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Chapitre 2 Suite


Le Napolitain et le Florentin marchaient paisiblement en écoutant les grésillements dans le gravier. Alphonso avait du s'accoutumer, le chef devant, le second à sept pas derrière.

Ils arrivèrent bientôt dans une large pièce où patientaient les chefs des six quartiers de Naples. Des paravents installés tout autour protégeaient tout autant de la poussière que le lieu saint. Six chaises dont cinq déjà occupées étaient positionnées en cercle. Chaque chef avait son second dans son dos. Une certaine tension se lisait dans le regard des douze hommes.

— Don Chiro, nous n'attendions que vous, s'exclama un homme de haute stature au visage défiguré par de profondes entailles.

Chiro hocha le visage avec respect avant de regagner sa chaise. Alphonso se plaça debout dans son dos. Don Genaro qui les avait accueillis s'occupait du quartier de San Ferdinando, Centre de pouvoir politique et administratif, ex capitale royale.

— Nous sommes réunis pour nous serrer la main donc, je veux le faire avec chacun d'entre vous, annonça l'homme défiguré ! Mais, je tiens à vous dire une chose à vous, annonça-t-il en se levant pour pointer un quarantenaire avec barbe taillé. Vous avez mis un sacré bordel, Don Marcello, les raids, les fusillades, les morts... La sole nero ne peut le tolérer !

— Personne ne vit comme ça sans y être obligé, Don Genaro, répondit Don Marcello gérant le quartier quatre de Naples.

— Cessons ces enfantillages, la police empêche toute transaction, remarqua un brun avec grain de beauté au-dessus de l'oreille gauche !

— Don Salvatore a raison, acquiesça Don Chiro, seul l'argent nous lie. Nous ne sommes pas amis, mais devons partager les besoins de nos clients dans chaque quartier.

Alphonso n'appréciait pas l'odeur de putréfaction, la pestilence ambiante le mettait mal à l'aise. Il détourna inconsciemment le regard pour croiser celui de Rico, le second de Don Marcello. Ce n'était pas son air hautain qui lui déplaisait, mais son sourire sadique !

— Le maire..., commença Don Frederico responsable du quartier du bord de mer avant d'être coupé par Don Genaro.

— Quoi le maire ? Il nous appartient ! On la fait élire pour pouvoir entrer dans son bureau à tout moment, quand on veut, au moindre besoin. Les patrons c'est nous. Si ce n'était plus le cas... Naples est à nous, pas au maire.

Rico dévisageait le second de Don Chiro avec rancœur, il haïssait le florentin. Sans aucune raison valable, juste pour sa naissance à Florence. Il n'avait rien à faire au sein de la sole nero !

Sur la chaise de gauche, un black avec rasta croisait les doigts pensifs. Léandro gérait le quartier Mercato/Porto comprenant un accès complet sur le port. Il occupait la première place dans les finances avant Don Genaro responsable du pouvoir politique et administratif. Son esprit était préoccupé par un chargement devant arriver dans la nuit par cargo.

Alphonso observait les mouches grillant sur les puissants halogènes alentour. Les chefs napolitains se plaisaient à donner rendez-vous dans des lieux macabres, sous terrain ou historiques. Pourquoi ne pas se réunir dans une boîte de nuit ou...

Les quatre halogènes s'éteignirent en même temps ! Alphonso retira une seconde lame camouflée à la cheville. Il colla le tranchant renversé contre son poignet. Le couteau d'assassin souple en latex avec manche en forme de rose sculptée était aussi précis au corps à corps qu'à distance ! Il empoigna Chiro à l'épaule tout en cherchant la moindre menace dans la pénombre. Sang pur s'échappa d'entre ses doigts. Ne plus ressentir sa présence fit paniquer Alphonso. Le professionnalisme des clans napolitains était palpable dans l'obscurité. Aucune effusion inutile, tout devait être précis, une seule balle devait suffire.

Alphonso imaginait chaque homme de main adossé à son chef.

D'où provenait l'attaque ?

Qui était le traître ?

Il pliait les jambes pour rechercher son chef de clan quand le faisceau de la lampe torche de Rico s'alluma. Elle s'éteignit aussitôt sans avoir eu le temps d'éclairer autre chose qu'une partie des clans sur le qui-vive. Une multitude de chutes résonna dans l'obscurité !

Un silence total prit possession des lieux.

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