
Chapitre 30: Découvrir le monde
Moi : il faut que tu partes Rafa.
Lui : je ne bouge pas d'ici. Tu sais que je peux te sortir de cette situation. Tu as un seul mot à dire, j'appelle le jet et on se tire d'ici.
Moi : non mais toi tu dois partir.
Rafa: Pourquoi c'est à moi de partir. Viens avec moi.
Moi : non. Tu veux quoi, il faut que tu partes.
Rafael : dis-moi Que tu n'as pas couché avec lui et je pars, je reviens ce soir, j'ai une proposition à te faire.
Son visage était tellement proche du mien la tension sexuelle entre nous deux était tellement forte. Purée... je n'en pouvais plus.
Rafa: je ressens la même chose, tu as la lèvre inférieure qui tremble et je meurs d'envie de la mordre et d'enfoncer ma langue dans ta bouche. De faire une croix sur toutes ses conneries et d'insérer mes doigts en toi pour ressentir à nouveau ta moiteur. Je peux être ton sex friend si tu veux. Tu as juste un mot à dire.
Je prends une grande inspiration pour refouler tous ses sentiments.
Moi : je n'ai pas couché avec lui dégage.
Il me fait un grand sourire.
Rafael : je ne suis pas prétentieux, mais une chose est sûre, je suis le seul à te déshabiller. Bon règle tes problèmes à ce soir.
Il se lève et remet ses lunettes avant de quitter le restaurant, je vois mark avancer vers nous, Abdel était un peu en retrait. Mes putains de mec clandestin.
Moi : Mark, tu me laisses parler à Abdel s'il te plaît.
Mark: il faisait quoi ici ce type ?
Moi : nous sommes amis. Tu me laisses discuter avec Abdel s'il te plaît, c'est assez urgent.
Mark : c'est du n'importe quoi Amira.
Moi : je suis super désolé.
Il s'en va et Abdel s'assoit en face de moi.
Abdel : vie un peu agitée.
Moi : tu as vu ça ?
Il éclate de rire.
Abdel : tu n'es toujours pas prête. Et mark ne le comprend pas.
Moi : non. Je n'ai pas été assez claire avec lui aussi.
Abdel : tu m'as manqué.
Moi : toi aussi, tu vas bien alors le Mexique ?
Abdel : boucler. J'ai reçu ton fichier sur Maé.
Moi : oui. Et félicitations pour le Mexique.
Abdel : j'ai d'autres informations.
Moi : raconte.
Abdel : c'est sur le décès de Nadia. J'ai entendu quelque chose.
Moi : euh dis-moi.
Abdel : elle savait quelque chose, c'est pour cela qu'elle avait été envoyé au bout du monde pour cette mission.
Moi : j'ai trouvé ça super bizarre que ça soit elle qui aie était prise, ce n'est pas son domaine.
Abdel : je t'enverrai ce que j'ai. J'ai compris ce qui t'était arrivée avec ton brésilien.
Moi : ne me dis pas que tu es tombé amoureux de sa fille.
Abdel : je suis tombée amoureux de sa fille.
Pendant que tu couchais avec cette fille, moi, je couchais avec Rafa.
Moi : merde et elle est où maintenant.
Abdel : elle veut me tuer.
J'éclate de rire, j'ai déjà vécu ça.
Moi : en fait explique-moi, tu veux quoi exactement pourquoi tu es venu en Espagne.
Abdel : déjà pour fuir l'autre folle. Et en passant pour te prévenir que je vais intégrer l'équipe, il faut vraiment que je m'éloigne de tout ça.
Moi : tu crois réellement qu'elle voudrait te tuer ?
Abdel : j'ai couché avec elle, et je te jure que si je ne devais pas coffrer son père, je serais encore avec elle.
Moi : si mark apprend que tu vas intégrer le groupe, il va me détester.
Abdel : je suis beaucoup plus fort que lui et tu le sais et j'ai des milliers d'informations.
Moi: ok tu as demandé une affectation ?
Abdel : oui, j'ai demandé.
Moi : d'accord parfait. Je suis heureuse que tu sois avec nous. On sera en cocapitaine. Où ?
Abdel : oui, on sera en co.
Moi : parfait. Enfin, j'aurai quelqu'un qui réfléchit comme moi.
Abdel : bon je rejoins Isham. Je te laisse gérer ton problème avec Mark.
Moi : oui oui ne t'inquiète pas.
Je me lève avec lui et montes vers les chambres.
Je vis mark sur le balcon. Putain moi et mon clandestin, j'en ai marre.
Je me dirige vers lui et lui caresse le bras.
Moi : coucou.
Mark : salut.
Moi : je ne suis pas avec Abdel, il a rencontré quelqu'un et c'est fini. Et concernant l'autre mec que tu vois tout le temps, cet imbécile qui me traque, c'est un con, je ne me remettrai plus jamais avec lui.
Mark : je ne sais pas, Amy.
Oula ce n'est pas pareil quand il le dit. Rafael sort de ma tête.
Mark : tu sais quoi, on va prendre du temps après ce voyage si on décide de se mettre ensemble tant mieux. Et sinon bah, on reste amis. Je n'aime pas les histoires prises de tête.
Moi : je ne voulais pas te blesser mark.
Lui : ce n'est pas grave. J'ai toujours su que tu n'étais pas un cœur à prendre.
Moi: je suis désolée mark.
J'étais triste pour lui. Et cela sincèrement je vous vois venir...
Je retourne dans ma chambre et prends ma pochette. Lorsque je sors de l'hôtel, je vis les voitures noires de l'autre côté de la rue. Il n'était pas rentré l'autre con. Je traverse la rue et les vis en train de fumer en pleine discussion avec Abdou.
Moi : bonjour Abdou.
Abdou: bonjour Amira. Tu vas bien ?
Moi : oui, je vais très bien et toi ?
Abdou: je vais bien tant qu'il ne fait pas de bêtises.
Moi : tu ne veux pas arrêter avec ce petit con de merdeux.
Abdou: tu ne veux pas arrêter l'armée ?
Moi : jamais.
Abdou: moi aussi jamais.
Rafa, souffle la fumée sur mon visage.
Je lui donne une grosse gifle en plus, j'en avais envie depuis plusieurs mois.
Moi : tu me refais ça encore et je te jure une seule discussion, tu ne l'auras de moi est-ce que je suis claire.
Rafa: ça pique putain, je suis claire, tu oublie ça ?
Moi : je n'en ai absolument rien en faire.
Rafa: tu es belle en rose, j'adore.
La vergogne, il connaît.
Il éteint sa cigarette.
Rafael : on y Va ?
Moi : on va à la plage on discute et tu me fous là paix ton histoire d'amitié, je n'y crois pas.
Rafa: je suis amoureux de toi, je ne pourrais jamais te laisser tranquille.
Moi : quand je me marierai et que j'aurai des enfants peut-être là, tu raisonneras un peu.
Il me regarde d'un regard noir.
Rafa: si tu veux créer un bain de sang. Tu n'as qu'à faire ton idée bidon. On y va.
Il me tire le bras, je me dégage de sa prise et lui tape le bras.
Moi : tu ne me touches pas.
Abdou: merde-vous êtes chiant.
Moi : touche-moi encore, je te fous une raclée.
Il me fait un petit sourire.
Rafa: une raclée ou ici ou dans une chambre. Plus tôt les toilettes. On est habitué n'est-ce pas ?
Moi : je vais y aller.
Il me tire par le bras et me porte pour me jeter dans la voiture.
Moi: je te déteste.
Rafa: il y a six mois, tu me disais que tu m'aimais.
Moi : je ne t'aime plus.
Rafa: Richard, on va à la plage. Toi, je n'ai absolument rien fait putain, j'essaye d'être un homme bien pour toi.
Moi : je ne te l'ai pas demandé.
On arrive à la plage quelques minutes plus tard.
Moi : raconte ta vie afin que j'aie le temps de profiter de mes vacances.
Rafael : je veux savoir pour la perte du bébé.
Moi : je ne savais pas que j'étais enceinte et puis le jour où j'y ai pensé. C'est-à-dire quand j'ai vraiment réalisé que c'est peut-être ça, car je n'avais pas mes règles et j'ai pensé à ce que tu voulais, me mettre en cloque.
Rafael : je devais t'en parler.
Moi : je m'en fiche, je ne veux pas d'enfant maintenant et tu le sais, mais je l'aurai gardé ce bébé, je l'aurai aimé. Et j'aurais pris soin de lui. Et on a eu une petite attaque. J'ai Carla qui était là-haut, elle allé tomber du coup, je l'ai rattrapé.
Rafael : putain, j'ai fait n'importe quoi.
Moi : ça tu peux le dire imbécile. Après cela je suis partie à l'hôpital. Et Isham m'a annoncé que j'avais fait une fausse couche. J'étais assez perdue et déboussolée. J'avais une mission à préparer. Je n'ai pas eu le temps de le pleurer. La veille de ma mission, tu m'as quitté. J'étais assez perturbée mentalement. J'ai essayé d'appeler ma mère afin qu'elle me parle, je devais vider mon sac...
Rafa: et. Elle n'a pas décrocher.
Moi : oui, je suis tombée dans une boucle infernale. Car je ne comprenais pas tous les événements qui se passaient en même temps. J'ai perdu une de mes amies. Et je suis tombée en dépression. J'ai complètement perdu la tête.
Il essaye de me prendre la main.
Moi : ne me touche pas.
Rafa: j'ai merdé, j'ai vraiment fait n'importe quoi...
Moi : toi et tes remords, c'est ton problème. Car même après ma lettre, tu n'as pas cherché à te battre pour moi, pas une seule fois.
Je ne voulais pas pleurer. Pas encore.
Rafa: je sais que j'ai fait n'importe quoi...
Moi : tu as fait pire que n'importe quoi. TU M'AS ABANDONNÉ. TU AVAIS PROMIS DE NE PLUS ME FAIRE DU MAL, DE NE PAS ME LAISSER TOMBER. MAIS TU L'AS FAIT, ET ÇA ME TUE DE TE VOIR COMME ÇA, DE NE PAS TE TOUCHER, MAIS TU NE MÉRITES RIEN DE MOI.
Point de vue Rafael.
Elle était tellement en colère, ça se voyait dans ses yeux. J'avais peur de la toucher.
Moi : je t'aime et je te demande pardon, j'ai failli à mes promesses. C'est tout ce que j'arrive à te dire.
Elle : ce jour-là, tu as été horrible, tu m'as dit des mots méchants.
Moi : je sais bébé. Et j'en suis vraiment désolé.
Elle se retourne et efface ses larmes, j'ai vraiment foutu n'importe quoi.
Je suis aussi toxique qu'elle. Je déteste la voir dans cet état. Mais c'est la personne que j'aime le plus sur cette terre donc je ferai tout pour me faire pardonner.
Moi : donne-moi une semaine de ton planning.
Elle : je passe deux semaines avec mes amis et la dernière semaine avec ma grand-mère.
Moi : donne-moi cette semaine s'il te plaît. Je veux essayer même si tu ne me pardonnes pas, je veux essayer, nous ne nous dévoilons jamais l'un à l'autre, j'ai besoin de cette semaine et si à la fin de cette semaine, tu ne me pardonnes pas, je l'accepterai.
Elle : je repars juste après à DC. J'ai du boulot, c'est trop juste, je trouve.
Moi : je t'en supplie.
Amy : tu étais où quand je te suppliais de ne pas me quitter.
Moi : d'accord, tu veux que je me mette à genoux.
Amy : non. Je vais réfléchir, je te dirai. Quel pays ?
Moi : en Italie à Venise.
Amy : je vais réfléchir. Je vais y aller maintenant.
Moi : attend, j'ai ça pour toi. Je sors de ma poche la lettre que j'avais écrite et lui tend ça.
Elle : c'est quoi ça ?
Moi : c'est pour toi.
Elle : okay.
Nos regards ne se quittaient pas. Je ne comprendrai jamais le fait qu'on puisse s'aimer et se détester autant. Qu'on puisse se faire du mal aussi profondément, je ne comprends plus rien.
Elle me manque.
J'en ai mal de la voir comme ça.
Elle me manque tellement... Aussi proche et si loin en même temps.
Elle : je vais rejoindre mes amis.
Moi : je retourne au Brésil, je vais attendre ton appel.
Elle : on verra.
Je m'approche d'elle et la serre dans mes bras. Elle accepte mon câlin et entouré ses bras dans mon dos. Elle me serre encore plus fort contre elle. Je lui embrasse le front avant de la relâcher.
Moi : je vais rester un peu, Richard va te déposer chez toi.
Point de vue d'Amira.
Chère Amy.
J'essaye de m'exprimer de différentes manières, mais je suis trop fière. Pour tout t'avouer. Je suis fils unique, j'ai toujours été très chouchouté par ma mère. J'ai été aimé.
À la mort de mes parents, j'ai appris que ma mère était enceinte donc qu'elle a été tués avec ce bébé. Ainsi lorsque tu as perdu le bébé, tout ça, c'est remonté. Je n'aurais jamais dû me comporter avec toi comme ça.
Je t'aime, mais je ne sais pas si tu réalises. Je suis méchant, je suis un sombre idiot. Je te fais du mal et je calcule qu'à la fin et ce n'est pas normal. Tu mérites du respect et de la considération pour tout ce que tu as fait pour moi.
Jamais une femme ne m'a tenue tête comme ça. Toi tu es tombée amoureuse de moi dès le premier jour. Le probléme c'est que moi aussi. Je suis tombée amoureux de toi. Mais tellement fort que j'en ai du mal à respirer quand tu es là.
Après le Sénégal, je ne pensais pas avoir l'énergie ni la patience de me remettre avec toi. Mais il a fallu que je te revoie pour que j'oublie tout. Tu me retournes complètement. Amira, tu es mon âme sœur.
Cette tête dure, ce corps fin, ce regard profond.
Tu as atteint mon âme et je ne pourrais jamais aimer comme je t'aime toi. C'est pour cela que je veux que tu me donnes cette chance de te prouver que je peux attendre.
Que je puisse patienter pour les enfants, le mariage et toutes les conneries qui vont avec.
Je veux t'amener chez moi. Mon vrai chez-moi. Cette maison dans mon dos. Je veux te montrer ses tatouages qui pour la moitié sont maintenant reliés à toi. Je désire t'aimer.
Je t'en prie laisse-moi t'aimer. Laisse-moi te montrer que tu as certes perdu père et mère dans cet accident, mais que je pouvais t'aimer jusqu'à ce que cela ne soit qu'une ancienne pensée.
Je souhaite te faire l'amour que tu oublies ce connard que j'ai fait tuer qui à abusé de toi étant petite. Je souhaite soigner toutes tes blessures. Juste laisse-moi t'aimer comme il faut cette fois. Laisse-moi te faire vivre une putain d'histoire d'amour.
Je veux que tu sois heureuse. Je désire que quand tu es avec moi, que tu ne souffres plus.
Amy, tu n'es beaucoup trop importante pour moi. Tu me rends heureux. Tu me complètes comme personne ne la fait.
Je convoite juste une seconde chance.
À toi pour toujours.
Rafa.
Je relis à nouveau. Encore et encore étendue sur mon lit. Je décide de ne pas lui répondre maintenant. Laissons-le se torturer.
J'en ai parlé à mon psy le lendemain matin. Et on a fait notre petite explication. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sentais tellement plus soulagée avec cette lettre. Je savais qu'il regrettait.
Isham: tu te sens comment depuis la réunion de tes trois amants ?
Moi : plus tôt bien, triste pour mark. Mais ça va.
Nous descendions à la salle de gym de l'hôtel.
Quelques instants plus tard, il me tient le sac de boxe.
Isham: tu veux lui pardonner ?
Moi : qui ça ?
Isham: tu sais très bien qui...
Moi : peut-être je n'en sais rien. J'ai tout le temps envie de l'embrasser.
Isham: dans des paroles beaucoup plus claires ?
J'éclate de rire, il sait ce à quoi je pensais.
Moi : j'ai envie qu'il me prenne, et cela, dans tous les sens possibles. J'en ai marre de cette tension sexuelle qui me comprîme les os.
Isham: tu es devenue une grande obsédée.
Moi : je sais. Abdel a evoqué le sujet de Nadia.
Isham: oui.
Moi : j'en sais beaucoup plus, mais j'ai fait la surprise, il y a un gros complot derrière tout ça.
Isham: dis-moi ce que tu sais.
Moi : ce n'est pas avec moi. Quand on retourne à DC je te montre les dossiers et si ça concorde. Je vais détruire la vie de ces gens une à une.
Isham: c'est aussi sérieux que ça ?
Moi:oui n'en parle pas à l'équipe.
Isham: j'ai hâte de te voir avec Maé, si tu ne lui défonces pas la gueule, je te le ferai payer.
Moi : tu doutes de moi ?
Isham: non.
Moi : tant mieux, car je compte bien lui défonçait la gueule.
Je redonne un gros coup dans le sac.
Une semaine plus tard, nous étions à paris, nos vacances étaient les meilleures de ma vie.
Je vis mon téléphone sonné, je vois le numéro de ma mère.
Moi : allô.
Elle : bonjour Laila.
Moi : euh, tu as besoin de quelque chose ?
Elle: j'ai besoin des Papiers de Thor.
Moi : euh, ils sont avec moi. Pourquoi ?
Elle : nous allons en vacances, je voudrais l'amener.
Moi : oh, non, il reste à Milan, je dois le récupérer en fin de semaine.
Elle : tu... tu vas bien ?
Moi : c'est aujourd'hui que tu t'en occupes?
Elle : Amira.
Moi : non plus jamais, où étais-tu ? Je suis tombée amoureuse d'un mec et tu m'as définitivement rayé de ta vie.
Elle : tu es toujours avec lui ?
Moi : si je dis oui ou non ça ne change rien.
Elle : bon il y a des choses qui ne changent pas. Ton indiscipline et ce caractère de merde.
Moi : j'ai été bien éduqué. Je vais raccrocher Isabelle. J'appellerai papa ou mamie, pour Thor. Il ne peut pas aller en vacances. Bonne soirée.
Je raccroche.
Mark : tout va bien ?
Moi : oui.
Carla : on peut aller dîner au Scalini.
Moi : c'est italien ?
Carla : oui beauté.
Moi : absolument, on peut faire ça.
Dans la soirée, je marchais avec Isham dans là
Rue.
Isham: appelle-le.
Moi : non.
Isham: appelle-le. Il reste une semaine. Et je ne sais pas ce que vous allez faire ou toutes vos bêtises de, je ne sais quoi. Mais il t'aime même s'il me sort de mes gongs.
Moi : je n'en sais rien.
Je prends mon téléphone et compose le numéro de ABDOU.
Quelques instants plus tard.
J'entends sa voix derrière le téléphone.
Ce n'est pas possible qu'un homme me rende aussi accro à lui.
Rafa: bonjour Amy.
Moi : il est tard ici.
Il rigole dans le téléphone.
Rafa: je sais. Désolé, tu vas bien ?
Moi : bien sûr, je vais bien et toi ?
Rafa: moi aussi, je vais bien, tu fais quoi de beau ?
Moi : nager dans la piscine, manger, bronzer.
Rafa: tu as déjà une très belle peau.
Moi : et toi ?
Rafa: j'ai tué deux trois types, je ai couvert de sang actuellement et tu me manques.
Ces mots ne me choquent même plus.
Moi : tu as pris ton pied ?
Rafa: je ne prends mes pieds qu'avec toi.
Moi : il me reste une semaine.
Rafa: je sais. James est dans une voiture noire derrière toi.
Moi : tu me faisais suivre ?
Rafa: je voulais juste m'assurer que tout, va bien.
Moi : tu es où?
Rafa: je suis au Mexique. On se retrouve à Miami. Il y a un truc que je dois te montrer et après, on ira à Venise.
Moi : euh ok, j'ai besoin de quoi du coup.
Rafa: ramène ce que tu veux. Ça dépend de toi cette semaine, on fera quatre pays.
Moi : euh, tu penses à l'environnement avec le kérosène ?
Rafa: Amira pour chaque chose, je sais comment faire.
Moi : ok, on ne couche pas ensemble.
Rafa: il y a aucun soucis. Amy ?
Moi : oui ?
Rafa: je t'aime.
Il raccroche.
Isham: Carla a déjà fait ta valise.
Moi : pardon ?
Isham: j'ai parlé à ABDOU avant de te demander d'accepter.
Moi : okay et les armes, nos autres bagages.
Isham: je ramènerai tout à DC.
Moi : ok.
On retourne l'hôtel et je récupère mon sac.
Carla : on dira aux autres que tu as une urgence familiale.
Moi : merci.
Carla : j'avais du lubrifiant dans mon sac je t'en ai mis.
Moi : je ne coucherai pas avec lui. Et honnêtement avec un mec comme l'autre con là, le lubrifiant ne sert à rien, je me sens tout le temps moites avec lui.
Carla : façon, les parie sont lancés avec Isham. On verra si tu vas le faire ou pas.
Je récupère ma valise et mon sac. Et je rejoins Isham en bas. Je le vis en pleine discussion avec James.
Moi : coucou mon ami.
James : tu m'as manqué aussi.
Il me serre dans ses bras.
James : il est super heureux de pouvoir te revoir.
Moi : sérieusement, je n'en sais rien, espérons que je ne sois pas en train de faire une bêtise.
MIAMI
Neuf heures plus tard, ont atterris à Miami. Il faisait jour. Quand j'ai appelé Rafa, il devait être quatre heures du matin.
James : je dois t'amener prendre un café. Avant d'aller voir Rafael.
Moi : ok. Je suis épuisée.
J'avais dormi tout le vol.
Lorsqu'on arrive au FL CAFÉ.
Je m'installe à la table que James m'avais indiqué.
Euh comment ça se passe... je ne le vois pas.
Une jeune femme m'amène du café latté.
Bon, je ne comprends plus rien.
Je sens son parfum derrière moi. Je ferme les yeux pour essayer de me remettre un peu. Lorsque je sens ses mains sur mes épaules.
Eh dieu... j'ai promis de pas coucher avec lui.
Je sens ses lèvres juste à côté de mon oreille.
Je ne le voyais pas, mais je ressentais tout. Comment ses mains massaient mes épaules.
Rafael : bonjour, mon indispensable.
Il s'assoit en face de moi avec un grand sourire.
Lui : je m'appelle Rafael, enchanté.
Je n'arrivais plus à respirer, il est blond, il a teint ses cheveux en BLOND. Je hurle tellement il est beau. Il avait une chemise manche courte ouverte et un pantalon ses tatouages se voyaient.
Oh mon Dieu. Je suis foutue.
Moi : et moi, c'est Amira ravie de, vous rencontrer.
Rafa: je voudrais passer cette semaine avec vous.
Moi : ce n'est pas tôt pour une première rencontre.
Rafa: je veux vous faire découvrir le monde.
Désolé pour mon retard. Je suis en 35 heures au boulot et j'alterne avec mes cours, j'ai pas de week-end, je suis trop fatiguée désolée pour mon retard.
Je suis super prise entre mes projets ,les cours le boulot.
Je vais essayé de faire de mon mieux mais quand je suis fatiguée je n'ai aucune force pour poster. ❤️❤️❤️
Bonne soirée ❤️
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