Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 1 : Ma coloactaire

Nous sommes le 10 aout, je suis devant la porte de mon futur logement, j'ai la boule au ventre, je n'ai jamais rencontré ma colocataire, juste entendu sa voix à travers le téléphone, c'est à ce moment que nous avons sympathisé. Je ne suis pas rassurée, je serre ma valise près de moi et souffle un bon coup, enfin après avoir réuni tout mon courage et fixer un sourire sur mon visage, je sonne à la porte. Très vite, j'entends du mouvement dans l'appartement, la porte s'ouvre et celle que je suppose être ma colocataire m'ouvre, c'est une femme de 65 ans très coquette, ce n'est pas exactement comme ça que, je l'imaginais au départ. Elle est différente des femmes normales de son âges, je ne saurais d mais elle à quelques choses en plus, elle devait être une femme vraiment très populaire auprès des hommes.

Bonjour mademoiselle, je vous attendez justement, ne soyez pas timide entrer.

Bonjour madame Durand.

Soudainement elle attrape ma valise et la fait entrer, je la suis aussitôt et je découvre la grandeur de cet appartement, nous arrivons dans un salon très bien décoré, les rideaux et la peinture sont en parfaites harmonies avec l'ambiance, il y a des plantes par-ci par-là, des photos sur le buffet, avec des objets assez vieux qui doivent avoir beaucoup de valeurs, des bougies allumés émané une bonne odeur mais je ne pourrais dire laquelle.

Vous avez un bel appartement madame Durand, c'est encore mieux que sur les photos.

Oh non jeune fille, appelles-moi Alice, nous allons vivre ensemble à partir de maintenant, ça sera plus confortable.

Je suis d'accord. Répondis-je avec un sourire amical.

Tu dois être fatiguée de ton voyage, je vais te montrer ta chambre, pour que tu t'installes, puis on pourra apprendre à se connaitre un peu plus tard.

Elle me mène à ma chambre, ce n'est pas très grand, mais suffisant je dirais, il y a une armoire en bois, un bureau avec quelques livres, le lit qui semble très confortable à la vue et joliment vêtu de draps rouge et blanc. La grande fenêtre permet aux quelques rayons de soleil qui on réussit à s'échapper de l'emprise des énormes nuages gris de pénétrer dans la chambre.

Si tu as besoin de quoi ce soit, n'hésite pas à me demander, je serais dans le salon.

Merci beaucoup.

La porte se ferme, je me retrouve seule dans ce qui me servira de chambre pour les trois prochaines années. Je me considère chanceuse d'avoir trouvé un tel endroit, propre, assez grand et ma locataire est une dame sympathique, le loyer est également correct comparer à tout ce que, j'ai pu voir sur les sites d'agences où les logements sont excessivement chers et vraiment petit. Un sentiment étrange me parcourt, depuis le temps que j'attends ce moment, vivre sans mes parents sur mon dos, je suis à la fois heureuse mais je ressens aussi une once de tristesse, pourquoi ?

J'arrête de rêvasser sur place, la première chose que je fais je m'allonge sur le lit, tous mes muscles se détendent, ce lit n'a pas l'air que confortable, il l'est réellement, j'ai l'impression d'être sur un nuage, les draps sentent l'odeur de la lessive, je sens que je vais me plaire ici. Je ne perds pas une minute et commence à vider ma valise, je range soigneusement les vêtements, pose ma peluche sur mon lit et les photos que j'ai apporté sur le bureau. Soudainement, je laisse échapper un long soupire en une regardant une photo de moi petite et je me fais attraper par la douce nostalgie des souvenirs.

Je cours derrière un rêve depuis petite, tout d'abord j'ai voulu devenir écrivaine, philosophe, chanteuse, actrice et enfin réalisatrice. Il y a un point commun entre tous ses métiers, c'est l'art et la créativité, depuis rien à changer, le cinéma c'est ce que j'aime, l'écriture également, je m'y suis toujours réfugiée pour mon bien être, ma santé mentale en avait besoin, pour s'évader et lâcher prise parfois. Particulièrement durant les périodes de vacances ou je ne sortais pas avec mes amis, ou les quatre murs de ma chambre étaient là me tenant compagnie, malheureusement ils ne sont pas très bavards.

Écrire est comme une délivrance encore aujourd'hui, mais c'est devenu diffèrent avant je fuyais dans un monde imaginaire pour ne pas craquer, mon monde, je réinventais une meilleure vie là-bas pour m'y installer temporairement. L'imagination ne connait aucunes limites car les limites sont des contraintes que l'on s'impose à nous-même mais n'autre imagination n'y ai pas contraint, on fait ce que l'on veut dans notre propre monde, on vole dans un troupeau de chèvre rose avec trois cornes dans les nuages, on parle sous l'eau ou avec des créatures les plus étranges les unes que les autres, bien sur tout le monde fait ça pas vrai ?

Maintenant écrire est pour moi une manière de confesser mes peines, ma haine, de me libérer d'un poids trop lourd à porter, tout comme quand on est jeune et qu'on écrit à notre journal intime comme si l'on parlait à notre meilleure amie. C'est à travers des personnages que, j'invente que je me confesse, je ne prends plus la fuite maintenant, dans mon monde je les affronte.

Je viens de finir de tout ranger, quand l'odeur alléchante d'un gâteau me pousse à sortir de la chambre, il était presque que quatre de l'après-midi et mon ventre réclamer déjà à manger. Je retrouve madame Durand enfin Alice, assise dans son fauteuil, une tasse de thé à la main.

Mary, tu as terminé de t'installer ?

Oui, j'ai tout mis dans l'armoire, merci d'avoir préparé le lit.

Ce n'est rien, vient t'assoir et prendre un thé avec moi, j'ai préparé un gâteau à la pomme, j'espère que tu aimes les pommes.

Bien-sûr, j'adore ça, c'est mon fruit préféré, en tarte, en gâteau, en compote, en chausson. Dis-je en m'emportant un peu trop.

Je me lèche les lèvres en pensant à toute ses délicieuses gourmandises et Alice se met à rire en me regardant. Gênée, je prends place dans ce grand fauteuil en cuir, elle me verse du thé dans une tasse ancienne aux motifs dorés et me sert un morceau de gâteau. Je la remercie chaleureusement et prend un morceau en bouche.

Wouah ! C'est délicieux. Lancé-je sincèrement, un sourire apparu sur son visage

Merci Mary, mon fils aussi adore les gâteaux à la pomme, cela me fait plaisir de l'entendre d'une autre personne, j'ai toujours cru que cet imbécile le disait juste pour me faire plaisir.

Je laisse échapper un rire, en l'entendant parler de cette manière de son fils.

Non je confirme les dires de votre fils... excuse-moi Alice, si je comprends bien vous avez donc un fils, il ne vit pas ici ?

Cela fait longtemps qu'il ne vit plus avec sa pauvre vielle mère, il a déjà vingt-huit ans, bientôt trente ans. Il a pris son envol tout comme toi aujourd'hui, à seulement dix-huit ans.

Et votre mari ?

Nous avons divorcé il y a des années déjà, il est parti vivre ailleurs, lui qui ne supportait plus Paris.

Je suis désolée de ma curiosité mal placée.

Ne t'en fais pas pour ça, les questions ne m'ont jamais dérangé, en ce qui concerne mon fils, ne t'inquiète pas, il vient très rarement ici. Ce petit égoïste ! S'exclame-t-elle non pas d'une manière méchante, mais au contraire je peux voir au fond que son fils lui manque.

Après avoir longuement discuté elle et moi de sa vie dans l'industrie de la haute couture mais également des règles de la maison, je suis retournée dans ma chambre, là où je me suis fait kidnapper par ce lit douillé et englouti par un profond sommeil. 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro