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{58} Partir loin sans revenir.


Je me précipite dans l'ascenseur pour arriver devant la porte que m'a si bien décrite Austin. Je calme ma respiration et ma nervosité par la même occasion. C'est bon, je vais le rencontrer. Après plus d'un mois passé loin l'un de l'autre, je vais enfin pouvoir avoir une discussion censée avec Lane. Je ne sais pas comment ça pourrait se finir, mais en tout cas j'espère simplement qu'il aura la patience et le courage de me faire face et de me dire ce qu'il pense sincèrement.

Enfin, je prend mon courage à deux mains, et appuie sur la sonnette. Lane ouvre la porte quelque instants plus tard, et voyant mon visage apparaître sans prévenir, il la referme aussitôt d'une expression de surprise qui ne lui échappe pas. Alors tant que je peux encore, je me mets à sonner inlassablement à tel point que le vacarme que je crée l'oblige à sortir de sa grotte. Il vient donc contre toute volonté m'ouvrir la porte, mais cela seulement pour m'engueuler.

- Dis je te dérange pas ? Ça va pas de sonner comme ça ?

- Tu n'aurais pas ouvert si je n'avais pas agit comme ça, j'ai tord ?

Il arque un sourcil, et ses lèvres qui se redressent très très très légèrement me prouvent que j'ai bien raison. Je prend mon courage à deux mains, et profite de l'occasion.

- Alors euh... On pourrait parler ?

- Parler ? De quoi ?

- De... nous ?

Il redresse à nouveau un sourcil, d'un air qu'il veut très suspicieux face à la raison de ma venue. Ma présence semble le déranger, mais d'un autre côté il ne paraît pas si déçu de me voir.

Il soupire pourtant :

- Il n'y a plus de nous deux tu sais.

- Oui je sais, parce qu'on est trois maintenant.

Au son de ma voix qui prononce le mot "trois", quelque chose d'inattendu se présente à mes yeux. Son expression, voilà ce qui me touche droit dans le cœur. Cette expression qui tente de partager ses émotions contradictoires avec moi. Il me dit qu'il est reconnaissant et en même temps désolé. Qu'il voudrait mais qu'il ne peut pas.

Et d'un coup, j'ai moi aussi de l'espoir. L'espoir qu'on pourrait rebâtir notre empire longtemps effondré ensemble. Parce que tout l'amour que je lui ai donné n'est pas perdu, mais simplement caché au plus profond de lui.

- Ton mec t'as larguée ou quoi ?

Je le dévisage.

- Le binoclard avec qui tu traînes dernièrement, ton collègue.

- Mikey ?

Aussitôt, Lane éclate de rire. Cette expression si sincère qui se dessine sur son visage lorsqu'il trouve quelque chose de tellement ridicule que ça en devient drôle, la voilà la raison de ma venue.

- Mikey ? Il s'appelle sérieusement Mikey ? Mais c'est complètement dingue ! Genre mikey la petite souris qui a la voix encore plus aiguë que Sam Smith ? Soit ses parents ne devaient pas l'aimer, soit c'est le monde de Disney qu'ils aiment un peu trop.

- Moi j'aime bien ce prénom.

- Pas étonnant, tu aimes tout ce qui ne s'aime pas.

- Bien-sûr que non.

- Bien-sûr que si ! Tu as de très mauvais goûts.

- Ah ouais ?

- Tu veux une preuve ?

- Je n'attends que ça.

- Eh ben, tu m'as aimé moi. C'était complètement con de ta part.

Un pincement me dévore de l'intérieur. Il est con à penser ça.

- Pourquoi tu emploie le passé ? Je t'aime encore tu sais.

Un long soupire s'en suit de cette affirmation, tandis que ses yeux me détaillent comme il le faisait dans le passé.

- Moi pas.

Je baisse le regard, complètement humiliée. Je me sens si conne à présent, comme s'il venait de souffler sur la brindille que j'essayais tant bien que mal de préserver. Mais soudain, une contre indication vient éclairer ma lanterne lorsqu'il poursuit :

- Je ne m'aime plus. J'ai l'impression d'avoir perdu tout ce qui faisait de moi quelqu'un de vivant. Je ne peux plus rien ressentir, comme un robot ou un cadavre plutôt, je suis froid vidé de sens.

Mon regard remonte aussitôt sur lui, pour prendre ses yeux dans les miens. Je répond à son appel à l'aide.

- Tu ne ressens vraiment plus rien ? Je sais que tu ments. Dis-moi la vérité.

- Tu le saurais si tu me connaissais si bien.

- Et je te connais très bien, plus que quiconque.

Il lève les yeux, l'air impassible. Mais je sais qu'au fond, il n'attend que ça : que je lise en lui comme dans un livre fermé. Car Lane est un livre qui ne s'ouvre aux autres que s'il le voulait. Et il ne le veut pas en ce moment.

- Alors vas-y, me défi-t-il. Lis dans mon esprit.

- "J'ai mal, tellement mal que c'est un sentiment de vide qui s'accapare de moi", c'est ce que tu penses pas vrai ? Tu ressens bien quelque chose, mais ce n'est rien de plaisant.

Il dégluti, sachant que j'ai vu juste. Alors je poursuis :

- Tes yeux sont tristes, mais plus que tout ils appellent à l'aide.

- Je n'ai besoin de personne, je me suffit.

- On ne peux pas toujours soigner nos propres maux, Lane. Parfois il faut laisser le médecin faire son travail.

- Je n'ai pas besoin de médecin.

- Tu as besoin de moi.

- Non.

- Laisses-moi à nouveau être ton médecin, et je guérirais ton coeur.

- Je ne veux pas.

- Mais t'es complètement con ma parole.

Un petit sourire lui échappe.

- Je sais. J'espère que le bébé sera plus malin...

- Il sera aussi têtu que son père.

Son regard glisse sur mon ventre et sa main vient toucher ce dernier, comme s'il tentait de caresser la petite créature que j'abrite en moi. Il finit par chuchoter tellement bas que je crois que c'est dans l'espoir que je ne l'entende pas. Mais je l'entend et fort heureusement.

- Je t'aime de tout ce qu'il reste de mon coeur, toi et ta maman.

Comment ne pas l'enlacer dans une telle situation ? Personnellement je n'y arrive pas. Et c'est donc pour cette raison que je le prend dans mes bras d'une étreinte si chaleureuse que j'ai envie de pleurer.

- On ne se quitte plus tu m'entends ?, fis-je. C'est fini les chamailleries et les secrets. On vivra comme une famille heureuse pour le restant de nos jours, d'accord ?

Je prend ses joues dans mes mains et pose mon front contre le sien, ne faisant toutefois pas quitter nos regards.

- Et un jour tu me demanderas en mariage et je serais la fiancée la plus heureuse du monde. On aura plein de poissons rouges, parce que je n'aime pas les mammifères. Et on-...

Il ne me laisse même pas le temps de terminer qu'il me surprend en m'embrassant. Un baiser auquel je prend part avec un grand bonheur.

Je suis complète, enfin.

Je passe la nuit chez Lane. On discute du temps perdu, de ce qu'il advient du reste de la bande.

Mais au beau milieu de la nuit, j'entend des sirènes. Le son continue à me bourrer les oreilles et je réalise avec difficultés qu'il se trouve juste devant la maisonnette de Lane. Je me réveille donc avec du mal, commençant peu à peu à reprendre mes esprits. C'est à ce moment que des voix graves se font entendre du côté de la porte.

Des flics.

Lane est déjà levé et je le vois fouiller précipitamment dans ses tiroirs à la recherche d'une arme. Et je commence à paniquer. Qui l'a dénoncé ? Lane me foudroie du regard après qu'il ait réalisé quelque chose. Oh non...

- C'est toi qui leur a dit ?

- Quoi ? Bien-sûr que non ! Je n'y suis pour rien !

- Alors comment tu expliques qu'ils soient là quand toi tu y es ?

- Lane... Comment tu peux penser une chose pareil ?

- Et toi ? Comment tu peux me faire une chose pareil ?

- Mais je n'y suis pour rien !

- Putain j'ai été trop con ! Et dire que j'ai vraiment cru qu'on pouvait être heureux. Je pensais que t'avoir toi me suffisait, mais au final je t'ai vraiment perdue. Et maintenant tu t'es rangée de leur côté !

D'un coup de colère, il dirige son arme vers moi. Et ce n'est pas le fait d'avoir un pistolet sur mon front qui me fait peur, mais c'est plutôt le regard plein de déception qui creuse le visage de Lane.

- Calme-toi. Je n'y suis pour rien d'accord ?

- Dis-le moi si tu me déteste ! Tu n'as pas besoin de faire semblant !

Je tourne le visage vers la fenêtre qui laisse à peine apercevoir ce qu'il se passe à l'extérieur à cause des rideaux qui le ornent. Il ne me laisse pas le choix

- C'est toi qui devrait arrêter de faire semblant. J'ai pas raison, Adam ?

Maintenant c'est lui qui reste immobile en me regardant fixement.

- Non, c'est moi Lane.

- Arrête Adam, je sais que c'est faux.

- Bien-sûr que non !

- Lane... Lane n'a jamais existé.

Et cette fois-ci c'est le rideau qui voilait son visage qui tombe. Je le déstabilise .

- En fait, tout ça n'est que mensonge. Ton TDI, ton passé, absolument tout n'est que pure invention. Et tu sais à quoi ça te servais ? À oublier que tu as tué tes parents. Tu t'es inventé un passé tragique pour échapper à la vraie histoire. Tu as eu une enfance heureuse avec des parents formidables, mais tes pulsions ont fini par reprendre le dessus et tu les as tués.

- Gaby tu dis de la merde. C'est moi, Lane. J'existe bien et mon passé aussi. Ne fais pas de conclusions hâtives, tu bluffe carrément.

- C'est exactement pareil pour toi ! Je t'interdis de penser que je pourrais te trahir. Je ne ferais jamais quelque chose comme ça.

Il baisse enfin son arme, vaincu. Ma machination a marchée, et elle avait pour but de faire comprendre à Lane qu'on ne peut pas accuser quelqu'un de quelque chose si déloyalement.

- Désolé d'avoir douté.

- Tu me fais confiance maintenant ?

Il acquiesce d'un simple mouvement de tête.

- On va régler ça, je ne les laisserai pas te séparer de moi.

- On est pris au piège Gaby, ils vont entrer d'une minute à l'autre et ils me choperont. S'ils te trouvent ici tu auras de gros ennuis.

- Qu'est-ce-que tu insinues ?

- Je vais faire diversion pendant que tu passeras par la fenêtre pour t'échapper.

- C'est hors de question ! Je ne partirais nul part sans toi !

- Il faudra bien ! La où je vais n'est pas un lieu pour toi !

- Tu ne retourneras pas en taule, je te protégerais.

- Gaby, je ne compte pas aller en prison.

Son incroyable sang-froid m'indique que la situation est plus que délicate. Il va m'abandonner. Mon regard se cristallise en faisant cette conclusion.

- Tu n'iras nul part, fis-je d'un ton froid. On reste ensemble.

- Je pars Gaby.

- Alors emmène-moi avec toi ! Je te suivrais où que tu ailles. Le principal c'est qu'on soit ensemble.

- Tu ne peux pas.

- Alors je t'attendrais.

- Non, si je pars je ne pourrais pas revenir.

- Mais où veux-tu aller bon sang ?

- Là haut, fait-il en indiquant le plafond de son index.

Je vois très clair dans son jeu. Il n'y a pas d'étage au dessus de nous.

C'est au ciel qu'il a l'intention d'aller.

- Non... Non non non tu n'as pas à faire ça Lane, on va trouver une solution.

- C'est un cul de sac.

Les larmes commencent à se faire fort présentes. Je ne parviendrais pas à faire changer d'avis à quelqu'un d'aussi têtu.

- Pardonnes-moi.

Ce sont les derniers mots qui sortent de sa bouche, et c'est la dernière fois que j'entend sa voix. Lorsqu'il appuie sur la gâchette du pistolet qu'il a positionné sur sa tempe. Son corps s'effondre aussitôt que le coup retenti et un bruit sourd marque sa chute.

La chute d'Adam Lane.

Mes jambes tremblotent et je m'effondre à mon tour devant le corps inerte de l'homme que je viens de perdre.

Mes hurlements de désespoir poussent les policiers à accélérer la cadence. Ils tentent de forcer la porte mais c'est trop tard.

Parce que la main de Lane attrape le flingue et c'est ertainement pleine d'espoirs que je ne comprend pas comment il a put survivre à un tel coup. Mais ça ne dure pas, puisque je comprend vite à qui j'ai affaire. Sa voix rêche affirme :

- Merci Gaby, grâce à toi je vais enfin savoir ce que ça fait de tuer quelqu'un.

Et un deuxième coup retenti, sauf que je ressens celui-ci jusque dans mes entrailles, jusqu'à mon âme. En touchant mon ventre de ma main que je récupère ensanglantée, je comprend que je viens de perdre un deuxième être cher. Et je maudis tellement Adam que j'aimerais l'achever moi-même. Mais il est déjà parti, son emprise sur le pistolet se relâche et son sourire restera attaché sur le visage de Lane dans la mort.

Lane, Adam, mon enfant à qui je n'ai même pas pu donner un nom. Ils m'ont tous quittés. On m'a tout volé. Mais je ne tarde pas à les rejoindre à mon tour. Mon esprit se libère de mon corps pour flotter dans le vide et rejoindre Lane dans la mort.

C'est comme ça que s'achève l'histoire d'Adam Lane, mais aussi la mienne.

Et je me rappelle d'une toute dernière chose avant de mourir. Je déteste les mammifères, je préfère les poissons.

The end

🐟🐟🐟

ATTENTION LIRE ABSOLUMENT LA NDA JUSQU'AU BOUT KRKRKR!!!


Voilà les amis c'était inattendu je sais mais je sonne enfin la fin d'Adam Lane. J'espère que cette histoire vous aura plu jusqu'au bout. Et je suis sure que vous avez trouvé cette fin très rapide mais voilà je reste sadique jusqu'au bout . Donnez-moi vos avis dessus !

Qu'avez-vous pensé de

GABY ?

LANE ?

ADAM ?

LA POLICE ?

LA FIN ?

CETTE HISTOIRE ?

MOI ?

voilà je tiens à confirmer que gaby n'aime pas du tt les mammifères mais elle préfère les poisson, surtout les poissons d'avril.

...

PTDRRRRR JSUIS UNE GROSSE CONNASSE ET JE M'ASSUME A 100%. C'était une blague 😂 une groooosse blague pour célébrer le 1er avril comme il se doit alors POISSON D'AVRIL MES ZAMIIIIS ptdrrr jsuis trop vilaine avec mes coups bas.

J'avais prévu le coup depuis un moment et je voulais absolument vous faire la blague hahahhahahaha j'espère que cv et que le choc n'est pas si catastrophique.

On se demande cmt j'ai eu le temps d'écrire ce chapitre de 2000 mots qui servira à rien si ce n'est vous faire faire une petite crise cardiaque au passage, alors que j'ai mieux a faire 😂 enfin bon. J'ai trop hâte de lire vos retours hahaha cv être violent à mon encontre.

Et sérieusement, vous auriez réagi cmt si c'était la vraie fin ?

Le coup du "lane n'existe pas" je voulais tellement le tester sur vous ahhahahahahah vous êtes mes cobayes j'adore.

Enfin bref à tres bientot et gucci gucca

🐟 Kissou kissou 🐟

Ps: j'ai tjr pas fini d'écrire la suite mxjmjclcjlcjlc sorryyyy


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