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Chapitre 16

Chapitre 16

« Il y a des moments que les mots ne peuvent décrire – des souffrances impossibles à nommer – »

La chanson douloureusement familière résonnait depuis la chambre de Peter. Elle avait tiré Tony de sa stupeur pensive tournée vers des produits de Stark Industries, et l'avait conduit dans le couloir.

« Et repousse l'inimaginable – »

Il s'appuya contre le mur, à côté de la porte de la chambre de Peter, et sortit son téléphone.

- FRIDAY, dit-il doucement. Montre-moi la chambre de Peter.

Peter était assis, recroquevillé contre la fenêtre, à son endroit préféré. Les froides pluies de Mars tombaient au-dehors, rendant l'endroit entièrement détrempé et froid. Il y avait quelque chose dans la pluie, pour Peter. Elle faisait résonner un incroyable chœur de tristesse en lui. Tony le trouvait généralement à ce même endroit, certains soirs, écoutant des chansons d'Hamilton.

- J'ai passé des heures dans le jardin, murmurait Peter en imitant les paroles, sa tête penchée vers l'avant. Je marche seul. Et c'est silencieux, ici – je n'ai jamais aimé le silence auparavant –

Il regarda Peter rapprocher ses genoux de sa poitrine, et enrouler ses bras autour de ses jambes. La pluie tambourinait et les expirations de Peter faisaient de la buée sur la vitre. Tony ne voulait rien de plus que de réconforter le petit, le prendre dans ses bras, mais il avait appris d'expérience que parfois, Peter avait juste besoin d'un temps pour lui. Il avait besoin d'une nuit froide pour être triste un moment, et les choses allaient mieux le matin suivant.

Parfois.

****

- ROGERS !

Le cri assourdissant de Tony résonna dans le Complexe. Il était vingt-deux heures passées, alors les tout le monde dormait déjà. Tony n'en avait strictement rien à faire, à cette instant, de les réveiller.

- ROGERS !

- C'est quoi ce bordel, Tony ? marmonna Clint d'un air endormi, se redressant du canapé où il s'était endormi. Tu cries sur quelqu'un ?

Tony fouilla la pièce des yeux, comme fou.

- Steve. Tu as vu Steve quelque part ?

Clint se frotta les yeux.

- Je crois qu'il est descendu dans le gymnase, mais ça fait plusieurs heures. Vous vous battez encore ?

La chaleur monta au visage de Tony, mais il n'avait pas le temps de passer sa colère sur Clint en cet instant. Non – c'était réservé à Cap.

En parlant de cet enfoiré –

Steve remonta les escaliers, semblant paniqué. Ses yeux se posèrent sur Tony, qui était visiblement bouleversé.

- Qu'est-ce qui va pas ? demanda Steve, inquiet. Pourquoi est-ce que tu – ?

Tony passa sa main au-dessus de sa bague, et elle se changea en poing d'Iron Man. Elle s'enclencha autour de sa paume, et en une seconde, il bondit au visage de Steve et –

SMACK !

Il frappa Steve au niveau du nez, avec toute la force qu'il pouvait rassembler. Steve trébucha en arrière, manquant de tomber dans les escaliers. Tony profita de ce moment de faiblesse et le tacla au sol, frappant Steve encore et encore avec son poing en métal.

- Hey ! s'exclama Clint en sautant sur ses pieds.

Steve essaya de repousser Tony.

- C'est quoi ton problème, Stark ! Qu'est-ce que tu fais – ?

- Ce que je fais ?! s'écria Tony, repoussant Steve en arrière. Qu'est-ce que tu fais, bordel de merde ? Qu'est-ce que –

Il le frappa.

- C'est –

Il le frappa de nouveau.

- CA ?

Il lui jeta le journal et la note à la figure.

Steve prit le papier dans ses mains et pâlît.

- Tony, écoute –

Tony poussa un hurlement de rage et se précipita de nouveau vers Steve, dont le nez saignait abondamment. Clint courut vers lui et retint Tony vers l'arrière, lequel se débattit. Les autres commençaient à sortir de leurs chambres désormais, semblant curieux.

- Ne me donne pas tes putains d'excuses – il n'y en a aucune ! Il n'y a aucune putain d'excuse !

Il criait si fort que sa gorge aurait pu en saigner.

- Tony ! s'exclama Clint en le secouant par les épaules. Calme-toi, mec –

- Va te faire foutre, Barton –

Les mains de Steve s'étaient redressées.

- Ecoute-moi, Tony, écoute ! Honnêtement, j'essayais juste d'aider –

- D'aider ?!

Tony arrivait à peine à respirer. Sa vision se brouillait.

- Mais qu'est-ce qui se passe ici ? demanda Bruce Banner en accourant depuis les escaliers.

Il croisa le regard de Wanda et Natasha, qui se tenaient dans un coin, semblant impuissantes.

- Tony ! Qu'est-ce qui se passe ?

Il se plaça aux côtés de Clint, pour l'aider à retenir Tony.

Tony s'effondra presque sous le coup du tourbillon d'émotions qu'il était en train d'expérimenter.

- Il a manipulé mon gosse ! Il a putain de manipulé mon gamin ! Comme s'il n'avait pas été assez manipulé ! Comme s'il n'en avait pas encore assez vu ! Espèce de connard –

Les yeux de Natasha se posèrent sur Steve.

- Cap, de quoi est-ce qu'il parle ? Tu as fait quelque chose à Peter ?

Steve passa une main sur son visage.

- Tony –

- Il l'a envoyé dehors en tant que Spider-Man ! Il a joué la carte de la culpabilité sur lui. Et maintenant je n'ai aucune idée d'où il peut être, parce qu'il est sorti dans son putain de pyjama et je l'ai appelé un million de fois ! J'ai aucune idée de l'endroit où se trouve mon gamin et c'est ta faute !

Steve avait l'air un peu nerveux maintenant.

- Il ne répond pas à son téléphone ? demanda-t-il d'une petite voix.

Le commentaire énerva encore plus Tony.

- Non ! Qu'est-ce que tu lui as fait, Rogers ? Tu lui as monté la tête pendant que je n'étais pas là ? Je le laisse ici avec vous, putain, je vous fais confiance, et c'est ce que je –

- J'ai essayé de le rendre meilleur, Tony ! s'exclama Steve d'une voix qui se fit plus forte. J'ai essayé de le rendre plus fort, de le faire grandir ! On a passé du temps ensemble – à s'entrainer – et ça l'a aidé ! Il s'est amélioré ! On l'a tous vu, toi-même tu –

- Ça n'excuse rien ! Il n'a pas besoin de grandir, il a seize ans et il s'est fait  kidnapper et torturer, putain ! Les gamins comme lui n'ont pas besoin de grandir, ils ont besoin qu'on s'occupe d'eux –

Steve respirait bruyamment, lui aussi, maintenant.

- C'est vrai. On sait tous que c'est ce que tu penses. Tu le couves comme si c'était un enfant. Tu le surprotèges constamment, j'ai jamais vu ça. C'est ridicule – comment tu veux qu'il s'améliore en étant traité comme ça –

- Rogers, je te jure sur ma vie que si tu fermes pas ta gueule tout de suite –

Steve leva la main.

- Quoi ? C'est la vérité !

Il regarda autour de lui, le reste de l'équipe, qui semblait ne prendre aucun parti, mais attendait nerveusement en silence.

- Tu le surprotèges comme si c'était un bébé !

- Et ben tu sais quoi, Rogers ?!

Tony se débattit de la poigne de Clint et Bruce, essayant de se dégager.

- Personne ne m'a jamais surprotégé ! J'ai été traité comme de la merde par tous les adultes qui m'entouraient, toute ma vie – à part parfois par ma mère. Mon enfance a été merdique et personne n'en avait rien à foutre, personne ne m'a jamais écouté pendant une seule seconde –

La pièce était douloureusement silencieuse. Steve avait la bouche grande ouverte, une expression peinée sur le visage. Sa posture était rigide.

- Et maintenant, j'ai cette chance – cette opportunité – de faire mieux que tout ça. J'ai ce gamin et je l'aime à en crever et je veux lui donner tout ce que j'ai, mais toi

Il plongea son regard glacial dans celui de Steve, qui commençait enfin à se sentir coupable.

- Tu crois savoir mieux que quiconque.

Tony respirait bruyamment, et tout le monde était silencieux, sous le choc. Les mains de Steve tremblaient. Tony repoussa la main de Clint et prit son téléphone de sa poche. Il fit sonner Peter une nouvelle fois, les autres écoutant. Pas de réponse.

Il sentit de stupides larmes lui brûler les yeux.

- Si quoi que ce soit lui est arrivé –

Il serra fermement les paupières quand les images l'envahirent. Peter, mort, enchainé dans une base souterraine. Son visage terrifié si Richard le trouvait.

Je n'ai jamais eu aussi mal de toute ma vie –

Tony frissonna à ce souvenir.

- S'il s'est même foulé une cheville, tu es mort, Rogers. Tu es mort, et tu dégages d'ici.

- Je voulais juste qu'il aille mieux.

L'expression de Steve était suppliante, sincère. Tony le détestait pour ça.

- Tu l'as envoyé après un serial killer.

La voix de Tony était glaciale, définitive.

- Il a à peine seize ans et tu l'as envoyé après un serial killer.

Sa respiration se coupa soudainement. Bruce tendit sa main pour la poser sur l'épaule de Tony.

- Oh mon Dieu, souffla-t-il en levant les yeux vers Bruce. Il est dehors en train de courir après un serial killer. Un putain de violeur.

Il se retourna pour faire face à Steve.

- Comment – comment tu as pu – comment tu –

Il inspira profondément, essayant de calmer sa rage et sa panique dévorantes. Personne ne parla, comme s'ils étaient tous sous le choc face à la gravité de la situation. Le corps entier de Tony tremblait maintenant. Pourquoi le gamin ne lui répondait-il pas ?

Mon Dieu, s'il-vous-plait, faites qu'il ne lui soit rien arrivé. Tony ne pouvait pas supporter l'idée de voir Peter effrayé, ou blessé ou – ou mort.

Peter mort. Oh bon sang.

C'était inimaginable.

****

- Spider-Man. Mon Dieu. Quel honneur.

La voix grave qui s'éleva des ténèbres terrifia Peter. Il ajusta sa position devant la jeune fille, essayant de garder les yeux sur toute la surface de l'entrepôt.

- Tu crois vraiment pouvoir te battre contre moi ? dit Peter. Est-ce que tu sais au moins qui je suis ?

Il y eut un autre rire. La fille s'accrocha à la jambe de Peter.

- Oh, je te connais.

C'était un murmure. Peter ne pensait pas que la jeune fille puisse l'entendre.

- Je te connais.

- Alors tu sais que c'est fini pour toi. Terminé. Tu ne peux plus faire de mal à ces gens.

Dans un flash, une silhouette surgit des ténèbres. Peter sursauta à l'apparition soudaine de l'ombre d'un homme immense, mais ne bougea pas.

Il devait faire au moins dans le mètre quatre-vingt-dix. Si grand que Peter devait lever la tête pour le voir. Ses cheveux étaient fins, retombant sur ses épaules et recouvrant presque ses yeux. Peter lança un regard en direction de la fille, dont le visage était exsangue. Ses yeux étaient écarquillés.

- Tout va bien, la rassura-t-il, puis il regarda le tueur droit dans les yeux. Il n'est plus rien.

Le meurtrier sourit. Il lui manquait plusieurs dents. Peter prit une posture de combat, prêt à se battre, prêt à en finir –

Mais une légère pression sur sa jambe l'arrêta.

Il baissa les yeux vers la jeune fille pour voir qu'elle secouait frénétiquement la tête.

- Ça va aller, lui dit-il, mais elle continua à secouer la tête.

- S-s-spider-Man, ce n'est pas lui, s'étrangla-t-elle. C'est un homme différent. Ce n'est pas le tueur.

****

- Ow, ow, ow ! Merde, Tony, ça fait un mal de chien !

Tony tenait le bras tremblant de Peter dans sa main. Du sang s'en écoulait, repeignant le sol de la salle de bain. Peter avait des larmes brillantes dans les yeux.

- Je vais juste mettre un bandage – on a presque fini, mon grand –

Tony appuya plus fort pour arrêter l'hémorragie. Peter gémit.

- Merde merde merde merde merde ! ça fait mal !

- Comment tu parles, Petey. Tu as de la chance que je sois jeune et cool.

Peter roula des yeux.

- Tu es vieux.

- C'est méchant.

Tony finit son bandage. Le visage de Peter était d'un blanc éclatant.

- Merde, Tony.

Il s'appuya contre la clavicule de l'homme.

- Ça fait un putain de mal de –

- Ok, c'est bon ! l'interrompit Tony en enroulant un bras autour du gamin. Préserve-moi de la crise cardiaque, tu veux ?

Peter ne répondit rien, et ne bougea pas non plus. Il se contenta d'enfouir son visage contre l'épaule de Tony et inspira lourdement.

- Hey.

Tony secoua légèrement l'épaule de Peter. Ils formaient à eux deux une vision plutôt gore. Ils étaient assis contre la baignoire, recouverts de sang. Un voleur avait ouvert tout le bras de Spider-Man, ce soir-là.

- Ça va ?

Peter acquiesça.

- C'est juste merdique.

Tony lui frotta le dos.

- Ouais, je m'en doute bien. Il faut que tu fasses plus attention, gamin. Faire tomber des grands criminels, tu peux pas faire ça –

Peter leva les yeux.

- Pourquoi pas ?

Tony souffla un rire.

- Parce que je m'inquiète, d'accord ? Et je peux pas te perdre, gamin.

Il ébouriffa légèrement les cheveux de Peter.

- Je peux pas te perdre.

****

Happy roulait à toute vitesse dans les rues du Queens, comme un voleur en fuite. F.R.I.D.A.Y. cherchait Peter grâce à la reconnaissance faciale, son groupe sanguin et ses empreintes tandis qu'il parcourait les rues à grande pompe, en écoutant ses indications d'une oreille. Dans l'autre oreille, il avait la voix forte de Tony.

- Bon, je me suis occupé de Captain Trouduc – tu as trouvé quelque chose, Happy ? Happy ?!

Happy grogna.

- Tony, tu me cries dans les oreilles depuis plus de vingt minutes. Comment je suis censé retrouver le gamin si je peux pas me concentrer ?

Le ton agacé de Tony résonna dans son oreille.

- Je sais pas, trouve un – non, non, NON ! Tu ne viens pas !

Il y eut quelques marmonnements.

- Parce que t'es qu'un espèce d'enfoiré, Steve Rogers, et que tu en as assez fait. Putain, Happy, ajouta Tony à son intention en expirant. Je vais vraiment tuer ce gars.

- Je t'en empêcherai pas, cette fois, grommela Happy. Je te jure que s'il est arrivé quoi que ce soit à Peter –

- Je veux pas y penser, l'interrompit Tony. Putain, je peux juste – je peux pas.

- Il va sans doute bien, essaya-t-il de le rassurer, même si un mauvais pressentiment lui disait tout le contraire. Tu sais, sûrement en train de se balader dans les airs comme un sale gosse.

- Mon Dieu, j'espère –

Un bip provenant de la montre d'Happy le fit sursauter.

- Tony ! J'ai – j'ai quelque chose !

Il baissa les yeux sur sa montre, entrant immédiatement les coordonnées que F.R.I.D.A.Y. avait trouvées.

- Ton IA a trouvé quelque chose ! Je m'y rends tout de suite !

Il y eut du mouvement à l'autre bout du fil.

- Je prends l'armure. Rhodey est là – il vient aussi.

Happy regarda devant lui.

- On dirait que le gamin est dans un genre d'entrepôt. Je pense qu'il va bien, Tony. Je pense pas que tu aies besoin de deux armures pour aller le chercher.

- C'est à moi d'en juger. Tu devrais pouvoir être là-bas dans cinq minutes. Va le chercher et on t'y rejoint.

- Vous serez là dans combien de temps ?

- Vingt minutes. Sois prudent, Happy.

- Toi aussi, patron, répondit Happy, et il appuya sur l'accélérateur.

Cinq minutes, mon cul. Il pouvait y être en trois.

Il allait tordre le cou de Peter quand il le trouverait. Ou peut-être celui de Steve, en fait. Etrangler Steve, prendre Peter dans ses bras. Ça semblait plus approprié.

Bon sang, le gamin avait intérêt à être en un seul morceau.

L'entrepôt se trouvait dans un lieu reculé et sale du Queens. Happy sortit de la voiture prudemment, analysant son environnement.

- Qu'est-ce que tu fais ici, Pete ? murmura Happy pour lui-même.

Il continua d'avancer en gardant sa main sur son arme, à sa hanche. Une porte s'ouvrit derrière lui. Happy se retourna.

C'était Spider-Man, passant une des portes de l'entrepôt flanqué d'une adolescente accrochée à son bras. Peter la tirait avec lui, la gardant pressée contre lui.

- Spidey ! l'appela Happy.

Peter leva la tête, surpris. Happy roula des yeux face aux stupide pyjama qu'il portait et se précipita vers lui.

- Tu vois cette voiture, là-bas ? dit fortement Peter à la jeune fille, pointant la voiture d'Happy du doigt. Cours jusque là-bas, je te suis, mais monte dans la voiture !

Dès que Peter relâcha la jeune fille, elle se mit à courir, et Happy agrippa le garçon par les épaules. Il secoua légèrement le gamin.

- Qu'est-ce que tu fous, putain ?

- Je fais tomber un sérial killer ? Il faut qu'on y aille, la police va bientôt arriver.

Happy grogna et tendit la main vers le masque de Peter.

- Laisse-moi au moins te regarder –

Peter donna un coup sur la main d'Happy pour la faire reculer.

- Pas ici. Et je vais bien. C'était facile, j'ai juste assommé le gars et je l'ai attaché.

Happy plissa les yeux en direction du gamin. Le corps de Peter était tremblant, tout comme ses mains. Sa respiration était rapide, ses halètements nerveux. Happy pressa son épaule.

- Tu vas bien, hein ? Alors pourquoi on dirait que tu vas faire une crise de panique ?

Peter secoua la tête.

- Je sais pas – quelque chose ne va pas. Je sais pas –

- Tu as peur ?

- Non, je –

- Rentrons à la maison, gamin, dit Happy, un peu inquiet de la peur qu'il sentait chez Peter. Tony est malade d'inquiétude –

Peter agrippa soudainement le bras d'Happy en une ferme poigne.

- Pete ?

- Des battements de cœur, murmura Peter.

- Quoi ?

Peter regarda derrière lui.

- Il y a – il y a d'autres battements de cœur. Dans l'entrepôt.

Happy attira Peter à lui, le serrant fort cette fois.

- C'est la police qui va s'en occuper, gamin. On y va.

- Mais comment il peut y en avoir d'autres – j'étais là –

- Peter, ne –

- Peter Parker ! s'écria une voix forte et ferme, presque chantante.

Happy et Peter tournèrent immédiatement la tête vers la voix.

- Ma personne préférée !

- Oh mon Dieu, dit précipitamment Peter. Happy – c'est –

Mais Happy n'eut pas besoin de l'entendre, parce que Richard Parker sortit de l'entrepôt à ce moment-là, répondant à leurs interrogations. Parker portait un costume visiblement très cher, des lunettes, et était entouré d'une douzaine d'hommes.

Les armes furent immédiatement sorties. Happy sortit la sienne, la gardant pointée sur Parker. La terreur retournait son estomac, et il suppliait mentalement Tony de se dépêcher, d'arriver ici avant qu'il ne puisse pas protéger le petit –

Happy attira Peter contre sa poitrine. La voix de Peter était faible.

- Je comprends pas – comment il –

Le large sourire qu'arborait Richard le rendait malade. Il fit un pas en avant.

- Happy, bon sang, merci beaucoup d'être là ! Tu viens juste de rendre ma journée mille fois plus simple.

Peter retira son masque, surprenant Happy. Il y avait de la rage dans les yeux du gamin. Il regarda Richard dans les yeux.

- Laisse-le tranquille, dit Peter à voix basse. Tu n'as pas intérêt à lui faire quoi que ce soit

- Ça c'est mon fiston ! s'exclama Richard en retirant ses lunettes. Regarde-moi ce visage ! T'as l'air un peu mécontent, Peter –

Peter ouvrit la bouche, choqué.

- C'est toi, pas vrai ? C'est toi qui as tué ces gens ?

Richard pinça les lèvres.

- Alors qui est-ce que j'ai attaché ? demanda Peter, en faisant un geste en direction de l'entrepôt.

Richard haussa les épaules.

- Juste une petite distraction. C'est trop simple de t'avoir, fils. Ton papounet Stark ne t'a dont rien appris ?

- Tu es le tueur, répliqua Peter avec un petit rire. Ça ne me surprend pas.

Ricard posa une main sur son cœur.

- Tu penses vraiment que je pourrais tuer toutes ces adolescentes, fils ?

- Oui.

- Je suis flatté. Vraiment, tu es adorable. Ces dernières semaines ont été amusantes – je n'avais jamais eu l'occasion d'être un sérial killer, jusque là –

Le visage de Peter était horrifié. Il regarda Happy avec ses grands yeux d'enfant.

- Tu vas laisser Happy partir. Tu vas le laisser partir.

Happy secoua le bras de Peter.

- Petit, je te jure que –

Richard leva les mains.

- Oh, pas de problème, fils, pas de problème. Il faut juste que tu fasses quelque chose pour ton vieux père en échange, rien d'extra –

L'estomac d'Happy se retourna quand Richard sortit un bracelet noir de sa poche, le caressant presque. S'il-te-plait, Tony, dépêche-toi. S'il-te-plait, s'il-te-plait, s'il-te-plait –

- Je veux juste que tu mettes ça à ton poignet, et que tu viennes faire un petit tour d'hélicoptère avec moi. Super simple, Pete – Happy ira bien –

Le menton de Peter trembla. Happy se pencha vers l'avant, essayant de capter le regard du petit.

- Peter, écoute-moi – je suis un adulte, ne t'avise pas de –

- Il y a douze flingues pointés sur Happy, mon grand, persifla Richard. Il peut être mort en deux secondes. Tu me connais – tu sais que je ne bluffe pas.

Peter baissa les yeux sur le sol. Happy respirait lourdement, regardant sa montre. S'il pouvait les distraire pendant dix minutes de plus –

- D'accord, déclara faiblement Peter.

Il tendit son poignet.

- Tu ne me laisses pas vraiment le choix.

Happy agrippa le poignet de Peter pour le tirer en arrière, mais le gamin se dégagea de la prise de l'agent de sécurité.

- Je suis désolé, Happy –

Happy fit un geste en direction du gamin mais fut retenu par deux agents.

- Non, non, NON ! Richard, si tu fais du mal à ce gamin, je te jure –

Richard eut un sourire grivois en faisant claquer le bracelet autour du poignet tremblant de Peter. Le petit semblait défait, mais étrangement calme. Ils allaient le prendre – putain, putain ! Juste huit minutes de plus – putain, s'il-vous-plait –

- Qu'est-ce que tu jures, Happy ? demanda Richard.

Happy sentit son sang bouillir dans ses veines.

- Tu n'as rien, bonhomme. Tu ne veux pas que je lui fasse du mal ? Et bien grande nouvelle – d'ici la fin de la journée, il criera si fort qu'il s'en brisera la voix.

Peter regarda droit devant lui, le visage exsangue. Happy tira et lutta, donna des coups et cria, mais ce fut vain. Ils étaient trop nombreux et trop forts. Peter plongea son regard dans celui d'Happy et il n'y avait rien qu'il puisse faire tandis que Richard se mettait à rire et embarquait le gamin avec lui. Il n'y avait rien qu'il puisse faire.

Sept minutes.

- Attends ! cria Happy. Attends ! Attends ! Attends !

Il tomba à genoux avec angoisse et les hommes le laissèrent s'effondrer. Une arme le frappa au visage et éloigna celle d'Happy.

Happy vit des étoiles. La douleur irradiait dans son crâne et du rouge s'étalait sur le béton. Sa montre brillait tandis que les deux hommes accouraient derrière leur chef.

Six minutes.

Peter cria quelque part. Les bras d'Happy essayèrent de soulever son corps du sol.

- S'il-vous-plait – pas lui –

Cinq minutes.

Un hélicoptère se mit en route. Happy essaya de le voir, mais sa vision était trouble. En quelques secondes, le bruit augmenta avant de s'évanouir. Ils étaient partis.

Quatre minutes.

Happy se débattit pour toucher la montre à son poignet. Ses doigts ne répondaient pas – ils ne pouvaient contacter Tony.

Trois minutes.

Aucune parcelle de son corps ne fonctionnait. La douleur dans son crâne le rendait nauséeux. Il maudit son être faible.

Deux minutes.

Le gamin avait disparu. Il l'avait perdu. Ils l'avaient perdu.

Une minute.

Les propulseurs d'Iron Man se firent entendre, mais Happy était déjà inconscient. Sa blessure à la tête saignait trop abondamment, et Tony retrouva son ami là, gisant dans la mare de son propre sang.

Cinq minutes trop tard.         

****

Alors, oui, à ce moment-là de l'histoire, j'ai fait une crise de nerfs.   

En mode.

WHAT THE FUCK PUTAIN DE MERDE     

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