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Chapitre 1 : Empiria, 2021, un monde idyllique

"Empiria, le royaume où il fait bon vivre ! 2021 est votre année, celle de votre réussite et celle de votre installation au pays merveilleux ! " était le slogan du monde dans lequel Adélaïde Fitzgerald, jeune fille de quinze ans aux yeux marrons foncés, vivait. Il était largement diffusé que ce soit à la télévision, ou dans les journaux...

Dans ce royaume, on garantissait une vie sans problèmes de santé, sans problèmes d'argent. On donnait une parcelle de terre à tous ceux qui voulaient s'y établir. Mais en vérité, après s'être installé, on ne vous donnait aucun budget pour l'achat de la maison, ou pour l'entretien de la terre, ... Ce slogan était juste un leurre. Celui qui acceptait un tel deal devait ensuite sans arrêt débourser. L'argent devait couler à flot de son portefeuille sinon il s'exposerait à des peines de travail forcé, voir pire...

Très jeune, Adélaïde avait compris ce que sous entendait vivre dans ce pays. Contrairement à ses camarades qui avaient l'air de ne pas avoir de cerveaux ou même de vivre sur un doux petit nuage, elle s'était déjà faite sa propre opinion. Refusant de suivre ce mouvement trop autoritaire à son goût, ses courts cheveux noirs étaient teintés de mèches rouges sang en signe de son refus de croire à ce bourrage de crâne. Son code vestimentaire rose et blanc lui était imposé par sa mère, mais elle commençait à ne plus supporter ces deux couleurs.

Par contre, ses camarades continuaient à obéir aveuglément à tout ! Pourquoi ? L'école leur rabâchait sans cesse que s'ils travaillaient bien, ils pourraient vivre confortablement sans trop travailler. Chaque élève devait même intérioriser ce slogan par cœur au cas où un membre du gouvernement passait les interroger ! Cela ressemblait fort à de la propagande gratuite. De ce fait, les élèves imaginaient un monde idyllique sans nuage, où la vie serait merveilleuse et brillante d'éclats. Cette intériorisation forcée était aussi là pour éviter la révolte des plus jeunes. Moins ils en savaient, et plus on leur faisaient miroiter cet avenir doré, plus ils seraient enclin à laisser les choses se faire telles quelles sans rouspéter. Ils se soumettaient à cette loi du plus fort...

Ils refusaient même d'entendre sa version, car pour eux, ce pays était l'avenir, et il était magnifique. Là-dessus, ils n'avaient pas tort, le pays était d'une élégance royale pour ceux qui savaient y mettre l'argent nécessaire. L'autre partie du pays était dans un état délabré ! Mais au grand jamais l'école ou la société n'évoquait cet état de délabrement. Il ne fallait surtout pas risquer de faire fuir les nouveaux arrivants qui étaient de nouvelles sources de revenus !

Ce royaume, qui n'avait rien d'extraordinaire du point de vue d'Adélaïde, était divisé en six États : Nigra, Eclax, Blanca, Nova, Meza, Pobra. Les dirigeants avaient fait ce classement au début de leur règne et celui-ci était resté inchangé. Il reflétait toujours la division en deux classes sociales : - l'aristocratie et leurs sous-fifres
-  la classe populaire et défavorisée.
Adélaïde les avait renommés "ceux qui avaient les moyens de vivre" et "ceux qui rampaient pour pouvoir survivre". Ce délire restait un sujet hautement sensible au sein de son école. Faire de telles conclusions aussi hâtives, de tels jugements était sévèrement puni par ses professeurs mais aussi par le gouvernement. Elle avait déjà écopé de plusieurs avertissements, mais elle n'avait peur de rien ni personne ! Elle ne voulait pas être celle qui s'écraserait comme ses camarades le faisait !

Dans chaque État, il existait des dizaines de petits villages, eux même classés en fonction de la richesse. Adélaïde se trouvait dans l'État "Nova", c'était la "classe nouvelle" soit ceux qui gagnaient un peu d'argent mais en travaillant quasi non-stop. Adélaïde disait souvent que son village "Veritas" serait le lieu où la vérité éclatera un jour ! Notre jeune fille avait de la suite dans les idées, en même temps avec un tel nom, qui n'aurait pas sous-entendu une telle corrélation ?

Adélaïde voulait que les mentalités changent. Mais l'avenir ne pouvait pas être continuellement divisé en deux côtés : la pauvreté et la prospérité ! Il était temps de faire comprendre aux gens qu'il fallait aider ceux qui en avaient besoin. Mais elle n'avait pas encore toutes les cartes en main pour imposer sa manière de voir... Elle ne savait pas si un jour elle les aurait...

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