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Partie unique

Nous étions le vingt-cinq décembre et comme tout bon romain Minho se rendait auprès de sa famille pour célébrer ce jour important. C'était le dernier jour des Saturnales qui sont aussi communément appelées  «Fêtes des Lumières». Le châtain adorait cette fête où l'on célébrait le Dieu Saturne*, parce que chaque année il apprenait un peu plus l'importance qu'était de célébrer leurs Dieux. Petit, il n'y voyait pas d'intérêt, pour lui si on ne les voyait pas c'est qu'ils n'existaient pas.
En grandissant, il comprit l'importance qu'autrui leur portait et en fit de même.

— Bonjour, Minho. La salua sa mère avec un immense sourire, heureuse de revoir son unique enfant.

— Bonjour mère. Il lui sourit à son tour.

Dans la pièce à vivre se trouvait son père, il était en train de sculpter dans le marbre, sûrement une nouvelle commande se dit le fils Lee. L'homme ne le remarqua pas, concentré sur son œuvre. Minho continua son exploration du lieu qu'il connaissait parfaitement bien. Toujours en son centre se trouvait une table avec quatre chaises et sur cette dernière était déposée une corbeille de fraises. À l'opposé d'où se trouvait le quarantenaire il y avait une grande bassine avec une corde qui servait à étendre le linge. Un morceau du mur ressortait par rapport au reste et dessus était déposé trois bougies.

— Comment as-tu fêté ces autres jours de fête, fils ? l'interrogea son père qui relevait enfin le visage de son travail.

— J'ai dû travailler mais j'ai pu me rendre au temple de Saturne chaque soir et lui apporter fraises et poissons.

— Tu aurais dû nous rejoindre et non attendre le dernier jour pour nous offrir tes cadeaux.

— Les patients ne peuvent pas attendre père. Puis la tradition veut que l'on s'offre les cadeaux le vingt-cinq.

— C'est pas un enfant qui va m'apprendre les traditions, merci.

— Et si nous échangions les cadeaux maintenant ? proposa sa mère pour détendre l'atmosphère.

Le fils et le père Lee ne s'étaient jamais entendus. Ils ne se détestaient pas, loin de là, mais ils avaient des avis qui divergeaient beaucoup sur la façon de faire et de voir les choses. Ils se placèrent autour de la table et la femme de la famille leur servit un verre d'eau fraîche qu'elle avait été chercher avant son arrivée. Il piqua une fraise au passage et tendit les cadeaux pour lesquels il avait durement réfléchi. La tradition en cette «Fête de la Lumière» voulait que l'on offre un cadeau le vingt-cinq à sa famille la plus proche. Le côté spécifique de cette fête était que ce n'était pas n'importe quel présent mais un en rapport avec la lumière.

— Minho ça a dû te coûter une fortune ! s'écria la seule femme de la maison.

— Ne t'inquiète pas pour ça mère, mon ami m'a fait un prix et puis c'est un petit modèle, il n'est pas parmi les plus chers.

Le châtain était heureux que le cadeau plaise à sa mère. Heureusement qu'il avait un ami verrier. Grâce à ça il avait pu avoir rapidement un joli vase entièrement transparent. Une fois qu'il était rempli d'eau, la lumière renvoyait des faisceaux qui créaient une jolie danse dans l'endroit où il se trouvait. Minho était fier de son cadeau.

– Merci fils, elles vont donner de jolies fleurs à mettre dans le vase de ta mère.

– C'est exactement pour ça que je te les ai offertes. ils échangèrent un sourire, un geste tendre, rare entre eux.

– Ouvre le tiens mon chéri. l'incita sa mère.

De la part de ses parents il avait eu une bougie de cire avec son bougeoir. Il était content, la sienne était pratiquement finie et celle-ci était beaucoup plus grande que la sienne. Après un repas partagé, sous l'animation des dernières nouvelles apportées par sa mère, Minho quitta la maisonnée. Une dernière embrassade et il reprit le chemin jusqu'à chez lui.

Il vivait dans une maison reculée de la ville. Le châtain aimait la tranquillité et en là-bas il n'y en avait pas, entre les enfants, les commerçants et les femmes qui parlaient entre elles, l'agitation était de mise. Minho avait déjà assez de son travail, il voulait du calme en rentrant chez lui. Être médecin pour les gladiateurs n'était pas de tout repos. D'ailleurs en arrivant devant il sut que son calme serait troublé quand il vit une légère lumière.
Son cœur se mit à battre plus vite en pensant à la personne qui l'attendait.

– Bonsoir Minho, bienvenue à la maison.

– Bonsoir Jisung.

Son cadeau posé sur la table, une masse se jeta dans ses bras. L'odeur qui s'en dégageait lui fit un bien fou. Il lui avait terriblement manqué.

– Tu m'as manqué. lui souffla-t-il.

– Toi aussi. Le vase a plu à ta mère ?

– Oui, elle était contente !

– Tant mieux, j'ai l'impression qu'indirectement je fais partie de la famille en ayant fabriqué le cadeau.

– Tu en fais partie.

–Viens j'ai ton cadeau qui t'attends, j'y ai passé pas mal de temps tu sais !? Pendant que tu sauvais des vies, je te confectionnais quelque chose.
Un baiser sur sa joue fut déposé avant que le blond ne s'écarte et aille en direction de la chambre.

Sur le bord de la fenêtre se trouvait une grand jarre en verre pleine d'eau. Dedans, un poisson d'un bleu magnifique faisait des allers-retours. Les yeux de Minho pétillaient de joie face à ce présent. Il l'adorait. Tellement, qu'il en perdait ses mots. Il avait toujours rêvé d'avoir un animal pour vivre avec lui, surtout les jours où Jisung n'était pas avec lui.

– On lui trouve un nom ?

– Ceruleus*.

– C'est parfait.

Le poisson fut placé sur le rebord de la fenêtre de la cuisine. Pour son cadeau, Minho décida d'emmener Jisung dehors. Les températures avaient légèrement chuté mais rien de désagréable pour autant, l'hiver à Rome n'était pas des plus froids. Le duo se rendit sous le kiosque que possédait Minho. Il était simple car peint en blanc il n'était pas aussi somptueux que ceux de la ville mais il lui suffisait. Surtout que depuis cet été des lierres s'étaient mis à grimper le long des poteaux.
Le spectacle était vraiment beau. Quand ils arrivèrent à destination, le plus âgé fit s'asseoir le plus jeune sur la banquette de marbre. Lui resta debout et se plaça devant Jisung.

– Il n'est pas parfait mais je l'ai écrit en pensant à toi, à nous, alors j'espère que tu l'apprécieras. Il prit une grande inspiration et se lança. – À l'ombre de la lumière.
Il y va de la Lumière d'hiver
Comme des mots silencieux
Elle nous donne à ouvrir les yeux,
Et d'oublier qu'hier,
Il faisait froid.
Demain peut-être,
L'été veillera,
De son jour immobile
Et de sa clarté bavarde,
À nous éblouir du jour,
Et nous étourdir d'amour.

À peine Jisung avait-il entendu Minho réciter le poème qu'il lui avait écrit, qu'il s'était mit à pleurer. Sa voix tremblait sous l'émotion. On ne lui avait jamais offert de cadeau plus beau. Son cœur battait tellement vite qu'il en résonnait dans ses oreilles, il débordait tant d'amour qu'il en avait mal.
Il l'aimait, platoniquement mais de façon si intense. Il voulait le crier sur tous les toits. Il pria alors le Dieu Saturne, celui pour qui son existence n'était pas mais auquel Minho croyait. Jisung ne croyait pas en toutes ses divinités. Il respectait cependant les croyances du plus âgé et par amour il acceptait de faire ces Saturnales.

– Minho…la voix et le corps tremblant il se jeta dans les bras du châtain. – Ce cadeau je m'en souviendrais toute ma vie, je le jure. Je t'aime. il chuchota.

– Je t'aime aussi. l'émotion rendit ses mots tremblants mais pas moins sincères.

– Joyeuses Fêtes des Lumières.

– Joyeux dernier jour des Saturnales.

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¹Dieu Saturne = est le fils des titans Uranus-Ouranos, le dieu du ciel et Gaïa, la déesse de la Terre. C'est une divinité qui préside au solstice d'hiver (Cronos chez les Grecs)

²Ceruleus = bleu en romain

³le poème = "À l'ombre de la lumière", poète anonyme.

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