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Chapitre 8

Quelques heures sont passées, sûrement, depuis le départ des Trois Mousquetaires, et je n'en peux plus. Ils ne m'ont encore rien fait, mais mes bras pendant comme des pâtes pas cuites, au-dessus de ma tête, ce qui me fait un mal de chien. De plus, ma jambe s'est réouverte. Ça allait jusque-là, je n'ai pas eu mal du séjour à la capitale, mais là, le fait que Aedan m'ait attrapée dans la ruelle, m'a fait souffrir de nouveau.

Je ne sais pas ce que je peux faire. Inaya est au courant que je me suis faite enlever. Elle est très perspicace, et puis elle a remarqué un sachet de nourriture par terre, elle a dû en déduire que c'était le mien et que quelqu'un me l'a fait tomber. Enfin, j'espère.

J'entends une chaîne, qui fait un bruit ignoble par terre, qui s'approche petit à petit de moi. J'essaye de faire semblant de dormir, ou peut-être de faire croire que je suis morte, je n'en sais rien.

Je suis complètement paniquée, mais j'essaye de ne pas le refléter. Mais à l'intérieur, mon cerveau est en ébullition et je n'arrive plus à réfléchir correctement.

Un homme arrive devant l'entrée de ma cellule, et je continue à garder les yeux fermés. Probablement va-t-il attendre que je sois consciente ?

Que nenni ma vieille. Il ouvre la porte de la cellule et s'infiltre avec cette putain de chaîne à l'intérieur. Je ne sais même pas vraiment ce que c'est, je me fie seulement au bruit qu'elle fait.

- Debout, je t'ai vu les yeux ouverts sur les caméras de surveillance.

Pardon ? Comment ça des caméras de surveillance ? Je n'étais même pas au courant ! Et surtout, je ne les aie même pas vues ! Ça veut dire, qu'ils m'espionnent en permanence, pour surveiller que je ne m'échappe pas.

Super, mes plans de fuites sont réduits à néant. Ils savent quand j'ai les yeux ouverts, ils savent dans quelle position je suis à longueur de temps, et ils savent si je me suis détachée ou non. C'est une cellule renforcée ou ça se passe comment.

L'homme se rapproche dangereusement de moi. Je n'ouvre pas les yeux, pas parce que je veux lui faire croire que je fais semblant de dormir, non, c'est parce que j'ai extrêmement peur, et que je refuse de voir ce que cette chaîne contient. Parce qu'à mon avis, ce n'est pas juste une simple chaîne normale.

- Ouvre les yeux ! accable l'homme en face en abattant la chaîne juste à côté de moi.

Le bruit assourdissant me fait ouvrir les yeux de terreur et je peux enfin voir le visage de ce tortionnaire. Je ne l'ai encore jamais vu auparavant, même quand il y avait une vingtaine d'hommes dans le bureau d'Aedan.

Il a l'air vieux, avec ses cheveux qui virent au blanc, son visage ridé et quelques dents qui sont complètement jaunes. Il possède un sourire pervers et bizarrement je préfère celui d'Hadès.

- Enfin tu daignes ouvrir les yeux ma jolie.

- Qu'est-ce que tu veux ? l'agressé-je.

J'aurais peut-être dû fermer ma gueule, parce qu'à ce point-là, c'est lui qui est en position de force et c'est moi le pion dans l'histoire.

- Oh, tu me provoques comme cela ? C'est Aedan qui m'envoie. Il semblait bien t'apprécier au début et tu aurais pu nous apporter beaucoup. Seulement, après ta trahison, il ne peut plus te faire confiance, et il m'a demandé de nous débarrasser de toi.

Comment ça se débarrasser de moi ? Déjà ? Si tôt ? Ce n'est pas possible, je n'avais pas prévu de mourir aussi vite, et surtout pas de finir ma vie avec la gueule d'une momie en face de moi, dans une cellule qui pue le rat mort !

Je baisse ma tête, et mort ma lèvre inférieure. J'ai la jambe gauche qui tremble et je ne peux pas l'empêcher. Et cet enfoiré a dû le remarquer car il se met automatiquement à sourire. Il sait.

- Bah alors princesse ? On a perdu son caractère ? C'est bizarre, tout à l'heure tu ouvrais bien ta bouche, et maintenant tu te terres en tremblant. Tu as peur de moi ? Tu as raison.

- Non pas spécialement, je suis juste grave dégoûtée de finir mes jours dans une cellule dégoûtante avec un mec qui ne ressemble pas à un être humain. Vous connaissez les soins de la peau ? Je suis persuadée que cela vous ferait le plus grand bien. Et je pense que je ne suis pas la seule dans ce cartel a pensé la même chose.

- Ferme-là, exprime-t-il en abattant de nouveau la chaîne près de moi.

La chaîne. Je l'avais oublié dans l'histoire, et je m'étais tellement concentrée sur ce mec répugnant que j'en ai oublié de regarder la chaîne.

Effectivement, ce n'est pas juste une simple chaîne. En même temps, si ça en était une, elle ne ferait pas ce bruit ignoble quand elle s'abat à côté de moi. Elle est dotée d'une énorme boule de métal et c'est cela qu'il essaye d'abattre près de moi, pour me faire peur.

- Maintenant, tu vas vite fermer ta gueule. Tu crois que l'on est tous gentils ici ? Aedan l'a trop été lorsqu'il a voulu te faire devenir l'un des nôtres, et tes actions ont prouvé qu'il avait tort. Mais désormais, je vais rétablir ce que tu dois véritablement vivre.

- Ah oui ? Et qu'est-ce que je dois vivre à ton avis ? Je tiens à préciser qu'à la base, je n'ai rien fait. C'est ma soeur qui a couché avec Adriel et c'est aussi elle qui voulait balancer le cartel aux autorités. Mais Aedan s'en est aperçu et pour éviter qu'elle le fasse, il m'a kidnappée. Mais dans l'histoire je n'ai rien fait.

- Tu ressasses des évènements trop lointains, soupire-t-il. Là, je vais te punir parce que tu as osé t'enfuir du cartel et rejoindre la capitale pour tout balancer à ta sœur. À présent, elle a toutes les informations et peut balancer notre cartel extrêmement vite, et tout serait détruit !

- Bande d'abrutis, soufflé-je.

- Pardon ? Répète un peu pour voir ! déclare-t-il, légèrement énervé.

- Elle sait très bien que vous m'avez récupéré ! Elle a vu le sac de nourriture que je ramenais par terre. Elle s'est doutée que vous y étiez pour quelque chose. Alors elle ne balancera rien parce qu'elle sait que vous m'avez entre vos mains. Cependant, si vous décidez de me tuer, elle se dira qu'elle n'a plus rien à perdre et balancera le cartel avant même que vous vous rendiez dans la capitale !

À peine ai-je terminé mon monologue que je me prends un énorme coup de poing dans le ventre. Je me tords de douleur, mais j'essaye de respirer profondément pour l'atténuer.

Il ne parle plus, seulement concentré dans sa tâche. Il a dû comprendre que parler avec moi ne servirait à rien. Alors, il préfère directement entrer dans le vif du sujet.

Il enchaîne les coups de poings. La douleur que je ressens est ignoble. J'ai l'impression d'avoir mon corps en feu. Et je ne peux rien faire pour l'arrêter, à cause de ses fichues chaînes qui retiennent mes mains.

En parlant de chaîne, j'ai très peur du moment où il va utiliser la sienne. Parce que recevoir un énorme boulet, je n'ai pas spécialement envie.

Il me regarde droit dans les yeux, et j'ai l'impression qu'il peut lire toute mon âme, mais également mes pensées. Il se tourne lentement vers la chaine qu'il a laissée au sol.

Je vois un sourire sadique se mettre place sur son visage. Il a dû lire dans mes pensées ce type, c'est pas possible.

Je sens mon cœur battre à tout rompre, et mes mains devenir moites. Je ne peux même pas les essuyer, ça me dégoûte.

Il ramasse très lentement la chaîne, histoire de faire durer le supplice, et cela ne me laisse que plus de temps pour m'inquiéter. Je ferme les yeux quelques instants et pense à tous mes proches que je n'ai pas revus. Je pense à Inaya, qui m'a vue quelques instants et qui est en train de, j'espère, me chercher partout, sachant très bien ce qu'ils sont capables de faire.

Il s'approche progressivement de moi, et j'ouvre à nouveau les yeux. Je ne peux plus me cacher, la mort est littéralement en face de moi. Comment j'ai pu en arriver là ?

J'ai toujours fui les cartels. Ils ne m'ont jamais inspiré et j'en ai une peur bleue. Pas après ce qu'il s'est passé. Je ne peux pas rester dans ces endroits pas après sa mort. C'est impossible.

Je le vois lever la chaîne et commencer à la faire tournoyer au-dessus de sa tête. Il ne va peut-être me faire qu'un seul coup, mais il va certainement être fatale, et je vais en baver.

Alors qu'il s'apprête à me la lancer dessus, et que je me prépare au pire, j'entends quelqu'un arriver en courant, et cette personne a bien l'air de se diriger vers ma cellule.

- Mais qu'est-ce que tu fiches, imbécile !

Je vois Adriel arriver et pénétrer la petite cellule, avec des yeux ronds comme des soucoupes. L'enfoiré arrête de tournoyer sa chaîne et la repose au sol. J'ai l'impression d'assister à une scène d'une maman qui gronde son fils, c'est hilarant.

- Tu es au courant que Aedan va te massacrer ? Tu as vu comment a fini José ? Il s'est fait tuer sans aucun remords, après que celui-ci ait tabassé Nayeli ! Tu veux suivre le même sort ? Aedan est déjà au courant que tu es dans sa cellule, et je doute fort qu'il ne soit pas déjà en route, ou pire qu'il est tout vu à travers les caméras de surveillance ! Qu'est-ce qu'il t'a pris ?

Adriel a déblatéré tout ce monologue sans prendre une seule pause, et il a l'air essoufflé après son échange puisqu'il respire assez fort et vite.

Mon agresseur baisse les yeux au sol et balance ses pieds doucement sur le bitume tout en ayant ses mains dans le dos. On dirait vraiment qu'il a fait une grosse bêtise, et je m'empêche de rire face à cette situation. Cela pourrait être mal vu.

- Dégage de là, et que je ne te reprenne pas en train d'essayer de la tabasser, ou ça va très mal se terminer pour toi.

Il ne dit rien et sors à la hâte de la cellule. Je ne peux m'empêcher d'avoir un œil compatissant envers Adriel. Sans lui, je me serai certainement pris un énorme boulet de canon, et je ne suis pas sûre que j'y aurai survécu.

Adriel se dirige vers moi, et prend mon visage entre ses doigts, inspectant toute trace de violence faite par l'autre pourriture. Il soupire et sort une petite clé de sa poche, la dirigeant vers mes mains.

Le déclic se fait entendre et mes mains se sentent, tout à coup, libérées. Je m'affaisse au sol, me frottant les mains avec mes poignets. Qu'est-ce que ça a pu me faire mal ses conneries.

- Où t'a-t-il touché ?

Je ne réponds pas, et désigne les parties de mon corps où cet enfoiré a posé ses mains. Il ne m'a pas raté. J'ai pas mal de bleus au visage, sur les bras, et je n'ose pas regarder l'état de mon ventre, endroit où il s'est le plus acharné.

En revanche, Adriel le fait et soulève mon t-shirt, qu'il referme rapidement en poussant un juron. Cela ne doit pas être bien joli à voir, et je tourne ma tête vers la droite, évitant le regard d'Adriel.

- Bon, vient, dit-il simplement, passant ses bras par-dessous mes épaules. Je vais t'amener à l'infirmerie te faire soigner.

- Ce qu'il m'a dit est vrai ? le questionné-je alors que nous sortons progressivement de la cellule.

- Qu'est-ce qu'il t'a dit ?

Le ton d'Adriel est réchauffant et se montre tendre envers moi. J'en oublie presque que c'est lui qui m'a assommée pour me faire revenir ici.

- Il m'a dit que c'était Aedan qui l'envoyait ici, ce que je ne trouvais pas spécialement étonnant. Il m'a dit qu'il voulait que lui se débarrasse de moi.

- Oh bon sang, souffle-t-il en sortant des cachots et en retrouvant le rez-de-chaussée du cartel, que je connais plutôt bien.

- Ce n'est pas vrai hein ? Cette situation me semble familière, sans rien te cacher.

- Elle est familière, cela refait comme José. Il a inventé un prétexte pour te faire gober sa venue ici, et pouvoir te torturer. Mais cela est normal, Eduard est le frère de José, et il n'a pas supporté de voir son frère mourir parce qu'il a tenté de te toucher. Alors il voulait te rendre la pareille.

Tout s'éclaire maintenant. C'est pour cela qu'il paraissait lui ressembler comme deux gouttes d'eau. Sa description ne m'était pas inconnue. Cependant, une question me brûle les lèvres.

- Mais si ce n'était pas prévu qu'il vienne me voir, et que tout cela était un prétexte pour se venger de son frère, pourquoi ceux qui sont derrière les caméras de surveillance n'ont-ils rien dit ? Ils auraient pu avertir Aedan de l'arrivée d'Eduard, c'est ça ?

Adriel soupire à ma remarque et nous tournons dans l'angle dans lequel il y a l'infirmerie. Un peu de repos et un peu de soin ne me feront pas de mal. J'ai l'impression de passer mon temps à me faire battre, et de passer mon temps à avoir la couleur bleue sur mon corps. Ils veulent que je devienne un Schtroumpf ?

- Il n'y a personne derrière les caméras de surveillance, Nayeli.

Il sort cette phrase dans le plus grand des calmes pendant que nous avançons dans le couloir. Moi, je manque de m'étouffer. Comment ça il n'y a personne derrière ces caméras de surveillance ?

- C'est juste un stratagème pour vous faire peur, et vous dissuader de vous enfuir. On vous fait croire que vous êtes espionnés vingt-quatre heures sur vingt-quatre, mais cela est complètement faux. Voilà pourquoi personne n'est intervenu lorsque Eduard est venu te tabasser.

- Ah bah super, dis-je exaspérée.

Adriel pousse la porte de l'infirmerie et me dépose dans un lit, plutôt confortable. La pièce est assez petite mais contient énormément de médicaments, de bandages, et de quoi soigner les graves blessures. Logique, j'ai envie de dire.

- L'infirmière arrivera dans quelques minutes, je l'ai prévenu avant de partir venir te chercher. Sache qu'Aedan n'était pas spécialement convaincu de cette idée, et voulait absolument que tu restes à croupir dans ta cellule.

Je ne réagis pas à cette remarque, et fixe le plafond, l'air vide. Mes mains tremblent encore un peu, mais j'essaye de me contenir.

Adriel lève les yeux au ciel et sort de la pièce en faisant trembler la porte. Je reste là, allongée telle une grand-mère malade, attendant d'être soignée par l'infirmière qui n'arrivera, ça se trouve même pas.

J'entends la porte s'ouvrir et je vois une vieille femme, d'environ une cinquantaine d'années, qui rentre dans la pièce. Elle ne prononce aucun mot, et ne me demande même pas ce que j'ai.

La seule chose que je remarque, c'est qu'elle possède une seringue dans sa main droite, qu'elle va très certainement me faire incruster dans la peau tel un couteau.

Je sens mes poils qui se hérissent. Je sens que je vais passer un bon quart d'heure moi. J'aurais même peut-être préféré rester dans ma cellule, mais seule. Pas avec l'autre malade.

***

Cela fait quelques heures que je suis censée dormir. Seulement, le sommeil ne m'emporte pas. Pas quand je suis encore dans ce fichu cartel, avec des personnes toutes malsaines les une que les autres.

L'infirmière n'était vraiment pas douce. Non seulement elle n'était absolument pas bavarde et ne m'a pas indiqué ce qu'elle allait me faire, mais en plus elle y allait très fort sur les plaies sur lesquelles j'avais mal. À croire qu'elle le faisait exprès. Ça se trouve, c'est Aedan qui lui a demandé, en contrepartie, de me faire soigner.

J'ai découvert des plaies que je ne pensais même pas avoir sur le corps. Cet enfoiré d'Eduard ne m'a pas raté. Comme son frère au final.

Quelqu'un vient rompre mon « sommeil » en ouvrant la porte, et je n'ose pas regarder qui vient de franchir le seuil de la pièce. Soit c'est l'infirmière, qui vient de nouveau me faire souffrir, soit c'est Aedan qui vient me menacer de me briser les os si je repars une fois.

Comment te dire, que je ne vais pas faire long feu j'ai l'impression.

- Je sais que tu es réveillée.

La voix qui parvient à mes oreilles me surprend totalement. Cela provoque un sursaut à mon corps, car je ne pensais pas que ce serait lui qui viendrait me voir.

- Pourquoi tu es là ?

- Écoute, j'ai pas tellement envie de taper la discussion, rajoute Hadès en s'asseyant sur le lit juste à côté de celui sur lequel je suis allongée.

- Je t'écoute, vas-y. Tu annonces ma pendaison ?

- Oh non, je ne pensais pas totalement à ça. Mais si tu veux, il n'y a pas de problème, je suis sûr que Aedan n'en verra pas d'inconvénients, enchaîne Hadès avec un sourire narquois.

Je grogne et me tourne de l'autre côté, afin de ne pas voir son visage.

- Bref, je ne suis pas là pour ça. Aedan m'a demandée de te reparler de ta formation de « Secrète ». Certes, tu nous as trahis, mais Aedan pense que tu es tellement une chochotte que tu ne referas pas deux fois le coup. Et comme tu as quand même passé deux semaines à nos côtés à te former, il pense que de ne pas te faire être une Secrète, serait une perte de temps. Surtout que d'après Cristina, tu es vraiment douée. Cela m'embêterait fortement que tu n'en sois pas une, alors que tu as des compétences à exploiter.

Je me retourne d'un coup, faisant de nouveau face à Hadès, qui a l'air d'appréhender ma réaction, vu ses sourcils inquiets et sa mine déconfite.

Quant à moi, je n'en reviens pas. Sérieusement ? Ils veulent me faire devenir une Secrète même après ce que j'ai fait ? Ils veulent que je serve leur cartel, non mais et puis quoi encore ! Certes, j'ai fait pendant deux semaines un entraînement, et j'ai vu Cristina y mettre toute son âme pour m'aider et tout m'apprendre. Et je l'en suis reconnaissante, car elle m'a appris pleins de nouvelles choses qui pourraient me servir dans la vie.

Mais je ne veux pas être une Secrète.

- De toute façon, je ne sais même pas pourquoi je te laisse le choix, vu que tu n'as pas le choix justement. Ta première mission se déroulera dans deux jours avec Cristina et Victoria.

- Non mais réellement ? me relevé-je, indignée.

- Oui. Aedan t'attends dans son bureau dans dix minutes. Il va t'expliquer toute la mission et va te mettre en garde. Ne retente plus de t'enfuir Nayeli, car cette fois, nous ne serons pas aussi indulgents.

Il quitte la pièce sous ses mots. Je suis choquée de tout ce qu'il me raconte. Mais mon corps se lève sans que je le remarque et je mets mes chaussures, que j'avais enlevé au préalable pour pouvoir m'allonger dans le canapé.

Je veux entendre ce qu'il a à me dire. Même si cela signifie se mettre en danger, tant que ça fait gagner du temps à ma sœur pour dénoncer le cartel, je prends.

Je sors de la pièce, décidée. Je me dirige la tête haute vers le bureau d'Aedan. Peu importe ce qui va arriver par la suite, je veux quand même tenter de me battre, et essayer de faire mon maximum pour ne plus attirer l'attention et permettre à ma soeur de dénoncer le cartel.

Dépêche-toi Inaya, je ne tiendrais pas longtemps.

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