Bonsoiiirrr ^^

Désolée ça fait une éternité que je n'ai pas publié, je m'en excuses vivement >-<

Voilà donc un chapitre, après Noël, parce que oui du coup, le bonus de Noël est commencé mais qui dit Lemon dit plus de mots, donc beaucoup plus à écrire donc je l'ai pas fini ^^ Et plutôt que de ne rien publier pendant encore quelques jours, je préfère vous publier un chapitre maintenant ^^

J'espère que cela vous plaira hehe ^^ Bonne lecture ;)

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PDV Armin :

Le moins que l'on pouvait dire de ces vacances de Noël, c'était qu'elles avaient pris une tournure des plus inattendues. La soirée de Noël avait fait un sacré ravage dans les esprits, si bien que j'avais passé le reste de mes nuits de vacances à revivre ces moments pour les moins intenses.

Puis ensuite j'en avais profité pour bien avancer le nouveau jeu que Kate m'avait offert. Pour Noël, mon ange m'avait acheté le fameux Final Fantasy XV, la merveille parmi les merveilles qu'avait produites Square Enix.

Immédiatement épris des personnages et du jeu en lui même, j'avais accumulé les heures de jeu, oubliant tout autre existence que celle des protagonistes de la saga. Mais à mon  plus grand désespoir, une semaine aussi intensive soit-elle, ne m'avait pas suffi pour terminer l'aventure principale. A ce sujet, remercier gracieusement mon cher jumeau, ainsi que mes amis un peu trop inquiet pour les geeks... Même Kate s'y était mise, c'était pour dire à quel point la situation leur semblait désespérée. 

Finalement, la reprise des cours arriva. Et les révisions du bac blanc avec elle. Les cours n'étaient que concentrés d'exercices, de travaux pratiques, ou autres tâches des plus ennuyeuses. Toutes aussi frustrantes car la moindre chose réussissait à me faire penser au jeu que je n'étais qu'à quelques heures de terminer. 

Et le pire dans toute cette histoire était que mon cher frère avait réussi à subtiliser le jeu pendant mes quelques heures de repos bien méritées. Il avait prétendu que c'était pour mon bien, pour que je réussisse à me concentrer sur les révisions. Je comprenais l'enjeu de tout cela, mais entre sauver le royaume des ténèbres qui le menaçaient ou réussir son bac, il fallait choisir. Le premier enjeu me semblait des plus importants... Raison pour laquelle me concentrer sur des satanés exercices de physique chimie était une tâche des plus difficiles. 

- Donc selon l'effet Doppler, si l'on applique cette formule à la situation B on devrait trouver ce résultat. entendis-je dire Rosalya qui tentait de nous aider à résoudre les annales que nous devions préparer pour le cours du lendemain. 

Mais malgré ses explications, notre petite bande de quatre ne comprenait quand même rien au problème qui se posait. Je n'avais réussi à écouter que la moitié des précisions, et à voir les visages et regards de Kate, Alexy et Kentin, eux aussi n'avaient strictement rien compris. 

Rosalya nous scruta chacun notre tour du regard avant de forcer Kate à se lever pour la diriger vers le tableau de la classe que nous avions emprunté. La directrice avait mis en place des créneaux horaires de disposition des salles du dernier étage du lycée, cela afin que les élèves de terminale puissent travailler en petits groupes ou en autonomie. 

La jeune femme aux cheveux blancs écrivit la suite de l'énoncé dont elle avait résolu la première partie avant de tendre le marqueur effaçable à ma petite amie. 

- A ton tour Kate ! Réponds aux calculs de la partie 2.  La calculatrice est sur le bureau. déclara-t-elle avec un sourire bienveillant. 

La brune fixa sa meilleure amie en clignant des yeux, la regardant s'éloigner vers un des sièges vides de la salle de classe. Elle me regarda ensuite, le regard vide comme désespéré en bafouillant tout en relisant l'énoncé. Après quelques minutes de réflexions, le nez plongé dans le livre poussiéreux, elle regarda Rosa. 

- Eh bien ? s'exclama Rosalya en haussant un sourcil. 

-  Euh... J'ai pas compris... répliqua Kate. 

Instantanément, en voyant la tête désespérée des deux jeunes femmes, ajouté à l'intonation de la voix de la brune, une équation du fou rire parfait s'était formée et les garçons de la salle avaient explosé de rire. 

- C'est pas drôle ! Je vous explique la physique depuis plus d'une heure, et aucun d'entre vous ne semble avoir compris ce principe là ! Je perds mon temps quoi ! s'offusqua notre professeur de fortune en se redressant d'un air indigné. 

Nous avions tous protesté en coeur, répétant les concepts et astuces sur d'autres points du programme que notre amie nous avait aidé à comprendre tant bien que mal. Certes certains points demeuraient des plus obscurs en matière de physique chimie, mais d'autres étaient devenus plus évident à appréhender grâce à ses explications. 

Après avoir passé un bon moment à flatter son égo en énumérant ce que nous avions retenu de son cours improvisé, elle décida que nous nous réunirions tout le reste de la semaine ainsi. Cela nous motiverait tous à travailler ne serait-ce qu'une heure ou deux sur des points qui nous posaient problème. Enfin, c'était l'idée générale. Car comme toute réunion de groupe pour "travailler" entre amis, les moments détente finissaient toujours par s'imposer d'eux mêmes. Et autant dire qu'entre Kate, Alexy et moi qui faisions les pitres, les éclats de rires avaient manqué plus d'une fois de nous faire virer de la salle. Mais au moins, les révisions de ces thèmes compliqués nous paraissaient moins inabordables, désagréables. 

Finalement, après une longue semaine où tous m'avaient plus ou moins forcé à réviser mes cours, j'avais eu le droit de retrouver pour une soirée mon jeu fétiche. Allumant la manette, la console et la télévision, ma motivation était revenue. 

Kate était même venue à la maison pour passer la soirée avec nous. Au moment où j'allais ouvrir la pochette sacrée pour en retirer le jeu, je vis mon jumeau arriver dans la pièce avec un sourire malicieux. Décidant d'en faire abstraction, je fermais les yeux au doux son du crac signifiant que la pochette s'ouvrait entre mes mains. Machinalement mes doigts se dirigèrent vers le centre mais une texture différente glissa sous mes mains. Celle du papier. 

J'ouvrais immédiatement les yeux et lisait. 

"Tu y as cru hein ? Tu croyais pouvoir rejouer ? Va réviser ton bac blanc feignasse ! "

Quelques secondes plus tard j'entendis mon frère pouffer de rire, avant que je ne fonce à sa poursuite. L'attente s'annonçait longue. Tout comme les examens qui arriveraient la semaine suivante...