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Chapitre 1


Il était huit heures du matin lorsque j'ouvris les yeux, en ce premier dimanche de vacances de Pâques. Nous étions en avril, et, cette année, le mois était particulièrement chaud. Du moins, c'était là ce que les vieilles personnes radotaient en permanence à la boulangerie, et ce depuis mars. Je souris au souvenir de la mégère grimaçante qui marmonnait entre ses dents la semaine précédente. « Mais oui, ma petite demoiselle ! » avait-elle proféré, un index rageur pointé vers le ciel, me prenant à parti sans que je ne sache pourquoi. « Le réchauffement climatique est un problème mondial ! Durant toutes ces années, les gouvernements n'ont eu cure de ce qui arriverait à notre pauvre Terre si nous laissions toutes ces entreprises faire ce qu'elles voulaient. Et maintenant, nous en payons le prix ! Vous verrez, vous les jeunes. Si vous ne faites rien, vous mourrez brûlés ou glacés, dans un monde devenu hostile ! » Elle avait dit ça en postillonnant, et j'avais poliment acquiescé. Elle avait raison, mais je n'avais pas le temps d'entamer un débat, ou j'allais être en retard en cours. J'étouffai un bâillement, me disant que la prochaine fois, je garderai mon casque de musique sur la tête. Les gens avaient une fâcheuse tendance à m'adresser la parole, ces temps-ci. Ou peut-être était-ce simplement la manière d'être des australiens.

Par la fenêtre aux rideaux entrouverts, les rayons espiègles du soleil se glissaient jusqu'à moi et caressaient mon visage encore engourdi de sommeil. Je clignai des paupières, chassant les dernières bribes de rêve de mon esprit. Je ne savais pas réellement ce que mon imagination avait inventé cette nuit-là, mais le sentiment de quiétude qui m'habitait à présent m'indiquait que ça ne devait pas être trop désagréable. Je me redressai et m'étirai, savourant le silence qui régnait. A cette heure matinale, personne n'était encore réveillé, et j'avais l'appartement pour moi seule. Je me débarrassai de la couverture, et me dirigeai vers la porte-fenêtre qui donnait accès à la terrasse. Celle-ci courait tout autour de notre maison. Nous avions la chance d'habiter au dernier étage de l'un des nombreux immeubles bordant la plage, un penthouse aussi grand que confortable, et que nous avions pu nous offrir grâce au nouveau poste qu'occupait ma mère. Forcément, lorsque l'on devient le PDG de la filiale australienne de sa boîte, après le départ en retraite de son boss, tout va mieux. C'était la raison principale de notre déménagement depuis Los Angeles jusqu'à Melbourne, bien que, à mon plus grand regret, ça ne soit pas la seule. Car le divorce de mes parents, un an auparavant, n'y était malheureusement pas étranger. Mon cœur se serra à ce souvenir, et je me forçai à le chasser de mon esprit. Pour m'occuper, je déverrouillai la porte et m'avançai sur le balcon, me laissant bercer par le roulis des vagues qui venaient se jeter sur le sable blanc en contrebas. Quelques goélands tournoyaient dans le ciel déjà bleu, probablement à la recherche de nourriture. Je les observai un instant s'ébattre dans les courants chauds. L'un d'entre eux plongea vers la surface mouvante de l'eau à une vitesse fulgurante, et attrapa un poisson qui avait malencontreusement décidé de s'approcher de la surface au même moment. La nature pouvait être aussi fascinante que terrifiante. Je soupirai d'aise, ravie d'être à l'abri de ce monde où la survie primait sur le reste, et où il fallait manger pour ne pas être mangé. La brise légère qui agita soudain mes boucles blondes, encore éclaircies par le soleil et le sel marin, me ramena sur Terre, et me rappela mes objectifs pour la journée qui commençait. Si je m'étais levée si tôt, ce n'était pas pour le seul plaisir d'écourter ma nuit, mais pour aller surfer. Je pratiquais ce sport depuis mon arrivée ici, huit mois plus tôt. Et quoi de mieux qu'une plage totalement déserte pour se défouler dans les vagues ? Je me dépêchai donc de rejoindre la salle de bain attenante à ma chambre, afin de prendre une douche. Ce confort supplémentaire était l'une des rares choses que j'avais gagnées en venant ici, car, à L-A, je devais partager la pièce d'eau avec mon petit frère. Ce qui, en toute honnêteté, ne me dérangeait pas plus que ça. Une fois propre, j'enfilai mon bikini le plus simple, un modèle composé d'un haut en forme de triangles et d'un bas sans fioritures, et me tournai vers le miroir pour démêler mon indomptable chevelure blonde. La glace me renvoya le reflet d'une silhouette svelte, celle d'une grande jeune femme de bientôt 18 ans, aux grands yeux bleus bordés d'une frange de cils noirs. Je me trouvais plutôt jolie, ce qui n'était pas sans choquer la plupart de mes amies, toujours à la recherche du moindre défaut sur leurs corps parfaits. J'aimais le dessin de l'ovale de mon visage, la courbe fine de mes hanches, ou le dessin de mes muscles sous ma peau bronzée. J'étais à l'aise dans mon corps, et j'avais compris depuis longtemps que c'était là l'essentiel. Je ne cherchais pas à ressembler à quelqu'un d'autre qu'à moi-même, et, croyez-moi, ce n'est déjà là pas chose aisée. Cela n'aurait, de toute façon, pas eu beaucoup de sens d'essayer de me changer. J'étais ce que j'étais, alors autant l'accepter, cela rendait tout de suite les choses plus faciles. J'attachai mes cheveux en un chignon haut, attrapai mon paréo, passai mes tongs, et, sur la pointe des pieds, quittai ma chambre pour rejoindre la cuisine. Un frisson d'excitation me parcourut l'échine lorsque je passai devant la chambre de ma mère. Comme l'enfant que j'étais encore peu de temps encore auparavant, je m'imaginais que je faisais quelque chose d'interdit. Ce n'était pas le cas, mais je me plaisais à m'inventer des histoires d'héroïnes dignes des plus grands films Marvel, et de me glisser dans leur peau. Ou encore de devenir, le temps de traverser le couloir, une espionne à la James Bond. Oui, j'avais une imagination débordante. Si fertile que, parfois, je devais la brider. Je souris de mes propres enfantillages.

Arrivée dans la cuisine, j'attrapai une pomme et un biscuit, que j'engloutis à la vitesse de l'éclair. J'étais pressée de sentir le sable de la plage s'infiltrer entre mes orteils, et le vent chaud fouetter mon visage. Je me munis ensuite de la planche dont je me servais le plus souvent, un modèle en résine polyester décoré de fleurs hawaïennes formant un joli dégradé de rose. Féminin sans être trop girly. J'en possédais quelques autres, dont une en bois, reproduction des planches traditionnelles, mais elles étaient soit trop lourdes, soit trop belles pour être utilisées en simple phase d'entraînement. Je réservais les modèles les plus chers pour les compétitions, où le style avait autant d'importance que la technique. Lorsque je me glissai enfin en dehors de l'appartement, il était près de huit heures et demie. Je dévalai quatre à quatre les marches de l'escalier de marbre noir qui menait au rez-de-chaussée. Il n'y avait pas le moindre bruit dans l'immeuble. Entre les propriétaires encore endormis et ceux qui étaient partis en vacances, rien ne semblait pouvoir troubler la tranquillité des lieux. C'est donc sans avoir croisé la moindre âme qui vive que je posai le pied sur la plage. Immédiatement, une joie intense, venue du plus profond de mon être, m'envahit toute entière. Il y avait peu d'endroits où je me sentais aussi bien. J'avais l'impression que la mer, telle une force surnaturelle, m'appelait. Les vagues s'offraient à moi, amicales, et m'invitaient à venir glisser sur elles, à les apprivoiser. Surfer me procurait la sensation de voler. Dans ces moments-là, j'étais aussi libre que l'air, déliée de toutes mes obligations, émancipée de tous mes doutes, de toutes mes craintes. Ne restait en moi que l'espoir, la joie de vivre, l'instant présent. Et le sentiment d'être simplement vivante. Enivrée, je me mis à courir vers la surface brillante qui s'étirait devant moi. J'avais envie de hurler, mais je me contins. La discrétion était une règle d'or dans ces moments qui n'appartenaient qu'à moi. Arrivée à la limite où le ressac déposait son écume blanche, j'abandonnai tongs et paréo sur le sable fin et m'élançai à la conquête des déferlantes qui s'enchaînaient les unes après les autres. L'océan était agité ce matin-là. Parfait pour une petite séance de glisse en solitaire. J'entrai dans l'eau, et m'allongeai sur la surface lisse et glissante de ma planche, non sans l'avoir attachée à mon pied droit auparavant. La force de l'eau, à contrecourant, tirait sur mes bras, et une chaleur familière envahit mes muscles contractés à l'extrême, synonyme de l'effort que je fournissais. Je souris. J'adorais sentir mon corps travailler. Rien ne pouvait me faire me sentir mieux. Une fois suffisamment loin du rivage, je m'assis sur la longue bande de plastique froide, attendant que survienne la vague idéale. Tous les sens en alerte, je scrutai la surface agitée qui se mouvait jusque par-delà l'horizon. Un léger roulis se dessina alors quelques mètres en arrière. Il gonflait lentement, et, inconsciemment, je souris, victorieuse. Cette vague-là allait être parfaite. Je me couchai de nouveau sur mon surf, la tête légèrement tournée vers l'arrière, concentrée à l'extrême. Le moindre faux mouvement me ferait rater cette opportunité, et il me faudrait attendre la suivante. Lorsque la vague fut sur moi, je profitai de l'élan qu'elle me procurait pour me propulser en avant. Puis, ayant pris suffisamment de vitesse, je me mis debout, conservant un équilibre précaire acquis au fur et à mesure des semaines d'entraînement quotidien. Habilement, effectuant de légères rotations du bassin, je glissai le long du rouleau qui fondait littéralement sur la plage, tantôt suivant sa course droite vers le rivage, tantôt chevauchant sur son dos presque vivant. Lorsque je fus trop prêt de la plage pour continuer, je ralentis l'allure et, avec un plaisir non dissimulé, je me laissai glisser dans les flots. L'eau était chaude, même à cette heure-là. Durant une poignée de secondes, qui me parurent s'étirer à l'infini, je me laissai envahir par le calme qui régnait sous l'eau. C'était incroyable comme le tumulte extérieur semblait avoir disparu, vu d'ici. On aurait pu croire que la tempête de déferlantes qui se trouvait au-dessus de ma tête n'existait pas. Je dus cependant mettre fin à cet instant de quiétude, sentant mes poumons commencer à me faire mal. Je refis surface en toussotant, et me frottai les paupières, chassant les gouttes d'eau resté accrochées à mes cils. Soudain, alors que je rouvrais les yeux, quelque chose attira mon attention à l'extrémité gauche de mon champ de vision. Intriguée par ce mouvement inhabituel, je tournai la tête, et retins un cri d'effroi. D'instinct, je me propulsai en avant, alors qu'une planche passait au-dessus de ma tête, rapide comme l'éclair. J'eus tout juste le temps d'entrapercevoir la silhouette d'un homme, que celle-ci disparaissait derrière la vague.

-Imbécile ! hurlai-je lorsque j'eus recouvré mes esprits, hors de moi, sachant pourtant que le grondement des flots couvrirait ma voix.

Il ne me fallut pas plus d'une demi-seconde pour réagir. D'un geste rageur, je grimpai sur ma planche, et m'élançai à la poursuite du chauffard des mers. Il ne s'en sortirait pas comme ça. Submergée par le sentiment de colère qui grandissait au creux de mes entrailles, je me laissai aller à un excès de vitesse qui transgressait toutes les règles de sécurité. Lentement mais sûrement, je remontai la piste du surfer inconscient. Il dû me voir, car il jeta un regard derrière lui et un léger sourire, quelque peu narquois, naquit sur ses lèvres. Il n'en fallut pas plus pour faire encore monter d'un cran mon énervement. Le garçon (car s'en était bien un) fléchit les jambes, et accéléra. Fronçant les sourcils, je l'imitai, consciente des risques que je prenais. Au moindre déséquilibre, la chute serait inévitable, et probablement très douloureuse. La surface mouvante devenait similaire à du béton lorsqu'on la heurtait trop rapidement, j'en avais déjà fait l'amère expérience plus d'une fois. Pourtant, à cet instant, je ne me souciais pas vraiment de ce détail. Tout ce qui m'importait était de jeter à la face du malotru ce que je pensais de son comportement ridicule et passablement dangereux.

Le garçon rejoignit finalement la plage, probablement lassé de ce jeu de course poursuite, somme toute puéril. Je faillis presque soupirer de soulagement. Tout mon corps était endolori par l'effort intense que j'avais fourni. A mon tour, je laissai la houle me porter jusque sur la bande de sable, et, lorsque je fus suffisamment proche du bord, je sautai à bas de ma planche et la tirai sur le sol humide et granuleux. Je me délestai du lien qui m'attachai à elle, et l'abandonnai là, furibonde, pour courir en direction de ma cible.

L'homme, qui semblait m'attendre tranquillement, était grand et bien bâti. Il devait avoir la vingtaine, et ses yeux étaient masqués par une paire de lunettes de soleil. Mais, ce qui retint immédiatement mon attention dans son visage, encadré de boucles brunes voletant négligemment au gré du vent, fut l'horripilant sourire espiègle qu'il arborait avec une fierté non dissimulée. Je me sentis littéralement bouillir. Il me regarda venir à lui sans broncher, et je me préparai à lui cracher mon venin à la figure.

-Tu es... entamai-je, avec une agressivité non feinte.

Mais je n'eus pas le temps de finir ma phrase, qu'un sifflement approbateur s'échappait d'entre ses lèvres, me clouant sur place. D'un air sûr de lui, il me lança, désinvolte :

-Tu sais que t'es vachement douée ? Et canon en plus, ce qui ne t'enlève rien. Je n'aurais jamais cru que tu tiendrais le rythme. J'avoue que je suis assez impressionné !

Complètement déstabilisée par ses paroles, je me tus. Je le dévisageai, cherchant à déceler de la moquerie dans sa voix grave, à l'accent australien prononcé. Au moindre signe, j'étais prête à bondir, toutes griffes dehors. Mais, visiblement encouragé par ma réaction (ou plutôt, ma non-réaction), il s'avança vers moi et me tendit sa main ouverte.

-Angel, annonça-t-il avec emphase, tout en retirant ses solaires.

Je retins un ricanement fort à propos. Angel ? Vraiment ? Je décidai de me prêter au jeu. Je redressai la tête, et plantai mes yeux dans les siens, dans un geste de défi. Je remarquai qu'ils étaient d'un très joli vert, et que son teint hâlé les mettait parfaitement en valeur. Mais je ne me laissai pas intimider par le charisme qui se dégageait de lui. S'il pensait que j'allais me démonter aussi facilement, il se trompait. Je n'étais pas de ces minettes que l'on séduit d'un seul sourire charmeur.

-Alena, articulai-je froidement, non sans snober son geste de politesse.

Il me toisa une seconde, soutenant mon regard, et je croisai les bras sur ma poitrine. J'avais toujours deux mots à lui dire.

-Tu crois que tes pseudo compliments vont me faire de l'effet ? l'attaquai-je sans préambule, insistant sur le mot « pseudo », à grand renfort de guillemets mimés. Tu es totalement immature ! Qu'est-ce que tu cherchais à prouver en manquant de me tuer ?!

Il arqua un sourcil, et je me crispai. J'avais l'impression, fort désagréable, qu'il se foutait de moi.

-Te tuer ? répéta-t-il comme s'il ne comprenait pas, d'un air quelque peu incrédule.

Je ne répliquai rien. Qui ne dit mot consent. S'apercevant que j'étais sérieuse, il se mit à rire.

-Mais je n'ai pas essayé de te tuer ! se défendit-il. Au contraire. Je ne t'avais pas vue, tu as émergé devant moi au dernier moment, et je n'ai fait que chercher à t'éviter !

Je scrutai son visage, mais il semblait sincère. Lentement, je sentis la rancœur me quitter. Pourtant, je le dévisageai d'un air circonspect, peu désireuse de lâcher l'affaire aussi facilement. Je voulais être certaine qu'il ne jouait pas les innocents.

-Tu n'as pas cherché à me faire peur volontairement ?

Il leva les yeux au ciel.

-Puisque je te le dis ! Je n'aurais aucun intérêt à faire un truc pareil. C'est beaucoup trop dangereux. Et, crois-moi, j'ai autre chose à faire que d'être inculpé pour meurtre et de finir ma vie en prison.

Je ne pus retenir un sourire amusé à sa remarque, et ses prunelles se posèrent de nouveau sur moi. Il fronça légèrement les sourcils, comme s'il réalisait seulement quelque chose d'intrigant venait d'arriver.

-Pourquoi tu m'as suivi ? me questionna-t-il.

J'écartai les bras d'un air contrit, et vaguement honteux. Tout à coup, les raisons de mon emportement me paraissaient particulièrement ridicules.

-Et bien... Pour t'engueuler, avouai-je finalement.

Il y eut un instant de flottement, durant lequel il me scruta, semblant lire au fond de mon âme, puis il éclata de rire.

-Et moi qui croyais que tu avais flashé sur moi !

J'écarquillai les yeux, ahurie, puis, joignis mon rire au sien.

-Tu as une sacrément haute estime de toi-même ! remarquai-je.

Il haussa les épaules, comme pour me dire qu'au moins, il aurait essayé. Puis il darda sur moi son regard espiègle, sans proférer le moindre son.

-Quoi ? lui demandai-je, soudain sur la défensive. J'ai quelque chose sur le visage ?

Il sourit et acquiesça, d'un air moqueur.

-Ouais, du sable. Mais je crois que sur une plage, c'est normal.

Je levai les yeux au ciel. J'avais envie de lui balancer un coup de coude entre les côtes, mais je me contins. Je ne le connaissais pas suffisamment pour agir avec autant de familiarité. Il secoua la tête et se repris, redevenant sérieux.

-Non, en fait, je me demandais juste si tu accepterais de boire un café avec moi. Personnellement je commence à avoir faim. Et ça me ferait plaisir d'avoir un peu de compagnie.

Machinalement, je jetai un coup d'œil au soleil. Au regard de son inclinaison, il ne devait pas être plus de dix heures. Telle que je connaissais ma mère, elle ne se lèverai pas avant une bonne demi-heure. J'avais donc encore largement le temps. Me tournant de nouveau vers Angel, j'esquissai un signe de tête approbateur.

-C'est d'accord. Personnellement, j'ai déjà mangé, mais j'avoue que je ne dirais pas non à un café.

-Super ! conclut-il d'un air ravi.

Il se pencha et ramassa son T-shirt, avant de le passer au-dessus de sa tête.

-On y va ?

Je hochai la tête.

-Je dois d'abord récupérer mes affaires. Je les ai abandonnées un peu plus loin sur la plage.

Il me suivit, et nous quittâmes tranquillement le bord de mer. 

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