salle, je serai partie dès qu'il l'a demandé encore gentiment. Je préfère ne pas me le mettre à dos. Mais bon, j'imagine seulement car c'est devenu mon ennemi numéro un, même si je m'apprête tout de même à travailler pour lui.

Mes jambes se mettent à trembler à mesure qu'il avance vers moi. Je ne peux pas reculer plus, mon dos heurtant le mur. Il a très bien remarqué l'effet qu'il faisait sur moi, et il sait qu'il va gagner la bataille.

Car personne ne gagne face à Aedan Ventura.

C'est pour ça que beaucoup de personnes ont peur de prononcer son nom. Il est capable de faire des choses inimaginables, et de n'avoir aucune pitié envers ses victimes qui le méritent, selon lui. Je ne comprends pas comment l'on peut avoir aussi peu d'humanité en lui. Il n'a donc pas de cœur, de chose qui le touche ?

Peut-être Hadès et Adriel. Peut-être que si quelque chose arrive à l'un des deux, il se sentirait touché ou même extrêmement en colère que l'on ait touché à ses précieux amis.

Quoi qu'il en soit, je ne peux m'empêcher d'avoir peur lorsque Aedan plonge ses yeux dans les miens. Ses yeux qui sont remplis de colère, et qui font trembler tout le pays. Je comprends mieux l'expression maintenant, et je comprends pour les gens se rangent de son côté.

Personne de sensé ne veut affronter Aedan Ventura, cela est impossible. Ou alors la personne est suicidaire, mais bon quand même, il faut aller loin.

— Nayeli. Je commence à en avoir ma claque de tes histoires. Déjà, tu te permets d'ouvrir ta bouche et de mettre des conditions. Dois-je te rappeler où tu te situes, et qui tu as en face de toi ?

Je sens qu'il va monter crescendo dans ses menaces, et je vais les prendre très au sérieux. Évidemment que je sais qui j'ai en face de moi, et je ne suis pas ravie du tout d'être ici, même si l'on pourrait croire le contraire.

Je ne sais pas comment d'ailleurs.

— Tu as osé me trahir, moi, Aedan Ventura, l'homme qui contrôle ce pays tout entier et qui peut t'ôter la vie avant même que tu ne dises « Quoi ? ». J'espère bien que tu ne referas jamais un coup pareil, car je ne serai pas aussi clément que je ne l'ai été.

Je place mes mains derrière mon dos, afin qu'il ne les voie pas se triturer entre elles. Manque de discrétion, puisqu'il voit mes mains qui sont placés derrières.

Il commence alors à poser son front sur le mien, toujours en me fixant avec son regard colérique. Je ne sais strictement pas ce qu'il lui arrive, et d'un point de vue extérieur, on dirait presque que cette scène est mignonne.

Il s'apprête à enlever son front du mien lorsqu'une détonation retentit, me faisant sursauter.

Aedan se relève immédiatement, attends une, deux secondes avant d'aller chercher son pistolet dans un des tiroirs de son bureau.

J'entends alors des cris d'hommes, de femmes, et des détonations qui se font de plus en plus ressentir. Cela doit tirer des deux camps, car le cartel de Caya ne se laisse jamais faire. Et surtout, il ne déclare jamais forfait.

Aedan se rapproche rapidement de moi, et me jette violemment derrière lui. Il a son pistolet bien ancré dans sa main droite, et son corps s'impose lorsqu'il pose la main sur la poignée. Pourtant, il ne l'abaisse pas.

Au lieu de cela, il se retourne et plonge son regard dans le mien pendant quelques instants. Je ne sais pas s'il veut essayer de me transmettre un message, mais là, c'est raté. Je ne comprends déjà rien à la situation, c'est pas pour en plus déchiffrer les beaux yeux d'un mec taré !

— Nayeli, est-ce que pour une fois, tu peux m'obéir ?

Je suis tellement étonnée du ton qu'il prend envers moi que ma bouche s'écarte en grand. De quoi il parle encore ?

Voyant que je ne réagis pas, et que je suis prête à gober les mouches, Aedan rajoute :

— Pour une fois, s'il te plaît, écoute attentivement toutes mes instructions. Suis-moi et ne me quitte pas une seule seconde, si tu ne veux pas te retrouver avec une balle entre les deux yeux. Je te protégerai, mais c'est à toi aussi de faire en sorte d'être bien postée derrière moi. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ?

Je hoche la tête rapidement, signalant qu'il peut ouvrir la porte et venir en aide à ses compagnons. Quant à moi, je suis encore un peu sonnée de l'attitude qu'il a prise envers moi, mais bon, je ne vais pas m'en plaindre. Il m'empêche de perdre la vie, alors que je l'agace au plus haut point. Quel effort surhumain !

Il ouvre la porte et la scène qui se déroule devant mes yeux me brûle. Des tas de cadavres, ennemis comme alliés, jonchent le sol, recouverts de leur propre sang.

Je suis Aedan à la lettre, et je dois avouer qu'il se débrouille vachement bien. Ses tirs sont fluides, bien cadrés, et il arrive à avancer progressivement vers ses camarades sans que nous prenions aucune balle. Il mérite peut-être bien son titre de chef après tout.

Mais une image me glace le sang. Et je pense que c'est pour cela qu'Aedan me gueule dessus et est obligé de me tirer le bras pour éviter que je ne meure sous les balles ennemies.

Cristina. Elle est sol, et ne bouge plus. Je n'ai pas l'impression qu'elle perde du sang, mais son état est relativement inquiétant.

Je ne veux pas perdre Cristina. Même si elle fait partie d'un cartel violent et réputé pour sa cruauté, c'est une jeune femme en or qui essaye de protéger et de subvenir aux besoins de sa famille. Elle m'a tant appris depuis que je suis ici.

Je ne la connais pas encore très bien, mais j'aimerais remédier à cela. Car je sais qu'elle accepterait, et sa joie de vivre me fait du bien, entourés de tous ses hommes qui ne pensent qu'à se faire du fric et à tuer.

Mais la seule personne avec qui je sympathisais, à peu près, n'est peut-être plus là. Et personne ne vient l'aider, la laissant sous son triste sort, avec les balles qui fusent de tous les côtés.

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