Parce que OUI plutôt que de dormir ou de réviser pour ses exams, Kate préfère écrire un chapitre. Et parce que oui plutôt que d'avancer ses autres fics, maso comme elle est elle préfère en publier un autre sur cette fic là... Pour une fois je n'aurais pas laissé longtemps le suspense, alors vous pouvez me remercier (c'est pas ceux qui lisent ma fiction sur Eldarya qui ont cette chance là, parce que dedans le suspense, j'en mettais à toutes les sauces et les chapitres pas avant un mois des fois xDDD Que les témoins se manifestent xD)

Mais avouer, vous êtes bien refaites là xDD

Bonne lecture sinon ^^

***

PDV Kate :

Je n'en croyais pas mes yeux. C'était un simple et unique message, et pourtant ce simple mot avait autant d'impact qu'une bombe. Je sentais les larmes me monter aux yeux alors que je lisais les mots durs qui étaient écrits sur le téléphone. Plus je lisais, plus je sentais mon cœur se resserrer et j'avais envie de me jeter sur Alexy pour le prendre dans mes bras. Cependant comme pour être sûre que ces mots si tranchants étaient bien adressés au garçon que je considérais comme un de mes meilleurs amis, je relisais une nouvelle fois le message.

[Inconnu- 23: 28] : Je sais ce que tu es Alexy. Ça me dégoûte venant de quelqu'un comme toi. Je sais aussi parfaitement bien que tu aimes Kentin, alors ne t'avise pas de l'approcher. Kentin est bien supérieur à toi-même si c'est un trouillard au moins il n'est pas gay et je ferais tout pour l'éloigner de toi. Gardes-ça pour toi et laisse tomber Kentin si tu ne veux pas payer le prix fort. – Ambre

Je finissais à peine de lire le message pour la seconde fois que je vis la main d'Armin se baisser et son visage se crisper en une expression colérique. Je n'avais jamais vu le brun dans un état pareil, et pourtant je pensais en avoir vu de belles quand il avait perdu à Mario Kart. Mais là c'était différent, il semblait être remonté comme jamais, et je le comprenais. La seule différence entre lui et moi était que cela m'avait donné envie de pleurer de voir ce message. Je trouvais cela affreux que cette pétasse blonde ose parler comme ça à Alexy. Je l'avais toujours trouvé ridicule, garce, et tout ce qu'on voulait, mais là c'était la cerise sur le gâteau.

Je m'étais rassise à côté d'Alexy et avait attrapé une de ses mains dans la mienne, ne sachant pas vraiment quoi dire face à cette situation. Je n'avais jamais été confrontée à cela, et je ne savais pas comment l'aider à soulager sa peine, car même si cela me faisait mal, c'était impossible pour moi de savoir à quel point il devait se sentir mal par rapport à ce genre de jugements. Peu après il avait relevé son visage et sans rien dire il m'avait prise dans ses bras.

« J'ai juste envie d'un câlin... »  avait-il murmuré en resserrant son étreinte sur moi.

J'étais restée sans bouger ni rien dire, juste à caresser gentiment le haut de son dos en regardant dans le vide. C'est à ce moment-là qu'Armin se décida à laisser sortir ce qui le faisait bouillonner depuis quelques minutes.

-        Je vais aller la voir cette pimbèche, elle va voir si elle fait encore la maline avec un œil au beurre noir ! Je te jure que je-

Il ne finit pas sa phrase alors que son poing cogna violemment le dossier du banc. Alexy s'était redressé et je fixais le brun, remarquant un peu de sang s'accumuler sur ses phalanges.

-        Arrête Armin, ça ne sert à rien de t'énerver on peut rien y faire... répondit son jumeau dans un murmure presque imperceptible.

-        Comment ça on ne peut rien faire ? Je compte bien aller lui régler son compte ! Tu as cru que j'allais la laisser te menacer sans rien dire ?! s'exclama Armin en haussant le ton.

Le silence s'installa pendant quelques secondes entre nous. Finalement Alexy s'était relevé et avait repris son téléphone des mains de son frère. Sentant que la conversation allait s'envenimer de nouveau je m'étais levée et m'étais interposée entre les deux garçons avant même qu'un des deux n'ouvre la bouche.

-        Ecoutez tous les deux ! Je crois qu'Armin tu as besoin de te calmer un peu, je ne veux pas dire qu'il faut qu'Ambre s'en tire comme ça mais dans ton état actuel tu ne pourras que t'attirer des ennuis. Et Alexy je ne vais pas te laisser déprimé comme ça. Je veux revoir ton joli sourire moi, alors Armin et moi on va tout faire pour régler son compte à cette sale blondasse que tu le veuilles ou non. Mais en attendant je me charge de te remonter le moral. Dis-je en prenant une main à chacun des deux garçons tout en les entrainant hors du parc.

Etrangement aucun des deux ne riposta et ils ne dirent plus un mot du reste du trajet jusqu'à chez eux. Au bout de quelques mètres je leur avais lâché la main, estimant qu'ils étaient assez éloigné de l'âge de 10 ans pour se tenir tranquille sans que je n'ai à les tenir en laisse. Peu après nous étions arrivés devant chez eux et je les avais laissé monter, promettant de revenir d'ici peu. Il me fallait juste un peu de temps pour appeler Rosa. Car je savais qu'elle saurait quoi faire dans ce genre de situation. J'avais donc appelé ma meilleure amie et après avoir obtenu une liste de course anti-déprime, elle m'avait promis de me rejoindre là-bas pour m'aider à trouver un plan contre Ambre. Ce que je ne lui avais pas demandé à la base, mais c'était Rosa alors on n'y pouvait rien.

J'étais donc passée chez mois prendre un sac avec de quoi passer la nuit, on ne sais jamais si ça finissait comme la dernière fois, et un sac congélation pour aller acheter ce que Rosa m'avait prescrit. De la glace et du chocolat. Je n'avais pu qu'approuver. Après m'être dépêchée dans les rayons pour prendre des pots Häagen-Dazs et des plaques de chocolat Côte d'or,  j'étais de nouveau devant l'appartement dans l'immeuble Magnolia.

J'avais à peine sonné que je voyais le visage d'Armin se montrer, le même air profondément énervé que plus tôt dans la journée. Sans rien dire il me laissa entrer et claqua la porte derrière lui, s'empressant de retourner dans un des couloirs de l'appartement alors que je restais plantée dans le salon sans savoir quoi faire. Je vis à ce moment là qu'Alexy était assis, les genoux remontés devant lui tout en regardant d'un air blasé le programme qui passait à la télé.

J'étais allée devant lui pour lui déballer ma collection de crèmes glacées et chocolat, et il avait finit par esquisser un sourire à contre-cœur. Un long silence avait plané avant que j'ose poser la question qui me tourmentait depuis cet après-midi.

-        Est-ce que c'est la première fois que tu as affaire à ce genre de menaces ? demandais-je en regrettant de ne pas avoir trouvé une meilleure façon d'aborder les choses.

-        Non, pas vraiment mais la méchanceté fait toujours mal peu importe le nombre de fois que l'on a affaire à cela...

Je ne savais pas vraiment quoi dire. Je n'avais jamais été douée en temps normal pour aider les gens ou leur remonter le moral dans un cas simple, alors là c'était tout bonnement horss jeu du domaine des compétences de Kate. Il sembla comprendre ce à quoi j'étais en train de penser et me tapa gentiment le dessus du crâne.

-        Va chercher des cuillères dans la cuisine, première porte à  droite dans le couloir. Ce serait dommage que la glace fonde. Répliqua-t-il avec un léger sourire.

Sans plus attendre je m'étais levée et étais allée chercher deux grandes cuillères pour prendre la glace dans le pot. Alors que je venais de plonger ma cuillère dans le pot de glace cookie dough, j'entendis mon téléphone vibrer. Je reposais le pot et la cuillère sur le bord de la table et prenais mon téléphone en voyant que c'était Rosalya. Quelques secondes à peine plus tard, ma meilleure amie faisait son entrée dans l'appartement, prête à faire passer les bonnes ondes qu'elle envoyait déjà naturellement. Elle ne tarda pas à s'installer sur le canapé à côté du garçon aux yeux roses quie avait les yeux plongés dans son pot de glace.

-        Kate je m'occupe de remonter le moral du jumeau numéro 1, tu vas calmer le numéro 2. Allez go, on va mener cette mission à bien.

-        C'est pas une mission commando Rosa, tu le sais hein ... répliquais-je en laissant un sourire se dessiner sur mon visage.

La jeune femme aux cheveux argentés se mit à rire et me fit signe de la main pour que je quittes la pièce. En soupirant je rejoignais le couloir et trouvais finalement rapidement la chambre du jumeau numéro 2. Après avoir toqué doucement, j'avais légèrement entrouvert la porte et avais remarqué que le brun était allongé sur le dos, les deux bras repliés au-dessus de lui alors qu'il regardait le plafond avec le même air frustré et énervé que tout à l'heure.

-        Tu sais que ce n'est pas en t'énervant dans ton coin que les choses vont s'arranger... dis-je doucement en m'asseyant sur le rebord du lit.

-        Je sais, mais comme je ne peux pas relâcher ma colère sur Ambre il faut bien que j'essaie de me calmer. Non ? répliqua-t-il sans bouger d'un centimètre.

-        Et ça marche ta technique ?

-        Non, pas vraiment...

Je regardais le brun soupirer sans bouger le reste de son corpps. Je ne voyais pas ses yeux mais je sentais au ton de sa voix que même s'il réagissait différemment de son frère, il était lui aussi très sensible sur le sujet. Je décidais donc de ne pas enfoncer plus le couteau dans la plaie et m'apprêtais à me relever pour le laisser tout seul. C'était tout ce que je pouvais faire après tout.

-        Attends. S'exclama-t-il en retenant mon poignet.

-        Quoi ?

-        J'ai une autre d'idée pour me calmer, et cette fois je sais que ça va marcher.

-        Et c'est... ?

Je finissais à peine de formuler ma question  que je sentais sa main me tirer vers lui et ma tête atterrissais contre son torse.

-        A-armin ? m'exclamais-je en sentant mes joues rougir à vue d'œil.

-        Ne bouge pas sinon je sens que je vais m'énerver de nouveau. 

-        Ce serait pas du chantage ça par hasard ? répondis-je en souriant légèrement.

-        Je ne vois pas de quoi tu parles. 

Il me serra un peu plus contre lui et je sentis mon corps d'abord crispé se détendre un peu. Je pouvais entendre les battements de son cœur battre à l'unisson avec les miens et même si ce n'était pas moi qui était énervée, je me sentais désormais plus calme que jamais.