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Chapitre 8 : Sous haute surveillance

En se réveillant de cet épais brouillard, Adélaïde scruta la pièce à la recherche d'une personne amicale. Mais personne  ne semblait attendre son réveil. À croire que tous s'étaient ligués contre elle. Même sa mère Adèle était aux abonnés absents. Son amertume pour celle qui lui avait donné la vie, grandissait de manière exponentielle à l'intérieur d'elle.

Pourtant, Adélaïde n'était pas quelqu'un de foncièrement rancunière. Mais sa mère l'avait terriblement déçu. Elle ne s'était même pas préoccupée de son sort et de son état. Au cours de ces deux dernières semaines, cette dernière n'avait même pas fait acte de présence. L'inquiétude n'était de toute manière pas dans le langage de cette mère absente. Les médecins pouvaient ainsi la droguer en toute impunité sans être dérangés. Adélaïde ne savait même pas ce qu'ils lui avaient injecté, mais elle se sentait encore toute étourdie et nauséeuse suite à ce traitement de choc !

Elle avait le sentiment qu'on avait remplacé sa mère par une autre personne sans morale qui obéissait à une loi absurde. En repensant à son rêve, elle se demanda si toute la société n'était pas régie par ces règles absurdes. Et si chaque adulte couvrait la haute direction ? C'était une hypothèse sensée.

Cette théorie tournait encore en boucle dans son esprit lorsque sa mère et une infirmière firent irruption dans sa chambre.

L'infirmière informa Adélaïde : "Bonjour jeune fille. Tu te sens mieux ? Tu en as l'air en tout cas. Nous avons donné la permission à ta mère de te ramener à ton domicile. Par contre, ta mère vas te surveiller, et elle te ramènera si elle décèle que tu replonges dans cette affreuse addiction de drogue ! Compris ?"

Adélaïde hocha la tête et confirma : "OK, mais sachez que cette drogue m'a été injectée de force à mon insu !"

L'infirmière la fusilla du regard et rouspéta : "ENCORE MIEUX ! MAINTENANT, ON TE DROGUE DE FORCE ! TU OSES ENCORE MENTIR ? CE SÉJOUR NE T'A PAS SERVI DE LEÇON ? TU SOUHAITES RECOMMENCER PEUT-ÊTRE ?"

Adélaïde secoua la tête négativement et répondit : "Non je ne veux plus rester ici une minute de plus !  Je vais rentrer bien docilement et jouer à la petite fille modèle puisque vous l'exigez  ! Vos désirs sont des ordres ! Cependant, ne comptez pas sur moi pour rester assise sur une chaise sans broncher !"

L'infirmière rigola et expliqua : "C'est ta mère qui jugera ce qui est bon pour toi jeune fille ! N'oublie pas, c'est elle l'adulte, elle fera comme bon lui semble ! Si elle a besoin, on lui a fournit des calmants pour t'apaiser !"

Sur ces belles paroles la jeune fille rétorqua : "Mais bien sûr, je serais sage comme une image ! Encore cette drogue calmante ?! J'en aurais pas besoin, mais peut-être que ma mère pourra l'utiliser pour se détendre !"

L'infirmière fit un signe de tête à sa génitrice et lui chuchota "bon courage", puis elle sortit de cette chambre blanchâtre.

Adélaïde se dépêcha de faire ses minces affaires et sortit de la pièce sans se préoccuper de celle qui était venue la chercher.

Le trajet du retour jusqu'à son domicile se passa dans un silence de mort. Adélaïde ne savait pas si elle devait crever l'abcès ou laisser sa mère jouer à ce jeu du roi du silence. Elle n'avait aucunement envie d'entendre encore des tas de reproches injustifiés à son goût.

Finalement, c'est sa mère qui brisa ce silence de plomb : "Je te préviens, puisque tu es en vacances, tu resteras à la maison toute la journée. Toute sortie est interdite. Et tu as des devoirs à rattraper, donc tu n'as pas d'excuses. Tu seras enfermée à double tour dans ta chambre, tu descendras seulement aux heures des repas. Je pense tu as bien mérité cette punition, n'est-ce pas ? "

Adélaïde essaya de clamer à nouveau son innocence :"Mais c'est injuste, j'ai rien fait de mal ! Je suis une victime dans cette histoire. C'est moi qui ai reçue un coup fatal et ils m'ont injecté cette drogue de force... Et c'est moi qui doit être punie en plus ! En plus c'est moi qui devrait te demander des comptes ! Tu n'es jamais venue me voir à l'hôpital, j'ai l'impression d'avoir été jetée lamentablement comme un bout de chiffon !"

Adèle se fâcha et s'exclama : "Comment oses-tu dire cela ? Les médecins m'ont dit qu'il serait mieux de te laisser seule te reposer ! J'ai suivi les ordres médicaux, après tout, ils savent mieux que moi ce qui est bon pour toi ! Et en ce qui concerne cette drogue qui a atterrit mystérieusement dans tes veines par magie, je n'y crois pas du tout ! Tu as du la trouver quelque part ! Enfin met toi à ma place deux minutes. Me croirais-tu si je te disais cela ? "

Adélaïde s'exclama : "Moi, je t'aurais cru ! Une mère dois toujours croire sa fille envers et contre tout ! Suis-je bien ta fille au moins ?"

Sa génitrice rigola aux éclats et affirma :"Pas de doute, tu es bien ma fille, une tête de mule pareille ! Mais la punition reste la même, je ne peux pas prendre le risque que tu replonges ou alors que quelqu'un te drogue à nouveau de force ! C'est ça l'amour, c'est protéger son enfant contre tout !"

Adélaïde rouspéta : "Pour me protéger, tu vas m'enfermer à vie dans ma chambre, dans ce cocon de fortune, c'est ça ta solution ?"

Pour toute réponse, sa mère l'informa :"Oui, c'est temporaire. A la fin de tes vacances, tu retourneras à l'école bien sagement..."

En arrivant devant sa maison, Adélaïde avait du mal à se dire qu'elle avait quitter une prison blanchâtre pour une autre usée par le temps. Effectivement, cette maisonnette était composée d'un vieux bois marron et de fenêtres très sales. Même les rideaux étaient à moitié arrachés. Cette usure globale donnait l'impression qu'elle était laissée à l'abandon.

Elle ne parvenait pas à se réjouir de son sort. Quelque chose en elle s'était cassé, elle ne voulait plus être cette jeune fille bien sous tout rapport. Jusqu'à présent, elle s'était conformée aux exigences de sa maman. Elle ne serait plus cette petite fille modèle qui s'habillait encore comme sa mère le demandait en rose bonbon et blanc pâle. Son apparence jusqu'à présent ne lui importait peu.

Elle s'enferma à double tour dans sa chambre et réussit à trouver au fond de son armoire des vieilles tenues noires qu'elle avait acheté en brocante et gardé en cas de besoin pour des fêtes costumées. Elle garda seulement son tee-shirt blanc. Elle enfila son vieux pantalon noir déchiré, sa veste en faux cuir noir et ses bottes militaires. Puis elle replaça son vieux piercing sur son nez qu'elle avait caché jusqu'à présent pour ne pas blesser sa mère. Maintenant, elle désirait plus que tout être elle-même, cette fille aux allures un peu gothique. Elle n'écouterait plus qui que ce soit, et ne jouerait plus à la petite fille sage sous tout rapport ! Sa mère pourra rouspéter autant qu'elle le souhaitera, elle n'en avait que faire ! La petite fille modèle avait été remplacée par une rebelle de la société ...


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