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Chapitre 1

Note : Cette histoire est une fanfiction sur le dessin animé "Miraculous : les aventures de Ladybug et Chat Noir", donc si vous voulez comprendre, mieux vaut avoir vu le dessin animé...
Maintenant, je vous souhaite une bonne lecture !


Au départ, Adrien culpabilisait, de tromper son père, de lui désobéir, de partir de chez lui presque tous les soirs sans aucune explication -et sans même le prévenir!
Mais cela faisait maintenant des années qu'il était devenu un super héros,  et Chat Noir avait cessé de chercher des excuses pour ses sorties nocturnes.
Il avait aussi arrêté d'essayer de comprendre pourquoi dès qu'il n'arrivait pas à dormir, il se transformait pour aller gambader dans la capitale.

C'était sûrement l'impression d'être en tête à tête avec Paris, de voir la ville qu'il aime tant autrement, silencieuse, éclairée par les lampadaires, magnifique.
Sûrement le sentiment de liberté absolue, quand il sautait, courrait, se servait de son baton pour se projeter dans les airs.
Libre. Quand il sautait de toits en toits, il n'était plus Adrien, le garçon parfait que tout le monde aime, qui avait trop peur de décevoir son père pour oser le défier, il devenait Chat Noir, le super héros chat-virant qui sauvait Paris des forces du mal.

Mais aujourd'hui, il avait définitivement plus que besoin de ses escapades nocturnes. Il étouffait, aujourd'hui encore plus que d'habitude, dans sa chambre beaucoup trop grande.

Alors il se baladait sur les toits, s'appuyait sur un lampadaire, repartait de plus belle, sans aucune idée précise sur son itinéraire.

Il passa par la tour Eiffel, rituel hebdomadaire, pour observer sa ville depuis le point le plus haut.

Sensation grisante de liberté, de beauté, d'admiration.

Il monta, de plus en plus haut, escaladant l'imposante tour.

Mais avant d'arriver au sommet, il entendit un bruit. Des sanglots. Etouffés, mais audibles pour ses oreilles de félin.

Et une seule personne autre que lui avait la possibilité de monter si haut sur cette tour sans risquer sa vie.

Sa Lady.

Il s'effaça à l'intérieur, en équilibre sur une poutre, espérant qu'elle ne l'avait pas encore remarqué.

Si Ladybug pleurait ici, au sommet de la tour Eiffel, elle voulait forcément ne pas être dérangée. Surtout pas par Chat Noir, le m'as-tu-vu dragueur narcissique qu'elle voyait en lui.

Mais.

Elle allait définitivement mal. Et il pouvait peut-être, en la réconfortant, lui montrer qu'il était bien plus qu'un excentrique adepte des jeux de mots pourris.

Et Chat Noir refusait de laisser sa Lady démunie avec la solitude et la dame de fer comme seule compagnie.

Alors il grimpa jusque'à elle.

Il avait raison, elle était là, recroquevillée contre une barre de fer, genoux pliés, la tête enfouie dans le creux entre son ventre et ses jambes.

Elle ne l'avait pas encore vu.

Chat noir s'avança le plus discrètement possible, il ne voulait pas lui faire peur, il s'abaissa à sa hauteur et déposa une main qu'il voulait rassurante sur son bras.

Ladybug sursauta violemment, releva la tête tout aussi vite. Ses traits étaient déformés par la tristesse, ses joues rougies trempées de larmes, mais ses yeux lançaient des éclairs, prêts à foudroyer quiconque la dérangerait.

Mais dès qu'elle comprit qu'elle avait Chat face à elle, ses yeux devinrent ternes et elle détourna le regard.

Le coeur de Chat Noir se brisa, pour la deuxième fois de la journée. Qui que ce soit qui ai rendu sa Lady si mal, il ira l'encastrer dans un mur.

-Chat Noir. Va-t'en. Murmura-t-elle, d'une voix rauque à force d'avoir pleuré.

-Hors de question. Répliqua-t-il aussitôt.

Il n'allait pas la laisser alors qu'elle l'avait vu. Elle ne voulait pas être seule, il en était sûr. Personne ne veut véritablement être seul dans ce genre de situation.

Ladybug haussa les épaules, et déplia les jambes, pour s'assoir sur le rebord,jambee dans le vide.

-Je suis partie de chez moi pour que mes parents me laissent tranquille. commença-t-elle alors que Chat Noir s'asseyait à coté d'elle, pas trop près, ni trop loin. Je me suis transformée pour que mon Kwami arrête de me parler. Je suis montée ici, à plusieurs centaines de mètres de hauteur, pour que personne, personne, ne vienne me déranger. Pourtant tu es là.

Chat Noir attendit d'être sûr qu'elle ai fini de parler pour répondre. Il ne voulait en aucun cas la brusquer.

-Je serai toujours là, ma Lady.

-Et si je veux tout simplement être seule? Dit elle en levant les yeux vers lui. Dedans ne brillait pas la lueur d'optimisme qu'il admirait chaque fois. Et si je n'étais qu'un misérable insecte qui ne mérite même pas ton amitié ?

Chat ouvrit la bouche pour répondre, mais elle continua.

-Et si je ne voulais pas de ton amitié ? Finit-elle, les larmes aux yeux.

Chat Noir encaissa le coup. Elle divague. Ses mots dépassent sa pensée.

-Si tu ne veux pas que je sois ton ami, je peux être une épaule sur laquelle tu pourras pleurer.

Voyant qu'elle ne répondait pas, il continua.

-Et, j'ai une épaule très confortable, attention, ce ne sont pas des filles qui l'ont testée, tu es la seule femme de ma vie, mais mon Kwami. Et si mon Kwami est satisfait de mon épaule, alors c'est qu'elle est plus confortable que tout !

Ladybug se mordit la lèvre, s'empêchant sûrement de rire. Mission réussie.

-Idiot de chat. Souffla-t-elle. Comment peux-tu continuer de m'aimer, alors que tu sais très bien que je ne partage pas tes sentiments...

Elle fixa alors le sol, et laissa échapper un sanglot.

Chat Noir pensa alors à la douce et gentille Marinette, qui devait sûrement être seule en ce moment. Non. Il ne devait pas penser à sa camarade de classe maintenant, il devait être entièrement là pour sa Lady.

-Je continue de t'aimer parce que rien ne pourra tarir mes sentiments pour toi.

Enfin, "rien"... Il avait quand même des doutes en ce moment. Mais il décida de les taire.

- J'ai très bien compris que je n'avais aucune chance, continua-t-il, et ce serait mentir de dire que je n'en ai pas souffert quand je l'ai compris. Mais maintenant, je suis tout simplement heureux d'être à tes côtés, même si seule mon épaule en profite.

Il voulait être réconfortant, mais ce qu'il avait dit devait avoir empiré son état parce que Ladybug se mit à pleurer à grosses larmes.

Et franchement, il ne savait pas quoi faire.
Alors il fit ce que lui hurlait son coeur.
Il se rapprocha d'elle, passa son bras dans son dos pour déposer sa main sur son épaule, et la blottit contre lui.

Heureusement, elle répondit à son étreinte et se lova contre son torse, laissant échapper ses larmes sans retenue.
Il lui caressait la tête, en murmurant des paroles affectueuses.

-J'ai avoué mes sentiments au garçon que j'aime depuis plusieurs années. Murmura-t-elle, toujours contre lui. Je savais bien qu'il ne m'aime pas, mais cet amour non partagé me rongeait de l'intérieur. Je savais bien qu'il ne pouvait pas m'aimer, en vrai je ne suis qu'une fille banale, et il a tellement de filles à ses pieds...

En écoutant Ladybug, Chat Noir ne put s'empêcher de penser à Marinette, qui avait eu le courage de lui avouer ses sentiments, et qui n'avait pas semblée meurtrie au premier abord.
Peut être qu'elle était elle aussi, seule, en train de vider toutes les larmes de son corps, sans aucune épaule pour s'appuyer...
Chat Noir se ressaisit. Ladybug était plus importante que Marinette. Et elle avait sûrement quelqu'un pour l'aider, comme Alya, et ses parents.
Alors que Ladybug était là, dans ses bras, plus démunie que jamais.

-Ma Lady, tu n'es pas une fille banale.
-Ladybug n'est pas une fille banale. Corrigea-t-elle. Et il n'est pas question que je lui montre qu'en vrai je suis cette super héroïne qui sauve Paris tous les jours juste pour qu'il aime cette version idéalisée de moi.
-Mais je suis sûr que même sans ton masque tu n'es pas quelqu'un d'ordinaire! Si tu réussis à faire des exploits en tant que Ladybug, je suis sûre qu'en tant que... quel que soit ton prénom, tu gardes le même caractère !

Ladybug se contenta de hausser les épaules.

-Et... Tu lui en veux, au garçon ?

Mais quel idiot... D'accord, il s'inquiétait au sujet de Marinette, il avait peur qu'elle refuse de lui parler à nouveau, mais ce n'était pas une raison pour demander ça à Ladybug! Qu'est ce qu'il s'en foutait de ce garçon qui avait brisé le coeur celle qui avait capturé le sien!

-Non, je j'y arrive pas. Je voudrais le détester, mais je ne sais tout simplement pas ! Il est tellement gentil, et attentionné, et il s'est même excusé! Alors qu'il n'avait rien fait, il s'est excusé!  Alors qu'il aurait dû m'ignorer, on n'est même pas si proche, je ne suis rien...
-Ma Lady, tu n'es pas rien, arrête de te persuader de ça. Ce que tu fais en tant que Ladybug, presque personne ne pourrait le faire. Je t'admire, Ma Lady, et je suis sûr que si je te connaissais sous forme civile, je t'admirerais autant.
-Tu n'en sais rien.

Ladybug se dégagea de son étreinte, et regarda Paris, comme si elle ne voulait plus le regarder lui.

-Je ne sais même pas pourquoi j'ai espéré. Je savais bien qu'il ne pouvait tout simplement pas m'aimer, avec le nombre de filles plus intéressantes et plus jolies qu'il doit côtoyer.
-Pourquoi? S'entendait il dire avant même qu'il ne le pense.

Ça ne le regardait pas, c'était de l'ordre de la vie privée de Ladybug, elle allait le réprimander, et leur bulle qui s'était formée allait être brisée par sa faute.

Ladybug poussa un long soupir.

-Je suppose que pour comprendre tu devrais savoir... C'est d'autant plus risible que je ne veux pas qu'il aime une partie idéalisée de moi, alors que lui, il est une célébrité. C'est un mannequin, assez connu.

Et là, le coeur de Chat Noir s'arrêta de battre le temps d'un battement.
Enfin, c'est l'impression qu'il a eu.
Sa Lady avait aujourd'hui avoué ses sentiments à un mannequin, et il l'avait refusée en restant le moins douloureux possible, et Marinette lui avait dit qu'elle l'aimait aujourd'hui, et il l'avait refusée de la même manière.

C'était une coïncidence.
Forcément.
Chat Noir voulait que ça soit une coïncidence.
Parce qu'il avait beau adorer Marinette, être convaincu que sans Ladybug elle aurait eu une place plus importante dans son coeur -ce qui rendait d'autant plus difficile le rejet, elle ne pouvait pas être Ladybug.

Parce que ça voudrait dire qu'il a refusé les sentiments de Ladybug et qu'il est la cause de sa tristesse.

Mais maintenant qu'il avait remarqué cette coïncidence, toutes les autres coïncidences lui sautait aux yeux.

Leur coiffure. Le courage dont Marinette a fait preuve pour devenir délégué de classe. La maladresse de Ladybug et ses doutes lors de leur premier combat.
Leur voix.
Le bleu de ses yeux.
Oui, ce bleu inimitable, magnifique, comme un océan dans lequel il se noyerait avec plaisir.

C'est elle.

Chat Noir en était persuadé.

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