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Prologue partie 3: Une guerre contre soi même.




Isham: j'ai besoin de toi, il nous faut contacter rapidement Nadia.

Je prends le téléphone et l'appelle.

Nadia : je me suis caché pour vous parler tout vas bien ?

Moi : oui, on vient vous chercher.

Nadia : ne les laissez pas me tuer.

Moi : tu ne mourras pas. Je vais te sortir de là.

Nadia : je... j'ai peur...

Moi : pourquoi tu as accepté d'être une infiltrée?

Nadia : je n'en sais rien, je le voulais seulement. Là s'il découvre qui je suis, ils vont me tuer.

Moi : tu ne seras pas tué, pas sous ma garde en tout cas.

Isham me passe un gilet pare-balles que je porte rapidement. Il fallait que je me reprenne. Il fallait que je me réveille. Je tuerai Baker plus tard, car je sais que c'est lui la taupe.

Isham: oublie ce type aujourd'hui, je t'en prie. Oublie Rafael et tout ce qui se rapporte à lui et faisons bien notre boulot.

Moi : je vais bien. Je vais très bien.

Isham me regarde de la tête au pied.

Isham: tu vas foutrement mal oui. Mais bon convainc toit du contraire si ça nous aide à réussir cette mission.

Moi : équipe de reconnaissance en place.

Je mets mon casque et mon micro.

Moi : Thor reste ici.

Le commandant : il doit venir avec vous pour la caméra.

Moi : mon chien ne se fera pas tuer. Moi il y a aucun soucis si je meurs je ne manquerai à personne, mais mon chien reste ici.

Carla : je m'en occuperai.

Moi : merci.

Carla : ne vous faites pas tuer.

Moi : on verra.

Je rejoins le tunnel avec Isham.

Cela fait un mois que nous élaborons ce plan, c'était dès notre arrivée à Bagdad. Nous avions un tunnel qui pouvait nous relier directement à la maison. Construit par nos hommes. Notre équipe de reconnaissance était déjà placé pour qu'on est un visuel. Et j'avais mis Élise et Carla et cet imbécile de Baker en sniper.

Personne ne devait mourir...

Sinon en plus de ce bébé, que j'ai perdu par ma faute, j'aurai fait tuer des gens qui avaient confiance en moi. Et cela va m'achever.

Nous arrivons à la sortie du tunnel qui mène directement à la maison.

Moi : si on doit mourir aujourd'hui. Sache-le, tu m'as sauvé la vie.

Isham: on ne Va pas mourir.

Mark : on va y arriver.

Je regarde les autres sans trop savoir quoi leur dire.

Moi : dès que j'entre, vous faites une file indienne. Elle ne se brise. Toute personne armée qui cherchera à se battre avec vous, doit être éliminée. Nous n'avons vraiment pas le temps.

Vous sauvez les civiles, ils sont en bas et sont surveillé par cinq hommes d'après Nadia. Et je m'occupe de Nadia.

J'active mon micro.

Moi : commandant, j'active le code BRAVO747.

Lui : on vous les envoie.

Moi : on va avoir de la compagnie dans les airs, ils seront détournés par des hélicoptères au-dessus d'eux, ils penseront qu'on prépare une attaque aérienne alors qu'on va les attaquer sur le sol.

Mark : tu m'épouses quand ? T'en a dans la tête.

Moi : c'est pour cela que tu es sous mes ordres.
Je suis très sérieuse. La première personne qui foire cette mission, je lui ferai vivre l'enfer sur terre.

Jamal : elle est au courant de ce qu'on va faire ?

Moi : non, elle n'est pas censée être au courant, elle peut être tombée amoureuse de quelqu'un la ba et lui raconter le plan. Sur ce couple nous serons foutu donc, non.

Jamal : ok.

J'entends le son des hélicoptères.

Moi : on y va.

On entre rapidement à l'intérieur, il devait être six heures du matin. J'avance vers les étages alors que le groupe de Isham allait dans le sous-sol. J'entends des coups de feu.

Moi : tu vas bien ?

Isham: oui. On les a retrouvé. J'ai mis un silencieux.

Moi : ok.

Je monte les escaliers et vis Nadia sur une chaise. Je comprends la suite lorsque je vis trois hommes en train de m'attendre.

J'entre dans la salle et compris qu'il y avait un derrière moi. C'est un jour où il ne faut vraiment pas me chercher.

Nadia : ne reste pas ici, il y a une bombe sous ma chaise.

Moi : depuis combien de temps ?

Nadia : 4 minutes. Ils ont trouvé le téléphone.

Moi : je ne te laisserai pas ici. Élise, tu as un visuel.

Élise : oui.

Moi : élimine-les

Je baisse mon arme comme pour la mettre par terre et me retourne pour tirer sur celui derrière moi.

Avant que je n'aie fini Élise et Carla avait tué les trois types.

Moi : Nadia faut que je te sorte de là. Le commandant pouvons-nous avoir dés démineur ?

Lui : non Amira, ils auront un gros retard et ils ont sûrement appelé des renforts. J'ai appelé Charles.

Moi: non, je ne la laisse pas ici.

Commandant : tu as fait ce que tu pouvais.

Nadia: il faut que tu partes. Je savais ce que je faisais en acceptant.

Moi : non, je ne te laisserai pas ici.

Isham: on est sortie du tunnel, sort d'ici Amira, il ne reste que toi et mark, on avait une fenêtre de 20 minutes.

Moi : non, NE ME FAITES PAS FAIRE ÇA.

Nadia : ce fut un plaisir capitaine. Dites à ma mère et ma sœur que je les aime.

Moi : NON ! Je refuse de perdre quelqu'un d'autre aujourd'hui.

Je me sentis soulever derrière.

Je vis Mark.

Moi : non. Je t'en supplie non...

Charles : Amira, j'attends tes ordres.

J'entends des voix.

Mark : ils sont là Amira, faut qu'on se casse.

Moi : c'est moi qui me suis occupé de sa formation. Elle n'a que 22 ans, oh Mon Dieu.

Mark me porte sur son épaule et me fait sortir alors que je voyais le regard vide de Nadia. C'est la dernière chose que j'ai entendue. Et ses yeux larmoyants m'ont tout simplement brisée.

Nadia: N'OUBLIE PAS DE LEUR DIRE.

Moi : MARK LÂCHE-MOI TOUT DE SUITE.

Je commence à lui donner des coups pour qu'il me relâche.

Il entre dans le tunnel et me fait sortir de l'autre côté. Il marche rapidement et me jette dans la voiture comme un sac avant de monter.

Mark : démarre rapidement.

Charles : Amira ce sont soit eux, soit nous.

Charles parlait toujours dans mon micro, mais je ne savais plus que faire. Soit, on envoie un missile et nous quittons cet endroit vivant, soit on les confronte et il y aura des morts.

Moi : large le colis.

Charles : cible verrouillée
, missile armé, largage du colis dans...

J'enlève mon micro et le jette pour le pas entendre la suite

J'entre dans la base toujours portée par mark.

Quand je vis la maison (exploser), j'ai cru mourir. J'ai rarement eu aussi mal en une semaine de toute ma vie.

Je m'assois sur le sable, le cœur en miette.

Isham: s'approche de moi.

Moi: NON ! J'ai dit non.

Il essaye de s'avancer pour me serrer contre lui. Je ne voulais pas qu'elle meure. Elle avait toute la vie devant elle. Je connaissais sa maman, elle était là à tous les regroupements. Je vais lui dire quoi, madame, j'ai tué votre fille.

Mark : Isham laisse la un peu, là, elle est dans le même état qu'il y a 4 ans. Patiente.

Je me lève et entre sous la tente, je vis le commandant entrer derrière moi.

Commandant : vous avez sauvé deux vies sur trois, votre plan a fonctionné. Vous faites un boulot remarquable. Je suis sincèrement désolée pour la perte de mademoiselle, Basmoui,

Je hoche la tête. Et enlève mon gilet pare-balles. Avant de m'asseoir sur le lit. Thor monte sur le lit et se couche sur mes jambes.

Point de vue de Isham.

Je pense vraiment qu'elle vient de sombrer. Je n'ai jamais vu Amira dans cet état.

Si elle avait pleuré encore là, je pourrais parler d'émotions. Mais rien. Ce n'est pas la première fois qu'elle fait ça. Je n'étais pas proche de Nadia. Mais Amira l'aidait à développer son talent de sniper.

Amira, est la femme la plus forte que je connaisse. La perte du bébé il y a une semaine, Rafael qui la quitte hier dans la nuit. Et ce matin la mort de Nadia. Sa mère ne lui parle plus même quand elle lui envoie un message.

Je ne pense pas qu'elle supportera tout ça.

Le commandant : beau boulot, les gars.

Moi : merci. Pouvons-nous prendre quelques jours pour l'enterrement de Nadia.

Le commandant : oui, nous rentrons et nous revenons dans un mois.

Moi : toujours Bagdad?

Le commandant : oui, c'est pas fini. Tu penses qu'elle ira mieux ? Son plan était parfait.

Moi : Elle est triste, mais ça ira. Elle sait ce qu'elle doit faire.

Lui : d'accord.

Je rejoins Carla sur le toit que je retrouve en train de pleurer. Cette matinée a été stressante. Je n'ai aucune envie de savoir comment vont les autres.

Je compose le numéro de abdou. Qui décroche à la deuxième sonnerie.

Abdou: ça va Isham, tu veux que je te passe Rafa?

Moi : mets le en haut-parleur qu'il m'entende.

Rafa: je t'écoute Isham.

Moi : tu n'es qu'un putain de connard, tu ne mérites pas cette fille ni une seule bribes d'elle, elle vit les pires moments de sa vie et tu la quittes. Si tu savais que tu voulais la mettre en cloque, fallait prévenir sale merde. Ce n'est pas elle qui est toxique, tu juges une fille dont tu ne sais absolument rien... Ne t'approche plus d'Amira. Ne la regarde plus et ton baker là, on va lui faire sa putain de fête. IMBÉCILE.

Rafa: il s'est passé quoi ? Elle à quoi ?

Moi : demande à baker c'est ton informateur non. Si elle était morte aujourd'hui, j'allais me faire un malin plaisir de te faire tomber. Je te préviens, je ne t'approche plus jamais d'elle.

Je raccroche le téléphone. Et envoie un message à sa mère.

(bonsoir, il doit être 21 heures chez vous, quand Amira mourra ne pleurez pas sur sa tombe en essayant d'être là maman parfaite, car vous n'en êtes pas une, sur ce bonne soirée). Elle n'est pas votre sang en l'adoptant le projet n'était pas de faire d'elle une machine de guerre, car elle est humaine. Vous ne connaissez même pas votre fille. )

Mark : on fait quoi ? Les civiles seront transportées. Demain, on doit être à l'aéroport. Et on doit aller annoncer la mort de Nadia à sa famille.

Moi : mark ça ne peut pas attendre ce soir ?

Mark : désolé, mais non, c'est Amira qui connaît la suite et j'ai très peur qu'elle veuille me tuer maintenant.

Moi : laisse-moi une heure, le commandant dit quoi ?

Mark : il fait le compte rendu. On va direct au capitole en tenue. Félicitations et photos leurs foutoirs là.

Moi : elle n'acceptera jamais de faire ça. Évitons d'en parler.

Je la rejoins et là trouve les jambes ramené contre sa poitrine, assis sur le sol. Les yeux vides, Thor assis à côté d'elle, je ne savais plus que faire à ce stade et je n'avais aucune envie que les autres la voit comme ça. Cela la tuerait.

Elle commence à pleurer quand je m'approche d'elle. Ses sanglots devenaient de plus en plus fort. Je tire sur le rideau de la tente. Et essaye encore de me rapprocher d'elle. Ses sanglots étaient tellement forts. La douleur qu'elle ressentait se sentait dans chaque sanglot.

Je ne me suis jamais senti aussi stupide. Aussi moins que rien. Car je ne pouvais pas soulager sa douleur. J'avais mal, rien qu'en la voyant dans cet état. J'avais envie de pleurer avec elle, qu'elle sache que moi, je ne l'abandonnerai jamais.

Elle comme à hurler en touchant sa poitrine.

Elle : ça fait si mal.

Elle n'arrêtait pas de répéter ça à chaque cri chaque larme qui coulaient. Elle touchait sa poitrine et je ne pouvais pas soulager sa douleur. Je me mets derrière elle et serre mes jambes autour d'elle et mes bras contre sa poitrine. Elle pleure encore plus. Je la serre contre moi. En pleurant avec elle.

Je ne l'avais pas vu comme ça depuis la mission Gérard.

Moi : ça va aller mon bébé.

Elle : j'ai tant mal.

Moi : je sais, on va y arriver. Tu iras mieux. Je ferai tout pour que tu ailles mieux.

La perte du bébé qu'elle n'a pas pu pleurer, l'autre con qui la quitte hier, sa mère qui ne lui parle plus, la pression de cette mission. La perte de Nadia était vraiment la goutte d'eau.

Elle s'endort une demi-heure plus tard dans mes bras. J'attends qu'elle soit bien endormie pour la porter et la mettre dans son lit.

Quelques instants plus tard, je vais chercher Karl.

Mark : Elle va comment ?

Je le regarde. Oh non putain il y a que moi qui ne suis pas tombés amoureux d'Amira ou quoi ?

Moi : ne me dis pas que tu es tombée amoureux d'elle mec.

Mark : dis-moi comment elle va ?

Moi : elle s'est endormie, je vais chercher Karl pour qu'il la sédaté afin qu'elle dorme encore plus longtemps.

Mark : okay ça va alors. Tu as trouvé un appartement ?

Moi : oui hier soir en plus. J'ai envoyé l'argent.

Mark : tu n'as même pas visité.

Moi : j'ai acheté l'appartement dans le même bâtiment.

Mark : acheter ? Putain, vous êtes riche.

Moi : avec Amira moitié/ moitié. Sa mère nous a foutu dehors, car elles se sont disputée.

Mark : ah d'accord, tu l'as eu à combien, 500 ?

Moi : non plus.

Mark : 1 million ?

Moi : beaucoup plus.

Mark : Putain, vous payez combien le loyer.

Moi : 5000, c'était un 5 chambres. Nous avons besoin d'espaces pour nos matos. J'ai eu l'appartement à 1.300 000.

Mark : putain.

Moi : bref on là hèle est contente, c'est le plus important. Tu crois qu'on est payé combien à la CIA. On a très bien gagné nos vies avant de revenir. Une dernière chose, ne tombe pas amoureux d'elle. Elle aime quelqu'un, et je ne suis pas sûr que même dix ans suffisent à ce qu'elle oublie ce type.

Je vais voir Karl qui dix minutes plus tard. Lui injecte un sédatif afin qu'elle dorme.

Le commandant : elle sera apte au briefing ?

Moi : oui.

Commandant : je sais qu'elle tenait à ce que tout le monde soit en vie.

Moi : c'est le boulot, commandant, on a fait notre travail. C'était Nadia, c'est pour cela que c'était dur.

Commandant : elle m'impressionne vraiment, le plan était parfait. Comment ils ont été détourné par les hélicoptères. La prise des civils. Les masques sur le visage pour qu'on ne vous reconnaisse pas. Le fait de refuser de parler du plan à Nadia qui était son informateur.

Moi : elle est intelligente. Elle ira mieux, je ferai tout pour.

Le lendemain matin, nous avions atterri à Washington. La famille de Nadia était à Dallas. Elle serait enterré au cimetière militaire.

Point de vue de Rafael.

Le grand monsieur : je vais tuer votre père et votre mère devant vous. Et toi sale con.

Il donne un coup de poing à mon papa.

Le grand monsieur : je vais laisser ton fils vivant qu'il se rappelle tous les jours de ce jour.

Il pose le pistolet.

Mon père : venge nous, je t'aime.

Lorsque je réalise que le coup de feu que je venais d'entendre était destiné à mon père je n'arrivais pas y croire. Ma mère n'a pas eu ce temps, il lui a (mise) une balle dans la tête avant de s'en aller.

J'ai moi-même nettoyer le sang sur le corps de mes parents. Ensuite, les gardes m'ont aidé a enterrée mes parents ensemble.

Quelques années plus tard, j'ai tué ce type et sa femme. Mais avant, je lui ai fait mal. Je l'ai brisé de toutes les manières possibles avant de le tuer et j'ai éliminé sa femme sous ses yeux avant de lui trancher la gorge.

Ses dernières supplications résonnent encore en moi.

Je ferme les yeux et les rouvrent pour essayer d'effacer cette scène de mon cerveau. C'était mon premier meurtre et j'avais 17 ans. Mais on dirait que j'avais fait ça toute ma vie.

J'ai quitté Amira.
La femme que j'aime le plus au monde. Et je ne trouve toujours pas de raison claire à mon geste. Car je l'aime. Je l'aime tellement fort.

Mais c'est vraiment dur aussi. Je n'arrive pas à réaliser qu'elle soit tombé enceinte. Je sais qu'elle a eu dure passer, mais on en a tous. Je sais qu'elle le vit mal. Je la connais si bien maintenant.

Il faut que je me reprenne. Il faut que je sache où je vais. Pour son bien et le mien, il faut que je la laisse tranquille. Si je continue de la traquer, je la suivrai partout où elle ira. On se reverra, je resterai avec elle, on s'aimera comme des fous. Et encore une fois, je ne supporterais pas de la laisser là.

Après l'appel de Isham. J'étais encore plus sceptique. J'avais par la suite appelé Baker, qui m'avait informé qu'une personne était morte et que pour le reste, je ne saurai rien.

J'étais perdue. Très perdu...

Point de vue d'Amira...

Nous devions aller faire un briefing, expliquer comment a été la mission. Comment ce sont passer les choses.

Les civiles, on rejoint leurs familles. J'étais heureuse qu'ils aillent bien.

Le corps de Nadia avait été enterré deux jours plus tard. Nous avions dit à sa famille qu'elle était morte suite à une attaque terroriste. Son corps était complètement brûlé. Mark a réussi à retrouver son corps, car elle avait une bague aux doigts. Je n'arrivais pas à y croire. Nadia n'est plus là.

Je revois ses yeux me fixant encore une fois. Je suis dans une boucle infernale. Je revois ses mains prendre les grosses armes que je lui donnais. Quand elle réussissait ses tirs, le bonheur dans ses yeux. C'était une enfant et j'ai fait abattre un missile sur cette fille. Je me sens tellement hypocrite d'être là.

Je me sens vraiment horrible qu'aucun mots ne sortait de ma bouche.

Par la suite, je suis allé voir sa maman.

Sa maman : elle vous admirait énormément.

Moi : votre fille était fantastique. Je suis vraiment désolée pour tout.

Sa maman : je savais ce que ma fille risquait en intégrant l'armée. Faites en sortes que votre mère ne pleure pas sur votre corps.

Moi : elle m'a dit des choses avant que je devais vous dire.

Sa maman : elle a dit quoi ?

Moi : qu'elle vous aime vous et sa petite sœur. Je veux que vous sachiez que votre fille était brave, elle a fait quelque chose que je n'aurai jamais fait. Elle a réussi là ou aucun de nous la fait. Je l'aimais énormément. Et je sais qu'elle voudrait que quoiqu'il se passe, vous sachiez. Je veux que vous sachiez qu'elle, vous aime.

Sa maman recommence à pleurer et me serre contre elle. Après, nous devions rentrer à Washington. On a regroupé une somme, nous tous entre amis. Et nous avions remis cent mille dollars à sa mère. C'était vraiment la moindre des choses.

Le lendemain, nous étions à Washington. Carla et mark devait nous rejoindre dans l'après midi.

Isham: je veux que tu rencontres quelqu'un.

Moi : qui ?

Isham: un ami à moi, il est médecin.

Moi : euh ma mère a mis nos affaires dans un hangar. On doit y aller rapidement.

Isham: nos bagages arriveront demain.

Moi : ok. Et on doit refaire la déco.

Isham: on s'en fout de ça. Rencontre ce type et je gère tout même la putain de déco.

Moi : ok, il est quel genre de médecin ?

Isham: c'est un psy. Il a sept ans de plus que moi, c'est un ami de mon frère. À la mort de mon Baba, j'ai failli me faire du mal.

Moi : oui ne m'en parle pas cette période, tu étais une loque humaine.

Isham: eh bien là, c'est toi la loque humaine et il va t'aider. Il va te faire ouvrir ta bouche là.

Moi : et si je ne veux pas ?

Isham: je quitte cet appartement et je ne te parle plus tant que tu ne te décideras pas à prendre soin de toi.

Moi : tu me menaces là ?

Isham: non, je te dis juste ce qu'il y aura si tu ne te prends pas en main.

C'est comme ça que j'ai rencontré Docteur Conan. Que j'aie d'ailleurs près nommé docteur C. Il vivait à Washington.

Jour un de ma première visite chez lui.

Je n'ai rien dit.

Jour 2.

Docteur C : bonjour Amira, comment vous allez ?

Moi : ma mère ne me parle plus.

Docteur C : pourquoi ?

Je n'ai pas réussi à lui parler. Le surlendemain non plus, j'étais muette comme une carpe. Rien ne sortait de mes lèvres. J'étais gênée.

Au bout de 10 jours, il décida que la séance se passerait dans une voiture. Je ne comprenais rien à ses méthodes. Mais ç'a marché. J'ai déballé ma vie. De mon viol, la mort de mes vrais parents, tout. De Rafael, mais je ne lui ai pas donné son juste travail. Et il m'écoutait, il ne me réconfortait pas. Il m'expliquait plus tôt. Toutes les émotions, tous les sentiments que je ressentais. Il me le détaillait mot pour mots. Et je savais enfin quelle direction était la mienne.

Cela dura deux mois. Et j'étais encore à l'armée, nous étions à Bagdad. Mais chaque fin de semaine, nous nous appelions et il me laissait lui raconter ma vie.

Le troisième mois, je devais renouer avec les gens que j'ai déjà aimé dans ma vie. Je n'arrivais pas exprimer mes mots au téléphone. J'ai essayé d'appeler ma mère. Mais bon rien. J'ai voulu la voir. Mon père m'a dit qu'elle était toujours aussi bloqué. J'ai décidé de ne plus faire d'effort. Je voulais vivre maintenant, vivre pour moi-même.

J'ai écrit une lettre à Rafael. Que j'aie donné à baker et qui a réussi à l'envoyer. D'ailleurs je me suis battu avec cet imbécile de Baker avant de lui pardonner.

Je m'étais beaucoup rapproché de Mark. Nous étions amis présentement. Et il avait le droit de m'appeler Eagles présentement. On se remet tous peu à peu. Mais je ne changerai rien. Je prends tout le temps des nouvelles de la maman de Nadia. Ça, c'est mon bonheur personnel.

Et je me sens bien. J'étais bousillée et perdu. Mais je vais mieux. Petit à petit. Je me reconstruis. Je vis et je souris. Je reprends goût à la vie et je ne le dois qu'à Isham. Celui qui ne m'a jamais abandonné.

Point de vue de Rafael.

Ces derniers mois furent remplie entre le boulot, les stocks qui arrivaient, essayer de ne pas péter les plombs et de pleurer comme une chochotte. J'essaye d'aller bien. Je fuis le Brésil comme la peste, car je risque d'exploser si j'y vais. J'avais demandé à ce qu'on ne change pas les draps, son odeur y étais toujours imprégnée la dernière fois que je lui ai fait l'amour. Disons que je voyage comme un con.

En fuyant tous les pays qui me mène vers elle. Ils ont été rappeler, mais elle n'est pas rentrée. Ni elle ni Isham.

Je suis toujours aussi fou d'elle. Je fréquente une femme.

Gabriella. Je ne pourrais jamais lui rendre ses sentiments. Mais je ne sais pas si elle s'en rend compte, je l'ai rencontré à Barcelone d'ailleurs, j'y retourne bientôt pour la revoir. Mais ce sera dans deux mois. La faut vraiment que j'essaye d'oublier Amira.

Abdou entre dans ma chambre et me trouve coucher sur le lit. J'étais en Turquie avec les mecs.

Abdou: euh, j'ai un courrier pour toi.

Je me lève et m'installe dans le bureau.

Abdou: c'est elle.

Moi : elle ? Es-tu sûre ?

Abdou: c'est son nom derrière et c'est sa signature. Si tu n'es pas prêt, je peux le garder où ?

Moi : tu es malade ou quoi donne-moi ça.

Abdou: tu ne guériras jamais de cette fille.

Je prends l'enveloppe, la déchire et ouvre le contenu.

Ses écritures étaient si belles. Je commence ma lecture.

Cher Rafael,

Il y a trois mois, nous avons perdu notre bébé, il y a trois mois, tu m'as quitté.

Ce jour-là, tu m'as fait réaliser quelque chose que j'avais toujours su. Je ne méritais pas d'être aimé. Je le savais, mais te l'entendre me le dire c'était pire que d'essayer de comprendre autre chose.

Tu m'as dit que j'étais dure à aimer. Je l'accepte aussi. Mais la façon dont tu m'as quitté Rafael, c'était lâche. Mais tellement lâche.

Tu savais que je ne pouvais pas revenir. Tu ne sais pas à quel point tes mots ont impacté sur moi. Tu ne réalises pas une seule seconde ce que j'ai ressenti. Je voulais t'appeler, mais mon psy, me l'a déconseillé. Quand je suis en face de toi, je n'arrive jamais à mettre de vrais mots sur ce que je ressens pour toi.

Je vais te dire qui je suis, je n'ai pas eu d'enfance. J'étais perturbée. Car avant je ne me rappelais pas, mais aujourd'hui, je me rappelle très bien, j'en ai rêvé et tout est devenu beaucoup plus claire.

Je vivais en pensant que mes parents étaient décédés par ma faute, car ils se disputaient lorsque ledit camion s'approchait de nous. Et ils se disputaient à propos de moi. Puisque mon père devait encore voyager pour le travail et ma mère ne voulait pas de ce voyage. Parce qu'il ne passait jamais de temps avec moi.

Quelques jours plus tard, j'étais chez mon oncle, au fil des années, j'allais en cours et je rentrais, mon oncle à commencer à me toucher. Donc j'allais en cours, je rentrais et mon oncle assouvissait ses besoins avec moi. Je ne sais pas comment j'ai tenu. Jusqu'à ce qu'il en ait marre de moi, et qu'il me foute dehors. Ma mère m'a pris en charge avant même de m'adopter. Elle a voulu m'adopter à mes neuf ans, mais j'ai refusé, car je n'avais confiance en personne,, c'était compliqué. J'ai fini par accepter à 15 ans. Elle m'a donnée confiance en moi. Elle m'a aimé, elle a accepté mon passé. Elle s'est battue pour moi. Elle m'a tout donné. J'ai été atteinte d'un accident et j'avais des problèmes respiratoires. Elle a laissé l'armée pendant une année et elle est restée avec moi. Elle ne vivait pas sans moi. Je veux que tu comprennes que ma mère, c'est toute ma vie. C'est elle avant qui que cela soit sur cette terre. Pourtant, je lui ai tourné le dos pour toi. Je t'ai choisi toi.

Je t'ai aimé toi. Ma mère ne méritait pas ça. Mais je t'aime Rafael et je t'aimerai toute ma vie. Sa personne n'y peut rien. Pour moi, ça sera tournoi toi et personne d'autres. Pour moi, ça sera toi le premier, c'est toi qui m'as fait découvrir l'amour. Donc, tu n'as pas le droit. Pas le droit de me dire que tu m'aimes plus que je ne t'aime, car tu n'en sais rien foutrement rien. J'ai confronté mon boulot alors que j'étais censée te mettre en prison pour toi. J'ai menacé mon gouverneur pour toi. Tu m'aurais demandé un truc, je l'aurais fait sur le coup.

Mais non, tu as essayé de me piéger en me mettant enceinte. J'ai perdu le bébé et tu m'as quitté aussi simple que ça. J'ai décidé de ne plus perdre mon temps avec tout ça. Mais je veux que tu saches une chose.

C'est que moi, je t'ai aimé en sachant qui tu étais et toi, tu m'as aimé en ne sachant pas qui j'étais. Tu aurais su qui j'étais peut-être tu ne m'aurais pas aimé de la même manière, c'est ça la différence entre nous deux. Il a fallu que t'ouvre les yeux dans cet hôpital pour que je sache que je ferai n'importe quoi pour toi.

Donc dit moi qui aime plus l'autre? Tu découpais des gens, tu rentrais tes habits couverts de sang et je t'aimais encore plus. Tu te battais avec moi. Et je n'arrêtais pas de t'aimer. Tu ma privée de ma vie pendant quatre mois et je t'aimais davantage.

Le jour où tu as été arrêter. Je te jure que si nous n'étions pas aller en ville, et qu'ils n'étaient pas intervenu. J'allais rentrer avec toi, compromettre les gens que j'aime et rester avec toi. Je croyais qu'après tout ce qu'on a vécu cette année à se faire la guerre. Plus rien ne me séparerait de toi.

L'armée, c'est toujours la guerre, des missions, des coups, plans, je rêvais de rentrer chez nous en Barbade, de te voir dans le canapé. De t'embrasser et de te dire à quel point tu es important pour moi. Mais en ce moment je n'ai même pas envie d'avoir et repos, je te l'ai dit Rafael, mon univers est très sombre lorsque je ne la partage pas avec toi.

Je suis tombée dans une dépression sombre après tout ça. Je commence à aller mieux. À vivre petit à petit. Le jour où tu m'as appelé, je n'ai pas pu parler.

Je ne suis pas toxique Rafael, je suis juste brisée et j'ai peur de te montrer mon amour, car si je le faisais Rafael, je me perdrais tellement je t'aime.

Tu me manques, toi, nos rires, nos danses, tu me manques énormément. Nos disputes, tes crie, quand tu essayes de me faire découvrir d'autres cultures.

Il y a trois, tu m'as quittée, mais je n'avais pas renoncé à toi jamais je ne l'ai fait. J'espérais te reparler. Te revoir.

Mais rien. Je veux que tu le saches aujourd'hui, je renonce à toi Rafael. Je ne reste pas à attendre un homme qui a abandonné les armes avant même le début de la guerre.

Ça à durer et c'est épuisant. Très épuisant. Prends soin de toi. Je te dis les mêmes choses, soit heureux, je veux te voir heureux. Même si c'est loin de moi. Je veux que tu rencontres quelqu'un. Je désire que tu sois content.

Trouve quelqu'un qui te mérite. Car tu es l'homme que tout le monde rêve d'avoir.

De mon côté, j'essayerai...

Sache que je ne serais battue avec toi quoi qu'il m'en coûte.

Je t'aimerai toujours.

Laila Amira Ly.

Je relisais encore et encore, pour comprendre. Assimiler et réaliser tout ça. Je n'avais jamais réalisé tout ça.

Je me retourne pour voir abdou derrière moi, qui sûrement lisait en même temps.

Abdou: c'est ça qu'on appelle perdre la femme de sa vie et je n'aimerais pas être à ta place. Putain...

Deux mois plus tard...

J'étais à Barcelone. En voiture afin d'aller dîner avec Gabriella à las ramblas.

J'ai décidé de respecter ses dires non plus tôt mon cerveau à décider de respecter sa demande, mais mon cœur non.

J'attends qu'elle rentre. J'ai hâte qu'elle rentre. Mon cœur a hâte qu'elle rentre.

Et mon cerveau a peur de la revoir.

Elle a renoncé à moi. À nous.

J'avais mon micro, lorsque j'entends la voix de abdou.

Abdou: retourne-toi sur la gauche mec le restaurant bleu oh putain.

Je me retourne et la vis là en train de danser avec Isham et un autre mec. Baker assis à côté d'une blonde et d'une rousse.

Baker ne m'avait rien dit. La musique s'entendait tellement elle animait la ruelle. L'autre mec la prend par la taille et elle danse avec lui avant que Isham ne la fasse tournoyer sur elle-même. Putain, elle est splendide.

Cette robe blanche. Ses claquettes, son maquillage. Elle était incroyable. Son sourire. Ses cheveux. Elle était heureuse et sans moi.

Ses petits yeux pétillants. Je remarque une arme dans sa veste. Putain, elle va me tuer.

Elle se retourne, je baisse la vitre. Et nos regards se croisent. Elle était sous le choc. Elle recule pour ne pas tomber. Je tends la main comme un idiot.

Elle me fait un petit sourire et mime mon prénom. Rafael.

Je lui rends son sourire. Et remonte la vitre, mais elle se retourne pour voir si j'étais toujours là. Mais je demande au chauffeur de partir. Gabriella me regarde sous le choc.

Mon cœur se remplie d'une émotion si vive que j'en ai du mal à respirer.

Ma Amy.

Quelle étaient les chances pour que la rencontre ici dans cette ville sur la grande route...

Je ne comprenais pas. Deux âmes qui se connaissent et qui s'aiment...

Il me tarde de la revoir.

Helloooooooo vos commentaires

Désolé pour le retard. Bisous ❤️

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