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Chapitre 34

Hello tardif, 

Je sais que cela fait très longtemps que je n'ai rien publié sur mon compte, et je suis désolée de cette absence. J'avais vraiment besoin de temps, et même si ce sera toujours le cas (à cause de mes études notamment) je compte reprendre un rythme plus régulier. J'ai pour projet de donner une fin à cette fiction (pas dans l'immédiat ne vous en faites pas, mais un jour pour sûr), alors si vous souhaitez poursuivre avec moi cette aventure vous êtes les bienvenu(e)s. 

J'espère que ce chapitre vous plaira, à bientôt pour le chapitre 35. 

PDV Kate :

L'obscurité semblait prendre ses marques, au premier coup d'œil, je n'arrivais pas à distinguer quoi que ce soit. Je ne me souvenais pas m'être endormie, je n'avais aucun souvenir de ce qui m'avait conduite dans ce profond sommeil.

Peu à peu, mes pupilles s'adaptèrent à la faible luminosité des lieux, si bien que je parvins à faire un constat des plus alarmants : j'étais dans un endroit inconnu. Ce plafond blanchâtre dénudé de tout poster n'était assurément pas celui de ma chambre.

Quelques secondes plus tard, une faible douleur se réveilla en bas de mon ventre, et à quelques endroits de mon visage, mais le plus inquiétant est que je sentais un poids sur mes jambes qui m'empêchait de les bouger. Prise de panique, je tentais brutalement de me relever, sans succès. J'étais trop sonnée. Cet élan me fit remarquer que mon bras gauche était plâtré, et que mes jambes demeuraient immobiles. Mon cœur battait à toute vitesse et ma respiration irrégulière était si forte qu'elle résonnait au cœur de la pièce. L'angoisse m'envahissait, et j'étais sur le point de succomber à son influence néfaste. C'est à cet instant précis que le poids qui immobilisait mes jambes s'ôta, et qu'une voix brisa le silence de la nuit.

- Kate ? Tu es réveillée ?

Je vis alors un visage familier se pencher au dessus de moi, et l'angoisse se dissipa légèrement.

- A-armin ? Où est-ce qu'on est ? Qu'est-ce qui m'arrive ? demandais-je d'une voix tremblante et incertaine.

Je l'entendis décaler une chaise pour l'approcher de moi. Il s'assit et caressa doucement mon visage d'une main et posa délicatement sa main libre sur ma main gauche.

- Tu es tombée dans les escaliers de ta résidence. Un voisin t'a retrouvée inconsciente sur le palier, alors on t'a emmenée d'urgence à l'hôpital... Mais ne t'en fais pas, tu n'as rien de grave, le choc nous a tous inquiétés mais les médecins ont affirmé que tout irait bien. assura-t-il d'une voix le plus douce possible.

Peu à peu, mes souvenirs surgissaient de nouveau, et mon angoisse s'envola définitivement. Le regard d'Armin, ses gestes, et sa voix m'avait convaincue : tout allait bien désormais. Tandis que je l'observais sans rien dire, il sembla réaliser quelque chose et son visage laissa place à une expression nerveuse.

- Oh mais je me suis endormi... Je ne voulais fermer les yeux que quelques secondes, quelle heure peut-il bien être ? Déjà presque 5 heures ! Désolé Kate, je n'aurais pas dû m'endormir, tu as sûrement eu peur en te réveillant. D'ailleurs, tu dois avoir faim. Si tu veux je peux aller te chercher quelque chose à manger, ou aller appeler une infirmière et je...

- Armin -le coupais-je-, ne t'en fais pas, tout va bien. répliquais-je en riant doucement.

- Eh ! Ne te moque pas de moi, j'étais vraiment inquiet tu sais ! marmonna-t-il en affichant une moue d'enfant vexé.

- Je ne me moque pas, enfin juste un peu... Mais tu sais, cela me touche de découvrir un aspect de ta personnalité que je ne soupçonnais pas.

Un silence envahit la chambre pendant quelques secondes avant qu'il reprenne la parole en serrant ma main un peu plus fort.

- Quand Alex m'a appelé pour m'annoncer ce qu'il s'était passé, j'ai vraiment imaginé le pire. Je me suis senti coupable de t'avoir laissé rentrer seule chez toi, je me suis persuadé que les choses auraient été différentes si j'avais été là... Même si je sais que cela n'aurait peut-être rien changé. Je n'ai jamais ressenti ça pour qui que ce soit d'autre, ce sentiment que s'il t'arrivais quelque chose... Je...

En plongeant mon regard dans ses beaux yeux bleus, je remarquais que des larmes coulaient à flot le long de ses joues même si sa voix ne trahissait pas ses sanglots. Sans lâcher sa main, j'essuyais doucement ses larmes en ne lâchant pas son regard.

- J'ai eu la peur de ma vie, si tu savais... Pendant ce qui m'a paru une éternité, j'ai vraiment cru que je ne pourrais jamais revoir ton visage, ni te dire à quel point tu comptes pour moi.

Je sentis mes joues rougir intensément, et j'étais vivement reconnaissante que le faible éclairage de la chambre ne permettes pas que cela se voie clairement. Après un court instant, je reprenais la parole pour détendre l'atmosphère.

- J'espère que tu n'as pas cru que j'allais devenir amnésique quand même !

Il me regarda sérieusement avant d'éclater de rire et d'essuyer les larmes qui s'étaient arrêtées de perler sur ses joues. Je savais qu'il allait réagir de cette manière. Avec un sourire je lui faisais signe d'approcher un peu plus son visage du mien, puis je déposait tendrement un baiser sur ses lèvres.

- Je suis désolée de t'avoir inquiété, mais pour une fois je remercie ma maladresse. Sans cela, tu ne m'aurais jamais dit toutes ces choses. avouais-je en regardant intensément son visage.

- Je le pense vraiment tu sais, et je me sens ridicule de ne pas l'avoir montré auparavant.

- Tu n'as pas à te reprocher quoi que ce soit, dis-je en secouant la tête de droite à gauche, et je ressens la même chose pour toi Armin.

Il entrouvrit la bouche pour répondre puis se ravisa, se contentant de prolonger cet échange de regards silencieux qui valait plus que milles mots. C'est un gargouillement de ventre inopportun qui vint mettre un terme à ce duel de regards passionné, suivi par des éclats de rires.

- Je pense que tu ferais bien d'aller chercher de quoi manger, toutes ces émotions t'ont visiblement donné faim. ricanais-je en le voyant se lever en hochant la tête.

- Je reviens le plus vite possible, avec de nobles victuailles ! déclara-t-il d'une intonation chevaleresque qui me fit rire un peu plus.

Je le suivais du regard un instant avant de voir la porte se refermer, de nombreuses pensées se bousculèrent alors dans ma tête. Rosa, Alex et surtout ma chère tante devaient être inquiets eux-aussi... Cependant, l'horloge m'intimait qu'il était bien trop tôt pour qu'ils puissent recevoir de mes nouvelles. Il faudrait quand même que je demande à Armin de les prévenir de mon réveil par SMS, lorsqu'il sera de retour. Dans cette succession d'évènements plutôt regrettable, il fallait admettre que j'avais quand même eu une certaine chance : si cela m'étais arrivé plus tôt, j'aurais été très handicapée pour mon bac blanc...

De longues minutes plus tard, je vis la porte s'ouvrir de nouveau, laissant entrer Armin et une infirmière qui venait constater mon état. Après m'avoir examiné consciencieusement pour vérifier une dernière fois que tout allait bien, elle m'annonça que si le médecin confirmait son diagnostic, je pourrais sortir avant la fin de la matinée. Je vis Armin sourire, visiblement rassuré, puis l'infirmière quitta la chambre en promettant de revenir rapidement avec un petit déjeuner.

Le brun s'approcha de nouveau du lit et brandit deux barres de chocolat d'un air triomphant.

- C'est tout ce que j'ai pu avoir, j'avais pris un petit paquet de gaufres aussi, mais il est resté coincé dans le distributeur. J'étais en train de cogner dessus quand l'infirmière est venue m'arrêter. Peut-être qu'il y a des patients qui dorment, mais je suis certain qu'il y en a qui veulent manger aussi ! Et puis, si on se fait même arnaquer dans les hôpitaux...

Je levais les yeux au ciel et acceptais volontiers la barre de chocolat qu'il me tendit. Il sourit et posa sa barre de chocolat sur le rebord du lit, le regard tourné vers une petite table située près de la fenêtre et juste en dessous de la minuscule télévision.

- Tu veux boire quelque chose ? Il y a une bouilloire, des gobelets et des sachets de thé. dit-il en s'approchant de la table.

- Oui je veux bien, si ce n'est pas un thé au goût trop étrange.

- Thé vert ou thé à la camomille ?

- Peut importe, choisis celui que tu préfères toi.

- Honnêtement, dans les deux cas ça ne sera pas le meilleur thé que l'on pourra boire ensemble si tu veux mon avis. répondit-il en souriant.

Un sourire déforma légèrement mon visage et je le regardait s'affairer à préparer le thé. Pendant que l'eau chauffait, il prit la télécommande et alluma la télé. A cette heure-ci, tout programme était bon pour nous faire passer le temps.

- Oh, j'y pense ! J'ai failli oublier, mais tu pourrais prévenir ma tante, Rosa et Alex ?

- C'est déjà fait princesse, ne te fais pas de soucis je m'occupe de tout. répondit-il en remplissant les deux gobelets d'eau bouillante, les laissant reposer un moment pour que le thé s'infuse.

Sa réplique eut pour effet de me faire rougir, et je tentais de me concentrer sur l'émission diffusée sur le petit écran pour calmer les battements de mon cœur. Jamais je n'aurais imaginé qu'il pourrait être si prévenant, et attentionné... Lui qui, comme moi, parait parfois si tête en l'air, trop plongé dans ces mondes oniriques qui nous ont rapprochés.

Les heures passèrent lentement, puis finalement ma tante signa les décharges pour que je puisses rentrer. En me voyant, elle avait failli me briser les côtes tellement elle était soulagée de voir que j'allais bien. Aux alentours de midi, nous arrivions enfin à l'appartement, accompagnées d'Armin qui voulait absolument rester.

Une fois installée dans le canapé à côté d'Armin, ma tante proposa de nous préparer un bon repas pour nous revigorer. Avec enthousiasme elle se mit au fourneau, nous laissant seuls dans le salon.

- Rosa et Alex veulent passer cet après-midi pour voir comment tu vas. Si tu veux te reposer, je peux leur dire de passer plutôt dans la soirée. déclara Armin après avoir posé son téléphone sur la table basse du salon.

- Non ne t'en fais pas, ça ne me dérange pas.

Il hocha la tête avant de bailler puis posa doucement la tête contre mon épaule tandis que je choisissais un film à regarder sur Netflix. Le sourire aux lèvres je lançais la lecture du film.

- Eh non je vais pas regarder ça moi, ça a l'air nul. s'indigna-t-il en regardant l'écran.

- Trop tard, c'est déjà lancé ! dis-je en tirant la langue.

Armin grommela sans bouger ni s'opposer davantage. Quelques minutes plus tard, j'entendis sa respiration ralentir, signe que, comme je l'avais prédit, il s'était endormi.  

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