(Pour une meilleure qualité de lecture, pouvez-vous mettre la vidéo pour mieux vous intégrer dans l'ambiance "sad")

"Je t'aime.

Ces mots qui n'ont jamais pu franchir la barrière de mes lèvres en ton vivant, sont maintenant devenu banales. Comme une prière, comme pour me rappeler que tu as existé.

Le jours de l'annonce de ta mort, toute la guilde s'est tue (ce qui est très rare).

Presque tout le monde a pleuré, même le maître.

À ton enterrement, tout le monde était silencieux, nous pleurions en silence.

Nous pleurions car nous avons perdu une camarade, une sœur, un membre de notre famille.

Tu es partit sans nous dire au revoir.

Mais je ne t'en veux pas, on ne t'en veux pas.

Car on continue de vivre pour toi. Oui, on rit pour toi, on pleure pour toi, on aime pour toi et on haïs pour toi.

Mais moi, je ne sais plus où j'en suis.

Je ne suis qu'une coquille vide, sans vie. Je ne ressens plus rien.

Je ne fais plus rien, vu que tu n'es plus là.

Tu n'es plus là pour m'encourager, pour me sourire, pour m'aimer.

Et moi, je n'ai plus rien, je ne suis plus rien.

C'est grâce à toi si j'était quelqu'un.

Mais et maintenant ?

Erza me dit d'aller de l'avant de songer à l'avenir.

Mais que faire ? C'était toi mon avenir.

Je me voyais avoir des enfants avec toi, avoir une maison avec toi et mourir avec toi.

Mais tu es partit bien avant moi.

Je n'ai pas eu le temps de te dire ce que je ressentais à ton égard, à cause de mon égoïsme.

C'est aussi à cause de cet égoïsme si je ne te reverrais plus.

C'est de ma faute.

Si j'étais venu avec toi lors de cette mission, peut-être que nous serions mort, mais on serait partit ensemble.

Tout les deux.

Je n'en peux plus.

Tu me manque."

Une de mes nombreuses larmes vint s'écraser sur ma feuille. Je l'essuie doucement avant de me remettre à écrire.

"Si je te rejoins, tu m'en voudras ?

Je penses que oui, car je ferai encore plus de mal à ma famille, déjà en deuil.

Que dois-je faire ?

Je pleure depuis déjà trois jours d'affilée.

Tu hantes mes rêves, mes cauchemars, à chaque fois que je ferme les yeux... Je te vois toi et ton sourire d'ange.

Sourire que je ne reverrais plus jamais sur ton beau visage."

Je m'arrête un instant laissant les larmes devaler mes joues avant que le pluie ne se mette à tomber.

"Es-tu en train de pleurer ?

Alors, pleurons ensemble.

Laissons toute cette tristesse partir pour nous libérer de cet énorme poid qui nous empêche d'avancer.

Mais je n'y arrive pas, malgré mes larmes qui coulent, je n'arrive pas à avancer, à cause de ce poid qui m'enfonce dans cette tristesse sans fin.

Aller de l'avant signifie te laisser derrière moi et continuer mon chemin.

Je refuse de t'oublier et encore loin de te laisser derrière, je l'ai fait bien trop de fois.

Je t'ai fait bien trop de mal.

Et maintenant, c'est à mon tour de souffrir.

Mais n'oublie jamais que je t'aime, même si tu ne fais plus partit de ce monde.

Et moi, je te le dit :

Merci et adieu Juvia.

Signé, Grey Fullbuster "