Je me réveille de cette léthargie,
Perdu dans cette cacophonie.
Je ne sais où aller,
Mais je dois te trouver.

Je ne veux pas te blesser,
Mais apprendre à aimer.
Tu es celle qui m'a fait renaître,
Hélas, comment te reconnaître.

Je dois courir au-delà de la coline,
Afin d'attraper cette voix divine.
Dans un murmure envoûtant,
Telle est la déesse me charmant.

Au bord de cette falaise,
Emplit de roche manganèse,
Je l'aperçois au-delà du bord,
Marchant dans le vide à tord.

Tout comme Moïse sur l'eau,
Celle-ci marche de là-haut.
Elle me tend sa main,
Je tends la mienne en vain.

Je ne sais voler,
Je ne peux m'accrocher.
Je ne suis qu'un piètre démon,
Sans un seul don.

Mes ailes jadis arrachées,
Me coûte aujourd'hui la liberté,
Dû à cette guerre antédiluvienne,
Où je ne connaissait que la haine.

Ô ma lumière,
Puisses-tu être salutaire,
De mon âme pécheresse,
Afin de m'inculquer ta sagesse.