Article deux du code  de la sélectionnée : Mettre deux glaçons sous les cernes et boire un jus de citron pressé chaque matin afin d'avoir l'impression d'être sortie d'un magazine de mode.

Tic tac, tic tac....
Je rêve et attends le réveil je me souviens encore de cette émission de radio qui me rode encore dans ma tête.
" Bonjour à tous chers auditeurs il est 6h! Une belle journée s'annonce encore aujourd'hui sur le royaume. Un grand soleil régnera sur l'ensemble du territoire avec douceur pour l'ensemble de la journée! Aujourd'hui on fête les Marie. Maintenant place à une demie heure de " Je suis une courgette" 

Je me lève en baillant, j'ai passé une très bonne nuit dans ce lit. La nuit est passée à une vitesse digne de la vitesse de la lumière. Je prends quelques minutes pour faire quelques enchaînements de yoga et d'étirements .
Être bien dans sa tête passe avant tout par  un physique d'acier. 

Je fais la position du lotus et respire.
" Je suis bien tout va bien zen attitude.
On va passer une superbe journée.” Dis- je tout en me rappellant mon émission de radio préférée

- À vous Odette racontez nous pourquoi êtes vous une courgette ?
- Oh c'est simple encore l'autre jour alors que je faisais du sport avec mon coach sportif et mes amies, mes lacets s'étaient défaits j'ai du les refaire sauf qu'en m' accroupissant j'ai failli tombé alors je me suis tenue à la cheville de mon amie, mais j'ai eu une perte d'équilibre, je me suis retrouvée la tête en avant. Tout le monde avait ri.  Raconte-t- elle tandis que les autres personnes rient à leur tour
Et donc...
- Je suis une courgette !!!!
- Qu'est-ce qu'elle est ridicule cette émission. Mais n'empêche elle me permet de me changer les idées.
- C'était " Je suis une courgette" merci encore chers auditeurs on se retrouve demain à la heure pour...
- Je suis une courgette !!!!!» 

On toque à la porte, j'ouvre celle ci, j'avais oublié un instant que j'avais des femmes de chambre.  Elles me saluent.

" Bonjour mademoiselle avez vous bien dormi ?
- Oh que oui je ne pense pas qu'on pourrait avoir un matelas plus confortable que celui là. Cela m'a fait un bien fou.
- D'ailleurs on avait parié que vous seriez encore dans votre lit à dormir comme une marmotte.
- Voyons Charlotte, excusez nous mademoiselle. Nous allons sans plus tarder vous préparer pour la journée. Si vous voulez bien.
- Oui bien sûr mais avant aviez vous des glaçons et du jus de citron ? Demande- je même si je pense que ce n'était guère courant de demander ce genre de chose.
- Du citron ?????

Louise avait l'air perplexe et interrogative, c'est ce que je craignais.

- Pourquoi voulez vous du citron ?
- Tout simplement parce le citron à des vertues de nettoyage naturel, de désintoxe si vous préférez.

Elles me dévisagent les unes après les unes.

- Admettons pour le jus de citron mais les glaçons c'est pourquoi ?

- Mettre sur les cernes pour les faire disparaître.

Un fou rire général des trois femmes éclate faisant la curiosité d'un garde qui passe par là.

- Mademoiselle il existe quelque chose de magique pour faire disparaître les cernes me rassure Rose.

- Oui je sais mais je trouve cela plus naturel.

- J'entends des glousseements à plusieurs portes d'ici.

- Excusez nous mon brave on parlait glaçon ça change de parler chiffon . Et puis j'ai des glaçons et du citron à chercher.

- Des glaçons ?
- oui pour les cernes pour les faire disparaître !

Le garde rit à son tour j'ai l'impression d'être une courgette à mon tour. Ma colère monte.

- Stop si vous riez encore une seule fois je vais vous les mettre là où je pense ce qui vous fera tres mal ! Et je vais vous faire avaler un à un les pépins de mon citron !!

- Houla madame s'énerve
- Je vais chercher les citrons et les glaçons.

- Je vous laisse les femmes."

Pendant que Rose est partie chercher mes demandes, les autres me préparer. Une douche bien chaude et quelques coups de blush et de  fer à boucler plus tard, je suis enfin presque  prête.

Rose revenue je bois à la hâte mon jus de citron et mis mes glaçons. Je me regarde dans le miroir et remercie mes femmes de chambre pour leur travail si soigné.
Je m'apaise cela m'arrive parfois d'avoir des pics de colère comme ça mais toujours avec un esprit enfantin. C'est bien connu que la jeunesse est dans la tête.

Le dos droit, les épaules en arrière et une marche parfaitement exécutée, je rejoins les autres concurrentes dans le vestibule. Cet endroit est un autre monde même si j'avais déjà eu l'occasion de voir ce qu'est la richesse à travers des réunions chez des deux pour les affaires, jamais je n'ai vu une telle slepndeur.

Je vois qu'on etait toutes plus belles les unes que les autres, certaines avaient misé sur les cheveux, d'autres la robe ou même encore le maquillage. Faut-il encore que leur visage reste sur elle et non sur un disque de démaquillage. Je regarde plus précisément une fille un peu plus grande que moi, ses femmes de chambres ont badigeonné son visage d'un blush digne de la couleur du mur dans la cuisine de mes parents rouge framboise ou encore rouge boucherie.

Une autre femme habillée d'un costume tailleur jupe prend place devant nous, elle s'appelle Carla, nous l'avions rencontrée hier. Elle nous aide dans notre aventure afin d'être une femme digne d'une reine.

" Tenez vous droite, une reine  regarde toujours en avant malgré les soucis. La tête sur les épaules et droites !"

L'école militaire bonjour, néanmoins je suis heureuse que personne ne peut avoir accès à mes pensées.

Carla effectue l'appel des sélectionnées tout le monde est présent, c'est déjà un bon point. Elle nous amène vers une grande pièce encore plus grande que la présente et beaucoup plus lumineuse. Je me sentais libre et à l'aise dans cette salle plus joyeuse. Des troupeaux de journalistes entrent dans la pièce nous filment. J'affiche mon plus beau sourire, dissimule mon angoisse et ne montrant aucune faille. Les premières minutes sont les plus importantes.
La salle d'apparat une magnifique pièce où je m'imagine déjà dans un paradis. Carla tappe des mains pour nous ramener à la réalite.
" Mesdemoiselles un peu d'attention s'il vous plaît, avant toute chose je tiens à vous rappeler qu'ici c'est un lieu sacré il y a des règles à respecter. Je serai intransigeante à ce sujet, une bêtise et tout remontera au prince. Est-ce bien clair ?
- Oui mademoiselle Carla disons nous en cœur.
- Bien vous aurez chaque matin à peu près les mêmes habitudes, vous aurez des cours d'étiquette pour vous apprendre les bonnes manières, il faut absolument soigner votre image même en dehors de la caméra. Une reine se doit être élégante et bienveillante en toutes circonstances. "
A entendre Carla, j'ai l'impression de sortir d'une décharge, d'être un ordure ménagé qu'on doit polir pour faire un cristal.  Je souris et essaye de me tenir droite comme un I. J'arrive à dissimuler  mes sentiments.

Quelques instants plus tard, le prince héritier Dimitri fait son entrée. Il était encore plus beau en vrai qu'en photo. D'ailleurs beaucoup de concurrentes ne tiennent pas sur place, elles sont excitées comme une puce. J'avais que hâte de voir son frère puisque que c'est bien connu le premier enfant sert toujours de prototype.

- Mesdemoiselles, je vous souhaite la bienvenue au palais. J'espère que vous vous portez bien en ce somptueux matin, dit le Prince blond platine en entrant dans la salle d'Apparat, entraînant comme avec lui une sorte de courant d'air. Il regarda une à une les Sélectionnées puis s'avança légèrement, commençant à dire leurs noms comme s'il les savait par cœur. 

-Calla JAnye,Liv Camberson,Elisabeth Morgan, Elenna Valent.....FReya Hearst énonça le Prince comme si c'était tout à fait normal de savoir leurs prénoms par coeur, nonchalant. Mais il s'arrêta après avoir dit le prénom de Freya et se recula un peu, les mains dans le dos.

-Carla, puis-je m'adresser à ses jeunes demoiselles? dit-il en se tournant vers la gouvernante.

-Votre Majesté, je vous en prie. 

Il nous regarde une par une comme s' il cherchait à retenir nos visages avec précisions. Les noms défilent, j'attends depuis une heure maintenant, une longue heure à voir les secondes défilées. Ce sentiment que je ressentais était étrange, l'excitation non je ne pense pas.
Mon nom résonne enfin, la délivrance.

Je me lève, salue le prince héritier et prends place.
“ Bonjour mademoiselle Rosh comment allez vous?
- Bien et vous ?
- Très bien merci de me l'avoir demandé. Alors parlez moi de vous, on m'a dit que vous étiez étudiante en droit, pourquoi avoir choisi le droit ?
- Je voulais faire respecter la justice et défendre les droits de mes clients, même si j'étais plutôt destinée à une autre branche d'étude totalement différente.
- Ah oui ?
- Mes parents ont fait des études de d'ingénieur ou de professorat ils voulaient que je suive leur voie.
- Je comprends ce que vous pouvez ressentir.  Et je suis ravi que vous vous epanouissez dans vos études. Est ce vrai que vous lisez le code pénal tous soirs ?
- Quaisment tous les soirs mais en ce moment j'écris moi même le code spécial de la sélectionnée. Je suis sûre qu'il fera scandal à la fin de votre sélection !
- Haha votre enthousiasme est contagieux.
En tout cas j'ai été ravi d'avoir pu discuté quelques minutes avec vous Adélaïde.
- Moi de même, j'espère que nous aurons une autre occasion pour poursuivre cette conversation.
- J'en serai ravi. "

Je regagne les autres sélectionnées, cette entrevue était sympathique et courtois. J'ai toute suite été en confiance et puis avec mon franc parlé je n'ai peur de rien.

Une fois toutes les sélectionnées passées, nous rejoignons la salle de réception. Cette dernière était une grande que la salle d'apparat avec des lustres à tomber par terre. J'imagine déjà les bals à danser toute la nuit sur la musique d'un grand balet français. Le couple royal est déjà présent à table nous les saluons d'une révérence un peu maladroite mais l'intention y est c'est ce qui est le principal.

Ensuite nous nous installons toutes à table, et commençons à manger en silence un peu mal à l'aise à l'idée de renverser quelques choses ou se salir. Néanmoins le repas est délicieux et copieux.

Le jeune Larimar entre à son tour dans la pièce, qu'est-ce qu'il est beau digne d'un Apollon.

- Votre attention mes chères demoiselles, le fameux Prince Héritier Dimitri Konnor Cormac Alagan Ahren Calliopée dont vous êtes toutes éprises comme de belles pigeonnes va faire son entrée, annonça d'une voix forte et puissante le jeune Prince à la crinière bruinée aux reflets argentés en entrant dans la salle de réception,brisant ainsi le silence. 

Son frère aîné le rejoint à son tour suivit de près de son Benjamin.

- Jeunes demoiselles, ne vous préoccuper pas de moi. Dégustez ces plats prépares par nos cuisiniers, puisqu'il semble que vous les appréciez tout grandement, annonça le blond platine aux yeux gris bleutés en saluant son père et sa mère. 

- Bonne matinée, les Sélectionnées, souffla simplement Phoebe Calliopée après les paroles de ses frères. Ce 'était presqu'un murmure. Il n'avait pas parlé fort, ne voulant pas se faire entendre de quiconque.  

Nous poursuivons notre petit déjeuner, j' ai une faim de loup mais mange finalement comme une fourmi afin de ne pas passer pour une gourmande.

Une fois terminé nous rendons toutes au boudoir pour un moment détente. Le boudoir est une salle réservée aux femmes pour se détendre, enfin le jeune Larimar brosse la longue chevelure de sa mère la reine. Cette scène est si touchante. Je m'installe près de la fenêtre et écoute la radio royale. J'aime beaocup écouter les débats et les audiences. Je lis mon code en écoutant la radio, je suis sur un petit nuage. Je tourne la tête vers la fenêtre et vois deux gardes en  patrouille.  Cette situation ne m'est pas familière et un peu déstabilisante mais c'est une situation à laquelle je devrai m'y faire, car je compte bien rester là le plus longtemps possible.