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Chapitre 31

Nous arrivons sur la route réservée aux résidents du cartel. Le reste du voyage est passé lentement, n'ayant pas réussi à me rendormir.

Mes pensées étant légèrement troublées par un homme à l'allure d'un dieu grec.

Je me chamaille depuis une demi-heure avec les filles. Elles ont hâte de retrouver Adriel également, pour que nous puissions tous faire un grand repas quand nous arrivons.

J'ai l'impression de beaucoup moins voir Adriel. Il n'est pas souvent présent dans les missions, il était parti rejoindre sa famille, mais en soi, c'est totalement normal, il a le droit.

Mais au fond, il me manque un peu. C'est un être généreux, qui ne supporte pas l'injustice, et qui est d'une gentillesse inégalable. Je l'admire beaucoup.

Il est très différent d'Hadès et d'Aedan. Même s'ils ont ce côté meurtrier et ce sens de la justice, Adriel est beaucoup plus axé sur le bien-être des hommes de ce cartel.

C'est cela qui le fait être autant aimé par les hommes de ce cartel. Il prend soin des autres, et ne néglige personne, comprenant les besoins de tout le monde.

Mes pensées sont perturbées par l'arrêt de la voiture devant cet immense manoir, qui ressemble étrangement à celui du Pérou.

Je descends doucement, Aedan et Hadès se mettant devant tout le monde afin de rentrer les premiers dans le cartel. Cristina m'a expliqué qu'ils ont hâte de revoir Adriel. Ils n'ont pas trop l'habitude d'être séparés.

Nous montons les marches, Aedan ouvrant la porte subitement en criant qu'ils sont de retour. Le fait qu'il se fige complètement me pousse à monter ces escaliers le plus vite possible.

Une fois arrivé à sa hauteur, je le pousse un peu et découvre le spectacle. Je recule un peu, choquée de ce que je viens de remarquer.

Tout est sens dessus dessous. Le salon, qui accueille les escaliers, est brisé par terre, plus rien n'est fonctionnel, et les vases sont cassés en mille morceaux.

Hadès s'avance lentement, essayant de comprendre ce qu'il s'est passé. Il tourne autour de lui, pour constater tous les dégâts qu'a subis le salon.

— Adriel ! hurle Aedan.

Ce cri m'effraie, et je pivote vers Aedan, qui court vers un Adriel, immobile au sol.

Mon cerveau ne réagit plus, mais heureusement que mon corps a encore ses esprits. Je rejoins à la hâte Aedan.

En pleine course, je plonge vers Adriel, me faisant mal aux jambes. Je n'en ai strictement rien à faire. Le plus important, c'est lui.

Hadès arrive également à son tour, et Aedan prend sa tête pour le poser sur ses genoux.

— Bordel, je n'y connais rien en soin Hadès ! crie Aedan, désespéré.

Je pousse un peu Hadès, pour avoir accès à la tête d'Adriel. J'ai mon diplôme de secourisme, que j'ai passé quand j'étais au lycée. Je connais au moins les bases.

Je pose deux doigts dans son cou, pour tenter de percevoir son pouls. Ne le trouvant pas, mon cœur se met à s'emballer, ayant peur de l'inavouable.

Je cherche désormais son pouls sur son poignet, et par miracle, je le trouve enfin. Je respire, soulagée, et les gars comprennent qu'il est encore vivant.

— Son pouls est encore faible. Je ne sais pas s'il y a d'autres gars blessés, et si l'infirmière est là.

— Vas-y, s'il te plaît, me demande Aedan, les yeux brillants.

Je me lève directement, et je pars en direction de l'infirmerie. Pour l'instant, il n'y a rien d'autre de cassé. Tout est clean.

Je rentre subitement en claquant la porte, et je remarque que tous les médicaments sont encore là, les lits également. Cependant, aucune trace de l'infirmière.

Je frappe contre la porte du poing, en secouant ma tête. Je ressors pour continuer ma route, essayant de trouver quelqu'un qui pourrait nous aider.

Je trouve, soudainement, un homme qui est par terre, mais avec les yeux ouverts. Je me précipite vers lui, pour savoir si tout va bien.

— Tu as besoin de quelque chose ?

— Non, tout va bien, tousse-t-il. Les autres sont enfermés dans les cachots. Les clés sont posées dans le bureau d'Aedan, je les ai vus faire avant qu'ils viennent m'attaquer.

— Et tu es sûr de ne pas avoir mal quelque part ? m'inquiété-je.

— Occupez-vous d'Adriel en premier, supplie-t-il. Ils se sont acharnés sur lui, et ne l'ont pas laissés respirer.

Je le remercie, et retourne voir tout le monde. En arrivant, certains aident déjà à balayer les morceaux de verre, et à remettre quelques meubles en place.

— Aedan ! crié-je.

Aedan et Hadès se retournent à la volée, et je sens le regard d'Aedan sur mon corps, pour vérifier si je n'ai rien eu.

— Ils ont enfermés tout le monde dans les cachots ! Un de tes hommes vient de me le dire, les clés sont dans ton bureau ! dis-je rapidement, essoufflée.

Aedan laisse Adriel à la charge d'Hadès pendant que je le rejoins, et nous rentrons dans son bureau.

Il s'arrête complet, une nouvelle fois, et je me prends son dos musclé dans le visage. Je me frotte le nez, avant de passer devant lui pour comprendre pourquoi il s'est de nouveau arrêté.

Son bureau est légèrement saccagé. Son fauteuil est par terre, déchiqueté, quelques livres sont totalement déchirés, mais sinon tout est intact.

Ce qui m'intrigue le plus, c'est ce signe qui figure sur le rideau, qu'il avait fermé avant de partir au Pérou.

C'est un grand F, avec une flèche qui le transperce un peu comme un cœur brisé. Mais qu'est-ce que c'est que cette merde ?

Je sens Aedan commencer à trembler, et à ne pas pouvoir tenir. Il s'écroule, et je n'ai pas le temps de le rattraper. Je n'aurais pas pu de toute façon.

Je ne sais pas comment réagir. Il tremble de toutes ses forces, plaquant ses mains sur son crâne, et se balançant, un coup vers moi, un coup vers le mur,  pour tenter de se calmer.

— Hadès, hurlé-je.

J'attends quelques secondes pour voir un Hadès, complètement paniqué de mon appel, ouvrir la porte.

Il se rapproche directement de nous, et s'occupe d'Aedan. Il me demande d'aller délivrer les hommes qui sont prisonniers, pendant qu'il le calme.

Je me lève, non sans voir le regard brillant de larmes d'Aedan. Cette vue me brise le coeur. Je me retourne pour prendre les clés, qui sont simplement posés sur la table, et sort de ce bureau.

Je passe sans prêter attention à ce qu'il se passe dans le salon. Pourquoi Aedan a réagi comme ça ? Normalement, il n'a pas du tout peur quand il voit qu'un ennemi le menace.

Mais je sens que celui-ci n'est pas un ennemi normal. Enfin, ça paraît logique vu la réaction qu'il a eue. Ça doit être quelqu'un de vraiment traumatisant pour lui.

D'autant plus, qu'Hadès n'avait pas forcément l'air étonné de le voir dans cet état. Ça se trouve, cela est récurrent. Je n'ai pas su réagir. Je suis réellement trop nulle.

Je descends les escaliers qui mènent au cachot, et j'essaye de repérer celui où il y a du monde. Bingo, je vois des gens crier à l'autre bout de la salle.

Je cours vers eux, et je retrouve une quarantaine de personnes dans ces cellules minuscules. Je tremble, tellement cette situation me fait délirer.

J'ai remarqué que nous ne sommes jamais tranquilles. Il se passe toujours quelque chose. Alors que je pensais en avoir terminé pour un petit moment, car l'épisode du Pérou m'a fait du mal, voilà qu'un ennemi connu d'Aedan fait son apparition et fout tout en l'air.

— C'est celle-là, m'indique un homme, tandis que je cherchais la bonne clé.

Je le remercie et insère la clé à l'intérieur. Je ne sais pas depuis combien de temps ils sont là, mais ils ont mauvaise mine. Aedan va être encore plus furax en voyant ça.

Je m'assure que tout le monde va bien, et je croise le regard de l'infirmière qui m'avait soignée une fois. Malgré son regard hautain, j'essaye de lui sourire.

Je referme la porte derrière tout le monde, vérifiant qu'il n'y a plus rien, et essaye de rattraper l'infirmière pour qu'elle puisse s'occuper d'Adriel.

Je n'ai pas besoin de m'en occuper puisque Aedan saute sur elle et la supplie de le soigner. Elle ne répond même pas, le balaye d'un revers de main, et indique à certaines personnes de l'emmener à l'infirmerie.

Je rejoins Aedan, qui paraît décontenancé face à l'attitude cette dernière. J'ai l'impression qu'elle se prend pour quelqu'un de supérieur à nous. Le respect, elle ne connait pas ?

— Elle est un peu spéciale, non ? demandé-je, intriguée.

— Oh ça oui, déconne Hadès, en nous rejoignant. Elle ne parle pas beaucoup, et elle fait souffrir nos hommes quand ils sont à l'infirmerie. Enfin bon, le plus important, c'est qu'elle les soigne.

Ouais, je sais bien qu'elle nous fait souffrir. Je l'ai mangé en pleine face aussi, et je n'ai pas vraiment apprécié ce moment. Je repousse le moment de quand je vais devoir y retourner.

Aedan part aider quelques hommes à remettre les meubles, notamment les canapés, qui pèsent super lourd. J'en profite pour me retourner vers Hadès, avant qu'il ne parte aider aussi.

— Aedan va mieux ?

— Oui, il va mieux. Ça lui arrive rarement, mais quelque chose de choquant est arrivé, alors il n'a pas pu s'en empêcher. Heureusement que je suis arrivé là.

— Je suis désolé de ne pas avoir pu l'aider, m'excusé-je.

— Tu n'as pas à l'être, me réconforte Hadès. Il est très difficile à calmer, et généralement, personne ne peut l'aider à part nous. Tu n'aurais pas pu faire grand-chose.

J'acquiesce ce qu'il raconte, et réfléchit. Comment je peux amener la question de : qu'est-ce que c'est que cette signature ?

— Dis, Hadès.

Il plante son regard dans le mien, et je soupire pour éviter que ma voix se brise lors de la question. C'est quelque chose de très personnel, et je ne sais pas s'il va aimer entendre ça.

— Qu'est-ce que c'est dans son bureau ?

Hadès soupire, en se passant la main dans ses cheveux. Il regarde d'abord Aedan, qui félicite ses hommes d'avoir remis le canapé a peu près droit, puis revient vers moi.

— Je ne peux pas te le dire. Je sais qu'Aedan t'apprécie, et qu'un jour, il osera t'en parler. Sache juste que personne d'autre n'est au courant, à part nous, Nayeli. Il faut vraiment lui montrer que tu es là pour lui et qu'il puisse te faire confiance. C'est quelque chose de très lourd à porter.

— Je comprends. Il semble avoir confiance en moi, non ? En tout cas, je ne le forcerais pas. Mais je veux juste savoir qui est l'enfoiré qui le met dans tous ses états.

— Tu es mignonne, sourit-il, tristement. Aedan mérite que tu fasses attention à lui comme cela. Il n'a jamais eu de chance dans sa vie, et le fait qu'Esther soit arrivée a encore plus compliqué les choses.

— Je ne la comprends pas. Cette fille l'a trahie, et maintenant, elle fait tout pour le récupérer alors qu'elle est en couple ?

— Elle ne vit que pour la notoriété et l'argent, indique Hadès en ramassant une table de chevet.

Je m'approche de lui et l'aide à ramasser quelques trucs qui sont tombés de cette table. Il faudrait apporter un balai, afin d'enlever tous ces morceaux de verre. Si l'on ne fait pas ça, quelqu'un va finir avec un morceau de peau coupé.

— Donc, elle essaye d'attirer l'attention d'Aedan juste pour avoir sa thune, et ensuite dire : « Oh, je suis la femme du plus grand baron de drogue, vous me devez le respect ».

Hadès rigole, et cela me permet d'alléger un peu cette atmosphère lourde depuis que nous sommes revenus de notre expédition au Pérou.

— Cependant, ajouté-je, quand Aedan a fait son discours lorsque ces hommes sont morts en Argentine, elle a haussé le ton pour calmer les insultes envers lui, et les hommes étaient tous ébahis et l'on pouvait entendre les mouches voler.

— Parce que soixante pourcents des hommes de ce cartel rêvent de se la taper. Mais elle, elle n'avait d'yeux que pour la thune et la bite d'Aedan.

C'est tellement triste à dire. Ce genre de femme me répugne et ne devrait même pas exister. À quoi elles servent à part briser des gens ?

— Aedan était juste aveuglé par l'amour. Il l'aimait réellement, souhaitait se marier avec elle et fonder une famille. Il ne voyait pas le vrai côté.

— Finalement, c'est une bonne chose qu'elle l'ait trahie ?

— Une excellente, tu veux dire. Aedan était au bord du gouffre, et ça me faisait si mal de le voir comme ça, puisqu'il ne mérite plus de souffrir. Mais, au fond, c'était une bonne chose. Même s'il souffrait, c'était quelque chose de bien. Il a pu se rendre compte, quelques mois plus tard, qu'il s'était fait embobiner depuis le début.

— Elle était respectueuse durant la relation, au moins ?

— Tu te poses vraiment cette question ? ricane Hadès. Absolument pas. Elle le forçait à lui faire l'amour plusieurs fois dans la journée. Seulement, Aedan n'avait pas toujours le temps, étant donné qu'il gère quand même un gros cartel, et il était surtout épuisé. Évidemment, elle n'a pas fait que ça. Elle le dénigrait en permanence, ne lui laissait rien faire.

— Et il ne disait rien ? Je ne sais pas, tu comprends que quelqu'un te manipule, non ?

— Tu n'as jamais dû vivre ça alors, soupire Hadès. Il était, comme je te l'ai déjà dit, aveuglée par l'amour, et il l'aimait plus que tout. C'était la première femme qui s'intéressait à lui depuis sa naissance, et il était reconnaissant qu'elle l'aime. Même si je ne pense pas que ça soit le cas.

Je récupère un balai que quelqu'un a disposé à côté, et commence à balayer le petit coin où nous sommes, en réfléchissant à tout ce qu'il a pu me dire.

C'est très attristant, puisque cette situation doit arriver à beaucoup de femmes et beaucoup d'hommes. Personne ne mérite ça.

Quand tu t'engages dans une relation amoureuse, c'est que tu es profondément attaché à cette personne. Mais là, c'était juste une question de pouvoir et d'argent.

En parlant du loup, Esther arrive, et part directement vers Aedan, faisant une mine inquiète. Hadès me regarde et lève les yeux théâtralement, ce qui m'arrache un sourire.

— Elle a dû apprendre pour sa crise d'angoisse de tout à l'heure. Elle veut faire semblant d'être là pour lui, pour tenter de le récupérer. J'espère juste qu'il ne va pas retomber dans son piège.

— Ah, parce qu'il serait capable de retomber dedans ? Il n'a pas mûri, ni pris conscience depuis leur rupture ?

— Bien sûr que si. Mais en ce moment, Aedan est bien faible, et il a besoin de quelqu'un. Cette manipulatrice va tout faire pour le récupérer à cet instant précis, en touchant ses faiblesses.

— Tu penses qu'il faudrait que j'y aille ?

Hadès me regarde avec des yeux pleins d'espoir. C'est vrai, je suis assez proche d'Aedan en ce moment, et je pense, quand même, qu'il a bien plus confiance en moi qu'en cette salope.

Je donne mon balai à Hadès, qui me serre le bras pour me donner sa force. Je réponds avec un hochement de tête, et pars en direction de l'homme qui fait battre mon cœur.

Il est seul avec elle. Tous ses hommes ont dû les laisser tranquilles, et je les maudis pour ça. Ils auraient dû rester avec, ça lui laisse une porte pour se rapprocher de lui.

Elle est vraiment train de lui caresser les cheveux. Il se laisse faire, en plus ! En revanche, j'ai tout de même l'impression qu'il est réticent.

Je m'approche doucement pour tenter d'écouter ce qu'elle raconte. Elle a l'air d'être une vraie pipelette, et je ne veux pas qu'elle l'entourloupe.

— Tu sais, moi, je serai toujours là pour toi. Tes crises d'angoisse, j'étais la seule à pouvoir te les calmer, hormis les gars. Je suis la femme de ta vie, tu ne peux pas le nier.

— Si tu l'aimais réellement, tu ne l'aurais pas trahie, arrivé-je.

Je m'approche d'elle, attrape son bras, et l'envoie valser. Elle recule un peu, et me fusille du regard. Je sens le regard perdu d'Aedan sur moi.

— Je peux savoir ce qui te prend, bouffonne ?

— C'est donc ça ta repartie ? J'ai quand même connu mieux.

Elle s'approche de moi, lève son bras pour tenter de m'en mettre une, mais Aedan intervient en bloquant totalement son bras.

— Mais qu'est-ce que tu fais, chou ?

— Ne m'appelle plus jamais comme ça, espèce de folle. Tu es en couple, et tu te permets de me draguer comme ça ? Tu n'es rien pour moi, alors maintenant, va brosser tes chiottes et laisse-moi en paix.

— Tu ne trouveras jamais quelqu'un d'aussi exceptionnelle que moi, crie-t-elle. Je suis celle qu'il te faut, et cette pouffe ne m'atteint pas à la cheville.

— Ah parce que les personnes exceptionnelles manipulent autant leurs compagnons ? Tu ne l'aimais pas, arrête de faire l'hypocrite. Tu aimes juste sa thune, et jamais, tu ne l'aimeras comme je peux l'aimer.

Je viens vraiment de dire cela à voix haute, devant lui ? Peu importe, elle vient de fermer son clapet et c'est tout ce que je voulais.

Je la pousse légèrement pour qu'elle titube, attrape la main d'Aedan, puis pars à l'opposé de là où elle pourrait être.

Je ne sais pas si ce que je viens de faire a servi à quelque chose, mais je sens les doigts d'Aedan appuyer sur ma main. Je souris doucement, comprenant que ce n'est d'autre qu'un remerciement.

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