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6.4

Deux mois.

Deux mois, c'est marrant parce que c'est court et long à la fois.

C'est court si on prend en compte que ça ne fait même pas un trimestre du lycée, qu'il y a tellement de trucs à apprendre pour le bac que même un an ne serait pas suffisant, et que chaque fois où j'avais vu Taehyung avait eu l'air de durer une minute tellement je ne voyais pas le temps passer à ses côtés ; mais c'est long quand on se fait chier affalé sur son lit à se demander quoi faire.

Moi, je n'ai même pas eu le temps de glander. Entre mes examens qui me narguaient et dont je ne me préoccupais que maintenant, et mes nombreuses entrevues avec Taehyung qui malmenaient mon cœur à chaque fois, je pouvais aisément dire que les deux mois qui s'étaient écoulés depuis que je formais un pseudo-couple-pas-couple avec lui avaient été courts, bien trop courts.

Je l'avais vu plus d'une fois. Parfois même, en rentrant des cours, je faisais un détour par son appartement pour passer discuter un peu avec lui. J'avais l'impression de vivre dans une réalité qui n'était pas la mienne, comme dans un rêve affreusement réaliste mais en même temps beaucoup trop éloigné de soi pour être vrai.

J'étais en couple avec un homme.

Qui plus est, un acteur presque mondialement connu.

Il y avait de quoi se poser des questions.

Enfin, non, je n'étais pas réellement en couple. Ma première tentative de savoir si oui on non on pouvait se définir par ce mot s'était soldée par un échec, puisqu'il ne voulait pas nous définir, justement. Et je n'ai pas eu le courage de redemander plus tard. J'en avais envie, pourtant, les paroles de Yoongi dont je croyais m'être débarrassé revenant vicieusement me voir dès que je restais inactif trop longtemps. Toujours est-il que nous n'étions donc pas un couple à proprement parler.

Mais honnêtement, c'était tout comme.

Je ne comptais plus le nombre de fois où Taehyung m'avait embrassé, que ce soit chastement ou plus intensément. Il lui arrivait aussi souvent de me prendre dans ses bras par surprise, s'amusant de mes petits sursauts et des rougeurs sur mes joues. Ses mains avaient pris l'habitude de me faire des petits gestes affectueux, que ce soit une caresse dans les cheveux ou un petit massage sur les épaules.

J'avais l'impression que je ne m'y ferais jamais.

Chaque fois qu'il avait une de ces attentions envers moi, mon cœur se mettait à péter un câble dans ma poitrine et mon cerveau rencontrait une erreur système avant de passer en mode pilotage automatique. C'était pas faute d'avoir essayé de m'y habituer, pourtant. Je n'y arrivais juste pas. Son regard était juste trop beau, son sourire trop communicatif, son visage trop parfait. Même avec toute la volonté du monde, mon cœur n'y résistait pas.

Mais j'étais heureux. Sincèrement heureux.

C'était un bonheur différent de tous ceux que j'avais connus en dix-huit ans d'existence, mais c'en était un tout de même. Je ne voulais pas que ça s'arrête. Cette simple idée me faisait peur.

Lorsque Taehyung posait son regard sur moi, je me sentais si bien que j'avais sérieusement songé à créer une machine à arrêter le temps. Un rapide coup d'œil sur mon bulletin en science m'en avait dissuadé, mais je m'étais dit que quand je serai riche et célèbre, je paierai un ingénieur de renom pour qu'il me crée ça. Encore faudrait-il que je devienne riche et célèbre un jour...

Bon, bien sûr, tout n'avait pas été aussi parfait. Deux mois, c'est court, mais c'est vraisemblablement suffisant pour que je frôle la mort plus d'une quinzaine de fois.

Ma maladresse naturelle me collant au cul, j'avais dans un faux mouvement brisé un vase de Taehyung, qu'il avait ramené d'Égypte et qu'il aimait beaucoup. Je ne vous raconte même pas le regard qu'il m'a lancé, rien que d'y repenser me fout les jetons. Dans le même genre, j'avais voulu lui prouver que je savais cuisiner aussi et faire des crêpes, mais la seule crêpe potable ayant fini au plafond - vachement haut, j'étais sacrément musclé il faut croire - et le reste de la pâte étalé sur tout le plan de travail et par terre, ça n'avait pas été une franche réussite. J'avais passé ma soirée à passer l'éponge dans le moindre recoin de sa cuisine pour arranger le massacre pendant qu'il se moquait gentiment de moi. Parce que oui, notre relation avait beau avoir évolué d'un stade, il ne se lassait toujours pas de se foutre de ma gueule. Il n'arrêtait pas de me taquiner à la moindre occasion.

C'était à la fois chiant et agréable.

Mais quand je vous dis que j'avais frôlé la mort, je ne plaisante pas ! Un jour, il m'a demandé d'aller promener Yeontan pendant qu'il réglait deux trois trucs pour son boulot. Gentil comme je suis, j'ai bien entendu accepté.

J'ai pris le démon avec moi, et je l'ai emmené dans le parc où Taehyung m'avait dit d'aller, qui possédait un enclos spécial pour les chiens. J'ai lâché la bête dedans, me suis posé dans un banc non loin, et j'ai traîné sur mon téléphone tel un adolescent exemplaire de nos jours. Puis, quand le soleil a commencé à disparaître, je l'ai récupéré et je me suis remis en route pour l'appartement de l'acteur.

Sauf que – dieu merci – le chien n'a fait que m'aboyer à la figure et se débattre dans tous les sens. Ce qui mettons nous d'accord, n'est clairement pas du genre de Yeontan, qui préfère largement te jauger en silence avec un regard hautain et lâcher des petits « wof » distingués et méprisants quand il veut quelque chose.

C'est ainsi que sur la route de l'appartement de Taehyung, je me suis rendu compte que le chien que j'avais embarqué n'était pas Yeontan mais son sosie des quartiers. J'ai paniqué, je suis retourné au parc en courant, j'ai paniqué, je me suis fait engueuler par la propriétaire du jumeau caché du chien de l'acteur, j'ai paniqué, et je n'ai pas réussi à retrouver Yeontan.

J'ai donc fait mes prières.

Je vous jure, j'étais tellement persuadé que Taehyung allait m'égorger que j'ai déjà tout le début de mon testament.

Puis, alors que j'étais en train d'écrire sur mon téléphone que je léguais mon compte Overwatch à Jimin, le petit aboiement condescendant typique du démon est parvenu à mes oreilles, et cette affreuse boule de poil est arrivée bien tranquillement dans mon champ de vision, comme si elle ne venait pas de me foutre la peur de ma vie.

Finalement, Taehyung n'a jamais su pour cette mésaventure – et je compte bien ne jamais lui dire, et il m'a juste regardé d'un drôle d'air lorsque je suis rentré deux heures plus tard que prévu.

Quant à ce démon de Yeontan, j'étais intimement persuadé qu'il voulait ma mort.

______

« Non Jungkook, la dynastie Choson n'a pas eu lieu entre 198 et 2000. Essaie encore.

- Entre 198 et 1390... ?

- Toujours pas. C'est l'époque du Koryo ça. Et c'est pas 1390, c'est 1392. »

Je lâchai un grognement de frustration, puis gonflai les joues en m'agaçant :

« Mais je sais pas moi, elles sont compliquées leurs dates à la con ! »

Taehyung leva les yeux au ciel en reposant mon cahier. Il secoua la tête, et rétorqua dans un petit soupir :

« C'est de 1392 à 1910 Kook. Tu devrais le savoir quand même, c'est basique.

- Bah excuse-moi mais moi j'ai pas un cahier sous les yeux hein.

- Et c'est pas moi qui vais passer mon bac. »

Gneugneugneu.

Mes examens approchant à grands pas, j'avais eu la mauvaise idée de demander à Taehyung de m'aider à réviser. Résultat : cela allait faire deux bonnes heures qu'il me faisait réciter mes cours en se moquant de mes réponses, alors qu'on devrait être en train de se vautrer devant une bonne série.

Rappelez-moi de ne plus jamais jouer l'étudiant modèle, s'il vous plaît.

Agacé de mon énième échec sur cette leçon d'histoire qui me donnait du fil à retordre, je levai mes fesses de la chaise sur laquelle j'étais assis et vint me poster devant Taehyung qui était adossé contre le bar. Il haussa un sourcil dans ma direction, l'air de me demander ce que je foutais, puis dans un grognement de désespoir, je me laissai tomber contre son torse.

Il était confortable.

Son petit rire amusé parvint à mes oreilles, ainsi que sa voix que j'aimais tant :

« Qu'est-ce que tu fais ?

- Ça se voit pas ? » baragouinai-je sans le regarder.

- On n'a pas fini de réviser ton cours, le câlin ce sera pour plus tard. Allez, on se concentre. »

Sur ces mots, il tenta de m'éloigner de lui, mais j'utilisais toute ma masse musculaire pour rester collé à son torse.

« Pas envie... »

Je faisais la grève du travail. Déjà que je venais de passer ma journée en cours, quelle idée de merde de vouloir continuer après.

« On termine au moins ce chapitre. Redresse-toi. »

Je secouai négativement la tête.

Pourquoi il ne passait pas sa main dans mes cheveux ? J'avais envie qu'il la passe, moi. Il faisait tout le temps ça d'habitude quand je me lovais contre son torse.

« Jungkook... » réitéra-t-il d'un ton un tantinet exaspéré.

Ses doigts se glissèrent dans ma nuque, m'arrachant un sourire de satisfaction, avant que ce sourire ne se transforme en couinement lorsqu'il saisit mon épaule pour me détacher de lui.

« C'est toi qui est venu en panique en me disant que t'aurais pas ton diplôme, alors mets-y un peu du tien. C'est pas en abandonnant à la première difficulté que tu vas progresser.

- M'en fout. »

Sur ces belles paroles, je me re-vautrai sur lui, manquant de peu de le rater et de me prendre le bar en pleine poire. Heureusement que sa main m'avait retenu par la taille par réflexe, j'aurai eu l'air malin sinon.

A nouveau calé contre lui, j'avais presque envie de dormir maintenant. Ses bras étaient vraiment les meilleurs des somnifères, en plus d'être le meilleur du monde.

« Jungkook... »

Sa voix se fit un peu plus menaçante, mais je fis mine de ne pas l'avoir entendue, préférant rester lové confortablement sur lui.

« Ne m'oblige pas à utiliser la manière forte. »

Aucune réponse de ma part.

« Dernier avertissement, mon beau. »

J'entends rieeeeeeen.

Satisfait de voir qu'il avait cessé de me menacer et sentant son bras venir encercler le bas de mon dos, je fermais victorieusement les yeux. Il avait enfin abandonné ces affreux cours, et j'allais même avoir le droit à un petit câlin.

Enfin, ça, c'était ce que je pensais lorsqu'il s'était tût.

La seconde d'après, je frôlai l'arrêt cardiaque alors qu'il me hissait je ne sais comment sur son dos en sac à patate. Je poussai un petit cri apeuré, et lui lançai tout de suite :

« Tae, repose-moi !

- Je t'avais prévenu. » rétorqua-t-il simplement dans un petit ricanement.

- Taehyung ! »

Je gesticulai dans tous les sens pour le faire lâcher prise, sans succès. D'un pas aussi déterminé que possible avec moi qui bougeait comme un vers de terre sur son dos, il s'avança vers le canapé avant de me jeter littéralement dessus et de s'asseoir sur moi pour s'assurer que je ne parte pas en courant.

Je n'eus même pas le temps de réagir à cette position plus qu'inhabituelle qu'il commençait déjà :

« La vache, tu pèses ton poids quand même... » Il se cala plus confortablement, se déliant les épaules par la même occasion. « Ok, reprenons. Rappelle-moi, c'est quoi les dates de la dynastie de Choson ? »

Bordel de pomme de terre en string.

Je ne rêvais pas ou il était bien assis à califourchon sur moi ?

« J'attends. »

Nom d'un violon désaccordé, je ne rêvais pas.

J'ouvris la bouche pour répondre quelque chose, avant de la refermer sans rien dire. Je devais avoir l'air d'un poisson complètement stupide, mais rien à faire, les mots ne venaient pas.

Je pouvais presque voir la petite icône « erreur système » s'afficher à nouveau dans mon cerveau.

« Jungkook ? »

Le ton plus inquiet de Taehyung me fit soudain sortir de mes pensées, et je balbutiai du mieux que je pouvais :

« E-euh, c'était quoi ta q-question déjà ? »

Un petit rictus amusé naquit sur ses lèvres à mes mots. Moi, je ne pouvais que déglutir tandis qu'il lançait d'un air taquin :

« Les dates de la dynastie de Choson. Il faut se concentrer, Jungkook. »

Il est marrant lui, il me demande de me concentrer alors qu'il est assis au calme sur moi. J'étais sûr qu'il le faisait exprès. Il le faisait tout le temps exprès de toute manière dès qu'il s'agissait de faire apparaître des rougeurs sur mes joues pour se moquer gentiment de moi.

J'avalai bruyamment ma salive en tentant de faire abstraction de notre proximité, tout en fouillant dans ma mémoire à la recherche de la réponse à sa question.

« 1392...

- Bien. Jusqu'à quelle date ?

- 1910... ? »

Un sourire prit place sur ses lèvres. Un vrai sourire, un de ses sourires heureux et fiers qui faisaient louper un battement à mon cœur à chaque fois. Cette fois-là n'était pas une exception. Encore moins lorsqu'il passa délicatement une de ses mains dans mes cheveux pour dégager mon front.

« C'est ça. Et quel est le courant philosophique qui représente les fondements de cette dynastie ?

- Euh... »

Je passai ma langue sur mes lèvres d'un geste nerveux, faisant chauffer mes rares neurones, avant de tenter d'un ton incertain :

« Le néo-confucianisme ?

- Tout à fait. Amené par le philosophe chinois Zhu Xi. Tu vois que tu peux y arriver. »

J'haussai un sourcil devant sa précision, et demandai en tentant de ne pas me concentrer sur son regard tendre pour éviter que mes joues ne deviennent rouge tomate :

« Comment tu sais ça toi ?

- Je l'ai lu sur ton cahier tout à l'heure.

- T'as une bonne mémoire. »

Il me répondit par un petit haussement d'épaule, avant de se pencher sur moi en s'appuyant de chaque côté de ma tête sur ses avant-bras. Il laissa son nez frôler le mien un instant, me faisant retenir ma respiration, puis ses lèvres rencontrèrent les miennes chastement dans une douce pression qui me réchauffa instantanément le cœur.

Non, vraiment, je ne m'y ferais jamais.

Ses yeux rencontrèrent les miens, et il sourit :

« Aller, t'as assez bossé pour aujourd'hui. J'arrête de t'embêter avec ça.

- Pas trop tôt... » marmonnai-je en prenant un air faussement boudeur.

- On reprend demain. »

Aussitôt, je râlais sous son léger rire, avant qu'il ne me fasse taire en scellant nos lèvres une nouvelle fois.

Et si l'Amour n'avait pas de définition exacte, alors j'en créais une moi-même à chaque fois que je le voyais. Parce que les battements dans ma poitrine et cette douce chaleur ne me mentaient pas : j'étais amoureux.

Et j'en étais désormais certain.

Mon corps me le disait, mon esprit me le disait, mon sourire me le disait. Et ma crainte grandissante à l'idée que Yoongi ai raison ne faisait qu'affirmer un peu plus cette affirmation que j'aurais pensé absolument impensable il y a quelques temps :

J'étais amoureux de Kim Taehyung.














_____oOo_____

Je tiens à préciser que je ne suis pas une spécialiste sur l'histoire de Corée, alors prenez les informations que j'ai mis avec des pincettes, elles viennent d'internet :')

Sinon, ce chapitre ? Il vous a plu ?

Je vous avoue que je stresse un peu, on fait tout de même une ellipse de deux mois et c'est délicat de montrer que leur relation a évolué sans qu'elle ai l'air d'avoir évolué de façon incohérente... ;-; Bref, en tout cas, vous l'avez remarqué, Jungkook est un peu plus à l'aise, et Taehyung aussi :')

Ca se passe même plutôt bien ( pour le moment :D )

Pardon j'arrête de vous faire stresser pour rien-

Bref, je m'excuse de l'update tardive, mais j'étais chez mon grand père et comme il semble que, décidément, je sois maudite des wifi, ben le wifi de chez lui marchait plus. Moi qui voulait poster le chapitre en début d'après midi, c'est râté T^T

Je parle beaucoup oups-

Les prochains chapitres seront peut-être plus centrés sur euh... BREF JE PANIQUE A L'IDEE DE LES ECRIRE VOILA JE SUIS UNE PRUDE

Sur ce j'arrête de raconter ma vie :')

Bisous guys, merci de me lire, et à bientôt ♡ 

( Merci à blanblan06 et Anuryane pour la correction de ce chapitre ! )

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