W - Wagon
Je ne dirais qu'une seule chose: LEMON EXPLICITE ... :3
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La porte du compartiment claqua dans le dos de Gregory.
-My, lança-t-il sans s'asseoir à celui qui occupait la confortable banquette de cuir, en face de lui, les yeux rivés sur son portable. Je viens de faire le tour du wagon...
-C'est bien, Gregory, répondit Mycroft du ton qu'utilisent les adultes pour signaler à un enfant que bien sûr que son dessin était très beau, mais que papa était occupé, là.
-Il n'y a personne, ajouta Greg, vexé, en croisant les bras sur sa poitrine. Personne, à part nous.
-Bien sûr, renchérit Mycroft. Je n'allais pas voyager en compagnie de personnes.
-My, répliqua le policier, je suis une personne.
-Mais tu es spécial, répondit distraitement Mycroft en continuant à lire le rapport crypté que lui avait envoyé Anthea.
Gregory ouvrit la bouche pour renvoyer une remarque acerbe, mais au même moment les mots de Mycroft atteignirent son cerveau, et il referma la bouche, sa réplique envolée. Voilà que je rougis maintenant. Super... Dans la catégorie « adolescente en voyage avec son crush », je demande l'inspecteur Gregory Lestrade de Scotland Yard, quarante ans...
-Je préfère ne pas t'imaginer en adolescente, intervint Mycroft, s'incrustant sans complexe dans les pensées de son compagnon.
-Qu'est-ce que... My ! Comment peux-tu savoir...
-Je ne suis pas Sherlock, Gregory, j'ai horreur de m'expliquer. Je l'ai déduit, c'est tout. Tu n'es pas très difficile à lire...
-Eh bien... Un moment, tu me dis que je suis spécial, et l'autre que je suis simplet... Tu sais parler aux hommes, toi.
Mycroft soupira et rangea son téléphone portable. La Reine était sauvée, pour la quatrième fois du mois. Il pouvait enfin se consacrer à des choses plus intéressantes...
-J'aime quand tu fais ce visage, lança Greg avec un sourire en coin.
-Ce visage ?
-Le visage qui veut dire que tu vas me sauter dess...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Mycroft s'était levé, avait franchis l'espace qui les séparait, et pressé ses lèvres contre les siennes.
Greg glissa ses bras dans le dos de son amant pour le serrer contre lui, et approfondir le baiser. Les lèvres de Mycroft avait un goût amer – un reste de café – et légèrement salé. Il reprit son souffle pour s'enfoncer plus loin, dans cette caverne de chair, dont il explora minutieusement la texture tendre.
Le corps de Mycroft, pressé contre le sien, irradiait de chaleur. Greg sentait des vagues d'affection et de désir picoter ses lèvres, rougir ses joues, et enflammer sa poitrine.
Ils se séparèrent brièvement, le temps d'un souffle, avant de jeter de nouveau l'un sur l'autre, les lèvres passées de la douceur au désir, de l'envie de caresse à celle de dévorer. Greg sentit des mains fouiller ses cheveux, et des dents de Mycroft mordirent sa lèvre inférieure.
Un frisson le parcouru de haut en bas, à la vitesse d'un éclair, et avec, il faut l'avouer, presque les mêmes effets. Carbonisation de la victime.
Soudain, Mycroft se sépara. Greg grogna lorsque l'air froid s'engouffra dans le vide, entre leur deux corps. Une chaleur brûlante montait de son entrejambe, ainsi qu'une sensation grandissante d'enfermement. Le corps de Mycroft était tout prêt, tout prêt de lui. Le mot « tentation » avait été inventé pour ce moment-là.
Mais le politicien ne l'entendait pas ainsi. Il prit Greg par les épaules et le retourna, se plaquant contre son dos.
Le policier déglutit en sentant une chose dure se plaquer contre sa cuisse.
-Mycroft... gémit-il en rejetant la tête en arrière, sur l'épaule de son amant.
Mycroft embrassa les lèvres offertes. Ses mains se logèrent au creux des reins de l'inspecteur, et glissèrent sur le tissu, faisant le tour de sa taille, pour se croiser au niveau de son nombril.
Gregory déglutit. La chaleur se faisait plus intense, au fur et à mesure que Mycroft le serrait contre lui, enfonçant dans sa cuisse le témoignage d'un désir qui ne faisait qu'exacerber le sien.
-My... plaida l'homme du yard en posant ses mains sur celles qui frottaient doucement son ventre.
Les lèvres de Mycroft s'invitèrent au creux de l'épaule du policier, dans l'espace tendre où sa peau était lisse et douce au toucher. Greg frémit.
Et soudain, alors que l'inspecteur se concentrait sur la sensation de ces lèvres, ces lèvres qui humidifiaient petit à petit sa peau et laissaient derrières elles des traînés de lave, une des mains de Mycroft se glissa sous la chemise de sa consentante victime, qui émit un faible glapissement.
Une autre main la rejoignit aussitôt. En même temps que ses lèvres butinaient le cou de l'inspecteur, les mains de Mycroft remontaient sa chemise et débouclaient sa ceinture.
Greg sentit de façon anormalement accrue, comme si le monde s'était soudain résumé à ça, les doigts de son amant se glisser à l'intérieur de son pantalon, sous l'élastique de son caleçon.
Les doigts coupables touchèrent la verge de l'inspecteur, désespérément dressée, compressée dans l'espace que lui allouait ses habits.
Mycroft sourit, et mordit légèrement le cou de Gregory, au moment où il enroulait ses doigts autour de sa virilité.
Greg glapit de nouveau. Son bras se leva, et sa main agrippa les cheveux de Mycroft, qui, le menton posé sur l'épaule du policier, se concentrait sur sa besogne.
Il caressa lentement la base du sexe de son amant, en effleurant les points qu'il savait sensible. Il le connaissait par cœur, son Gregory, il savait exactement quoi faire pour...
Greg laissa échapper un cri rauque. La main de Mycroft, solidement refermé sur sa verge, venait de commencer un vas-et-viens énergique, qui injectait au policier, à chaque mouvement, une nouvelle vague d'un désir brûlant, qui tendait son corps à l'en rompre.
Tout devint flou. Il sentit le plaisir monter, monter, sur le point de déborder...
Et la main se retira, laissa à sa place un vide empli de frustration.
-MY ! Protesta le policier en voulant se retourner.
Mais l'étreinte de son bourreau, ainsi que sa propre condition précaire, l'empêchèrent d'accomplir son geste.
-Gregory, Gregory, Gregory... le gronda Mycroft, cette fois-ci pas du tout de la façon dont on reprendrait un enfant.
Les mains du Holmes remontèrent jusqu'au col de la chemise du policier, où pendait une cravate défaite, mise à mal par ses précédents assauts. Il la détacha en quelques secondes à peine, malgré ses doigts légèrement tremblant.
Il sentait le corps de Gregory, contre lui, son souffle rauque, précipité par le désir inassouvi, impatient, mais docile.
Il remonta la cravate, et l'enroula autour des yeux du policier, avant de la fermer d'un nœud compliqué – mais pas trop serré.
Gregory ne dit rien, ne protesta pas. À peine laissa-t-il échapper un sursaut, surpris par l'initiative de son amant. Puis il reprit la main de son tortionnaire et, d'autorité, la posa sur la bosse qui déformait douloureusement son pantalon. Mycroft laissa échapper un petit rire.
-Voyons, inspecteur, j'espère que vous vous montrez plus patient lors des interrogatoires...
Mais sa propre verge, dressé à travers sa braguette ouverte, le trahissait.
Il se saisit du policier aveugle, le fit tourner pour lui faire perdre ses repères, et, sans prévenir, le poussa en arrière.
Déséquilibré, Greg bascula en battant des bras, tentant vainement de se retenir...
Il atterrit sur la banquette de cuir.
Aussitôt, des mains agrippèrent ses cuisses, et firent glisser son pantalon et son caleçon, libérant enfin son sexe gonflé, qui pulsait de frustration.
Le froid du cuir, contre ses fesses, lui apporta un contraste qui l'émoustilla encore plus. Il allait protester contre son insupportable attente, lorsqu'il sentit quelque chose de chaud, et de moelleux, se poser de chaque côté de ses cuisses. Deux mains épousèrent la forme de ses épaules.
Et un pénis dur se frotta contre le sien.
Le policier aveugle s'arc-bouta pour retenir encore un peu la vague de plaisir délirant qui irradiait de tous les endroits où son corps entrait en contact avec celui de Mycroft, et, surtout, surtout, sa verge roide, qui frottait la sienne de plus en plus vite...
Et le souffle de Mycroft, sur son visage...
Il cria, et, enfin, explosa de plaisir.
Il y eut un éclair blanc. Un millième de seconde, le monde cessa d'exister.
Et il se retrouva, haletant, toujours aveuglé par sa propre cravate, sur la banquette de cuir, un corps lourd appuyé contre le sien, récupérant à son tour de son coït.
Le train marqua un arrêt.
Des bruits de gare vinrent doucement aux oreilles de Greg, qui commença à paniquer.
-J'ai réservé tout le wagon, murmura Mycroft à son oreille. Personne ne va entrer.
-La fenêtre...
-Nous sommes du côté de la voie.
-Mais...
Pour le faire taire, Mycroft l'embrassa. Efficace. Et pas que pour le faire taire... Songea le politicien en sentant le sexe de son amant se durcir de nouveau, pressé entre leur deux ventres.
-Oups, dit Gregory, d'un ton amusé qui suggérait qu'il n'était pas du tout désolé.
-En effet, répliqua Mycroft d'un ton qui signifiait clairement que lui non plus.
Il se pencha pour murmurer, très bas, directement dans l'oreille de son amant :
-Il va falloir résoudre ce problème.
La voix rauque de Mycroft, exacerbé par sa cécité temporaire, envoya vers son bas-ventre de nouveaux pics de désirs.
Et, soudain, la présence de Mycroft disparu. Greg gémit. Ah non, pas encore...
-Lève-toi, envoya la voix de celui qui lui manquait.
Greg obéit. Il extirpa sans se baisser ses pieds de son pantalon, et se tint debout, dans l'attente d'instructions.
À ce moment du récit, je vous laisse vous imaginer la tête de Mycroft, devant le merveilleux spectacle d'un inspecteur aux yeux bandés, qui se tenait droit, devant lui, habillé seulement d'une chemise froissé, relevé en bas, où elle frôlait une érection maintenant pleinement retrouvée.
-Avance, dit Mycroft d'une voix rauque.
Gregory avança donc, lentement, jusqu'à sentir le cuir de la banquette d'en face contre ses jambes.
Il sentit soudain les mains de Mycroft – qui, estima-t-il, devait se trouvait à genoux sur la banquette, devant lui – agripper ses fesses.
Elles étaient mouillées.
Les doigts lubrifiés de Mycroft se glissèrent entre les fesses de son inspecteur, qui écarta les jambes et, tremblant, tendit ses mains en avant pour se tenir au mur. Ce faisant, son visage rencontra celui de Mycroft, qui l'embrassa.
Un doigt pénétra son intimité. Il trembla, persuadé qu'il ne tiendrait plus très longtemps sur ses jambes déjà flageolantes.
Mycroft le sentit, bien sûr. De son autre main – la première était encore occupée – il guida le genou de Gregory sur la banquette, à côté de lui, et le deuxième de l'autre côté, de sorte que l'inspecteur ait les jambes grandes ouvertes, en pont, en dessus de ses propres cuisses.
Un deuxième doigt pénétra dans l'intimité de l'inspecteur. Un troisième.
Il cria lorsqu'en bougeant, Mycroft pressa un point sensible, qui envoya dans son organisme un flash de lumière.
-My... plaida-t-il.
Et, pour une fois, Mycroft était tout prêt à accéder directement à sa requête. Greg entendit des bruits rapides, spongieux, et supposa que son amant venait d'enduire son propre membre de lubrifiant... L'idée l'émoustilla encore plus, ce qu'il n'aurait vraiment pas cru possible.
Les mains de Mycroft se posèrent de nouveaux à plat sur ses fesses, le guidant lentement...
Greg sentit quelque chose de dur titiller l'entrée de son intimité.
Il se laissa tomber, et s'empala sur le sexe de son amant.
Mycroft lâcha un cri, et serra contre lui le policier, qui lui rendit la pareille.
Et Gregory commença à bouger. Lentement, d'abord... Puis plus vite...
Il ne leur fallut guère plus de quelques secondes à tous les deux pour atteindre l'orgasme, qui explosa en même temps dans leurs deux corps. Gregory sentit sa semence chaude, pressée entre son ventre et celui de Mycroft, ainsi que celle de son amant, à l'intérieur de son propre corps.
Mycroft saisit son visage, retira la cravate qui l'aveuglait, et l'embrassa sauvagement.
Puis, soudain vidés, ils basculèrent sur le côté, Mycroft allongé sur le dos, et Gregory allongé sur lui, puisque, hélas, la banquette n'était pas assez large pour qu'ils puissent reposer l'un à côté de l'autre.
À cet instant, trois coups ébranlèrent la porte du compartiment.
-Bonjour messieurs-dames, je suis le contrôleur ! Vous avez vos billets ?
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