Chapitre 4
Chapitre 4
Quelques semaines passèrent. Après un échange de hurlements au téléphone qui dura deux heures entre Tony et Richard, il fut accordé que Richard pourrait passer du temps avec Peter après l'école. Majoritairement, ce n'était pas trop mal. Ils marchaient autour du parc ou allaient dans les restaurants où Peter adorait manger.
A chaque fois que Peter voyait son père, il était un peu plus naturel que les fois précédentes. Il remarqua, cependant, qu'il n'était jamais vraiment lui-même quand ils étaient ensemble. Il était un peu plus timide et silencieux – presque nerveux. Son anxiété avait battu tous les records, dernièrement, avec et sans Richard. Il lui était presque impossible de rester assis en classe, il avait commencé à enfoncer ses ongles dans ses paumes jusqu'à ce qu'elles saignent, et de petites touffes de cheveux tombaient dans la douche. Il en était arrivé au point où il y avait constamment une boule dans son estomac.
Quelque chose n'allait pas. Il dormait à peine la nuit. Quand il dormait, il se réveillait en suffoquant dans ses couvertures et recouvert de sueur. Il y avait des rêves, mais ils le représentaient lui, se trouvant dans un endroit très sombre et glacial. Il n'avait aucune idée de ce qui se passait, mais ça le terrifiait à un point inimaginable.
- J'espère que tout va bien pour toi chez Stark, dit soudainement Richard alors qu'ils se baladaient dans Central Park. Tu sembles très agité.
- Oh – oh, non. C'est – c'est bien avec lui. C'est –
- Je veux dire, je comprends. Tu ne veux pas parler mal de lui parce que c'est Tony Stark et tout. Je l'ai rencontré quelques fois. C'est un type vraiment manipulateur.
- En fait – il n'est vraiment pas –
- J'ai juste l'impression que tu serais vraiment bien plus heureux si tu étais avec moi, l'interrompit Richard. Pas toi ?
Peter déglutit sèchement. Il avait été capable, quelques temps plus tôt, de dire à Richard comment il se sentait vraiment et ce qui serait le mieux, mais en cet instant, il semblait ne plus du tout pouvoir parler devant l'homme. L'anxiété était trop dévorante. Il avait cet étrange désir de plaire à Richard, de l'impressionner, même.
- Bah, je sais pas – enfin, je pense –
- Fais-moi confiance, gamin, dit Richard en posant une main dans le dos de Peter.
Le garçon sentit son cœur s'accélérer.
- Tu me fais confiance ?
Peter ne pouvait pas répondre. Il s'enfonça juste davantage.
*****
- Peter, dis-moi ce que tu veux pour ton anniversaire et je débloquerai Game of Thrones.
Clint rit depuis le salon.
- T'es le père dont tout le monde rêve, Tony.
Peter roula des yeux et s'assit sur le comptoir.
- Je te l'ai déjà dit. Un gâteau.
- Je vais te tuer.
- Quoi ? rit Peter, retournant ses mains sur ses genoux. C'est ce que je veux !
- Et bien je ne – hey, qu'est-ce que tu fais ?
Tony se dirigea vers Peter qui était assis sur le comptoir et prit l'une de ses mains. L'adolescent la recula immédiatement.
- Rien, rétorqua Peter sur la défensive.
- Si c'était rien, tu me laisserais voir.
- C'est rien, Tony –
- Peter.
La voix de Tony était ferme, définitive. C'était celle qu'il utilisait avec tout le monde, mais très rarement avec Peter. Tremblant, Peter lui tendit sa paume.
- C'est pas grand-chose, dit rapidement l'adolescent, et Tony examina les marques sanglantes en forme de croissant de lune sur la main de Peter. Elles vont vite guérir, honnêtement –
- Elles vont ? Tu fais ça souvent ?
Le ton de Tony était calme, mais légèrement tremblant.
Peter secoua la tête.
- Non – enfin – je sais pas. Je me rends même pas compte que je le fais, la plupart du temps. Tout d'un coup, je baisse les yeux et ma main saigne.
Tony leva les yeux pour les poser sur le visage de Peter. Ses yeux passèrent de son front à son menton. C'était presque comme s'il essayait de lire dans son esprit.
- Il faut que tu m'aides sur ce coup, mon grand, dit Tony d'un air fatigué. Il faut que tu me parles. Il se passe quelque chose. Tu bégayes, tu dors pas, tu n'es pas – toi-même. Pourquoi tu t'infliges ça ? demanda-t-il en faisant un geste en direction des paumes de Peter. Qu'est-ce qui –
- Je suis angoissé, murmura Peter. Je – je sais pas – je – Tony, je sais pas pourquoi je suis aussi angoissé ces derniers temps. C'est horrible. J'arrive à peine à respirer la moitié du temps.
- Est-ce que ça a commencé quand Richard s'est montré ?
Et voilà. La question que Peter avait eu trop peur de se poser. Il savait que c'était probablement vrai, il savait qu'il y avait quelque chose de bizarre avec Richard. Mais l'idée d'avoir un vrai père biologique qui tenait à lui était plus importante que n'importe quelle vérité éhontée.
Alors il mentit.
- Non – non, ça a commencé un peu avant.
- Hm, fit Tony en pinçant les lèvres avant de baisser les yeux vers la paume de Peter. Bon –
- Je sais ce que je veux pour mon anniversaire ! l'interrompit Peter.
Tony eut l'air sceptique.
- Ne change pas de sujet, Pete.
Peter hocha la tête avec supplication. Ouais, c'était exactement ce qu'il voulait faire.
- Non, je suis sérieux. J'ai pensé à quelque chose. Je veux dire, à part le gâteau.
- Ouais ?
La voix de Tony devint un peu plus excitée.
- Tu as changé d'avis sur toutes ces voitures qui sont dans le garage ?
- Mon Dieu, non – dit Peter avec un petit rire.
Les épaules de Tony retombèrent.
- J'veux dire – c'est sympa, mais j'aimerais juste qu'on aille naviguer ce jour-là. Ça me parait bien.
- Sérieux ? demanda Tony, ayant l'air un peu surpris. On pourrait faire ça n'importe quel autre jour.
Peter haussa les épaules.
- On y est pas allés depuis longtemps. C'est ça que je veux faire. Juste toi et moi.
Il baissa les yeux vers ses pieds.
- Et peut-être une nouvelle paire de converses, aussi.
Tony regarda les chaussures de Peter les accros sur les côtés.
- Jeez ! Gamin ! Tu marches avec ces trucs-là ? Comment tu peux –
Peter laissa échapper un soupir de soulagement.
*****
6:52. Richard Parker : Peter ! Joyeux anniversaire, fils !
6:52. Richard Parker : Tu vois, je sais quand c'est
6:59. Richard Parker : Quels sont tes projets pour aujourd'hui ? J'ai pris ma journée pour toi. On fera ce que tu veux.
7:10. Richard Parker : Tu ne vas pas choisir Stark au lieu de ton propre père, pas vrai ?
7:13. Richard Parker : Je ne te vois pas faire ça.
Peter fit défiler les messages sur son téléphone, souhaitant ne les avoir jamais vus. Qu'était-il censé faire à propos de Richard ? Il avait déjà fait des projets avec Tony. Mais s'il disait ça à Richard, il pourrait se mettre en colère et penser que Peter n'avait aucune considération pour lui.
Sa main tremblait quand il lui répondit.
7:20. Peter Parker : Peut-être qu'on pourrait le fêter un autre jour ? Je n'ai rien de prévu demain.
Il grimaça quand il sentit une vive douleur dans sa paume.
- Merde, marmonna-t-il quand il vit le sang dégouliner sur son poignet. Il faut que je me coupe les ongles.
Un foisonnement de coups portés à la porte de sa chambre firent presque sauter Peter au plafond.
- Peter ! se fit entendre la voix étouffée de Tony, de l'autre côté. Peter ! Peter ! Peter Peter Peter Peter Peterrrrrrrr !
Peter ouvrit la porte à la volée.
- Quoi ?
Il haleta quand il fut enserré dans une étreinte.
- C'est ton anniversaire ! Joyeux joyeux joyeux joyeux joyeux –
- Mon Dieu, rit Peter, son humeur changeant radicalement.
Il s'échappa des bras de Tony.
- T'as pris de la drogue ?
- T'as pris de la drogue ? l'imita Tony en refaisant la voix de Peter.
- Très mature.
- Viens ! s'exclama Tony en tirant Peter par le bras. LES GARS ! C'est l'anniversaire de mon précieux petit morveux !
Le rire de Peter résonna dans le couloir. Il entendit Natasha grogner bruyamment.
- Tony !
- Quoi ? il a seize ans maintenant. Il est diplômé en jurons plus subtils.
Peter fut tiré jusque dans la cuisine gigantesque où se trouvaient la majorité des Avengers. Natasha, Clint, Steve, Wanda, Vision et Rhodey farfouillaient dans les placards, mettaient la table, et faisaient cuire des pancakes. Peter sourit de les voir tous en train de préparer le petit-déjeuner. Ça semblait juste tellement – normal.
- Alors voici les plus grands héros de la Terre ? dit effrontément Peter. En train de préparer un petit-déjeuner d'anniversaire ?
Clint ébouriffa les cheveux de Peter.
- Joyeux anniversaire, gamin.
Peter aplatit ses cheveux.
- Ouais – merci –
Pepper le rejoignit, sortant de nulle part. Peter cligna rapidement des yeux d'un air ravi en la voyant. Il adorait Pepper. Elle embrassa le haut de sa tête.
- Joyeux anniversaire, chéri.
- Tu sens une différence ? demanda Clint en lui donnant une tape dans le dos.
Peter haussa les épaules.
- Et toi, à tes anniversaires ? Quel âge tu vas avoir, cette année ? Quatre cent ans ?
Clint s'esclaffa. Steve secoua la tête.
- Un garçon adorable que tu tiens là, Stark.
- C'est un sacré numéro, pour sûr, répondit affectueusement Tony. Hey, mets bien des pépites de chocolat dans mes pancakes. Merde, Rhodey, tu le sais, depuis le temps –
*****
- T'as de la chance que ton anniversaire soit en Juin, Pete, dit Tony depuis l'avant du bateau, occupé à observer le temps magnifique. Je ne vois pas comment ce jour pourrait être meilleur.
Peter sourit et laissa le soleil réchauffer son visage. Il s'en abreuva, le laissant radoucir son esprit, et apaiser ses émotions.
- Ouais – c'est parfait.
Il prit une profonde inspiration, suppliant ses poumons de le laisser se calmer. A chaque fois qu'il essayait d'être heureux, Richard refaisait son apparition dans ses pensées. Il avait reçu des messages très cinglants de l'homme toute l'après-midi. Clairement, il n'était pas heureux d'être mis sur le côté.
- Ça va ? demanda Tony, se tournant vers lui. Tu sembles tendu.
- Ouais – uh – ouais. Ça va. Je pensais juste aux devoirs que je vais devoir faire en rentrant.
Tony roula des yeux.
- Tu plaisantes.
- Quoi ? se défendit Peter, souriant. J'aime être un bon élève !
- Tu sais, j'étais un étudiant pourri. Et regarde-moi maintenant !
- T'étais pas un étudiant pourri, je suis sûr que t'étais premier de ta classe !
- Bon, c'est vrai, mais j'étais quand même un gamin pourri.
- Bah, ça c'est pas surprenant – bafouilla-t-il, et il fut coupé par une vague d'eau glacée qui lui atterrit en pleine face.
C'était gelé et elle sembla recouvrir ses os, faisant s'évaporer toute la chaleur que le soleil lui avait procuré. Soudainement, le monde de Peter devint noir. Noir – suffocant – froid – effrayant – solitude –
- C'est le dernier, gamin.
Une sensation incroyablement froide s'inséra dans son bras et lui parcourut les veines. Un enfant hurla.
- C'est le dernier.
Une nouvelle vague de froid. Sanglots.
- C'est le dernier.
- Tu viens juste – haleta l'enfant. Tu viens juste de le dire.
- Tu as raison, répondit une voix graveleuse. Honnêtement, il n'y aura sans doute jamais de dernier. Pas pour toi.
- Peter ! Peter !
Il haletait désespérément pour avoir de l'air. Etait-il sous l'eau ? Rêvait-il ? Pourquoi ne pouvait-il pas respirer ?
Quelque chose le secoua.
- Peter ! regarde-moi, regarde Tony ! Il faut que tu respires, allez, mon grand –
Il fut tiré jusqu'à ce que sa poitrine repose sur quelque chose. La voix de Tony retentit à nouveau.
- Tu sens comme je respire ? Peter ? Tu sens ça ? Essaie de faire pareil, allez. Tu peux le faire. Peter –
La poitrine de Tony montait et descendait lentement. Il exagérait chaque souffle. Il fallut de nombreuses minutes pour que Peter se calme.
- Voilà, tu vas bien – tu vas bien –
Tony laissa sa main entre les épaules de Peter. Peter déposa sa tête contre la clavicule de Tony, gardant les yeux fermés.
Qu'est-ce que c'était ça ? Venait-il d'avoir une attaque de panique ? Après avoir reçu de l'eau dans la figure ? Il avait entendu des voix dans sa tête, il le savait. Un souvenir se trouvait là, à portée de main. Il voulait se souvenir de tout, mais essayer semblait l'en éloigner.
- Et bah – haleta Peter, je suis vraiment mature pour un gamin de seize ans, hein ?
- C'est même pas drôle, Peter. Continue à respirer.
Peter serra Tony plus fort, car il le réchauffait un peu, le faisait se sentir en sécurité. Il aurait aimé rester comme ça tout le temps. Juste Tony et Peter, avec les Avengers et Rhodey et Pepper dans le fond. Ils avaient tous été si gentils, si prévenants avec lui. Mais maintenant Richard était là, ses souvenirs obscurs étaient là, et il n'avait pas l'impression qu'ils partiraient de sitôt. Il n'aurait pas le droit de rester dans cette petite bulle sécure pour toujours. A un moment donné, il devrait partir et rester avec Richard. Cette pensée lui donna envie de pleurer toutes les larmes de son corps.
Quelque chose lui dit que, peut-être, Richard était la réponse. Qu'il avait cherché et cherché à être heureux de façon stable, et peut-être qu'il ne donnait pas à Richard une chance d'en être la source. Mais alors qu'il était assis avec Tony, qui avait réussi à calmer sa respiration, il se dit que ce n'était peut-être pas tout à faire ça non plus.
- Tout va bien aller, Peter, le rassura Tony. Je te le promets, tout va bien aller.
*****
Tony chassa tout le monde quand Peter et lui passèrent les portes du complexe. Il était aux alentours de dix-neuf heures, mais Peter avait dit qu'il voulait aller au lit et Tony était bien décidé à le laisser faire. Le gamin avait l'air d'avoir besoin de dormir et de prendre une bonne inspiration.
- Okay, dit-il en faisant s'asseoir Peter sur son lit. Je serai juste à côté, d'accord ?
Peter acquiesça avec ferveur, gardant les yeux baissés.
- Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu le dis à F.R.I.D.A.Y., ok ? Je suis pas occupé, il n'y a pas de problème.
- D'accord, murmura pratiquement Peter.
Sa voix trembla.
- Hey, dit Tony en s'agenouillant devant lui. Regarde-moi une seconde.
Peter leva les yeux. Ils étaient cerclés de rouge. Tony grimaça.
- Tu es sûr de ne pas vouloir regarder un film, ou autre ? Je peux faire en sorte que les autres ne soient pas là.
Peter secoua la tête.
- Non – non je veux juste – je veux juste –
- Ok, ok, répondit Tony en plaçant une main sur l'épaule de Peter. C'est pas grave, ne t'inquiète pas.
Peter avait l'air complètement misérable.
- Je suis désolé, Tony.
- Non, rien de ça. Tu n'as pas à être désolé. Mon Dieu, gamin, s'il-te-plait –
Il posa une main sur la joue de Peter.
- Tu sais que tu es quelqu'un de bien, pas vrai ?
- Ouais – bien sûr –
- Peter. Tu es quelqu'un de bien.
Un demi-sourire étira les lèvres de Peter et ses yeux se mirent à briller légèrement. Tony se leva.
- Dors un peu, mon grand. Je serai là.
- D'accord – merci, Tony – vraiment –
Tony sourit.
- Bonne nuit, Pete.
Peter se recroquevilla dans son lit.
- Bonne nuit.
Tony attendit d'être arrivé dans la cuisine pour enfoncer son visage dans ses mains. Il y avait de la sueur sur sa nuque et son front. Il ouvrit le congélateur, espérant y trouver un pack de glace, et se figea.
Devant lui se trouvait le foutu gâteau de Peter, intact. Le gamin ne pouvait même pas apprécier son seizième anniversaire parce qu'il se passait quelque chose, quelque chose était bizarre, et Tony n'avait aucune idée de ce que c'était.
Il ferma la porte du congélateur d'un coup sec, frustré. Une terrible pensée lui vint à l'esprit, et si c'était lui le problème ? Et si Peter n'aimait pas vivre dans cette immense bâtisse ? Et s'il n'aimait pas la presse qui le suivait ? Enfin, il savait que Peter n'aimait pas ça. C'était pour cette raison que personne ne savait que Tony l'avait officiellement adopté. Peter ne pourrait plus aller dans une école normale si ça arrivait.
Et si Tony était le problème ? Il avait été tellement occupé à blâmer Richard qu'il n'avait pas pensé à se regarder lui-même.
- Tony ? fit une voix depuis la porte de la cuisine.
Cela sortit Tony de ses pensées.
- Tout va bien ?
Tony se frotta le visage avec ses mains et aperçut Steve Rogers qui le regardait d'un air inquiet.
- Je sais pas, Steve. Il y a quelque chose que je fais mal, mais je ne sais pas ce que c'est. Qu'est-ce que je fais mal ?
*****
Il était minuit passé. Peter ne s'était jamais endormi. Il était toujours recroquevillé sur le côté, ses yeux grands ouverts sur le mur. Il savait ce qu'il devait faire, mais mon Dieu, il n'en avait pas du tout envie.
Il se mit en position assise et enleva ses chaussures. Ses yeux se posèrent sur quelque chose de large et d'enveloppé sur sa table de nuit. Il n'avait pas dû le voir avant à cause de la panique.
Tendant la main, il prit le cadeau. Au-dessus se trouvait un post-it sur lequel on pouvait lire :
Petey,
Bon, nous y voilà. Le cadeau d'anniversaire le plus ennuyeux du monde. Tu aurais pu avoir n'importe quoi au monde. Une voiture de sport, un bateau, une île, un cinéma, un poney. Mais tu n'es pas comme ça, pas vrai ? Tu ne demandes pas ce genre de choses, et ça me fait t'apprécier un peu plus chaque jour.
Je ne pouvais pas me résoudre à ne t'acheter qu'une paire de chaussures pour ton anniversaire, alors je t'ai pris toutes les couleurs qui se trouvaient dans le magasin. Comme ça tu pourras – mélanger, je ne sais pas ce que font les gamins de nos jours. Mais, voilà. Je t'aime, gamin. Je pense que tu es le meilleur.
Amuse-toi bien avec tes chaussures,
Tony
Le cœur de Peter se gonfla à la lecture de la note. Il ouvrit le paquet et évidemment, il était rempli de dix paires de converses de différentes couleurs. Il secoua la tête, souriant.
Il plaça la note sur son bureau et sortit discrètement de sa chambre. Il y avait quelqu'un à qui il devait parler. Il fallait juste qu'il sache quoi faire. Il lui était impossible de garder ces souvenirs cachés dans sa tête plus longtemps, il fallait que ça sorte. Il lui semblait mieux de s'en rappeler que d'essayer de deviner l'inconnu.
Silencieusement, il ouvrit la porte de la chambre et se faufila à l'intérieur. Des cheveux bruns tombaient du lit. Peter secoua l'épaule de la jeune femme.
- Wanda, chuchota-t-il. Wanda, réveille-toi, c'est Peter.
- Hm ? fit-elle d'un air endormi. Peter ? ça va ?
Se retournant sur le côté, elle alluma la lampe de chevet. Son visage était confus. Peter ne venait jamais de ce côté-là du Complexe. Tony et Peter avaient leur endroit, dans lequel ils vivaient et restaient. Peter ne s'était jamais aventuré dans les autres quartiers des Avengers.
- Ouais, je vais bien – enfin, non. Pas vraiment, dit Peter.
Wanda s'assit, l'observant.
- Wanda – j'ai besoin que tu m'aides.
Elle tendit les mains vers ses épaules.
- Avec quoi ?
Peter prit une profonde inspiration.
- J'ai besoin que tu m'aides à me rappeler de quelque chose.
****
Hey guys. Sorry it took me so long to update. Comme vous le savez sans doute, je suis super occupée à rédiger le calendrier de l'avent, et je suis tellement fatiguée. Je me force à faire quelque chose de mon temps libre sinon je ne fais rien... Je suis morte.
En attendant d'avoir fini le calendrier, je pense que je ne vais poster qu'une fois par semaine parce que je suis absolument incapable de suivre le rythme pour le moment. J'arrive pas à croire que je sois épuisée à ce point là. Je suis vraiment désolée...
Bon, enfin... Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? En le relisant pour le corriger, perso, je me suis rendue compte d'à quel point j'aimais cette histoire ! La relation de Peter et Tony, mon Dieu. D'ailleurs, vous pensez que c'est quoi, ces souvenirs oubliés ? ;)
Allez, prenez bien soin de vous en attendant le prochain chapitre, qui arrivera, du coup, jeudi prochain. Je vous embrasse fort et merci pour votre soutien. ❤️
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