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9 ~ Ninja !

        Ai-je raison d’aller en sport ? C’est la pensé qui m’assaille alors que j’entre dans le gymnase pour la seconde fois de la semaine en compagnie de Sashane, Maxime et Charlélie. Même après l’avoir vu une première fois, je suis toujours autant subjuguée par ce gymnase, il est gigantesque et séparé en plusieurs terrains, un pour le foot, un pour le hand-ball et un autre pour le basket. Il y a également une annexe dans laquelle se trouvent des terrains de badminton et des tables de ping-pong. Aujourd’hui je choisirai le badminton ! J’entre dans le vestiaire avec Sashane et enfile l’uniforme sportif, un débardeur blanc avec un short noir. Je serre les dents, j’aurais préféré un pantalon. Ce caprice se confirme lorsque je vois Sashane enfiler son short, exhibant fièrement ses longues jambes hâlées. OK je crois que je vais rester enfermée ici jusqu’à la fin du cours.

« - Tu viens ? – Me dit-elle-

- Oui oui j’arrive… »

        Autour de moi la majorité des filles ont les jambes dorées, lorsque j’enfile mon short je me sens mal à l’aise. Jusqu’à aujourd’hui j’avais toujours considéré que mes cuisses étaient bronzées car elles prenaient mieux le soleil que mon visage, mais face à ces filles, c’était de l’histoire ancienne. Je sors discrètement du vestiaire et rejoins Charlélie, qui est tout aussi pâlichon que moi. Les autres élèves sont en cercle devant deux professeurs, au fond j’aperçois Hemmings & co qui reluquent sans gênes Sashane, personnellement je fais de mon mieux pour me cacher derrière Charlélie puis je m’assois. Depuis le dernier cours d’art aucun des garçons n’était venu m’embêter, pas même Hemmings qui devait être au courant de ce que j’avais balancé à Michael et Irwin. Soit ils sont passé outre, soit ils me préparent un coup de pute monumental.

« - Aujourd’hui vous pouvez commencer les matchs de foot, handball et badminton. »

        Je sautille sur place, j’ai fait neuf ans de badminton et j’avais été contrainte d’arrêter les tournois à cause de mes études à l’école. Si j’avais su j’aurais apporté ma raquette. Charlélie et moi nous levons pour prendre des raquettes – je nous choisis les moins pourries- et partons nous entrainer ensemble à l’annexe. Quel bonheur de taper à nouveau dans le volant, je me détends et laisse parler mes muscles, tout mon corps est en alerte, cette sensation m’avait manqué.

« - Tu as fait du badminton ? – Me demande Charlélie essouflé-

- Oui, pendant neuf ans !

- Tu es en école d’art, tu as fait des études littéraires, neuf ans de badminton. Tu es meilleure que toute cette classe réunie –rigole-t-il-

- Je n’irai pas jusque là – Je souris et prend le service- Prêt ? – Il acquiesce et je sers, pendant notre échange j’entends des voix à côté de moi-

-  Genre Peacock fait du badminton – Soupire Michael-

- Tu as vu comment elle est blanche ? – Ricane Calum-

- Ouais je crois que je vais retourner dans l’autre salle, avec Sashane»

        Je sens la colère monter en moi et la déverse dans un smash puissant, accompagné d’un léger cri. Charlélie reste planté là, essoufflé. ‘J’abandonne tu es trop douée’. Nous prenons à boire et je lance un regard noir aux deux cons qui n’ont pas bougé.

« - Vous voulez ma photo ? –Dis-je en français, ce qui fait rire Charlélie-

- Laisse, ils sont jaloux ! – Je reste debout et m’étire lorsque quelque chose percute rapidement mon crane, l’objet en question tombe au sol et je devine un volant- Non mais ça va pas ? – Se redresse Charlélie avec colère-

- Laisse Charlélie, ils ne savent faire que ça… - Je masse doucement le haut de mon crane et fais face à Calum, sa raquette en main-

- Je suis ton adversaire Peacock. -Je le regarde se positionner et je prends place à mon tour sur le terrain. Sa raquette, ce n’est pas une raquette de l’école, elle est beaucoup trop sophistiquée-

- Tu en fais depuis quand ? – Demandé-je-

- Depuis cinq ans, ce n’est pas un vulgaire smash qui va m’effrayer. »

        Il sourit en coin et je fais mine de ne pas réagir, au fond je suis prise d’un rire hystérique, j’en fais depuis plus longtemps que lui, si il savait. Le service me revient, je me place et sers loin – ma tactique préférée- il me renvoie le volant depuis le fond du terrain et je mets à contribution mon plan, un volant court, qui frole le haut du filet et retombe de justesse de son côté. Calum est trop loin pour pouvoir le rattraper, même en courant vite. Son visage se ferme par la colère et il me toise.

« - Et toi tu en fais depuis quand ? Vu que visiblement tu as l'air d'en faire.

- Neuf ans et ce n’est pas ta raquette qui va m’impressionner. »

        Les échangent qui suivent sont intensifs, au fur et à mesure que le score se serre nos échanges ne se font plus que par smash, on vise la tête de l’adversaire car c’est le plus dur à contrer, Calum lui est assez rapide pour le renvoyer en l’air tandis que moi je préconise la position accroupie pour renvoyer le volant en ligne droite. Tout mes muscles se durcissent et se font douloureux, quatre ans que je n’avais pas refait de match aussi intense. 20 à 15 volant de match pour moi. Un service court qu’il renvoie en cuillère, une bénédiction pour un smash. 21 à 15, j’ai gagné.

« - Bravo ! – Charlélie m’applaudit et m’apporte ma bouteille-

-  Merci – Lui dis-je avant d’avaler de grandes gorgées- ça faisait longtemps que je n’avais pas fais un aussi bon match ! – Je mets de l’eau dans mes mains et l’étale sur mes avants bras en feu-

- Eh Peacock – Je me retourne face à un Calum mi amusé-mi énervé- bravo – Il me tend une main fine et halée que je serre doucement- mais la prochaine fois c’est moi qui te battrait !

- Sûrement – Je lui adresse un clin d’œil et pars m’étirer. Une raquette me frappe les fesses – Je ne vais jamais pouvoir m’étier tranquillement ou quoi ? – Quoi ?

- Tu joues avec moi ? – Me demande Michael sans me regarder-

- D’accord. »

        Charlélie prend un terrain avec Calum tandis que je me mets avec Michael. Par gentillesse je lui laisse le volant, il ne me remercie même pas, me faisant regretter mon geste de politesse. Il sert maladroitement et je lui renvoie le volant doucement. Me revoilà à la place du prof, je le domine et je vois dans ses yeux qu’il n’aime pas ça. Si il croit que ça me fais quoi que ce soit il se trompe, je repense au dernier cours d’art, à notre rencontre à la bibliothèque, son regard vicieux, son rire hypocrite. Je smash violement et ne prête pas attention à ses protestations. Je les déteste, lui, Irwin, Calum et Hemmings. Alors que je mène de 17 à 2 je reprends mon calme, il est venu me demander de jouer avec lui, pas de le laminer en public. Je pose ma raquette et rattrape le volant à la main.

« - Mais qu’est-ce que tu fous ? – Me dit-il méchamment-

- On recommence, j’ai été un peu dure avec toi.

- Mais arrête avec ta modestie à la con !

- Ma modestie ?

- Ouais fais pas l’hypocrite, j’ai bien vu que tu appréciais de me voir perdre !

- C’est moi qui suis hypocrite ?! – Je passe sous le filet et m’approche de lui à grand pas, lui collant le volant dans la figure- qui est-ce qui s’amuse à être un jour gentil et le lendemain un gros connard ? Tiens le service est à toi. – Je me mords la lèvre-  Je ne suis pas hypocrite et puis tu savais à quoi tu t’exposais,  t’avais qu’à pas me proposer un jeu en sachant que tu allais perdre. »

        Je reprends place les joues rouges et la lèvre triturée jusqu’aux sangs, j’avale une dernière gorgée d’eau pour faire passer le goût métallique qui envahis ma bouche et fais face à Michael qui n’a pas bougé. Je suis stupéfaite, non seulement il s’apprête à servir mais un long sourire étire ses lèvres charnues. Est-ce qu’il est con ou le fait-il exprès ?

*

        A la fin de l’heure je me retrouve encore une fois face à Calum, nous sommes au dernier terrain et lui comme moi avons remporté un set. Mes muscles me tirent et mon adversaire le lit sur mon visage, il va tout faire pour que je coure et m’épuise rapidement. Hors de question que je perde. Au fur et à mesure que le troisième set reprend, quelques curieux se rendent à l’annexe pour y voir le dernier match de la semaine. Michael est rejoint par Hemmings et Irwin ‘ Allez Calum met lui une branlée’ chantonne Irwin. De l’autre côté Charlélie, Sora –la rouquine dans mon groupe de français- et Maxime m’encouragent. Je souris et un élan de fierté m’envahi lorsque je rattrape Calum sous les yeux de ses amis. 19 à 17 pour moi, je n’écoute plus mon corps qui souffre et parcours le terrain à une vitesse folle, je n’hésite pas à plonger lorsque le besoin se fait et à me redresser assez rapidement pour renvoyer son volant à Calum. Au Lycée on me surnommait le ninja, je suis contente de voir que je n’ai rien perdu depuis. 20 à 18, volant de match pour moi. Je sers long, il renvoi long, je fais un court qu’il rattrape en souriant mais il s’efface aussitôt en comprenant qu’il vient de m’offrir une belle passe pour un smash et qu’il est trop prêt du filet pour rattraper le volant qui fuse jusqu’au fond du terrain. J’ai gagné. Je le vois qui ronchonne puis il vient vers moi et me tend à nouveau sa main, souriant.

« - Prochaine fois on fait un double ?

- Avec qui ? – Demandé-je essoufflée-

- Je prendrai Luke

- Il fait du badminton ?

- Non mais il est grand, il sera parfait à l’arrière.

- C’est d’accord, je choisirai qui voudra venir dans mon équipe. »

        Autrement dit, personne si Hemmings est en face. On échange un sourire, une dernière poignée de main et je m’en vais aux vestiaires sous les regards mauvais des garçons, le bras de Charlélie enroulé autour de mes épaules brulantes. Fierté quand tu me tiens….

Voilà un nouveau chapitre :) merci aux lecteurs et bonne rentrée à tous !

K.

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