Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

7.1

nda : désolée pour le retard les gens, avec le bac blanc, les vacances de noël et les fêtes, j'ai eu du mal à trouver du temps ;-;
nda bis : mais je suis de retour du coup
nda bis bis : et j'en suis très heureuse ( ꈍᴗꈍ)
nda bis bis bis : sur ce, bonne lecture, j'espère que ce chapitre vous plaira !
___________________________________

La lueur de la Lune tombait doucement sur le visage endormi de Taehyung, laissant à deviner l’expression apaisée de ses traits et dessinant la courbe paisible de sa mâchoire.

Allongé sur le côté, je l’observais encore et encore.

Je n’étais capable que de ça de toute manière.

Admirer sa beauté, encore et encore, me remémorer les heures qui avaient précédé, encore et encore, avec cette chaleur intense brûlant toujours dans ma poitrine.

Tout se rejouait sans cesse.

Son incompréhension, d’abord. Son regard incertain lorsque je lui avais fait part de mon envie de partager le plaisir des draps avec lui, mêlé à cette lueur de désir qui brûlait au fond de ses prunelles. Ces questions inquiètes. Ces « tu es sûr ? » qui n’avaient cessé d’accompagner notre nuit, même lorsque les barrières étaient déjà tombées et que les étreintes avaient redoublé d’intensité. Cette attention presque rassurante qu’il avait eu à se préoccuper de moi avant lui, comme si je comptais plus que tout, comme s’il m’aimait d’un amour pareil au mien.

Et puis, il avait lâché prise.

Ses mains étaient venues choyer ma peau, glissant sous mes vêtements entre deux respirations plus fortes, découvrant ces parcelles de mon corps que je n’avais encore jamais offertes à personne. D’abord doucement, presque avec hésitation. Puis plus intensément, avec une fièvre de désir qu’il ne camouflait plus. Les tee-shirts avaient volé. Mon cœur avait explosé.

De mes doigts, j’avais pu parcourir doucement les courbes de son corps. Découvrir cette sensation indescriptible de sentir le cœur de l’autre pulser sous ses mains, de partager sa chaleur avec quelqu’un, et de percevoir les légers frémissements qui animaient Taehyung lorsque j’effleurais un endroit, d’entendre les soupirs de bien-être quand j’en parcourais un autre.

Je me souvenais encore de la texture de son torse. Je me rappelais sa douceur, et sa beauté lorsqu’il remontait rapidement au rythme de ses respirations menées par le plaisir. Sur le moment, je crois que j’avais l’impression de rêver. Même maintenant tout ce que j’avais vécu me paraissait affreusement irréel.

Et puis, au milieu des baisers et des soupirs emprunts de luxure, tout s’était accéléré à nouveau. Les caresses s’étaient faites plus intenses. Plus intimes. Les gémissements plus sonores. Un nouveau « tu es sûr ? », et j’avais laissé ma virginité derrière moi.

D’abord, il y avait eu la douleur. Lancinante, brûlante, inconnue. La chaleur aux creux de mes reins, guidée par ses mouvements. Puis les vagues de plaisir avaient tout emporté sur leur passage.

Ma souffrance, mes craintes vis-à-vis de l’acteur, mes questionnements sur ses sentiments, mon avenir, tout ce qui me hantait depuis des semaines ; disparu.

Il n’y avait plus que Taehyung.

Taehyung et mon amour pour lui.

Je l’aimais. Je l’aimais. Je l’aimais si fort.

Si on m’avait dit que les premières fois étaient souvent ratées, la mienne avait été tout simplement magique.

Et même maintenant que j’étais allongé à ses côtés pendant qu’il dormait paisiblement, même après que le plaisir se soit dissipé comme un mirage, je me trouvais toujours sur un petit nuage de bonheur. Qu’on y était bien…

Délicatement, pour ne pas le réveiller, j’allai passer ma main dans ses cheveux ébouriffés en dégageant son visage. Ils étaient tout doux. L’idée de lui voler son shampooing en plus de son tee-shirt m’effleura alors l’esprit, mais je la chassai en étouffant un sourire.

Je n’avais plus besoin de les voler, puisque Taehyung était avec moi. Je n’aurai qu’à lui emprunter de façon plus ou moins définitive.

Cette idée me plut bien.

Je me réinstallai confortablement à ses côtés, posant ma tête sur l’oreiller, et me perdis à nouveau dans la contemplation de l’acteur. Il était splendide. Je me demandais comment j’avais fait pour ne pas voir combien il était merveilleux plus tôt. Je crois que tout compte fait, je comprenais toutes ces filles qui crushaient sur lui en plein couloir dès qu’elles voyaient passer une photo sur instagram, clamant haut et fort leur amour pour lui.

Sauf qu’elles, elles ne connaissaient pas le vrai Kim Taehyung.

Moi si.

Et j’étais dans son lit.

Un sourire se dessina sur mes lèvres à cette pensée, et je déposai chastement ma main sur sa joue pour la caresser délicatement tandis que mon cœur se gonflait d’une douce chaleur. Puis, du bout des lèvres, je laissai échapper dans un souffle sans cesser d’admirer ses traits :

« Je crois que je t’aime. »

Le dire à voix haute me fit tout bizarre, et j’étouffai un rire.

« T’entends, Taehyung ? chuchotai-je en glissant mon pouce contre sa joue sans parvenir à me défaire de mon sourire, et bien que sachant pertinemment qu’il dormait. Je suis tombé amoureux de toi. »

Mon regard tendre s’attarda sur ses yeux clos, comme pour m’assurer qu’il était bien au pays des rêves, et parce qu’il n’y avait que comme ça que j’avais le courage de le faire, je rajoutai doucement :

« T’as gagné, Tae, j’avoue tout. »

Je ne pouvais faire que ça de toute manière.

«  Je t’aime. »

Mes yeux s’humidifièrent légèrement, mais ce n’était pas de la tristesse. Je me sentais bien.

« Je suis amoureux de toi. »

Si bien.

Puis, après un dernier coup d’œil vers son visage endormi qui m’apaisa le cœur, je me lovai contre son torse et me laissai à mon tour tomber dans les bras de Morphée, bercé par l’obscurité ambiante et le doux rythme de sa respiration.

__________

Si la lumière de la Lune avait été agréable pendant la nuit, celle du Soleil qui venait s’échouer en plein dans mon œil l’était beaucoup moins.

Je lâchai un geignement de souffrance, et me roulai de l’autre côté en enfouissant ma tête dans mon coussin pour tenter de gagner quelques minutes de précieux sommeil. Sauf que, bien évidemment, ce n’est pas pour rien que les gens se servaient de coussins pour étouffer d’autres gens. Je me retrouvai donc très vite en manque d’oxygène et me reretournai telle une crêpe en râlant.

J’avais mal partout en plus, super.

À croire que j’avais pratiqué le coït comme un sauvage toute la n-

Oh, wait.

Non, attendez, wait c’est de l’anglais.

C’était vraiment le cas en fait.

Cette pensée me fit rougir furieusement, et je me redressai illico, toute fatigue envolée, avant de tourner la tête vers ma droite. Le lit à mes côtés était vide. Cela me soulagea un peu, parce que je n’avais aucune idée de comment je devais me comporter avec Taehyung maintenant, mais en même temps, une désagréable sensation d’inconfort naquit en moi.

Je la réprimai rapidement, et dégageai la couette de mes jambes pour me relever. Ce mouvement m’arracha une petite grimace et sans que je n’accorde réellement plus d’importance à la douleur, je récupérai rapidement un jogging et un tee-shirt dans le placard de l’acteur – je n’avais pas le courage de chercher mes propres vêtements, et de toute manière, je doutais sérieusement qu’il m’en tienne rigueur après notre nuit.

J’avais le cœur qui battait à cent à l’heure.

C’était un étrange mélange d’amour et de bonheur qui venaient se mêler à de l’angoisse et de la crainte, et le tout me donnait une sensation franchement incommodante.

Il était où, Taehyung ?

Pourquoi il n’était pas là ?

Je déglutis silencieusement, et m’empressai de finir d’enfiler ses vêtements avant de quitter la chambre, essayant de faire taire mon esprit qui ne demandait qu’à se mettre à psychoter. Il ne devait pas être bien loin. Ou alors, il devait avoir laissé un mot quelque part. Oui, c’était sûrement ça. Il ne fallait pas que je commence à me faire du mouron pour rien.

Angoissé, je descendis pas à pas les escaliers, avant de sentir un énorme soulagement m’envahir. Il était là. Dos à moi, il rangeait un verre dans le lave-vaisselle.

Un sourire bête étira mes lèvres sans que je ne puisse le réfréner, et je descendis rapidement les dernières marches qui nous séparaient. Je devais être aussi discret qu’un éléphant puisqu’il se retourna vers moi avant même que je n’aie pu le saluer.

« Oh, t’es réveillé. »

Son regard se posa sur moi, et il rajouta :

« Ça tombe bien, j’allais partir. »

La joie que j’avais ressentie en le voyant commença à retomber, laissant place à une désagréable sensation qui me nouait la gorge. C’est tout ce qu’il avait à dire après la nuit qu’on avait partagée ? Pas même un bonjour, un baiser, pas un sourire ni rien ?

J’avalai difficilement ma salive pour contenir mon inconfort, puis demandai en m’efforçant de ne pas laisser ma voix trembler :

« Où ça ?

- Je bosse ce matin. »

Oui, il me l’avait dit hier.

Je hochai maladroitement la tête. Lui, il était déjà en train d’enfiler son manteau en pianotant sur son téléphone, sans se soucier du mal qui grandissait peu à peu en moi face à son attitude.

Il bossait, ok. Mais ça ne l’empêchait pas d’être un peu plus agréable, non ? Pourquoi il ne me souriait pas comme d’habitude ? Pourquoi il ne cherchait pas à m’embêter pour se moquer de mes rougeurs comme il aimait tant le faire ? Pourquoi il faisait comme s’il ne s’était rien passé la nuit d’avant ? Pourquoi, tout simplement, il ne me montrait pas le moindre signe d’affection ? Et si…

Cette pensée me donna la nausée, et sa voix retentit à nouveau :

« Je laisse les clés là, tu fermeras bien l’appart en sortant. »

Fin prêt dans son long manteau brun, il ouvrit la porte avant de se retourner vers moi.

J’attendais qu’il me parle. Qu’il me sourie, me fasse signe de venir, et me dise au revoir en me plantant un petit bisou sur le front, comme il le faisait si souvent. Qu’il me rassure et fasse taire cet horrible sentiment qui s’emparait de mon cœur.

Mais à la place, tout ce qui franchit la barrière de ses lèvres, ce fut un :

« À plus tard, Jungkook. »

C’est tout. Pas un surnom affectif, ou un petit mot gentil. Rien.

Il claqua la porte sans même écouter le « à plus tard » bafouillé que je lâchai sans trop savoir comment réagir, et le silence étouffant de l’appartement remplaça sa présence.

Je restai là, debout comme un con, avec le cœur qui pulsait d’angoisse et la gorge sèche, sans réaliser vraiment ce qui venait de se passer. Mes craintes revinrent plus fort que jamais, et je sentis mes mains se mettre à trembler.

Il fallait que je respire.

Que je me calme.

Je devais faire erreur quelque part. Il devait y avoir une raison à son comportement si distant.

Ça ne pouvait pas être ça.

Il ne pouvait pas, comme me l’avait dit Yoongi, s’intéresser à moi uniquement pour mon physique.

Je sentis ma tête tourner, ma vision se flouter, et je m’accroupis sans attendre en me concentrant sur ma respiration que je sentais à deux doigts de s’emballer. La douleur me comprima violemment le cœur en même temps que les larmes me montèrent aux yeux, sans que je ne puisse rien y faire.

Quel con.

Mais quel con.

On m’avait pourtant prévenu.

Ma peau sembla soudain me brûler, et toute cette nuit, quelques minutes plus tôt si magique, me parut soudainement affreusement fausse. Ses baisers et ses caresses glaçants. Ses étreintes hypocrites.

Il s’était foutu de moi.

Depuis le début, Kim Taehyung se foutait de moi.

Lorsque cette certitude s’imposa dans mon esprit, je ne me retins plus et laissai un sanglot m’échapper. Quel naïf j’avais été. Dire que j’y avais cru, à toutes ses belles paroles, dire que j’avais préféré lui faire confiance à lui plutôt qu’à Yoongi. Je lui avais tout offert, mon corps, mon amour et ma confiance.

Quelle erreur.

Je me sentais si sale.

Incapable de retenir mes larmes, je cachai ma tête dans mes genoux pour étouffer mes sanglots, et laissai parler mon mal-être dévorant. Ma poitrine était tellement opprimée que j’avais l’impression que je ne pourrais bientôt plus respirer, mais je ne m’en formalisai même pas. Ma peine était bien plus grande.

Je me détestais de lui avoir accordé ma confiance. Je le détestais de s’être foutu de moi. Je détestais Yoongi de ne pas avoir plus insisté. Je détestais Minhyunk de m’avoir incité à faire taire mes angoisses.

Je me haïssais.

Un petit aboiement retentit juste à côté de moi, et je relevai mon regard larmoyant vers Yeontan, qui me regardait en penchant la tête, l’air interrogateur. Je lâchai un sourire amer, et lui demandai d’une voix tremblante :

« Il ne m’aime pas, hein ? »

Il redressa sa petite tête en levant les oreilles comme s’il ne comprenait pas.

« Taehyung. »

Prononcer son prénom me brûla les lèvres, me noua la gorge et accentua mes larmes. Je me sentais si seul. Si mal. Si souillé. Évidemment, qu’il ne m’aimait pas. Il me l’aurait dit sinon.

Je sentis que j’allais repartir dans une nouvelle crise de sanglots, lorsque le petit chien vint se coller à moi, et se frotter à mes jambes en aboyant doucement. Je glissai ma main dans ses poils, le cœur serré, puis le pris dans mes bras et le serrai contre moi en pleurant sans parvenir à l’empêcher.

Quel idiot.

Quel idiot je faisais.

Je pleurais comme un con en me lamentant tout seul alors qu’on m’avait prévenu depuis le début. Je ne savais même pas pourquoi je m’étais fait des illusions.

Il ne m’avait jamais aimé comme moi je l’aimais.

Un reniflement m’échappa, et mon ventre se comprima.

Il fallait que je parte.

Que je quitte cet appartement plein de souvenirs faussés. Que je me débarrasse de tout ce que j’avais de lui. Que je lave le passage de ses mains sur mon corps.

Je relâchai Yeontan et me redressai presque précipitamment puis, sans me soucier de la sensation de tournis et de la nausée qui me serrait l’estomac, je montai quatre à quatre les escaliers pour retirer ses vêtements et retrouver les miens. Les mains tremblantes et la vision brouillée par les larmes, je les enfilai en vitesse avant de redescendre précipitamment. J’attrapai ma veste, mon sac à dos, puis ouvris la porte de son appartement avant de m’arrêter.

Je regardai les clés qu’il m’avait déposées dans un petit bol près de l’entrée, puis l’intérieur du logement que je connaissais maintenant aussi bien que chez moi, avant de m’attarder sur Yeontan, qui me regardait avec des grands yeux confus, sagement assis.

Un sourire sans joie se dessina sur mon visage, et je lui lançai dans un souffle, avec l’affreuse sensation d’être incapable de prononcer quoi que ce soit à voix haute :

« À jamais, p’tite boule de poil. »

Il pencha la tête en même temps que je refermai la porte, et je quittai l’immeuble sans même l’avoir fermé à clé.

La gorge nouée, le cœur horriblement mal, les mains tremblantes et la respiration irrégulière, je m’en éloignai le plus vite possible avec la ferme intention de ne plus jamais y remettre un pied.













_____oOo_____

............... Bon.

Pas super comme réveil, je crois qu'on est tous d'accord là dessus :')

Je vous avoue que je stresse un peu, parce que c'est un chapitre important, et que j'ai un peu peur de l'avoir mal écrit :/

Mais bon, ça va faire un mois que j'avais pas posté, je vais pas chipoter !

Vous en avez pensé quoi ?

Et de la réaction de Taehyung ?

Celle de Jungkook ?

J'esserai de faire une double update mercredi, ou au moins une update pour me faire pardonner et rattraper mon retard ;3

Et, bien entendu, on reprend le rythme habituel !

Un très grand merci à Anuryane qui a corrigé le chapitre ♡♡♡♡

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro