O - Ouï-dire
Dédicace à PouleMagique, qui sait qu'une partie de Mario Kart est à l'inspiration ce que le concombre est à la salade de crudité. Bref, tout est de sa faute.
J'ai mis longtemps à le poster, mais, pour me faire pardonner, il est un peu plus long, et... Lemon, lemon... ;)
~
-Sherlock, s'il te plait, concentre-toi ! Réprimanda sèchement Mycroft en posant le dossier top-secret sur les genoux de son frère. Je suis en train de te parler de sécurité nationale !
Sherlock ne répondit pas, visiblement pensif.
-D'accord, soupira Mycroft en s'asseyant dans le fauteuil d'en face, qu'est-ce qui se passe ?
-Quelque chose que je ne comprends pas, répondit son cadet. Et je déteste ne pas comprendre.
Mycroft leva un sourcil interrogatif. Il pensait que son frère n'avait pas d'affaire, en ce moment.
-Non, je n'en ai pas, répondit Sherlock, qui avait suivi le fil de ses pensées.
-Alors, quoi ? Insista l'autre en se saisissant de sa tasse de thé, exaspéré.
-C'est John...
Le contraire m'aurait étonné, songea Mycroft en plongeant ses lèvres dans le thé.
-Je n'arrive pas à saisir une de ses réactions. Apparemment, il a entendu une rumeur, au commissariat, et il n'arrête pas d'en parler... Mais je ne comprends pas ce qu'elle a de si étrange. Après tout, c'est normal pour un policier d'escorter des gens, non ?
Mycroft faillit recracher son thé sur le tapis.
-Quoi ?!
Sherlock fronça les sourcils.
-Toi aussi ? Il y a définitivement quelque chose que je n'ai pas saisi. En quoi le fait que Lestrade ait peut-être été « escorte » est étrange ?
Mycroft déglutit.
-Sherlock, est-ce que tu sais ce qu'est un escort boy ?
Le regard du détective s'étrécit, et il se saisit de son téléphone.
-Tu ferais mieux de demander à John, rétorqua le politicien en se levant. Il t'offrira une démonstration. Sherlock, cette affaire est primordiale pour l'Angleterre. Dépêche-toi, et tiens-moi au courant.
-Oui, oui... répliqua Sherlock en textotant à son colocataire de rentrer tout de suite à l'appartement.
Mycroft leva les yeux au ciel, et sortit de la pièce.
Quelques minutes plus tard, il était assit à l'arrière de sa voiture. Étrangement, au lieu de se concentrer sur l'affaire, ses pensées retombèrent sur l'échange qu'il venait d'avoir.
L'inspecteur Lestrade... Voyons, que savait-il sur lui ? Évidemment, il s'était renseigné, lorsque Sherlock avait commencé à travailler avec lui, quelques années plus tôt.
Il fit défiler dans son esprit toutes les informations qu'il possédait sur son compte. Rien ne laissait penser qu'il aurait pu exercer un métier si controversé. Au contraire, tout concordait pour le classer parmi les gens banals, ordinaires, bref, ennuyeux et tout à fait inintéressant. L'idée qu'on ait pu payer pour sa compagnie – ou plus – était plutôt saugrenue. Certes, l'homme présentait correctement, mais tout de même, il y avait mieux...
Il chassa ses pensées, et se reconcentra sur l'affaire.
~
Deux jours plus tard, Mycroft était de retour dans l'appartement de son petit frère, pour son plus grand énervement.
-J'espère que tu avais une bonne raison de me faire me venir, Sherlock, lâcha-t-il en attrapant la chemise cartonnée que lui tendait son frère.
-C'est toi qui m'as donné l'enquête, c'est toi qui te déplaces, répliqua Sherlock d'un ton enfantin. De toute façon, j'ai tout résolu. Le vol a été exécuté par Scott Montgomery, l'ingénieur en chef. Tu trouveras les photos compromettantes sous la troisième dalle de son carrelage, dans la cuisine, en partant de la fenêtre.
À cet instant, on entendit ne porte s'ouvrir, et le bruit d'une conversation. Le visage de Sherlock s'éclaira légèrement en reconnaissant la voix de son bloguer.
-Mycroft, je suppose que tu n'as plus rien à faire ici...
Drapé dans sa dignité, Mycroft ouvrit la porte du salon et sortit. John était en bas des escaliers, en pleine conversation avec... Eh bien avec l'inspecteur Gregory Lestrade.
C'était la première fois que Mycroft le rencontrait en chair et en os. L'étrange rumeur colportée par son frère dansa dans sa tête, et il scruta longuement le policier, qui n'avait pas noté sa présence.
Mais non. Impossible de déduire s'il avait été ou non, dans son passé, un escort boy. Ne pas savoir faisait enrager Mycroft, presque autant que l'idée qu'il ait pu se tromper sur le compte de quelqu'un, serait-ce un individu sans importance.
Il fallait qu'il sache.
À cet instant, John repéra sa présence du coin de l'œil et tiqua, attirant l'attention de Greg, qui frémit sous le poids de ce regard inattendu.
-C'est Mycroft, chuchota John, assez fort pour être entendu du haut des escaliers.
Le politicien leva un sourcil condescendant. Comment son frère faisait-il pour supporter ça en permanence ?
Il descendit les marches et, sans faire l'honneur d'un regard à l'un ou à l'autre, sortit.
~
Mycroft se trouvait face à un dilemme.
Un dilemme d'autant plus terrible qu'il était parfaitement ridicule. Il avait demandé à ses agents d'enquêter sur le passé de Lestrade, mais n'était arrivé à aucune conclusion satisfaisante. Tout au plus avait-il pu affirmer que si l'inspecteur avait été escort, ça ne pouvait être que durant ses années à l'école de police.
Mais comment savoir pour sûr ? Ce qui se passait dans ce genre de milieu restait derrière les portes closes. Certes, l'inspecteur était très sociable, et traînait à toutes les soirées, et même avec des supérieurs, mais ça n'était pas une preuve. Il n'y avait pas de mouvement suspect sur son compte en banque de l'époque, mais, là encore, ça ne voulait pas dire grand-chose, ce genre de service se réglant couramment en liquide.
Alors quoi ? Allait-il se tracasser encore longtemps pour un policier insignifiant qu'il ne côtoyait même pas ? C'était ridicule. Mais plus fort que lui. Mycroft n'était pas curieux de nature, mais il voulait savoir : qui voudrait payer pour la compagnie de l'inspecteur, et pourquoi ? Qu'avait-il de spécial ? Est-ce qu'il proposait des prestations hors du commun ? Des spécialités ?
Quelques images jaillirent dans la tête de Mycroft, qui sentit tout son sang converger vers une partie précise de son anatomie.
Il soupira. Il n'aurait pas la paix tant qu'il n'aurait pas répondu à sa question.
~
-Est-ce que Greg a des problèmes ? Demanda le Professeur Mccoy d'une voix mal assurée.
Il avait déjà entendu parler de Mycroft Holmes, bien sûr. C'était un nom qui se chuchotait dans les couloirs, une menace sourde, un mystère effrayant. Alors entrer dans son bureau le matin et le retrouver tranquillement assis sur sa chaise, un parapluie noir dans une main et une tasse de thé dans l'autre, avait faillit lui provoquer une attaque cardiaque.
-Ce n'est pas à vous de poser les questions, répondit Mycroft en posant sur lui un regard à faire frémir une statue. Répondez-moi.
-Quel genre de personne était-il ? Répéta le pauvre professeur. Eh bien... très appréciée, pour sûr.
Le regard de Mycroft s'étrécit.
-Apprécié ? Répéta-t-il en insistant sur le mot.
-Euh... Oui, répondit l'autre, soudain méfiant – ce qui n'échappa pas à son interlocuteur. Tous le monde l'aimait, ses camarades comme ses professeurs. Un très bon élève, intelligent, bienveillant, pas moralisateur pour deux sous...
-Vraiment ? Souligna Mycroft.
-Vraiment, répéta l'autre, maintenant complètement déstabilisé. Plein de jeunots arrivent ici avec des idées déjà conçus sur le métier, mais lui était plutôt ouvert d'esprit, prêt à accepter les personnes différentes, les méthodes peu orthodoxes... Et assez humble, aussi. Je veux dire, il ne prenait jamais ombrage que quelqu'un ait réussit à sa place, et ne perdait pas de vue l'objectif de son métier, avant la gloire.
Extérieurement, Mycroft était de marbre. Intérieurement, il fulminait. Tout ce que disait le professeur pouvait être comprit à deux niveaux. Il était visible qu'il appréciait évidemment Lestrade, mais cela, encore une fois, n'était pas une preuve concluante.
Il hésita à lui poser franchement la question, mais se retint au dernier moment. Si ce n'était pas le cas, alors il serait discrédité immédiatement aux yeux du gouvernement. Il en fallait bien peu, en politique, surtout dans des sphères aussi haute.
Il se leva, reposa sa tasse sur le bureau, et sortit de la pièce sans un mot.
Une semaine plus tard, il avait sondé une bonne partie des vieilles connaissances de l'inspecteur – tous ceux qui étaient susceptibles d'accéder à ses « services » – sans être plus avancé.
C'était presque devenu une obsession. Parfois, il se persuadait que ce n'était que des rumeurs sans fondement, et qu'aussi populaire que soit l'inspecteur, décidément, escort boy ne collait pas avec son profil.
Mais d'autres fois, la nuit, souvent, il se persuadait du contraire. Surgissait alors dans ses fantasmes des Gregorys souriant, riant à perdre haleine, tentant de le séduire, ou habillé étrangement... Et Mycroft tournait et se retournait dans son lit, sans se décider. À droite, un policier banal, sage, à gauche, un homme attentionné, qui savait plaire, et si plein de mystères...
Droite, gauche, droite, gauche... gauche... gauche...
~
Le lendemain soir, Mycroft rentra chez lui très tard, épuisé, énervé de ne plus contrôler ses pensées.
Et puis, il le vit. Devant sa porte.
Lui. Encore lui. Toujours lui. Mais qu'est-ce qu'il faisait là ?
-Inspecteur, salua-t-il froidement en sortant de sa voiture.
Il le dévisagea intensément, essayant désespérément de déduire sur son visage ou sa mise la réponse à cette question absurde qui le taraudait depuis près de deux semaines.
Mais non, rien, toujours rien de concluant. Il était beau, d'accord. Très beau. Et il avait porté un soin particulier à son apparence, ce soir, ça, Mycroft pouvait le dire. Mais le reste...
-Monsieur Holmes, répondit Gregory, beaucoup plus chaleureusement.
Pour la première fois de sa vie, Mycroft ressentit l'envie de le secouer par les épaules pour lui faire avouer cette foutue réponse. INSPECTEUR GREGORY LESTRADE, AVEZ-VOUS OUI OU NON VENDU VOTRE CORPS ET VOTRE COMPAGNIE ?
-Que me vaut le douteux honneur de votre visite ? Lança-t-il à la place, toujours froid.
Greg sourit et s'approcha de lui.
-On m'a dit que vous posiez des questions, répondit-il avec un sourire absolument désarmant.
Oui, songea Mycroft, il sait comment séduire.
-C'est mon travail, répliqua-t-il en enfonçant sa clef dans la serrure.
-Mais pourquoi vous renseigner maintenant ? Et pour savoir quoi ?
-J'ai eu vent d'une... nouvelle information, admit enfin Mycroft.
Le visage de Greg se fit pensif, puis, soudain, s'éclaira d'un sourire amusé.
-C'est à cause des rumeurs, n'est-ce pas ?
Sans lui laisser le temps de répondre, il jeta un regard à droite, à gauche, et poussa Mycroft à l'intérieur de chez lui, avant de refermer la porte et de le plaquer contre le battant, les bras tendus, les mains posées de chaque côté de son visage.
Mycroft nota ses pupilles dilatées, et la veine pulsant sur son cou. Assurément, il faisait de l'effet à l'inspecteur, qui se mordait la lèvre, visiblement indécis.
-Et si c'était vrai ? dit-il enfin.
-Ça l'est ?
-Si ça l'était, répondit Greg en approchant son visage du sien, sa voix soudain réduite à l'état de murmure. Que feriez-vous ? Voudriez vous connaître mes... tarifs ?
-Oh, répondit Mycroft en levant un sourcil pour cacher son trouble, je pense que je peux me permettre de consommer sans me soucier de l'argent, inspecteur.
-Je suis embauché, alors ?
Mycroft sentit son cœur taper à l'intérieur de sa poitrine, et ses mains soudain moites, toujours agrippés à son parapluie. Jamais encore il ne s'était retrouvé dans cet état, tiraillé par le désir, jamais encore il n'avait eu tant envie de comprendre quelqu'un, de se laisser aller, de le dévorer, de le laisser le toucher, de...
-Oui.
Greg attrapa son visage entre ses mains et l'embrassa sauvagement. Mycroft lâcha son parapluie, et referma aussitôt ses mains autour de sa taille pour le presser contre lui. Sans libérer ses lèvres, il se retourna, et le plaqua à son tour contre la porte.
La sensation de ce corps irradiant de chaleur, prisonnier du sien, fit monter dans ses veines une vague de désir telle qu'il n'en avait jamais ressentit.
Ses mains délestèrent l'inspecteur de son manteau, qui tomba sur le sol. Puis ses lèvres dérapèrent pour finir dans au creux de l'épaule du policier, qu'il mordit, tandis que sa main entamait son périple vers le bas...
Greg gémit lorsque la paume de Mycroft se posa sur son entrejambe, déjà dure.
L'aînée des Holmes ouvrit la braguette sans perdre de temps, et laissa ses doigts courir sur le membre tendu, gonflé de désir, alors que Gregory s'accrochait à lui comme un désespéré – ce qui ne faisait qu'embraser un peu plus la flamme qui lui brûlait l'intérieur du corps.
-My... Mycroft, balbutia le policier en agrippant un peu plus fort la chemise du politicien.
Entendre son prénom déclaré ainsi fit un choc à Mycroft, qui se désengagea. L'inspecteur protesta avec virulence.
Mais Mycroft n'écoutait plus.
-Doucement, inspecteur...
-Greg, s'il te plait...
-Greg ? Gregory.
-Quoi ? Mais personne ne m'appelle comme...
Mycroft le fit taire en capturant ses lèvres pour un autre baiser asphyxiant, qui les laissa tous les deux pantelants.
-Moi, si, déclara le politicien en appuyant sur les épaules de son « escort », qui se laissa glisser le long de la porte, jusqu'au sol froid.
Mycroft avait une conscience hyper accrue du monde alentour. La respiration de Gregory, son souffle sur ses lèvres – à peine séparées de quelques centimètres – l'odeur de sa peau, la main qui était crispée sur son bras, les jambes écartées du policier, de chaque côté des siennes, son pantalon ouvert, qui laissait sortir son membre, glorieusement dressé, et sa propre verge qui pulsait, prisonnière de son pantalon...
-Mycroft, souffla Gregory. S'il vous plait...
Et, cette fois, Mycroft fut tout à fait en mesure de déduire l'objet de cette requête.
Il fonça jusqu'à la cuisine, se saisit d'une bouteille d'huile d'olive, et retourna aussitôt à son ouvrage. Les mains de Gregory trouvèrent le chemin de sa braguette, qu'elles libérèrent enfin. Mycroft descendit encore un peu plus le pantalon de l'inspecteur, et attira ses jambes à lui.
Gregory, haletant, fouilla soudain dans sa poche, et lui glissa quelque chose entre les mains. Un préservatif. Clairement, aucun des deux n'en était à son coup d'essai.
Ce fut l'affaire de quelque seconde avant que les deux corps s'emboitent enfin.
Mycroft allongea sa conquête sur le dos et entreprit d'empaler ce corps offert, encore, et encore, plus vite, plus fort... À chaque fois, son visage frôlait celui de Gregory, qui murmurait quelques sons incohérents qui pouvait s'apparenter à son nom.
Et puis, soudain, le plaisir, énorme. Le corps de Gregory s'arqua contre le sien, et il lâcha un petit cri avant de s'effondrer, pantelant, son nom toujours sur ses lèvres. Mycroft le suivit aussitôt, la vague de plaisir bien trop intense pour être retenue plus longtemps.
Ils restèrent un moment immobile, allongés sur le dos, côte à côte, dans l'entrée, les habits froissés et les joues rougies.
-On pourrait peut-être monter, proposa Gregory, un sourire dans la voix, et trouver une chambre...
Mycroft ne put s'empêcher de sourire.
-On recommence tout, continua le policier, mais plus lentement, si tu veux bien... Mycroft.
Et ce dernier mot avait été dit avec tant de douceur, que le politicien le plus puissant d'Angleterre ne put que se soumettre.
~
-Ça fait exactement un mois, nuit pour nuit, que je t'ai sauté dessus dans l'entrée, s'amusa Gregory en éteignant son portable pour retourner dans le lit, sous la couette, où patientait déjà un autre corps.
-J'espère, commenta sarcastiquement Mycroft, que tu ne t'attends pas à ce que je fête cet anniversaire...
Pourtant, songea-t-il, ça me paraît plus sensé de fêter ce jour-là que celui de ma naissance...
-Finalement, demanda-t-il, était-ce vrai ? La rumeur...
-Tu n'as pas deviné ? s'amusa le policier en se tournant sur le côté pour lui faire face.
-Je ne devine jamais, Gregory, je...
-Oui, je sais, tu déduis, ce qui est totalement différent.
Un silence s'ensuivit.
-Que se passe-t-il ? Demanda Mycroft, inquiété par l'air soucieux qu'arborait son amant.
-C'est juste que... C'est parce que tu n'arrivais pas à savoir, que tu t'es intéressé à moi, n'est-ce pas ? Et puis, après, je suppose que le sexe était assez... disons, agréable, pour que tu continues.
-On peut dire ça, convint Mycroft pour l'encourager à continuer, curieux de savoir où il voulait en venir.
-Mais si je te réponds, My, si ta curiosité est enfin satisfaite, si je ne suis plus un mystère...
Il ne fut pas surprit de sentir sa gorge s'étrangler, et se força à continuer, un ton plus bas :
-Est-ce que ce sera finit ? Je veux dire, que ferais-tu avec un policier, toi qui...
Il ne put pas finir sa phrase, et roula sur le dos pour fixer le plafond, dans l'espoir idiot que ses larmes resteraient prisonnières de son regard.
Mycroft sentit quelque chose de chaud pulser dans sa poitrine. Quelque chose d'énorme – comme si son cœur avait doublé de volume – et d'incroyablement léger, assez pour le rendre euphorique.
-... Et moi, arriva enfin à articuler le policier, j'aimerais tellement rester avec toi, et pas que pour dormir, ou coucher ensemble, j'aimerais juste être... avec toi.
Mycroft attrapa son épaule, et le fit de nouveau basculer sur le côté. Quelques larmes en profitèrent pour s'échapper des yeux du policier. Mycroft s'approcha et les embrassa tout doucement.
-Je ne reste pas avec toi pour avoir ma réponse, Gregory. Quant à notre relation, je ne vois aucune raison de ne pas la faire perdurer...
L'inspecteur eu un petit rire.
-Même quand tu parles de sentiment, tu es si factuel, Mycroft !
L'intéressé le fusilla du regard.
-Moi aussi, répondit Gregory. Et en ce qui concerne la rumeur...
Il se pencha à l'oreille de son amant et lui chuchota quelques mots.
Mycroft sourit. Il en était sûr.
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