Chapitre 30 [Noël-Partie 1]
Hey hey ~
Vous la vouliez tous, voilà la suite ^^
Voici le début du chapitre spécial Noël, la suite sera dans une autre partie un peu plus spécifique. En effet elle contiendra des scènes pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes, ainsi la prochaine partie ne sera qu'un bonus ! Vous n'êtes en aucun cas obligés de le lire pour comprendre l'histoire. La partie 2 spéciale Noël sera donc composée d'un début que tout le monde pourra lire (quelques paragraphes), mais essentiellement de scènes non censurées sur l'action et qui pourraient vraiment gêner les plus jeunes. Donc vous lirez bien mon avertissement, si vous ne vous en rappelez pas, mais faites attention, je n'y serais pour rien sinon ^^
Sur ce, bonne lecture ~
***
PDV Kate :
Les larmes s'étaient mises instantanément à couler le long de mes joues. Les nerfs avaient lâchés au moment même où mes genoux avaient claqués contre le sol froid. Je posais ma tête contre sa poitrine, tentant d'entendre son cœur battre. Je n'arrivais pas à me calmer, tout se précipitait dans ma tête, la première fois où je l'avais vu, tous les moments que nous avions passés. Non, je ne voulais pas que cela disparaisse, je ne voulais pas qu'il disparaisse.
J'étais incapable de quoi que ce soit. La panique avait clairement envahi mon être, et à l'heure qu'il était le peu de raison qu'il me restait ne m'aurait pas permis de faire la différence entre une vache et une girafe.
C'est d'ailleurs pour ça que quand j'avais vu le garçon aux cheveux noirs remuer, j'avais bien cru que mes yeux me jouaient des tours, et les larmes se mirent définitivement à brouiller ma vision.
- K-kate pourquoi tu pleures ?
Et voilà que désormais j'entendais des voix, son esprit allait me hanter jusqu'à la fin de mes jours, il hanterait l'appartement de ma tante jusqu'à la fin du monde. Les délires que mon cerveau trop imprégné de fictions en tous genres m'imposait ne firent qu'amplifier mes sanglots. Ce fut la chaleur qui se propagea au creux de mes mains qui me fit revenir à la raison.
- Eh Kate qu'est-ce qui t'arrive ?! Tu m'inquiète sérieusement !
Armin tenait fermement mes mains entre les siennes, et c'est seulement maintenant que mes yeux s'autorisèrent à le regarder de nouveau pleinement. Je détaillais du regard ses cheveux, son front, et le reste de son visage, puis soudain je regardais furtivement le reste de la pièce. Ce n'est qu'à ce moment que je remarquais une flaque noire aux reflets marron près du frigo et une conserve à moitié renversée qui gisait à quelques centimètres d'Armin.
- Attends ne me dis pas que... ma phrase resta en suspens et Armin me regarda avec un petit sourire désolé.
- Je me suis servi du coca, mais j'en ai renversé par terre... J'ai voulu pendre un torchon, mais j'avais laissé un placard ouvert. En me cognant la tête dessus, ça m'a fait glisser sur la flaque de coca, j'ai voulu me rattraper au plan de travail mais ça n'a fait qu'entrainer dans ma chute la boite de sauce tomate... Du coup, je me suis un petit peu cogné la tête contre le meuble, et pendant que j'étais sonné par le choc, la sauce a coulé sur moi...
Après avoir entendu ses explications, je me demandais sincèrement qui était le plus stupide de nous deux. Moi pour avoir cru qu'il s'était réellement blessé autant, ou lui pour avoir chuté d'une façon aussi ridicule que ceux qui figurent dans les bêtisiers à la télé. Après qu'un silence se soit installé dans la pièce, une moue boudeuse se forma sur mon visage. Armin s'excusa une bonne dizaine de fois pour la frayeur qu'il m'avait faite et j'avais fini par abdiquer face à ses yeux de chats botté.
Nous nous étions tous les deux relevés et j'avais fini de préparer les pates pour notre repas du midi pendant que mon cher Armin prenait une douche.
Après le repas, le reste de l'après-midi avait passé rapidement. Armin m'avait aidé à préparer le repas pour le soir même, puis nous avions terminé tout ce qu'il restait à faire sur ma liste. Grâce à notre bonne coopération, nous avions réussi à terminer une heure avant que nos amis doivent nous rejoindre. Armin avait donc allumé la télé et nous nous étions prélassés devant la télé pendant un moment, profitant du calme et de la présence de l'autre. Je n'avais rien suivi du programme qui était diffusé tellement j'appréciais d'être dans ses bras, tandis qu'il caressait doucement mes cheveux j'entendais le rythme régulier de son cœur et me sentais si bien que j'aurais presque apprécié que les autres ne nous rejoignent jamais.
Peu avant l'heure fixée pour que la fête commence, j'avais pris la robe que je comptais porter et était allée me changer dans la salle de bain, laissant Armin faire de même dans ma chambre. Je soupirais un bon coup avant d'enfiler la robe que j'avais achetée spécialement pour l'occasion. En allant faire les boutiques avec ma tante, j'avais eu le coup de cœur pour cette robe qui ne m'avait coûtée qu'une trentaine d'euros. C'était une robe bleue marine, manches trois-quarts, faite d'une dentelle fine et souple. Après l'avoir enfilée, je remarquais comme le jour où je l'avais essayée qu'elle me cintrait parfaitement au niveau de la taille, et je souriais de nouveau de satisfaction en regardant le joli col ondulé qui laissait mes épaules dénudées. Ensuite, je lissai mes cheveux bruns et me maquillais d'un trait d'eyeliner noir et d'un peu de mascara du même coloris. J'observais mon reflet dans le miroir, cherchant à voir quelle était la touche finale qu'il manquait. De longues secondes plus tard, mon visage s'illumina et je plongeais mon regard dans le placard sous le lavabo, en retirant ma boite à bijoux pour y prendre les boucles d'oreilles qui suivraient avec ma tenue.
J'étais sortie de la salle de bain, fin prête pour la soirée qui s'annonçait. Une fois dans le salon, je fis face à un Armin rougissant légèrement, me détaillant des pieds à la tête avec la mâchoire prête à tomber.
- Kate, tu es splendide, magnifique ! Tu brilles de milles-feux ma princesse !
Je souriais et m'approchais de lui en le regardant de la même manière. Il portait un jean noir, une chemise blanche par-dessus laquelle il avait fait l'effort de nouer une cravate de la même couleur que ses yeux. J'haussais un sourcil en posant délicatement une main sur son épaule.
- Tu sais faire les nœuds de cravates ? demandais-je en réprimant un ricanement.
- Eh oui ! C'est si surprenant que cela ? répliqua-t-il.
- Hmm... Tu sais faire des nœuds de cravate, mais tu glisses sur une flaque de coca en préparant des pâtes... Oui surprenant. Dis-je en tirant la langue tandis qu'il passait nerveusement une main dans ses cheveux noirs.
- Oui bon, j'ai demandé à Nathaniel de m'apprendre l'autre jour, y'a pas de mal à se faire aider de temps à autre, surtout pour impressionner sa petite amie.
Je souriais à ses mots, sentant mon cœur faire des bonds dans ma poitrine, comme souvent en sa présence. Après l'avoir laissé savourer ma réaction quelques secondes, je passais mes bras autour de son cou et pressais mes lèvres contre les siennes. Le baiser ne fut que de courte durée, car comme pour gâcher le plaisir dans un bon film, il avait fallu que la sonnette retentisse à ce moment précis.
Presque déçue, je m'étais écarté de mon petit ami pour aller ouvrir la porte. A ma grande surprise, tous nos amis invités étaient arrivés ensemble. Il y avait donc ma chère Rosa accompagnée de son petit copain Leigh, et le duo Alexy et Kentin. J'avais laissé un sourire se profiler sur mes lèvres en voyant les mines réjouies de mes amis, puis je les avais laissé entrer. Après que chacun se soit débarrassé de son manteau, ils suivirent le chemin menant à la pièce principale où se déroulerait la soirée. J'avais montré à chacun les chambres qui leur étaient attribuées pour la soirée, pensant encore à cette heure que nous allions quand même dormir un peu cette nuit. C'était sans compter sur les évènements qui allaient suivre...
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