Chapitre 4
Ce soir papa arrive plus tôt. La déesse a pris son après-midi, pour retrouver sa fille. C'est moi qui la retrouve sur les pompes funèbres. Elle me parle de son cercueil, de sa tombe. C'est hard. Elle me fait peur. C'est de ma faute je n'ai pas réussi à donner l'amour dont elle en avait besoin, je n'ai pas réussi à la mettre en sécurité, j'en n'ai pas fait assez. J'aurai aimé réussir mes missions parfaitement. Je vois dans son sac, les médicaments, des anxiolytiques, pris sans ordonnance. Je demande :
-Comment tu as réussi à te procurer ces médicaments ?
-J'ai cambriolé la pharmacie.
-Tu sais que c'est dangereux !
-Oui, je n'ai pas peur de la mort. La mort est le seul souffle libérateur.
-Moi je crois en la vie.
-La vie sainte ce n'est pas fait pour moi, enfin j'en suis incapable.
-Sache que je t'aime, je tiens à toi. Je n'aime pas quand tu te fais mal.
J'appel la déesse pour la rassurer, le retour de l'enfant prodigue.
-Maman, je suis au château avec Laura.
-Tu l'as retrouvé ! dit-elle soulagé.
-Oui.
-Attendez j'arrive.
Elle arrive, elle prends dans ses bras le monstre, avec tant d'amour et de bienveillance. Que j'ai du mal à comprendre cette logique autodestruction. En effet la violence est terrible, surtout quand c'est le grand frère qui domine, dans un pouvoir maléfique. Lucifer vit sans âme, donc il est incapable d'aimer. Mais même si la déesse est absente, sa présence est rassurante. On ne peut pas juger le pouvoir des Dieux. Car ils nous donner l'amour, en nous laissant libre, avec une confiance puissante. Cet amour est si grand, que jamais je serai capable de me faire un trait, que jamais je me priverai de manger, que jamais je me conduirai vers la mort.
La seule loi est le silence, mon cœur se nuit dans cette anxiété infinie. Le combat n'est pas fini, je dois me battre contre les puissances maléfique, pour faire dominer l'amour. Je ne suis pas sainte comme le monstre dit, mais je recherche la sainteté. Dans mon silence, je m'évade dans une réflexion poussée. Comment l'aider. Mais toutes mes thèses a des antithèses. Donc essayer est un risque. Pourtant une lueur me dit de déléguer, c'est le saint esprit qui me rappel la parole sage de l'infirmière. Mais je ne veux pas ! Je veux l'aider ! Je ne veux pas inquiéter la déesse, qui s'est tellement battu, qui se bat toujours, par amour. Je suis condamnée. Condamné par un silence infini, pour protéger ma mère. Je me retrouve dans le salon à côté du monstre en face des Dieux, c'est du sérieux. Le dieu commence :
-Bon les filles ce qui c'est passé aujourd'hui c'est très grave. On ne sort pas du Lycée comme ça. On ne joue pas les flics pour retrouver sa sœur. On laisse les forces de l'ordre et les parents.
-Je l'ai retrouvé quand même.
-C'est vrai et on te remercie. Mais la prochaine tu resteras en cours. Concis la déesse.
-Je ne pourrai pas travailler, je n'aurai pas l'âme tranquille.
-Laura tu as une bonne raison ? Demande la déesse.
-...
-Vous voulez que je vous prenne comme des bébés toute votre vie. Je vous faisais confiance, je n'aime pas qu'on brise la confiance. Surtout quand c'est mes propres enfants. Demande la déesse.
Je pars.
-Reviens Alicia !
-Je ne suis pas responsable des conneries de ma sœur et je crois que maman veut que je travaille.
La déesse souffle. Je rajoute :
-Si vous ne savez pas faire la d'ASE existe.
Je suis à bout. Je m'enferme dans ma chambre. J'essaie de travailler. j'apprends mes leçons. Je rédige des dissertations. J'essaie de donner le meilleur de moi, pour plaire aux Dieux. En effet il faut s'imaginer un beau monde, pour travailler en paix. En effet il faut s'en foutre des autres, pour travailler en paix. En effet il ne faut pas s'adapter à la société, pour travailler en paix. Il faut travailler en paix, pour avoir des résultats Glorieux, mériter toute la fierté des Dieux. Mais moi je ne suis pas comme ça. Moi j'aime les autres, j'aime donner ma vie aux autres, j'aime quand le gens sont heureux et c'est mon plus grand bonheur.
Plus tard j'entends la déesse crier.
-Mais ça sent moisi.
-Oui c'est Alicia qui a mis de l'eau dans mon lit.
-Alicia.
-T'inquiète je vais faire le ménage.
-Tu as intérêt.
Je prends le drap, je nettoie. La déesse demande :
-Tu m'expliques ?
-J'ai voulu le réveiller. Tu devrais me remercier, il ne serait pas aller en cours si je ne l'avais pas réveillé.
Elle fait silence. Elle me regarde. Elle est présente. Je continu à nettoyer. Je frotte. Je savonne. Elle me taquine :
-Tu devrais plus souvent laver le linge.
-Pourquoi ?
-Car tu es plus efficace que moi.
Cela fait longtemps qu'elle ne m'a pas complimenté. Je suis sensible à ce sentiment. Je veux la prendre dans mes bras, mais je n'ose pas. Alors je lui demande :
-Laura t'as expliqué pourquoi elle a fugué ?
-Non, pourquoi ?
-Pour savoir.
-Toi aussi tu sais. Dicédement vous êtes bien complice.
Elle n'insiste pas. Elle respecte le silence. Je mets à sécher. Elle reste la, encore à me regarder. Je lui dis.
-Tu n'as pas des copies à corriger.
-Je m'inquiète pour vous, je vous aime d'un amour infini. Je veux savoir ce qui se passe.
-Bah tu ne sauras pas.
-Je ne reprendrai pas mon travail tant que je ne saurai pas.
Je vais dans ma chambre, je retourne travailler. Je vais ensuite dans la chambre du monstre.
Je lis des poèmes.
La vie
Je ne supporte plus ma vie
Et je souhaite partir
Avaler mes envies
J'aimerai fuir
Fuir ce destin dangereux
Si je ne me tus pas
Le criminel jouera le jeu
Celui qui me détruit pas à pas
La mort est un soulagement
Que seul les Dieux ignorent
Je procède consciencieusement
À la programmation du plus grand tort
Excusez moi si je vous fait de la peine
Ce n'est pas mon veux
Je ne peux plus supporter cette haine
Qui me dégradé peu à peu
Silence
Je n'aime pas ce silence
Je n'aime pas cette souffrance
Mais je dois bien me protéger
Ceux qui m'ont crée
Je suis le mal
Je suis le démon
Dans ma vie infernal
Je suis qu'un tourbillon
Un cercle vicieux maléfique
Condamné au bras de Lucifer
Je rêvais d'un monde magnifique
Pas de cet impérieux enfer
Comment se coucher en paix après avoir lu ces poèmes ?
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