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[6] pleurs-moi une rivière .

Abby passe la nuit dans mes bras. Elle m'y a obligé et je n'allais pas la laisser dans son état. Alors en échange elle m'a promis de me raconter tout lorsque le soleil se lèvera.

Ses sanglots me brisent le coeur tellement de fois. C'est tellement cruel de faire subir ça à quelqu'un. Mais ça l'est encore plus pour une gosse de 15 ans. Bon sang, qu'a-t-on bien pu faire à ma soeur pour qu'elle finisse dans cet état?

Le matin, j'ai fait attention à me lever avant elle pour préparer le petit-déjeuner mais surtout pour me préparer aux aveux d'Abby. Je sais déjà qu'on lui a laissé des blessures physiques mais à quelle ampleur ? Et surtout pourquoi voudrait-on blesser ce petit ange?

J'attend que ma soeurette se réveille pour lui apporter son petit-déjeuner au lit.
Ses yeux sont gonflés et rouges tellement elle a pleuré. Sa bonne humeur a été comme fracassée par un camion. Un camion sur lequel je ne vais pas tarder à cogner.

- Bonjour, soeurette.

Elle me toise avant de tousser pour récupérer une voix potable.

- Je me sens comme une princesse à recevoir mon p'tit-dej au lit.

- C'est parce que tu en es une.

- Je n'en suis pas si sure. Une princesse ça n'a pas un corps dans cet état (elle couvre les grosses plaques qu'elle s'était faite dans ma douche)

- Qui t'as fait ça ?

- Je l'ai fait moi-même.

- Qui t'y à forcé ?

Elle me jette un coup d'oeil avant de baisser le regard de honte. Elle est tellement fragile que j'ai envie de la serrer dans mes bras mais la peur de lui faire mal à cause de l'état de sa peau est plus forte.

- Abby...

- Je... C'est pas comme si on m'y avait forcée.

- On a dû te faire quelque chose pour que tu en viennes à détester ton corps et à te blesser ainsi.

- Non...

- Abby, on ne me l'a fait pas à moi. Je suis psy, les problèmes des autres c'est ma spécialité.

- Okay, je vais te dire mais ne te fâche pas s'il-te-plait. Si je me suis infligée ça c'est pour que personne ne distingue... enfin c'est pour ne plus avoir à affronter la vue ... la vue des ...

- Des quoi, Abby?

- Des... C'est vraiment dure Gaby.

Les larmes coulent mais elle se surpasse pour m'avouer ce qui la met dans cet état.

- Les suçons. Je ne voulais plus jamais voir mon corps ainsi souillé.

- Des suçons? Comment ça? On t'y a forcé ?(Elle hôche la tête ) qui t'as fait ça ? Qui est le salaud qui a osé te toucher?

- C'est... Gaby...

- Son nom! Tout de suite.

- C'était le nouveau mec de maman. (il me faut du temps pour avaler ces paroles) maman était déjà endormie et moi je faisais la vaisselle. Il a dit que je le matais, mais c'est faux! Il est moche comme un pou ! Et il pue en plus. Mais j'ai rien pu faire, il m'a attrapée. Alors je lui ai balancé la vaisselle sur la gueule et j'ai déguerpi.

- Alors la mère ne suffit plus, le pou veut maintenant aussi se faire la fille. Ben je vais lui offrir ce qu'il veut, j'espère que mon poing va lui plaire.

- Non gaby... maman ne va pas te laisser faire.

- On s'en fiche, (j'enfille vite fait des vêtements à porté de main et attrape ma veste) Je vais les cogner tous les deux.

Sur ce je quitte mon appart sans attendre de réponse d'abby. Je ferme même la porte à clé que je garde sur moi pour l'empêcher de me suivre. Mais je doute qu'elle puisse aller quelque part dans son état.

Quand j'arrive dans mon ancien habitat, je défonce la porte et surprend ma mère et son mec en train de fumer de l'herbe. Ce qui était le salon dans mes souvenirs est devenu une porcherie.

- Tiens, ça fais un baille que je t'avais plus vu toi, remarque ma mère. Tu aurais pu ramener ta soeur, à moins que tu préfères nettoyer à sa place?

- C'est vos sales gueule que je vais nettoyer!

- Oh, du calme la gamine.

Le copain de ma mère pue vraiment de la gueule en fait, je peux sentir son odeur de là où je me trouve.

Eh bien je ne reste pas immobile très longtemps. En effet, mes jambes s'avancent d'elles-mêmes pour mieux approcher la puanteur du mec. Il s'apprête à ouvrir la bouche quand je lui fous mon poing dans la gueule. Heureusement, sinon la pièce allait chlinguer encore plus. Mais bien-sûr mon poings n'en ressort pas indemne. Ça brûle tellement que j'ai envie de courir vers le lavabo qui n'en est plus un bien-sûr, c'est devenu un entrepôt de vaisselle sale il semblerait.
Mais le copain aussi n'est pas indemne, je l'ai frappé tellement fort que du sang gicle de son nez. Cette vue me plait et je suis sûre que ça serait pareil pour Abby. J'ai au moins pu la défendre un minimum.

Il grogne je ne sais quoi de douleur en frottant son sang.

- Toi le pou fermes ta gueule. garde ton haleine de chacal pour toi.

- Putain ! (Ma mère frappe la table de son poing et se lève) Tu lui parles pas comme ça, p'tit conne. Qu'est-ce que tu nous veux?

- Rien vraiment, fis-je remarquer comme si de rien n'était en haussant les épaules. Juste cogner deux vermines.

Le mec s'étouffe de rire à en cracher la cocaïne qu'il s'apprêtait à ingurgiter en rideau de poussière dans le vide.

- La p'tit conne là, elle veut me faire la peau? Oh, intéressant (il se lève à son tour) et pour quelle occasion ?

- Pour avoir violenter ma petite soeur, peut-être non?

- J'ai fait ça? M'en souviens pas.

- Je me fiche que tu t'en souviennes ou pas. Le fait est que tu l'as fait et que je ne vais pas te laisser t'en tirer indemne.

- Bébé, j'crois que ta gosse à besoin d'un putain de psy.

- Ben devine quoi? C'est une putain de psy!

Ils s'exclaffent à m'en faire vomir. J'aurai bien rigolé à mon tour mais là franchement, comment peuvent-ils rester aussi indifférents?

- Comment peux-tu rigoler comme une vache alors qu'il a failli violer ta fille?

- Ben c'est bien fait pour la gueule de cette garce. Ça lui apprendra à flirter avec mon mec.

- Comment tu peux dire ça ? C'est de ta fille qu'on parle, ton sang et ta chair!

- Tu vas m'excuser mais j'en ai assez entendu. Alors dégage, j'ai de la drogue sur la planche.

- Putain! C'est du sang que tu vas avoir sur la planche! Tu n'es qu'un monstre. Tu n'assumes jamais rien et tu agis comme une gamine! Et tu vis avec un violeur, vous faites vraiment un beau couple.

D'un coup le mec s'approche dangereusement de moi. Sa masse musculaire doit faire 5 fois la mienne. Il me fixe de haut en bas. Non, il me déshabille carrément du regard. Quelle ordure sans gêne.

- Hey bébé, Je peux me taper cette garce?

- Tu n'es qu'une sous merde, crachais-je.

Il m'attrape par le col et me fait valser contre le mur, sa poigne toujours sur moi. Mon souffle se coupe. J'ai l'impression de rentrer dans le mur tellement la pression est puissante.

- Non merdeuse, je suis fatigué de toi et j'vais te le faire comprendre, si tu permet.

Mais je ne te le permet pas! Oh non, il serre son emprise comme si je n'étais qu'un vulgaire jouet. La peur s'empare de moi. Je suis impuissante face à lui. je suis à sa merci autant qu'à celle de cette vermine qui est censée être ma mère. Je jette un coup d'oeil à cette dernière qui ne daigne pas bouger le petit doigt, trop occupée à s'amuser de la forme de la fumée qu'elle libère de sa bouche. Elle ne me sauvera pas, elle ne l'a jamais fait. C'est à peine si elle se rend compte que je suis sa fille, elle ne sait même pas ce que cela implique.

- Bon, et si on allait dans la chambre?Histoire de vérifier la résistance de ce corps, lance-t-il dans un sarcasme évident, il ne compte pas seulement me cogner.

- Ah non! (La vipère se ramène comme un bulldozer et me libère de l'emprise de la brute) Ça n'arrivera pas sous mon toit, et certainement pas avec cette garce.

Elle me gifle le regard plein de sang, avant de tirer le bras de son mec et de s'enfermer dans une pièce.

Je reste clouée là dans tous mes états. J'ai envie de les détruire, de les torturer à petit feu sans leur permettre de mourir. Les larmes s'échappent contre mon gré et je sers les dents pour ne pas hurler.

Je remarque qu'une cigarette est toujours allumée alors je l'attrape et réfléchi au meilleur choix à prendre. J'ai envie de les faire rôtir vivant, oui ce serait venger Abby. Mais après ça ?Je deviendrai une meurtrière, je ne vaudrais pas plus que Lane car tout comme lui j'aurai commis un parricide. Et si je vais en prison qui s'occupera d'Abby?
Mais comment les enquêteurs pourraient-ils remonter la piste jusqu'à moi? L'accident passera pour un vulgaire feu de foyer causé par la négligence de ces tarés de drogués. Et qui se préoccuperait de leur sort? ils ne méritent que ça.

Je me calme petit à petit et commence à me faire peur. Je ne veux pas être une meurtrière. Je ne devrais pas avoir ce genre de pensées. Je trouverai un autre moyen de leur faire payer mais je n'ai pas à me salir les mains pour ces vermines.

Sur le chemin du retour ma main glisse par hasard dans la poche de ma veste et j'en sort une carte de visite. Celle d'Erwin, le journaliste costaud. Soudain une idée me vient en tête. Je suis certaine qu'erwin est 100 fois plus fort que le pou. Oh oui, ça va être drôle. Je pense que si j'avais été seule dans ce bus le chauffeur aurait entendu un rire machiavélique digne d'Hollywood.

Je ne perd donc pas une minute et m'empresse de contacter Erwin. Il répond au premier appel et semble heureux de voir que j'appelle enfin. Je lui demande de me rencontrer le plus tôt possible. Il m'avoue être libre en ce moment même alors on s'arrange pour se voir dans un petit restaurant pas loin de chez moi.

Le restaurant n'est pas bien remplie mais il est doté d'une ambiance conviviale. Erwin me rejoint au bout de 10 minutes. Je lui raconte donc l'agression d'Abby et lui demande de m'accorder une faveur: Il règle le compte du pou ni vu ni connu et en échange je lui accorde l'interview avec Adam Lane qu'il désire tant depuis qu'il a appris pour son TDI. C'est un bon marché mais il hésite.

- Je ne sais pas trop Gaby. Tu sais avant je n'étais pas très fréquentable mais j'ai changé. J'essaie d'être respectable et là ce que tu me demandes...

- Je sais que ce que je te demande est assez égoïste mais c'est pour le bien de ma soeur. Je ne veux pas laisser son agression impunie et oubliée.

- Je n'en doute pas. En plus une interview avec un psychopathe qui souffrirait du TDI c'est pas rien.

- Alors Erwin, tu vas m'aider?

- Hum... okay. Pour l'interview et en vu de venger ta soeur je devrais mettre mes bonnes manière de côté pendant une bonne heure.

- Vraiment? Oh mon dieu merci Erwin! Tu es mon héro.

- Arrêtes tu vas me faire rougir. Alors dis-moi, j'ai le droit de casser combien d'os à ce sale pou comme tu dis?

- Autant que tu voudras et surtout amuse-toi, c'est le plus important.

- Haha, ça fait un moment que je ne me suis pas défoulé. Ça va être une partie de plaisir. En plus je pourrai estimer si le surnom de pou lui va aussi bien que tu le prétend.

La satisfaction que je ressens en ce moment est réelle. Je me sens tellement sadique mais bon, c'est pour une bonne cause.

- Erwin, ça te vas d'interviewer Adam Lane aujourd'hui?

- Vraiment ? Aussi tôt?

- Tu préfères reporter à plus tard?

- Non non, tu me comble de joie Gaby.

Je passe donc directement au boulot accompagnée d'Erwin mais avant ça je passe un coup de file à Abby pour lui expliquer que je gère la situation. Elle a l'air de doucement récupérer et entendre que le pou va morfler accélére encore plus son rétablissement.

Finalement, c'est encore à Lane que J'ai affaire aujourd'hui. Ça va faire plusieurs jours qu'il a le contrôle. Ce dernier me fixe avec des grands yeux interrogateurs.

- C'est qui lui? Tu me trompe déjà Gaby?

- Oh, serais-tu jaloux?

La situation m'amuse quelque peu j'avoue.

- Enfin bref, Lane je te présente Erwin. Erwin, Lane.

- Alors, le monsieur il me veut quoi?

- Je lui ai promis une interview avec toi.

- Avec moi? Non mec, ton article aurais plus de succès si Gaby en était le sujet. On dirait pas comme ça mais c'est une sacrée coquine. Elle a même embrassé cette baie vitrée.

Le rouge me monte aux joues et je tente de changer de sujet au plus vite. Mais Lane parvient toujours à avoir le dernier mot.

- Elle a même fait la sexy devant moi. Je te jure, il faut voir ça. La petite cochonne, il éclate de rire. C'était incroy-...

- Ça suffit Lane, tentais-je.

- Incroyablement hilarant ! (fini-t-il permettant aux deux hommes de pèter de rire, comment peuvent-ils me traîtrer comme un phénomène de cirque?) Gaby je crains que tu ne manque cruellement d'expérience.

- Ça suffit, faites votre interview et qu'on en finisse!

- C'est bon, vu que tu n'assumes pas on va te faire plaisir. Alors je dois faire quoi?

- Juste répondre à quelques questions, lui explique Erwin.

- Encore? Gaby m'en pose tous les jours. Est-ce-que je deviendrai connu au moins?

-Avec ton physique, je suis sûre que les filles s'arracheront les articles juste pour t'admirer.

- Ah mais j'en doute pas. Erwin, je veux une part des bénéfices. Tu vas en tirer gros mec, je te le dis.

- Bon, vous ne voudriez pas commencer les choses sérieuses ?gachais-je la bonne ambiance. Je trouve que vous avez sympathisé un peu trop vite et que vous vous éloignez du sujet.

- C'est vrai Erwin, je t'aime bien. En plus... J'ai l'impression de t'avoir déjà vue quelque part.

- C'est normal. Tu as du me voir dans un article. Je suis un journaliste plutôt connu, tu sais.

L'interview se passe bien. Erwin pose des questions par rapport au TDI ou à Adam. Il dit que les lecteurs vont adorer le sujet et surtout Lane.

Finalement il est temps de remballer nos affaires.

- À demain Gaby, (Lane me fait un baiser volant que je lui renvoie d'une pichenette avant de se tourner vers Erwin, un rictus aux lèvres ) au revoir, BigBlow, j'espère te revoir.

Erwin se statufie à ces mots. Il dévisage Lane avant de se tourner vers moi.

- Gaby, tu peux partir devant? me demande-t-il d'un air dur. J'ai encore une question à poser à Lane.

○○○

Et voilaaaa, chose promis chose due.
Vos avis? Dites-moi tout.

Chapitre corrigé par mes soins 😉

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