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[65] Levi et les sept Jean.

A cet instant précis, quatre mots me traversent l'esprit : non mais quel con !

La trahison, c'est ce qui se traduisait sur le visage désemparé de Gaby. Alors c'est la tête levée en direction du sommet de la cloison que je regarde sa silhouette disparaître. Peut-être à tout jamais ? Et j'ai envie de me crier dessus. De me réprimander comme jamais personne ne m'a réprimandé. Je veux fermer les yeux et me dire que ce n'était qu'un mauvais rêve. Un très mauvais rêve. On y était presque ! On allait pouvoir tout recommencer de zéro ! Si près du but ! Quelle liberté gâchée. Elle m'a filée entre les doigts comme un filet d'eau. Je soupire en baissant enfin le regard, les yeux posés sur mes mains mouillées. Si la liberté était une statue, j'aimerai l'enlacer et l'embrasser. Ou du moins, que quelqu'un le fasse pour moi.

Je serre les lèvres, les yeux humides quand je me rappelle de la force avec laquelle Gaby s'agrippait désespérément à moi. Un abominable cri de haine et de désarroi me perce les oreilles comme des centaines d'aiguilles brûlantes. C'est Gaby qui me dit adieu. Puis, c'est un silence de plomb qui m'accueille. J'ai envie de m'effondrer au sol, je suis privé de mes forces. Mais quand j'entend de nombreux bruits de pas derrière moi, je me ressaisie. Je les attend les bras ouverts.

Une silhouette élancée défonce la porte et je vois alors débarquer dans mon jardin des hommes tout de noir vêtus. Une version Wish des men in black. Je baisse alors les yeux sur mes fringues trempés et me trouve quand même beaucoup mieux sapé. Un petit sourire m'échappe et je m'apprête à leur demander le nom de leur styliste. Histoire de ne jamais gaspiller le fric de Gaby dans ses tenues. Mais les cocos m'interpellent sans perdre de temps ni même cligner des yeux.

— Les mains en l'air !

Je les fixe longuement, un à un. Ils sont six. Et je suppose que d'autres ne tarderont pas à être de la partie. L'un d'eux perd patience et m'ordonne de me retourner sans faire le moindre geste brusque. Un autre, un jeune policier au regard angoissé essaye de ne pas croiser mon regard.

— Adam Lane, je ne me répéterai pas ! Tu es en état d'arrestation. Lève les mains en l'air et ne résiste pas !

On pari ça ? Je les fixe en silence pendant de longues secondes avant que le flic ne se répète enfin.

— Si tu continues à résister, nous n'hésiterons pas à tirer ! Lève les mains en l'air !

Je me contente de les regarder innocemment et ils appellent ça de la résistance ? Quels grognons ! 

Enfin bon, je soupire dans un long sourire. J'ai gagné ! J'ai fait se répéter un flic qui avait promis le contraire ! Je peux lever les mains en l'air sans regrets. Mon sourire satisfait a pourtant l'air de les décontenancer. Quoi ? Ils s'attendaient à me voir pleurer ? A fuir et résister ? Sérieusement, pourquoi j'essaierai de m'enfuir ? Mon plan réside dans le fait même de me faire arrêter. Je m'offre littéralement à eux et ils croiront m'avoir arrêté de leurs propres moyens. Et ils s'en vanteront, ces idiots. Mais ce n'est pas si grave, je ne leur en tiendrai pas rigueur. Je promets de bien les occuper. Assez pour acheter du temps à Gaby et aux autres.

Alors dans cette lancée, je prends une grande inspiration théâtrale et ferme les yeux. Lorsque je les ouvre, un rire abruti accueille mon entrée.

— He he he ! Vous en avez mis du temps quand même ! Niveau efficacité c'est déplorable. Je commençais à rouiller.

Je fais un pas puis deux, les mains levées dans leur direction :

— Ça me rappelle que j'ai laissé ma poêle au feu en vous attendant. Vous savez, j'ai préparé un festin fabuleux pour votre visite ! Mais si je ne me dépêche pas d'éteindre le feu... Eh bien c'est du charbon que nous aurons au dîner. Je me doute que vous n'êtes pas très charbonneux dans l'âme. Vous pouvez m'attendre ici, je reviens tout de suite !

Ils me barrent la route alors que je m'apprêtais véritablement à aller dans la cuisine leur rapporter une vieille poêle poussiéreuse. Je remarque que les regards qu'ils me portent ne sont pas particulièrement bienveillants. Sérieusement ! Pourquoi dirigent-ils leurs armes dans ma direction ? On dirait vraiment que... Les gardiens de la paix me cherchent la guerre !

— Vous savez que c'est extrêmement malpoli ? Baissez donc vos pistolets.

— Adam Lane, ne joue pas à ce jeu avec nous !, grogne un agent.

— Ah vous vouliez jouer ? Fallait le dire ! C'est votre jour de chance. Il y a justement un robinet dans le jardin. Vous pourrez y remplir vos pistolets à eau. Et vous m'en passerez un d'accord ? (je me tourne vers le jeune policier tout nerveux.) Allez le stagiaire, passe-moi le tiens tu veux ?

— Mais il n'est pas net !

Je n'y arrive pas, mon gloussement part tout seul. Ah lala, on dirait vraiment que je fais perdre ses moyens à ce petit bonhomme. Le premier agent s'avance vers moi et me toise avec une expression qui saurait se traduire par de la pitié.

— Retourne-toi sans un geste et... sans un mot.

— Je peux-...

— Plus un mot j'ai dit ! Lève les bras et ferme ta gueule.

Je sors la lèvre pour bouder devant aussi peu de tact. Il est vraiment pas sympa. Sérieux quoi, je lui offre un repas, une partie de pistolet à eau, tout ça sous mon toit et il a le culot de me parler sur ce ton ?

— Okey dokey, fais-je en me retournant sagement. Ah mais... on dirait que je viens de parler. Ça alors !

Agent 1 et sa jolie bande de freluquets s'approchent en prenant toutes les précautions du monde. Puis ils commencent à tâter le terrain, c'est à dire moi. Je gigote bruyamment sous les chatouilles, alors que je ne suis même pas chatouilleux. Quand je reçois un coup dans les cotes, je cri exagérément de douleur. Voyant qu'ils ne portent pas tant d'attention à mon bien-être, je décide d'arrêter de rire. Je me met à renifler dans un air de panique.

— Tiens donc, vous ne sentez pas le brûlé ? Oh saperlipopette ! Ma poêle !

Un deuxième agent me reproche d'être trop bavard. Je lève les yeux au ciel. Si c'était un crime, je ne sortirai jamais de prison. Je tend la main vers lui pour lui ébouriffer les cheveux quand un nouveau policier se précipite pour me plaquer contre la cloison. Il veut s'assurer de me faire perdre mes repères. Je le regarde du coin de l'œil en gloussant. Il a cru que m'intimider me ferait perdre ma langue. 

— Retire ton pull, m'ordonne-t-il.

— Mon bel inconnu, laisse-moi te dire que ce n'est pas comme ça qu'on drague. Faut me plaquer face à toi pas face au mur. Je fais quoi moi maintenant ? Je galoche la cloison ?

J'entend la voix du stagiaire murmurer à son collègue des propos sur mon dos :

— Il est drôlement bavard cet Adam Lane. Je ne l'imaginais pas comme ça.

— Personne ne m'imaginait comme ça, Jean-Médisant. Je surprend toujours la première fois.

L'agent 1 prend les devant et continue de me fouiller pendant que son acolyte me retient toujours contre le mur. Ca pourrait être plus romantique quand même. Ils me traitent comme une bête sauvage. Avec précaution d'abord, puis on sort les grands moyens. À la guerre comme à la guerre. Ce que c'est décevant. Ils ne me demandent plus de retirer mon pull, ils l'enlèvent contre mon gré. À croire qu'ils vont le renifler dans un coin lorsqu'ils seront loin des regards. Ma sueur doit avoir des effets fou sur les gens.

— Mais les gars !, forcé-je. C'est pas bien de gaspiller la nourriture ! Jean-Lamoureux, toi qui m'aime tant, s'il te plait fait leur entendre raison !

Jean-Lamoureux m'aplatît encore plus contre la barrière. Qu'il est coquin ce bougre ! Je le trouve très entrepreneur avec moi. J'ai pas l'habitude d'être le dominé vous voyez ?

— Bon c'est mon dernier avertissement ! Tout ce que tu diras pourra être retenu contre toi alors je te conseille vivement de peser tes mots.

— Jean-Posey, amène moi donc une balance. Ah mais attendez ! Plus je parle et plus ça pèsera lourd. Et donc plus ça pèsera lourd et plus ça vaudra de l'argent. Oh mon dieu, je comprend enfin le sens de cette expression ! C'est pour ça qu'il faut peser ses mots, parce que les mots valent de l'or !

Si c'était vrai, Juvia serait extrêmement riche. Quoi que, elle l'est déjà en réalité...

À force d'entendre mes nouveaux amis grogner et soupirer de fatigue, je me sens davantage victorieux. 

— Qui t'as permis de tourner la tête Adam Lane ?

L'agent 1 a le visage en feu. Il en a assez de mes conneries, c'est clair. Son visage s'approche dangereusement du mien et ses yeux me lancent des météorites. Je peux déceler des rides sur sa peau, des cernes sous ses yeux mais aussi la furie animale en lui. Sa tentative d'intimidation lui vaudra donc le nom de Jean-Dinosaure. 

Je crois que ça fait cinq bonnes minutes qu'ils m'ont sous la main et que rien n'avance. Je glousse quand je me rend compte qu'ils sont complètement à la ramasse. Et maintenant, je me rappelle qu'après Jean-Dinosaure, Jean-Lamoureux, Jean-Posey et Jean-Médisant, il me reste encore deux individus à surnommer. J'observe les deux officiers à l'arrière et je leur demande :

— Hey vous deux ! Vous aimez le melon ?

L'un des deux me regarde en arquant les sourcils. Il est soit surpris que je leur adresse la parole aussi abruptement, soit simplement pris de court par ma question. Le second quant à lui a la bouche entrouverte, et j'y verrais bien une mouche s'y abriter.

— Alors ? Melon ?

Les deux hommes s'échangent un regard avant de m'ignorer. Je décide donc d'appelle le premier Jean-Melon et l'autre Jean-Mouche. Et c'est ainsi que je clôture ma collection de Jean.

The end.

Mon amant Jean-Lamoureux secoue la tête en me lançant un regard jugeur tandis que notre ami Jean-Dinosaure continu sa petite fouille. Je n'aime pas les attouchements, mais ce gaillard est très brusque avec moi. Je grimace en suivant les mouvements de ses mains.

— Doucement Jean-Dinosaure, on a le temps. Je te rassure que l'extinction est loin.

Mes yeux se tournent vers le soleil et je dégluti. je pose sur le Jean un regard complice et déterminé. Je prend une voix forte et assurée comme si mon discours était le plus motivant des discours de guerre

— La météorite n'aura pas raison de toi, je te protègerai. Je la repousserai de mes bras ou de mon souffle. Et s'il le faut, pour toi mon petit Dino, j'aspergerai un volcan d'eau et je jouerai au baseball avec une balle météorite. Je le jure sur la tête de mon père. Je te protègerai !

— Tais-toi bon sang !, soupire Jean-Lamoureux excédé. Tu n'es pas drôle.

Je suis outré, choqué et bouleversé. Mes yeux ne veulent pas se mouiller, alors je laisse mes mots couler :

— Quelle diffamation ! Quel toupet ! C'en est fini de nous Jean-Lamoureux ! Je ne t'aime miette.

Jean-Dinosaure s'active sans se ménager dans ses fouilles. Je garde le sourire jusqu'à ce que la satisfaction dessine son visage. En effet, je me crispe lorsqu'il touche ma poche et qu'il réalise que quelque chose de dure s'y trouve. Il s'empresse d'en sortir un téléphone portable. Et c'est là que j'ai une mauvaise nouvelle pour moi-même. Levi, Il vient de te confisquer ton Précieux. Comment ose-t-il ? Personne ne me prive de mon iPhone X, mon Précieux, mon second amour ! Lorsqu'il me regarde d'un air diabolique, je me rend compte que ce n'est pas vraiment mon téléphone qu'il a entre les mains, mais celui de Daphné. Ouf ! Tant que personne ne me confisque mon Précieux, je suis content. Je me rappelle m'en être séparé dans la salle de bain pour ne pas le tremper. Il doit être dans la possession de la bande.

— Adam Lane, comme on se retrouve.

Je sursaute sans m'attendre à entendre cette voix détestable et haineuse. Le père de Daphné a enfin mis la main sur l'objet de ses cauchemars. Il est venu récupérer ce que je lui ai volé.

— Shigeru, annonce Jean-Lamoureux en me tournant vers le papa poule. On a retrouvé son téléphone sur lui.

Un silence de quelques secondes envahit les lieux pendant que l'asiatique observe le téléphone. Enfin, il s'exclame d'un air renfrogné en remuant le portable sous mes yeux :

— Ceci est le téléphone de ma fille. Où est-elle ?

Je hausse les épaules en détournant le regard. Sa façon de me regarder est malaisante et étouffante.

— Marco, tiens le bien.

Le flic vient m'asséner un coup dans les cotes et si Jean-Lamoureux ne me tenait pas fermement, on serait tout les deux tombés à la renverse. Je crache au sol et lève les yeux sur l'asiatique.

— C'est Jean-Lamoureux.

— Quoi ?

— Son petit nom c'est Jean-Lamoureux, expliqué-je en montrant le dénommé Marco de la tête avant de chuchoter dans un clin-œil. Il est amoureux de moi.

Le flic lève les yeux au ciel et son regard se fait plus dure. J'arque un sourcil pour feindre l'ignorance.

— Comment tu expliques que le téléphone de Daphné se trouve en ta compagnie ?

— Je l'ai croisée dans la rue tout a l'heure et elle a dit qu'elle avait découvert que des espions de Manésie l'observaient à travers sa caméra. Ça l'a flattée, mais pour finir elle a décidé de me le donner. Elle sait que j'adore être épié.

Son regard est vide d'amusement, mais gonflé d'impatience.

— Répond-moi sérieusement avant que je ne perde mon sang froid.

— Mieux vaut que tu le perdes, le sang est quand même mieux quand il est chaud.

Ils soupirent tous et j'éclate de rire.

— Tu te crois drôle ?

— Non, mais hilarant oui !

Les Jean m'encadrent comme si j'étais une célébrité. Ils ont l'air de paparazzi trop collants. Je vais prendre la grosse tête s'ils continuent à nourrir mon égo comme ça. Les yeux du père de Daphné perdent davantage leur éclat. Ils sont d'un noir intense et charbonneux. Ses cheveux blancs forment une masse cylindrique coiffée minutieusement sur sa tête. Avec toutes ces histoires d'enlèvements et d'Adam Lane, je ne doute pas que je suis en partie responsable de la couleur de ses cheveux. Mais plus important que de lamenter la pauvre chevelure de cet homme, je crois lui avoir trouvé un surnom pour compléter ma collection de Jean : Jean-Pierre Polnareff, Jean-Polnareff pour les intimes.

— Pour la dernière fois : où est Daphné ?

— Bah, avec Scooby-Doo et sa bande bien-sûr !

Je ris à gorge déployée sous leurs regards déconcertés. J'aurais voulu que les Jean se joignent à moi, mais ils sont stoïques et ennuyeux. C'est ridicule ! Ma blague était bien placée. Comme je le dis si bien : plus c'est con, plus c'est marrant. Forcément, ils se retiennent pour ne pas offenser Jean-Polnareff. Quant à lui... Mon impertinence ne lui plaît pas le moins du monde et une gifle enflamme subitement ma joue. 

Lorsque mes yeux se posent à nouveau sur lui, c'est un regard encore plus noir qui m'accueille. Son regard n'est qu'une masse de haine palpable, d'une animosité sans bornes, d'une antipathie irraisonnée. Je peux ressentir cette répulsion qu'il nourrit à mon égard par le simple ton qu'il emploie lorsqu'il m'adresse la parole.

— Je vais te faire parler, retrouver ma fille pour ensuite te mettre derrière les barreaux et m'assurer que tu n'en ressortes jamais.

Je serre les lèvres l'air hébété.

— Mais c'était pas le plan ça. J'ai jamais voulu devenir strip-teaser. Les barreaux, c'est pas mon truc.

Il arque un sourcil, sa bouche à mi-ouverte. Je m'apprête à reprendre la parole mais il me coupe aussitôt.

— Petite merde. Amuse-toi bien. Mais c'est moi qui rirai le dernier. Je vais faire en sorte que tu crèves comme un chien seul loin du monde. Tu comprends ça ? Tu n'auras plus que des vers pour te pleurer. Hah ! Mais ils te dévoreront tout de suite après. (il enfonce son doigt dans mon torse et ses lèvres se courbent de manière vicieuse) Je veux te voir pourrir dans une vieille cellule crasseuse. J'écraserai bien volontiers ton crâne. Et je me vois bien cracher sur ta tombe. Oh que dises-je ! Je pisserai sur ta tombe. Et ensuite je-...

— Tu te réveilleras pour te rendre compte que tu nourris de drôles de rêves ?, le coupé-je. Excuse-moi de te le dire comme ça, Jean-Polnareff, mais tu es un Lane-fanatique. Tu as un fond sacrément sadique, on dirait presque un psychopathe.

Saisi par ce qu'il vient de dire, l'asiatique se retourne alerte. Je glousse quand il réalise que ses collègues le jugent. Voilà comment l'atmosphère devient malaisante.

— Excusez-moi, (il tire sur son col et se racle la gorge pour reprendre prestance) j'ai divagué.

— Le mal est fait, lui dis-je. Ta psychopathie est incurable, alors tu dois apprendre à t'assumer maintenant.

— Adam Lane, fait-il d'un air mauvais. Pour ton information je ne retire pas mes propos.

Je déglutis sous son sourire carnassier. Son aversion est aberrante, et il ne s'en cache même pas. Il me montre son vrai jour, sans filtre.

— Allons allons Jean-Polnareff, ne nous emballons pas. Et si on discutait autour d'une tasse de thé comme les vieilles connaissances que nous sommes ? Comme ça j'en profiterai pour sortir ma poêle du feu, ça fait quand même un moment...

— Je vois que tu n'as pas changé d'un pouce. Toujours aussi irrespectueux et borné, avec un humour lourd. Je plains ta pauvre mère qui t'as mise au monde.

— Moi j'ai arrêté depuis un moment, susurré-je. 

Je lève les yeux en coin et mon regard croise celui de Jean-Médisant. Je lui fais un clin-œil et il détourne le regard dégouté.

— Adam Lane, veux-tu répondre à ma question maintenant ?

— Non, je ne le veux point.

— Bon, très bien. Embarquez-le.

Je jubile en gigotant dans tous les sens.

— Vous m'emmenez où ? J'peux savoir, j'peux savoir ? C'est une surprise ?

Tout excité pour de faux, je leur tend les main volontiers pour qu'ils me mettent les menottes. Le métal froid me fait frissonner. Ca ne m'avait pas manqué. Ils m'embarquent après avoir fouillé la maison, à la recherche d'une âme qui vive. Dans l'espoir de trouver Daphné dans le placard, comme le grand-père d'Armin. Lorsque nous arrivons enfin à destination, je fais semblant d'être déçu. Un poste de police. Je n'ai pas le temps de protester que je me retrouve dans une cellule. Tiens, ça faisait longtemps.

Le paternel de Daphné vient se poster devant moi, ses longs doigts se courbent autour des barreaux.

— D'ici une heure tu passeras sous interrogatoire. Je vais te faire pleurer des aveux.

Il tourne des talons et je me retrouve seul dans une cage à nouveau. Je m'avance pour agripper les barreaux et regarde cette scène ennuyeuse qui se passe sous mes yeux. Des hommes et femmes en uniformes se déplacent comme des fourmis sous mes yeux. Des téléphones qui sonnent et des gens qui les décrochent inlassablement en prononçant sans cesse les mêmes phrases intelligibles. Je ne suis plus que spectateur. Puis le temps passe et les agents commencent à s'en aller.

Je suis curieux de savoir où ils vont tous comme ça, alors lorsque je reconnais l'un des Jean, je ne me prive pas.

— Hey Jean-Médisant !

C'est surprenant comment il se reconnait aussitôt et tourne la tête vers moi.

— Ils vont où comme ça tous tes petits collègues ?

Il ouvre des yeux globuleux, sa gêne se fait remarquer.

— Eum... C'est... C'est la pause midi.

— Oh super ! C'est que je crève la dalle moi. Apporte-moi un sandwich au thon-piquant, tu veux bien ?

— C'est que... j'ai pas vraiment le droit de faire ça.

— Et si je te corrompt ça marche non ? Tu veux combien ?

— Tu as les poches vides, fais remarquer une troisième voix.

Jean-Posey me regarde de toute sa hauteur avant d'ajouter :

— On est dans un commissariat et toi tu es en état d'arrestation. Alors arrête donc de faire le malin.

— Mais j'ai faim, fais-je en me triturant les doigts.

Il lève les yeux en se tourne vers l'autre Jean :

— Ne lui répond pas, il n'est pas tout à fait net dans sa tête.

Et je ne suis pas tout à fait seul dedans non plus !

Les deux s'attardent à remplir je ne sais quelle paperasse et me laissent seul dans mon ennui. J'essaye de récupérer leu attention, mais on dirait vraiment qu'ils m'ignorent. Quand je vois Jean-Melon et Jean-mouche débarquer, je me réjoui de voir la famille Jean se réunir pour moi. Ils s'adressent aux deux autres dans un langage étranger.

— Hey de quoi vous parlez les Jean ? Laissez-moi participer.

Ils me regardent brièvement avant de retourner à leur échange, dont je ne fais bien entendu pas partie.

— Pourquoi vous me niez ?, boudé-je. Allez quoi ! Je peux même devenir un Jean moi aussi ! Jean-L'âne, c'est bien ça non ?

— Qu'est-ce qu'il dit ?, demande Jean-Melon dans une langue élégamment primitive.

— Rien d'important, lui répond Jean-Posey. Il est en manque d'attention.

Je souris en coin.

— Oui c'est ça, fais-je en parlant français à mon tour, couvrez-moi d'attention ! 

Jean-Mouche s'étouffe dans son sandwich tandis que tous les Jean me dévisagent.

— Je parle la baguette moi aussi, un vrai Jean !

Mais malgré tout, ils décident de me donner du dos. Je soupire tellement ils m'ignorent en beauté malgré toutes mes tentatives. Je fini par m'assoir sur le sol glacé et croise les bras derrière ma tête en m'adossant contre le mur de béton. je commence à avoir froid dans mon débardeur mouillé. J'attend que l'heure passe, en sifflant pour faire passer le temps. Je ris intérieurement en réalisant ce qui m'arrive. Je me rappelle encore de ma première arrestation. De mes hurlements de rage et de frustration. Ce sentiment de me sentir seul et piégé est loin derrière moi. Aujourd'hui, je ne ressens ni colère ni outrage. Cette fois-ci j'espère seulement captiver toute l'attention pour protéger autrui, au prix de ma liberté.

○ ○ ○

Me revoilaaaaaaa
Après tellement de moiiiiiis
Pouahhhh

J'espère que je vous ai manquée et que vous ne me détestez pas trop. J'espère aussi que vous allez bien 💪comment cv depuis le temps ?

Parlons AL mtn

Déjà, qu'est ce que vous avez pensé de ce chapitre ? Le grand retour de Levi. Il est cerné et dans la merde. Vous pensez qu'il va accepter son sort ou bien se battre pour sa liberté ? En sachant qu'il a choisi de se donner en pâture. Des idées pour la suite, ou du dénouement de l'histoire ?

Bon mtn parlons plus techniquement.
J'avais dit que je reviendrai avec tous les chapitres prêts et que je les publierai régulièrement. Sauf que Into_My_Universe m'a forcé à publier plus tôt que prévu.
Dites lui merci a cette follasse.

Je vous explique : j'ai écrit tous mes chapitres !!! YEEEAH TOUUUUT. Ils sont là a faire dodo dans mes brouillons.

Sauf que j'avais dit conclure l'histoire avec 15 chapitres à la base, j'en ai 24 dans le tiroir...

Ouais ca fait bcp 👁👄👁 mais tant qu'on y est la folie durera plus longtemps c cool ça. Vous en pensez quoi ?

Petit bémol, j'ai une dizaine de chapitres reecrits au propre et les autres attendent que je les passe a l'abattoir aussi. Donc la publication ne sera peut-être pas hebdomadaire, car je préfère garder des chapitres de réserve.

Je vais faire mon possible, pour que vous aillez un chapitre toute les une à deux semaines maximum.
Mais comme je n'arrive jms à tenir mes promesses gardez vos espoirs loin de moi...

Voilà, c'est pour l'info technique.

J'ai hâte de lire vos commentaires et de rire avec vous.

Merci a vous, de suivre cette histoire, même si je ne suis pas du tout régulière dans la publication. 😭 Vous êtes trop forts je vous adore ❤

A très bientôt

❤ Kissou kissou ❤

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