[31] En attendant que quelqu'un vienne te sauver.
Lane m'a suivie jusque l'abris bus. Il a dit qu'il me tiendrait compagnie jusqu'à ce que ce dernier n'arrive.
C'est surtout qu'il a hâte pour son film. On compte voir la séance de 19 heures d'Infinity Wars, c'est la dernière séance de la journée et le travail ne me permet pas de quitter les lieux avant 18 heures.
- Je t'attendrais ici et de là on ira au ciné.
- Si tu y tiens.
- N'oublie pas d'amener ton porte-monnaie.
Je lève les yeux au ciel, ce garçon dépend beaucoup trop de mes richesses. Il doit sûrement penser que son devoir est de me dépouiller jusqu'au dernier centime.
Lorsque mon carrosse arrive je laisse Lane qui m'envoie des baisers volants derrière moi et m'avance au fond du bus. Des filles assises juste devant gloussent en le matant. Lorsqu'il me fait un clin d'œil elles le croient destiné à elles et lâchent des cris aiguës qui me font presque glousser. Puis Lane forme un coeur de ses doigts et là leur réaction est intergalactique. Je me retiens d'éclater de rire.
Cependant Lane les voit baver pour lui et décide d'ajuste sa capuche pour mieux camoufler son visage, ce qui est un peu inutile à présent. Mais ça ne l'empêche pas de montrer aux deux filles que ses marques d'amours séduisantes étaient en réalité dédiées à la fille derrière elles. Elles me toisent donc déçues et s'enfoncent dans leurs sièges.
Quel briseur de coeur celui là. Qu'est-ce-qu'il lui arrive pour qu'il devienne encore plus expressif et charmeur que d'habitude?
Le bus démarre finalement et Lane me dit à plus tard d'un geste de la main.
Lorsque j'arrive au boulot, je salue mes collègues et bois une tasse de café. Je regarde mon téléphone et panique lorsque je réalise que ma batterie est presque à plat. Ce qui me pique encore plus les yeux c'est la date. Je croirais presque rêver, non c'est pas vrai! L'entretien de mon offre d'emploi c'est aujourd'hui ! Le retour de Lane me l'a complètement fait oublier.
Je fini précipitamment mon café Latté et récupère mes affaires quand une main agrippe mon épaule. C'est celle du directeur.
- Eh bien, qu'est-ce que vous faites encore ici Clarke ?
- Je sais, mais je suis dans le timing non? l'entretien ne commence qu'à 15 heures.
- Vous réalisez qu'il vous faudra près de deux heures pour vous y rendre?
- Pardon?!
- L'agence se trouve entre la frontière de L.A. et de la Manésie.
C'est une blague? J'ai carrément oublié de chercher l'adresse de l'agence et maintenant je suis dans de beaux draps.
Je remercie le vieux monsieur et cours jusqu'à la gare.
Une heure et quarante minutes plus tard j'arrive dans les lieux juste à temps. Je suis sure que ça fait très bonne impression. On se charge dès mon arrivée de moi et me dirige jusqu'au lieu.
Là j'y trouve deux psychologues qui me saluent. Ils me souhaitent la bienvenue et surtout bonne chance. Je prend place sur le bureau sous leurs regards attentifs et ils restent silencieux jusqu'à l'arrivé de mon patient. Ou plutôt ma patiente. C'est une très jolie jeune fille aux cheveux d'ébène qui arrive accompagnée d'un homme plus âgé.
Je leur souris et leur souhaite la bienvenue. Ils s'installent en face de moi.
Mon stress commence à monter, du calme Gaby. Ne panique pas, tout va bien, tu vas tous les gérer.
Je commence par analyser leur posture et leur language corporel. L'homme a les traits fatigués. Une ride d'inquiétude se creuse constamment entre ses sourcils. Il est assis le dos droit, les mains jointes sur les genoux. Il est visiblement nerveux.
Quant à la fille, son regard perçant flâne sur tout ce qui se trouve dans la pièce, à part moi. Tout dans sa posture laisse à croire qu'elle est indifférente à la situation mais ses bras croisés fermement sur sa poitrine en signe de mécanisme instinctif de défense prouvent le contraire.
Je commence par leur offrir un grand sourire et me présente:
- Enchantée, je m'appelle Gaby Clarke.
L'homme lance un regard à la jeune fille qui ne dit pas un mot mais m'examine plutôt avec un regard absent.
- Bien le bonjour mademoiselle Clarke !
Son ton est enjoué mais surjoué.
- Oh vous pouvez m'appeller Gaby.
- Bien, alors Gaby? (j'acquiesce) Je suis Kris Fox et voici ma fille Atona.
- Bonjour Atona.
Elle me fixe d'un regard perçant en se tendant complètement à l'entente de son nom. Ses pupilles sont d'un beau vert, mais ils sont additionnés à quelque chose qui élimine cette vie qu'a son regard.
Ses yeux sont comme morts, vides de vie.
Elle se mord la lèvre puis enroule nerveusement une mèche de ses cheveux autour d'un doigt. Il me semble qu'elle a du mal à respirer. Sa main se pose sur son buste et elle perd graduellement mais rapidement son faux air détaché.
Soudain, elle chuchote, comme pour nous prévenir:
- Ne parlez pas aussi fort. S'il vous entend m'appeler par ce prénom, il me fera du mal. Il m'attend. Dehors. Partout et nulle part à la fois. Il est là.
Son père lui caresse le dos pour la réconforter.
- Ma luciole, je te l'ai répété mille fois. Tu es Atona. Tu n'as plus besoin de te faire passer pour Bee.
Je ne comprend pas. On ne m'a rien expliqué du tout. Je fixe les deux psy qui ne font rien de spécial pour me mettre dans la voie. Tout, absolument toute la situation fait partie du test que je dois gérer par moi-même.
- Je suis-
Ses yeux se posent sur moi et j'y perçois quelque chose de cassé, de brisé.
- Qui suis-je ?! hurle la jeune fille. Bee, Bee, murmure-t-elle comme pour se rassurer.
Ses bras tremblent et elle se prend la tête entre les mains.
- Il va t'entendre ! Ne dis plus jamais que je m'appele Atona, papa, ou il va encore me punir. Je ne veux plus avoir mal
- Atona...
Elle se bouche les oreilles et se fait toute petite sur son siège. Une mélodie se met alors à émaner d'elle. Atona fredonne quelque chose.
Son père s'approche d'elle pour la rassurer mais elle se redresse, vive.
- Sors d'ici. Sors.
Il écarquille les yeux.
- Mais enfin, ma luciole... On avait dit qu'on resterait ensemble pendant toute la séance.
- J'ai changé d'avis, riposte-t-elle sèchement.
Elle rejette les autres et leur aide. Le père affaisse les épaules, attristé, puis ébouriffe les cheveux de sa fille avant de s'excuser auprès de moi et de s'en aller.
Je ne cesse de fixer Atona. Elle se ronge les ongles.
- Pourquoi l'as-tu mis dehors alors que tu te sentais plus en sécurité en sa présence ?
Elle lève immédiatement les yeux vers moi, fusionnant nos regards clairs pendant un instant.
- Je suis une mauvaise fille. Je ne lui amène que des problèmes. J'ai pas besoin qu'il voit à quel point sa fille a perdu la boule.
Je me penche sur le bureau, intriguée.
- Tu as conscience que ça ne va pas, et ça c'est quelque chose qu'un fou réellement fou ne saurait pas réaliser. Il penserait être tout a fait "normal". C'est la preuve que tu es encore un minimum saine d'esprit.
Je laisse mes mots faire leur petit effet sur elle.
- Je ne veux pas qu'il vive une deuxième fois ce qu'il a enduré avec maman...
-Ta maman ? Elle est malade ?
Elle croise encore les bras, se renfermant à nouveau dans sa coquille.
- Je ne parlerai pas de maman. C'est même pas la peine d'insister.
- Je ne te forcerai pas alors, dis-je avec une voix maîtrisée.
Je regarde les deux psychologues l'observer d'un œil critique et j'espère que ce petit accrochage ne freinera pas le décollage de ma carrière.
- Je n'en peux plus. Je suis merdique.
Je hausse les sourcils quand elle craque finalement pour enfouir son visage entre ses mains.
Je ne peux pas rester assise ici alors qu'elle s'effondre. La scène me rappelle Abby qui s'était mutilée à cause du pou, mais à un niveau bien différent. Je dois avant tout la réconforter. Si je veux qu'elle se confie à moi il faut d'abord qu'elle ait confiance en moi.
Je quitte ma place sous les regards interrogateurs des psychologues et m'approche d'elle très lentement pour ne pas l'effrayer.
Je souris et m'accroupie devant elle. Je place ma main très légèrement sur sa cuisse pour ne pas la brusquer. Elle me fixe, son regard jonglant entre méfiance et vulnérabilité.
- J'ai entendu ton père t'appeler "sa luciole", ça te va si je t'appelle Luciole, moi aussi ?
Je prends doucement ses mains gelées entre les miennes en faisant attention à son expression faciale lorsque je la touche. Atona réagit positivement et sa bouche colorée d'un rouge pétant s'arrondit pour répondre:
- Oui.
Elle fait un effort, c'est un bon début. Je l'observe de près, elle et sa couche incroyable de maquillage réalisé avec technique. De premier abord on voit seulement une fille coquette qui aime se faire belle. Mais je sais qu'il y a autre chose derrière. Une personne fêlée mentalement ne prend pas soin de sa personne, à moins qu'elle ne veuille prouver par ce moyen que tout va bien.
Mais je sais que ce n'est pas le cas. Rien n'est laissé au hasard. Les vêtements, les cheveux, les yeux, les lèvres et le fond de teint. Surtout le fond de teint. Ce n'est pas un maquillage ordinaire. C'est un maquillage pour camoufler des imperfections. Alors que moi j'en usais pour cacher mon acné, elle cache quelque chose de plus profond. Peut-être des cicatrices physiques, les seules qui peuvent être dissimulées avec des produits de beauté, contrairement aux cicatrices de l'âme. Ou alors c'est pour cacher des cernes, signe de longues nuits mouvementées, troublées par les cauchemars ?
J'ai l'impression qu'elle porte une sorte de masque derrière lequel elle se cache. C'est son moyen de protection, elle s'en sert pour dissimuler son état réel, son traumatisme.
Elle a décidé de cacher sa peine et ses souffrances au reste du monde, et peut-être à elle-même aussi?
- Luciole? Commencais-je. Tu as soif? Tu veux boire quelque chose?
- Non.
- Bien. Alors... est-ce que tu veux bien me parler de toi ?
Elle remonte son regard vide sur moi.
- Ben, j'ai 19 ans et je m'appelle...
Elle s'arrête aussitôt en fronçant les sourcils, le regard dans le vide comme si elle s'était éteinte. Elle se pince les lèvres et je commence à regretter cette question quand elle se reprend:
- J'ai une meilleure amie. Elle s'appelle Lidwine mais tout-le-monde l'appelle Lid. C'est la fille la plus chiante que j'ai jamais rencontrée mais je l'adore pour ça. Quant à mon père, c'est un flic.
J'acquiesce avec un sourire chaleureux.
- Et tout se passe bien à l'école ?
Elle passe inlassablement sa main sur son torse, ce qui attise ma curiosité.
- Je suis en terminale. Mes points puent la merde. A part en histoire. L'histoire c'est bien, contre toute attente. Je crois que c'est grâce au nouveau prof. "Canon", selon Lid. Et la prof de bio va prendre sa retraite l'an prochain, elle s'appelle Mme Cells. D'après des rumeurs sa fille enseignerait dans le même lycée...
Et pendant dix minutes, Atona ne parle que de ses connaissances, mais pas une seule fois d'elle-même. Comme si elle n'était pas concernée, mais plutôt rejetée au profit de quelqu'un d'autre. Au profit de cette Bee dont elle n'a rien à raconter au final.
Quand elle a terminé, elle cale ses doigts entre ses genoux pour cacher leurs tremblements.
Je prends une profonde inspiration et demande:
- Alors, pour toi, qui est Atona ?
Bloquage. Elle beugue. Elle voudrait affirmer que c'est elle mais elle a du mal à articuler.
- Atona, c'était moi.
- C'était ? Avant quoi?
- Avant... Avant ça.
- Ça ? Je ne sais pas ce qu'est ça.
- C'est...
Elle se gratte le torse et je peux apercevoir une cicatrice abominablement hideuse sous sa clavicule, contrastant avec la beauté gracile de ses traits. Elle voit que je l'ai remarqué, alors elle recouvre chaque parcelle alors mises à nue de sa peau à l'aide de son pull.
- Avant qu'il ne m'enlève, finit-elle rapidement comme si en parler lui congelait la langue. Finalement je crois que je vais prendre de l'eau. J'ai soif.
- Oh oui bien-sûr.
Je rempli sa tasse et la lui offre. Elle boit lentement et difficilement son eau, en clignant frénétiquement des yeux.
- Merci, me remercie-t-elle d'un sourire menteur.
Elle tourne son regard vers les deux psychologues mués.
- Ils n'arrêtent pas de me regarder. Qu'est-ce qu'ils veulent?
- Ils me testent pour voir si je suis une bonne psy.
- Ouais c'est ça, souffle-t-elle en les regardant suspicieusement.
Signes de paranoïa.
- C'est ma première fois chez le psy, tu sais, reprend-elle.
Elle pose son verre sur ses genoux et le serre entre ses mains.
- Ça va, t'es pas trop merdique.
Venant d'elle, je suppose que je dois prendre ça comme un compliment. Drôle de personnage.
- Merci, je suis contente de ne pas être si merdique que ça. C'est mon métier après tout.
Je lui souris et elle me lance un sourire complice.
Atona est un être très sensible et brisé. Je dois donc être très prudente et lui permettre de se vider, de libérer tout le poids qu'elle a sur le coeur.
- Je n'aime pas le regard des gens qui se pose sur moi, m'avoue-t-elle. Je me sens oppressée et ça m'angoisse.
- Tu te sens constamment surveillée, observée ? Est-ce que tu étais comme ça avant ça ?
- Non, honnêtement j'adorais être le centre d'attention mais depuis je préfère éviter les foules. Même en classe, je ne cherche plus à me faire remarquer. Pourtant j'étais la fouteuse de merde.
- C'est tout à fait compréhensible. Mais ne t'en fais pas, avec beaucoup de patience et de courage, tu parviendra à récupérer un peu de ta sociabilité.
- Je... je sens que je ne suis plus la même... Comme si c'était impossible que je redevienne ce que j'étais. Il m'a trop brisée pour ça, et maintenant personne n'est en mesure de me réparer. Ça se saurait si on pouvait recoller les fragments d'une âme.
Ses doigts tremblent et elle doit serrer les poings pour ne plus laisser son corps la dicter.
Non, elle n'est pas brisée. Elle est convaincue d'être brisée. Là est toute la nuance.
- Pourquoi tu es venue ici si tu as perdu tout espoir?
- Je... pour récupérer un minimum de dignité ?
- Tu le sais au plus profond de toi, tu espères que quelqu'un vienne te sauver. Mais personne, même pas moi, ne peux y parvenir. Excepté toi. Je suis là pour t'aider. Je t'aiderai pendant que tu te sauveras. Mais tu es la seule à pouvoir réparer ton coeur et effacer le mal de ton âme.
- La seule ?
- Je peux t'aider, oui, mais je ne peux pas réparer quelque chose que tu refuses de sauver.
- Ce n'est pas que je ne veux pas, C'est que je ne peux pas!
- Bien-sûr que tu peux. Tu as juste peur. Peur qu'il ne te punisse pour essayer.
- Tais-toi ! Ne parle plus de lui !
- Ton kidnappeur n'est plus là. Tu n'es plus entre ses griffes. Tu as récupéré ta liberté. Alors vis! Vis ta vie sans te soucier du passé. Ce ne sera pas facile, oui, mais si tu arrives à t'armer de détermination alors tu l'auras vaincu. Atona aura survécu.
Ses yeux deviennent humides et elle s'empresse de reprendre contenance avant de craquer. Je lui caresse délicatement la joue et lui offre un sourire réconfortant.
- Atona est morte là-bas, fait-elle en se mordant la lèvre.
- Alors ressuscite-la, c'est en ton pouvoir. J'ai confiance en toi.
- Tu ne me connais même pas, pourquoi tu me crois si forte?
- Parce que tu as réussie à échapper à un criminel, et en vie. Si ça n'est pas suffisant pour toi alors je ne sais pas ce qu'est la vrai force.
D'abord, elle ne réagit pas, et je commence même a me demander si elle m'a entendu. Puis doucement, une flamme embrase ses yeux auparavant vitreux. Atona sourit de toutes ses dents, comme si je lui avais fait réaliser sa puissance. Comme si elle avait oublié qu'elle avait vaincu ce kidnappeur.
- Je me suis échappée c'est vrai, j'ai réussi à lui glisser des griffes.
- Tu vois. Maintenant rappelles-toi pourquoi tu t'es échappée.
- Pourquoi? Euh. Pour vivre?
- Pour que Bee vive?
- Non! Pour qu'Atona vive bien-sûr !
- Et tu fais exactement le contraire.
Elle me regarde dans le blanc des yeux. J'ai réveillé quelque chose en elle.
- Il me hantera jusqu'à ma mort. Je ne veux pas de ça. Ma vie, elle...
- Ta vie? La coupais-je. Tu vis la vie de Bee, pas celle d'Atona. Et c'est en vivant cette vie qu'il te hantera. Parce que tu continueras à lui appartenir.
- Je...
- Tu n'appartiens qu'à toi-même. Qu'à Atona.
- Ce n'est pas aussi simple, putain !
- Alors vis la vie de Bee et sois une étrangère pour tous ceux que tu as connus. Ton père, Kris Fox, est le père d'Atona Fox, pas de Bee. Il aime Atona Fox, pas Bee. Il veut voir sa fille grandir et s'épanouir, pas Bee.
- Papa..., susurre-t-elle en fronçant les sourcils.
- Il en va de même pour Lidwine qui est la meilleure amie d'Atona, ou de tes professeurs qui enseignent à cette même Atona. Alors Atona? Pourquoi as-tu préféré t'échapper plutôt que de te laisser mourir à cause de lui?
- Pour... les revoir, eux tous. Et... pour rentrer à la maison, me voir dans un miroir et... me dire que je me suis bien battue.
- Alors arrêtes de te confondre avec Bee. Parce que tu n'as jamais été Bee, tu as joué Bee. Et il est temps que tu laisses la pièce se terminer, pour te retrouver derrière les coulisses. Pour retrouver Atona.
Atona semble plus légère, comme si elle s'acceptait finalement.
- Je... murmure-t-elle.
- Qui es-tu ? Dis-le haut et fort.
- Je suis Atona... Atona fucking Fox, bordel de merde !
Ça lui fait un bien fou, son visage est un peu plus en paix.
- Je suis fière de toi Atona. Même si ce n'est que le début, je veux que tu me montres que tu es intouchable.
- J'ai besoin de ton aide, Gaby. Je veux bien ouvrir mon coeur et confier mes peurs, mais tu seras la seule à tout savoir. Je ne veux pas que les autres connaissent cette partie de moi.
Je la prends dans mes bras, fière de ma petite luciole et elle ressert l'étreinte. Elle me fait confiance et cela me comble de joie.
Les deux psychologues attendris se mettent à sourire d'un sourire qui illumine leur mine. Je crois bien que l'entretien vient de toucher à sa fin. Et vu le sourire qui se dessine sur tous les visages, je suppose que cela a été un franc succès.
○○○
🎶I like it like that 🎶 omg j'aimeuuuh cette chanson oookrkrkrkr
Hum hum
Hellou tout le monde!
How u doin?
Bon et si on parlait de ce chap?
Bon la pt histoire : pour ceux qui auraient pas capter Atona appartient au ship etona (atona x ethan le prof canon) inventé par @Into_My_Universe qui adhère complètement au couple. et oui il est enfin publié ton pt chap tant désiré mdrr.
Ceci fut donc un crossover
Pts
Alooors vos avis sur :
gaby la casseuse de délires ?
Lane le tombeur?
Atona la poulette?
Etona la base?
Ce chap il etait cmt?
Dites moi tout!
@Into_My_Universe meuf j'ai mm ajouté tes ca et il en italique jsuis trop une vraie 😭 (j'ai droit a un pt etona moment in the next chapter nn?)
Bref, je sais plus quoi dire
Donc
Ciao adios!
Ah non wait!
Je peux vous dire qu'atona va être très utile au gane jdis ca jdis rien 🤐
Voila
Kissou kissou
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