Petit pas par petit pas on se dirigeait vers le placard qui tambourinais de plus en plus fort, Bonnie est derrière moi et elle me pousse légèrement, sans elle je n'avancerait pas, car je suis bien trop horrifié, et plus on se rapprochais plus le bruit devenais sourd, cela donnais l'impression de reculer alors que l'on avançais... il fallait réellement que l'on ouvre cette fichu porte de placard !

- Ouvre le placard s'il te plaît Ben!

Je comprends sa détresse, je sais ce qu'elle viens de vivre et je ne peux pas lui en tenir rigueur, je ne voulais pas la brusquée, mais si elle me pousse encore une fois je l'enferme de nouveau moi même dans cette salle de bain !
Je commençais à approcher ma main de la porte, quand celle-ci laissa s'échapper un énorme bruit sourd, pris par la peur je me suis enfui dans le salon, j'étais si apeuré que mon corps tremblais comme une feuille. Mes mains recouvrais mon visage et je pleurais à chaude larmes.

Bonnie me rejoins dans le salon et posas ses mains sur mes épaules et me félicita de mon courage, et partie seule en direction de la chambre, je ne sais pas d'où lui sors ce cran, mais j'étais impressionné. Je la suivi pour ne pas la laisser seule dans cet histoire mais j'avais hâte que tout ça se finissent. Je la regarder ouvrir la porte tout doucement et avec prudence.
Je ne me souviens pas précisément ce qu'il s'est passer à cet instant, mais je me souviens du hurlement de Bonnie et du corps de Lexy qui s'effondre du placard, le bruit sourd qu'à fait son corps quand il est tomber sur le sol. Je ne pourrais jamais oublier ce son.

Elle avais les yeux grand ouvert, une expression de terreur sur son visage, les deux poings serrés

- Oh mon dieu elle est inconsciente, Ben aide moi à la mettre sur le lit s'il te plaît.

Je crois que Bonnie se voilà la face, en la mettant sur le lit je sens sa peau froide, la rigidité cadavérique avais déjà bien fait son boulot, et des veines noire parcourais son visage et son cou, puis des traces de strangulation étais bien visible. Je pris quand même son pouls pour m'assurer qu'elle étais bien morte, et rien, pas une seule pulsation. Nous avons perdu Lexy. Mon cœur se serra si fort que je cru qu'il allais sortir de ma poitrine.

Bonnie étais assise sur un coffre, sa tête dans ses mains et me supplier de la réveillée. Comment lui dire que c'est fini ? Et comment expliquer sa mort ? Comment cela a t'il pu arriver. C'est la première fois de ma vie que je suis face à un cadavre, je n'ai même jamais perdu un membre de ma famille, je n'ai jamais vu la mort en face.

- Bonnie ? Elle ne respire plus, c'est fini. Elle est morte.

- Non, non je ne peux pas y croire, c'est impossible, comment cela a t'il pu arriver ?

- Elle as des marque de strangulation autour du cou..

Je vis son monde s'effondrer, mais elle ne plairais plus, je crois que c'était la nouvelle de trop, je pense qu'elle as déconnecté quelque chose en elle à ce moment précis.  Elle s'approcha du corps et commença à le touchée un peu partout.

- Tu fais quoi ?

- Je vérifie si elle nous as laisser un indice, ou des traces suspecte sur son corps...une trace de la façon dont elle as été tuée.

- Mais arrête de la parler comme ça merde !

- Tiens ! Regarde ! Elle tiens quelque chose dans sa main gauche ! Mais je n'arrive pas à l'ouvrir.

En effet elle semblais tenir fermement quelque chose dans sa main, mais la rigidité avais fait son œuvre et il étais presque impossible d'ouvrir sa main sans briser quelque chose, je me souvint qu'elle était morte, donc la douleur lui étais égale, je pris alors mon courage à deux mains et commença à lui casser les doigts un par un ! Le bruit me souleva le cœur, chaque phalanges que je brise me donne des frissons.
Et une fois sa main libérée, je ne compris pas tout de suite ce que c'était, elle avais une touffe de cheveux dans la main !

- Bonnie ?  Regarde elle as des cheveux roux dans sa main.

Elle ne répondis pas, je me tournas alors vers elle et dis :

- Bonnie ? Pourquoi tu as un démonte pneu dans les mains ? Tu as trouver ça où ?

- je sais pas, j'avais besoin de m'occuper les mains, et j'ai pris le premier truc qui me soit tomber dessus !

J'ai pas de voiture, pas de permis donc encore moins cet objet chez moi, et en me creusant la tête j'ai commencer à rassemblé les pièces du puzzle. Sûrement inutile mais quand même, je fais alors part à Bonnie de ma découverte.

- Je crois que toute cette histoire est liée au meurtre de la femme d'hier ! Les messages textes, les cheveux roux, et toi qui trouve l'arme avec laquelle ils l'ont frapper ! On as tous trouver quelque chose en rapport à ce meurtre.

- Et dans la salle de bain j'ai vu le mot sacrifice écris sur le miroirs.

- Tout est liée ! En revanche moi je n'ai rien trouver ou vu en rapport à tout ça, donc il faut que je cherche encore, je suis certain de trouver un truc.

Bonnie me dévisagea, les yeux brillant et s'enfuit aussitôt vers la cuisine. Je lui emboîta bien sur le pas, sans réellement comprendre pourquoi.

- Tu as été le premier à trouver quelque chose, mais à ce moment précis on as pas pu faire le rapprochements, regarde ... le torchon qui été bloquer dans le robinet ! C'est pas un torchon, regarde la couleur ! Il est vert, c'est pas n'importe quel tissu Ben, c'est un morceau de sa robe !

Elle avais raison, nous avions tous nos indices, mais à quoi cela pouvais rimer ? Elle voulais se venger parce que nous ne l'avions pas aidé ? Mais pourquoi nous ? Comment on aurais pu faire, comment on aurais pu mettre nos indices en commun avant son sacrifice ? Ça n'a aucun sens !
J'avais beau me creuser la tête, retourner la situation dans tous les sens cela me donner plus mal à la tête qu'autre chose, je me sentais mal et j'avais du mal à respirer, je pensais que cet effet étais du à la peur et au stress jusqu'à ce que la pression se fasse de plus en plus fort.

- Bonnie ? Je me sens pas bien, j'étouffe, j'arrive plus à respirer.

Elle me regarda paniquée et ses yeux sont sorti de leurs orbites d'un seul coup.

- Ben, ne bouge pas, elle est derrière toi, elle tente de t'étrangler.