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Chapitre 11

Veuillez m'excuser pour mon retard 😬🙏


Chapitre 11

- ­Laisse-moi résumer. Mon gamin, mon enfant, celui duquel je suis responsable, est venu te voir pour te parler de souvenirs traumatiques qu'il réprimait, et tu ne m'as rien dit ?

Wanda était recroquevillée sur une chaise de la table de la cuisine, des larmes dans les yeux. Tony faisait les cent pas, frustré. Le reste de l'équipe était assis autour d'elle, ayant l'air d'avoir envie de défendre leur coéquipière, mais étant réticents à défier Tony dans le même temps.

- Je – je suis désolée. Je ne savais pas du tout que ça avait un lien avec Richard, et je ne sais pas pourquoi il refuse de parler – je savais pas –

- Comment tu pouvais ne pas savoir ? rétorqua Tony en levant les mains en l'air d'un air excédé. Ou au moins, ne pas le suspecter ? T'es aussi aveugle que ça ? Sérieux –

- Tony, le coupa Steve. Si elle dit qu'elle ne savait pas, elle ne savait pas. Ça sert à rien de porter le blâme maintenant.

- Va te faire foutre, Steve, claqua Tony.

- Wow, souffla Clint.

Steve se leva de sa chaise.

- Vraiment ? C'est comme ça que tu comptes gérer ça ?

Tony fit quelques pas en direction de Cap.

- Oh oui, c'est comme ça que je vais gérer ça ! Je suis là, inquiet à crever pour ce gamin, avec aucune idée de ce qu'il faut faire, et mademoiselle jeu d'esprit ici présente avait une idée de ce qui se tramait. J'aurais dû connaitre l'existence de ces souvenirs il y a trois semaines –

- Et qu'est-ce que tu aurais fait alors ? demanda fortement Steve.

Natasha lança un regard nerveux en direction de la chambre de Peter.

- Exactement ! Rien du tout ! Tu aurais essayé de lui en parler ? Non. Non, tu aurais cédé à la moindre de ses –

- Ferme-là immédiatement, espèce d'enfoiré, rétorqua Tony en s'approchant plus près, respirant lourdement. Parce que t'es en train de parler de ce qui ne te concerne absolument pas, et je suis prêt à parier que –

- Ok, c'est bon ! intervint Rhodey en se relevant et en agrippant le bras de Tony.

Sam fit la même chose avec Cap.

- Ça suffit. Vous allez –

- Comment ça, ça ne me concerne pas ? Comment ça pourrait ne pas me concerner ? J'ai tué deux hommes pour ce gamin, je me suis battu pour lui, je –

- Dis « je » encore une fois, Cap, siffla Tony en s'arrachant à la prise de Rhodey.

Il s'en éloigna. Rhodey sembla un peu découragé et le laissa faire. Tony continua à s'en prendre à Steve.

- Tu sais pourquoi ça ne te concerne pas ? Parce que c'est mon gosse. C'est moi qu'il est venu voir quand il avait besoin d'aide, c'est moi qui l'ai pris avec moi. Pas toi. Toi, tu n'as pas ton mot à dire.

- Et pourquoi ? répliqua Steve en baissant dangereusement la voix. Je tiens à lui –

- Vraiment ? demanda froidement Tony. Tu ne tiens pas plutôt à avoir le contrôle sur lui ?

Steve resta bouche bée pendant une seconde, sa bouche s'ouvrant et se refermant. Clint soupira.

- Dites, les idiots, vous savez que le gamin a une super-ouïe, pas vrai ?

- Il est dans le labo, répondit Tony en faisant un vague signe de la main. Cette pièce est totalement insonorisée. Il peut pas nous entendre.

- Bah, rétorqua Clint en se levant. Vous êtes quand même des idiots. On vient juste de découvrir que le père de Peter fait partie d'Hydra. On vient de découvrir qu'il l'a torturé quand il n'était encore qu'un enfant, putain, et vous vous battez encore pour savoir qui est le meilleur ? qui tient le plus à lui ? Richard est probablement en train de planifier son retour pour avoir le gamin, et ça peut arriver n'importe quand ! On devrait plutôt se préoccuper de ça avant de se battre pour savoir qui a la plus grosse !

Les joues de Tony étaient d'un rouge brûlant. Quelque chose se dégonfla en lui au mot torture. Une fatigue extrême s'abattit soudainement sur lui, ses bras retombant mollement contre ses flancs. Les larmes lui montèrent de nouveau aux yeux. Putain, il n'avait jamais autant pleuré de sa vie. Enfin, non, c'était faux. Il avait beaucoup pleuré. Ce n'était simplement pas devant les autres.

- Très bien, dit Rhodey, en voyant le changement d'émotion de Tony. On arrête là pour le moment.

Il tira le bras de Tony.

- Viens –

Steve avait visiblement perdu toute trace de lutte en lui aux mots de Clint, également. Il passa une main sur son visage.

- Tony –

Tony leva une main pour le faire taire. Si Steve parlait encore, il perdrait toute patience.

Rhodey le tira de nouveau.

- Allez, viens, mon pote. On va aller prendre un peu l'air –

D'un pas urgent, Rhodey guida Tony jusqu'au balcon, observé par l'équipe silencieuse. L'air, dehors, était froid et humide à cause de la pluie. Tony inspira frénétiquement. Rhodey enroula son bras autour des épaules de son ami.

- Tony – commença Rhodey.

Tony avait déjà perdu le contrôle sur lui-même. Des larmes chaudes glissaient le long de ses joues, retombant sur son menton.

- Ils l'ont torturé, haleta-t-il.

Rhodey lui frotta le bras.

- Je sais.

- Ils l'ont torturé, souffla-t-il. Tu aurais dû – d-dû voir son visage. Il était tellement petit – tellement – tellement – putain.

Il essaya de respirer. Mais ce n'était qu'une inspiration tremblante.

- Tellement impuissant, putain –

Et puis il se laissa pleurer. Parce que c'était vraiment atroce et ce gamin qui était si bon avait subi trop de choses. Ce n'était pas juste. Peter ne méritait aucune de ces merdes qui lui tombaient dessus.

Alors il pleura jusqu'à n'en plus pouvoir.

*****

Tony avait une liste froissée dans sa poche. Il avait réfléchi ces derniers jours, à toutes les choses qu'il devait faire mieux, et les avoir notées l'aidait à se rappeler.

Arrêter de boire.

Faire sortir les substances explosives du labo.

Acheter de la nourriture saine.

S'assurer que Peter mange.

S'assurer que Peter aille dormir.

Acheter un nouveau manteau à Peter.

Ne pas donner de champignons à Peter.

Ni de poivre.

Acheter des cornichons.

Il était un peu hors de son élément. Personne n'avait jamais dépendu de lui avant. Et pourtant il était là, devant le cercueil de May Parker, avec un Peter Parker tremblant accroché à lui comme à une bouée de sauvetage. Le gamin était sensible. Il était plus affectueux que toutes les personnes que Tony avait rencontrées.

Le prêtre regarda Peter.

- Tu as préparé quelque chose, mon fils ?

Peter acquiesça. Tony le regarda avec attention, prêt à intervenir si c'était trop dur ou s'il n'arrivait pas à le faire.

- Elle – elle –

Peter inspira profondément.

- Elle était la meilleure femme du monde. Je n'étais pas son fils, je n'étais même pas son neveu de sang. Mais elle –

Sa voix tremblait tellement qu'il était presque impossible de le comprendre.

- Elle m'aimait. Elle m'aimait, je pense, plus que n'importe quel parent qui aime ses enfants. Elle m'a toujours serrée contre elle. Tous les jours, sans faillir. Elle était juste – la meilleure personne au monde. Je ne connaitrai jamais plus quelqu'un comme elle.

Le silence était mortifère. Peter haleta plusieurs fois, et serra Tony plus fort. Cette fois, Tony le serra en retour avec plus de ferveur, tenant le gamin contre lui.

Alors qu'ils s'éloignaient du cercueil et entraient dans la voiture, Tony sortit silencieusement la liste de la poche de son costume. Alors qu'il caressait doucement les cheveux de Peter, il écrivit : « Enlacer Peter davantage. »

*****

Le Queens se portait mal. Tony détestait se l'admettre, mais c'était la vérité. Peter n'avait plus été Spider-Man depuis plus d'un mois, maintenant, avec Richard qui s'était pointé dans sa vie et tous les traumas émotionnels qui s'en était ensuivis. Le crime augmentait dans l'ancien quartier de Peter.

Clint, Natasha et lui regardaient les infos, où de nombreux journalistes se demandaient où était Spider-Man. Etait-il mort ? Ne se préoccupait-il plus du Queens ? Tony sentit un petit coup sur son bras, ce qui le fit lever les yeux pour voir Peter, debout dans la cuisine, écoutant visiblement la télévision. Tony l'éteignit immédiatement, mais les dégâts étaient déjà faits.

Ce fut la troisième crise de nerfs de Peter.

Elles le faisaient s'effondrer au sol en sanglots. Il se retrouvait alors parfaitement inconsolable pendant une vingtaine de minutes, ou jusqu'à ce que Tony se décide à le porter jusqu'à son lit, où il haletait jusqu'à s'endormir en pleurant.

C'était le truc le plus flippant auquel Tony avait jamais assisté.

- Ça fait presque un mois, maintenant, dit le Docteur Johns, autour d'un café dans la cuisine, un jour.

Peter était assis sur le toit, son endroit préféré.

- Il faudrait que nous commencions à parler de certains – ajustements –

La tête de Tony se redressa d'un seul coup.

- Des ajustements ? Pour quoi ?

- Je l'ai évalué. Il est clair qu'il s'est enfermé dans une psychose. Ce genre de chose n'est pas exactement – réversible.

- Et s'il avait juste besoin de temps ? S'il a juste besoin d'une pause ?

- Une pause, ce serait pour lui qu'il dorme beaucoup, ou qu'il regarde beaucoup la télévision. Une pause, ce n'est pas faire des crises de nerfs, ne rien manger et ne pas parler pendant un mois entier –

- D'accord, d'accord, le coupa Tony, désemparé. Mais de quels ajustements parlez-vous ?

Johns eut l'air extrêmement mal à l'aise.

- Et bien – enfin –

- Attendez –

La vérité de ce qu'il impliquait apparut subitement dans l'esprit de Tony avec une rage pure.

- Vous – vous voulez dire le faire enfermer dans un hôpital psychiatrique ?

Johns leva les mains.

- Ecoutez, avec un peu d'investissement budgétaire, il peut vraiment –

Tony se leva brutalement de son siège.

- Fermez-là. Fermez-là immédiatement. Vous êtes vraiment aussi stupide que vous en avez l'air ? Vous pensez vraiment que je le laisserais comme ça ?

- Vous êtes prêt à vous occuper de lui pour le reste de sa vie ? rétorqua Johns. Parce que c'est ce qui va se passer. Vous allez devoir vous occuper de lui, dans cet état, pour le reste de sa vie.

Tony ingurgita le reste de son café en une gorgée.

- Parfaitement. J'adorerais. On regardera des films toute la nuit et j'aurai pas à m'inquiéter qu'il fasse du bruit.

- Ce n'est pas une blague, Stark –

- Non, ça n'en est pas une. Mais penser que je me débarrasserais de lui en est définitivement une.

Il regarda Johns droit dans les yeux.

- Partez, maintenant.

L'homme partit sans attendre. Tony le regarda partir. Il se dirigea vers le toit en marmonnant un « connard. »

Il monta les marches deux par deux. Ça l'aidait à aller plus vite – cette rapidité l'aidait à évacuer sa frustration.

Peter était assis, semblant si petit, recroquevillé sur lui-même face à cet horizon incroyable. Tony s'approcha lentement de lui.

- Hey, bonhomme, commença-t-il.

Peter leva des yeux curieux vers lui.

- Allons naviguer un peu. Le soleil va se coucher bientôt, on pourra le regarder si tu veux.

Il avait hésité à ramener Peter sur l'océan, au cas où il ait une crise de nerfs. Tony ne savait jamais comment le gamin allait réagir, alors il fallait qu'il le surveille attentivement.

Tony tendit la main vers Peter pour le faire se redresser.

- Alors ? Tu veux ?

Peter hésita pendant un moment, mais finit par acquiescer et prit la main de Tony. Il se releva.

- Super, Pete. Bonne réponse.

*****

C'était l'une des plus belles nuits que Tony avait jamais vu. Le coucher du soleil avait été magnifique, mais l'obscurité qui était tombée ensuite était encore plus incroyable. Il n'y avait aucun nuage dans le ciel, alors les étoiles brillaient comme des diamants dans l'océan. La lune était pleine et se reflétait sur les vagues dans sa lueur argentée. Peter était assis là, enroulé dans un million de couvertures, les joues rouges et les yeux brillants.

Tony s'assit à côté du gamin et l'attira vers lui.

- Ça te dérange pas de passer un peu de temps avec ton vieux ?

Peter secoua la tête et se rapprocha de lui.

Tony se mit alors à parler. Parfois, près de Peter, il se mettait à déblatérer de façon incontrôlable. Il parla à Peter des choses sur lesquelles il travaillait au labo, ce qui le conduisit aux premières choses qu'il avait construites, ce qui le conduisit à son enfance, ce qui le conduisit à ses parents –

- C'était vraiment un enfoiré, mon père – dit Tony de façon désinvolte. Tout ce que je faisais lui tapait sur les nerfs. Je ne parlais presque jamais devant lui parce qu'il s'énervait. Peut-être que son père lui faisait la même chose. Qui sait. Mais c'était un enfoiré. J'ai appris plus tard qu'il m'aimait beaucoup, mais pourquoi il ne me l'a pas dit ? Je pense que si on aime vraiment quelqu'un, on doit le lui dire.

Peter acquiesça.

- Comme toi. Je t'aime énormément. Genre, énormément. Parce que tu es le meilleur gamin du monde entier et tu me rends super heureux. Même si t'étais un sale gosse, je t'aimerais quand même.

Peter sourit légèrement.

- Tu le sais, pas vrai ?

Tony secoua doucement Peter.

- Tu sais que je t'aime ?

Peter demeura immobile pendant une seconde, mais ensuite il regarda Tony dans les yeux et hocha la tête.

- Bien, bien. Bon sang, c'est tellement niais. Bien trop niais, hein, gamin ?

Peter haussa les épaules.

- Ouais, je sais.

Le bateau tangua légèrement. Le courant était assez fort ce soir.

- Merde, heureusement qu'on a jeté l'ancre, dit Tony. Sinon on serait partis à la dérive.

Ils restèrent silencieux un moment.

- L'océan est un peu étrange, si tu y réfléchis, commenta Tony pour rompre le silence. Genre, j'ai toujours voulu partir naviguer, et laisser l'eau m'emmener partout où je veux aller. Juste laisser le courant faire son œuvre. Mais après, qu'est-ce qui se passerait si ça me conduisait dans un endroit bizarre ? Dans un endroit pourri ?

Peter sourit à nouveau.

- J'imagine qu'il faut juste faire avec les trucs merdiques, parfois. Pardon pour le langage, gamin.

Peter haussa les épaules.

Tony le serra plus fort contre lui.

- Mais, vraiment. Genre, parfois, la vie te fait vivre des trucs pourris et il faut l'accepter. On ne peut pas changer le passé.

Il prit une profonde inspiration.

- Putain. Ecoute-moi parler. On dirait ce foutu Aristote.

Peter laissa échapper un petit rire et Tony fut pris de court. Il n'avait pas entendu Peter rire depuis longtemps. Le gamin s'accrochait à Tony, presque désespérément. Tony pensa au futur, avec un enfant silencieux à ses côtés, tout le temps. Il pouvait le faire, décida-t-il. Il y aurait quelques changements majeurs, mais il y en avait eu aussi quand il avait pris Peter avec lui.

Puis le gamin prit une grande inspiration.

C'était tellement bas – si tout n'avait pas été aussi calme, Tony aurait pu ne pas l'entendre.

Peter ouvrit la bouche et forma des mots :

- Merci beaucoup pour – pour tout –

Le cœur de Tony rata un battement. Il agrippa les épaules de Peter et haleta. Est-ce que ça venait vraiment de se produire ? Etait-ce un rêve ? Le gamin avait-il vraiment parlé ?

Il regarda le petit et haleta à nouveau.

- Peter -

Peter haussa les épaules et dit doucement :

- Hey, Tony. 

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