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Chapitre 5 France, Pau, base l'Etap.


Une nuit sans nuage recouvrait l'Etap, école de troupes aéroportées chargée de la formation parachutiste des trois armées ainsi que la gendarmerie. Le caporal Duclos fumait une cigarette tout en observant l'immense table où reposait un parachute emmêlé par les sangles. Le dénouer n'était pas aussi complexe que l'on pouvait le croire. Il suffisait simplement de faire circuler le sac entre les sangles pour parvenir à le démêler. Il se souviendrait toujours du premier jour de sa formation ou il avait paniqué en découvrant la multitude de nœuds. Il suffisait d'user de patience et de logique.

La pièce ne comprenait que la table avec la charpente apparente au-dessus de lui.

Charles avait des difficultés à se concentrer. Il avait appris tôt dans la matinée que son engagement se terminerait définitivement dans six mois. Il ne pourrait prolonger son service pour cinq années de plus à cause de l'accident de parachute remontant à deux semaines.

Son avancement au grade de caporal était arrivé au bout des trois ans de ses cinq premières années de service. Il aurait pu obtenir le grade de caporal-chef, mais son comportement irascible lui aurait porté préjudice. Irascible ? Tout soldat devait savoir rester à sa place au sein de l'armée, toute camaraderie était proscrite entre hommes du rang et officiers !

Le commandement lui avait reproché sa familiarité avec une lieutenante extérieure appartenant à la marine nationale. L'enseigne de vaisseau de première classe Marine Tukker participait à un échange interarmées lui proposant de découvrir l'Etap pendant trois mois.

Lors de sa visite pour assister au pliage de parachute, la lieutenante avait rapidement lié amitié avec le caporal. Tous deux partageaient la passion de la formule un ! Ils avaient partagé à plusieurs reprises dîner à la cantine militaire ainsi que bar dans la ville proche de Pau.

Plusieurs officiers s'étaient plaints auprès du général de l'Etap.

Le père de Marine, Frank Tukker occupait le poste d'Amiral dans la marine nationale.

La supposition d'accident prémédité ne faisait aucun doute, mais que vaudrait la parole d'un simple soldat du rang contre le respectueux, influent Amiral Tukker maintes fois décoré ?

Charles n'avait commis aucune faute, ce n'était qu'une simple relation platonique !

Se serait-il mépris sur son compte ? Aurait-elle attendu autre chose ?

Pour l'accident, le largage tardif l'avait repoussé à cinq cents mètres hors zone. Il lui avait été impossible de regagner la zone de saut. Le caporal avait violemment traversé les branchages d'un chêne pour ressentir une profonde déchirure au niveau de la jambe gauche.

Une broche lui était désormais nécessaire pour marcher.

Il toucherait bien évidemment une pension à vie, mais cela ne remplacerait nullement le manque !

Il écrasa le mégot dans le cendrier. Le caporal n'éprouvait aucune rancœur envers quiconque, il vouait un culte inébranlable à sa patrie ! Il éteignit les lumières pour ensuite descendre l'escalier.

La fraîcheur au-dehors lui hérissa le poil, la coupe militaire de quatre millimètres offrait peu de protection au crâne. Il appréciait les heures tardives ou la base était en sommeil, sans bruit. Il refermait la portière lorsqu'il aperçut un véhicule non militaire croisant son hangar avec les feux éteints. L'autorisation de circuler était dépassé depuis longtemps ! L'absence totale de lumière dans le coin de la base demandait un minimum de luminosité pour pouvoir circuler. Comment le conducteur se débrouillait-il pour conduire ? Lunette de vision nocturne ? Il ne parvint pas à reconnaître le véhicule disparaissant dans le virage. Il attrapa son portable pour joindre le poste de sécurité de l'entrée.

— Dekos, c'est le caporal Duclos !

— Quoi, t'as perdu tes clés, t'as vu l'heure ?

— Non, sérieux, je viens de croiser un véhicule civil tous feux éteins à proximité de mon hangar.

— Charles, ce n'est pas le moment. Le major patrouille dans le PC est il est à prendre avec des pincettes, termina-t-il la conversation. Laisses tomber pour ce soir, s'te plaît !

Le caporal dévisagea surpris son portable, son ami des classes ne l'avait pas pris au sérieux ! Cela ne pouvait signifier qu'une seule chose, le véhicule n'avait pas pénétré dans l'enceinte militaire par des entrées autorisées. À crier au loup, on finit toujours par le regretter ! Charles était connu pour ses excès de zèle, dénoncer les abus, les profiteurs, les soldats sortant illégalement...

Il ouvrit la boîte à gant de sa jeep militaire pour en sortir une paire de lunettes de visions nocturnes.

Il démarra son 4X4 de fonction pour tenter de retrouver le véhicule. Une fois le bâtiment contourné il ne débusqua aucun véhicule. Trois choix se présentaient, tout droit la zone de saut White, à droite zone entraînement EDP 852 m, à gauche Survivor 650 m et zone tir DS 450 m. Seul, il n'aurait aucune chance de pouvoir vérifier une zone aussi large. Mis à part son hangar, il n'était entouré que d'arbres. Le bâtiment le plus proche était l'arsenal de son contingent. Il refusait d'abandonner, il commencerait par la zone de tir.

Charles longeait les cibles à trois cents mètres. Il ressentait l'odeur de poudre, plus par habitude que réellement. L'esprit humain ne partageait pas cette qualité avec les animaux ! L'humidité des feuilles, la senteur puissante des résineux et la fraîcheur de l'air emplissaient ses narines. La zone était entourée de la foret. Il décida de quitter les lieux pour la zone suivante.

Le caporal scrutait l'horizon depuis le toit de sa jeep. Il avait cru à tort retrouver l'intrus. Il avait augmenté trois fois la vision nocturne, mais aucune chaleur n'apparaissait nulle part. Où s'était camouflé le véhicule non autorisé dans l'enceinte militaire ? Avait-il profité d'une aide intérieure ? Probablement ! Aucun garage n'était disponible dans les alentours. Que restait-il comme endroit potentiel ?

— Identification où j'ouvre le feu, hurla une voix en le faisant sursauter.

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