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11 : Hoz

Je fais un bond sur le côté lorsque quelque chose m'effleure la nuque.

- Calme-toi, Hoz, ce n'est que moi.

Je plisse les yeux. Qui est ce type ?

N'ayant pas de temps à perdre, et surtout pas pour lui, je continue mon chemin, en pressant le pas.

C'est plus fort que moi, je l'entends marcher derrière moi. Il va me rendre dingue. Au bout de quelques minutes, je perds patience, et me retourne brusquement.

- Mais qui êtes-vous pour me suivre comme un chien, merde !? je m'exclame.

L'espace d'un instant, un éclair de douleur passe dans ses yeux turquoise, puis son regard me dit que je vais regretter de lui avoir parlé comme ça.

- Tu vas me parler mieux que cela, jeune homme. Ne t'as t-on jamais appris à respecter les plus âgés que toi ? Autrement, ravi de faire ta connaissance, tu peux m'appeler Kyl, me sourit-il, et je me demande comment il peut garder un calme pareil.

Il détourne le regard, alors que moi, je deviens muet. Cet homme m'effraie. Est-il un de ces psychopathes dont on entend parler dans les rues sombres de la ville ?

- Je ne te ferais jamais de mal, si c'est ce que tu crains, déclare-t-il.

Je serre les dents, et reprends ma marche. Il me suit encore.

- Hoz, tu devrais écouter ton père, il a raison.

- Vous ne connaissez rien à ma vie, alors taisez-vous, je crache gentiment.

- Arrête-toi !

Je me retourne de nouveau brusquement, et lui fais face :

- Mêlez-vous de vos putains d'affaires, je lâche dans un souffle, les yeux lançant des éclairs. Pour qui se prend-il sérieusement ?!

- Hoz, tu...

- Putain, mais vous comprenez pas quoi dans "arrêtez de me faire chier"!? Laissez-moi, merde !

Je marche tellement rapidement qu'au bout d'un moment, je suis pris d'un vertige. Je m'appuie sur le rebord d'une vitrine de magasin, et ferme les yeux.

Personne n'étant présent dans les rues de la ville si tardivement, j'en profite pour laisser mes larmes couler, laisser retomber ma colère.

Qui est cet homme ? Et comment peut-il connaître mon père ? Connait-il seulement mon vrai père, ou mon beau père ? Et comment peut-il avoir des yeux bleus turquoise ?

Et je me souviens des yeux verts émeraude du garçon du lycée, Tiwan.

Toute cette histoire n'a ni queue ni tête. Des couleurs de yeux pareilles sont impossibles, y compris la mienne.

La conversation avec mon père, le vrai, refait surface :

"- Tu n'es pas né sur Terre, la planète sur laquelle la naissance a eu lieu est nommée Lyti.

Il avait souri tristement, et avait enchaîné :

- Malheureusement, pour plusieurs raisons, on ne peut plus y entrer. Quand Kylio t'aura rencontré, il t'expliquera, avait-il dit.

- C'est une planète magnifique, et tu penses bien que je ne vais pas te la décrire, le spectacle se présentera à tes yeux en temps voulu.

Il avait ri, puis avait continué :

- Tu devrais enlever tes lentilles, je connais tes vrais yeux, cela ne te sert à rien de les cacher, les miens en sont la copie conforme.

À ce moment-là, je m'étais levé et l'avais coupé :

- Tu mens ! Tu me fais perdre mon temps pour...

- Hoz, écoute-moi, ne me fuis pas...

- Désolé, et j'avais quitté le café. "

Je relève la tête. Est-ce Kylio, dont m'a parlé mon père, que j'ai rencontré ? Il y ressemblait bien. Ai-je bien fait de le repousser ? De ne pas l'avoir écouté ? Il réagissait comme si nous étions de vieilles connaissances.

Mon téléphone portable se met à vibrer, et en regardant le nom de mon père qui s'affiche sur l'écran, je le balance de toutes mes forces le plus loin possible de moi.

- Mais laissez-moi seul, bordel ! je crie plein de rage, et mes larmes doublent.

Je suis seul, enfin seul !

Je ferme les yeux, et laisse s'échapper toute la tristesse, la souffrance et la douleur qui sommeillent en moi depuis quelques mois. Pourquoi tout doit-il toujours être compliqué ?

- Hoz ? Qu'est-ce que tu fais là ?

Mes larmes cessent de couler. Je commence à connaître cette voix. Le mec aux yeux verts. Tiwan.

- Euh je... je me promenais juste, je balbutie, sans pouvoir pour autant cacher le tremblement dans ma voix.

- Mmh, ce n'est pas vraiment une heure faite pour cela. Enfin bref, si tu le dis. Ne traine pas. Il est tard.

Je relève brusquement la tête. Son ton chaleureux me surprend. En revanche, au moment où nos regards se trouvent, ses sourcils se froncent.

- T'as pleuré ? me demande-t-il.

Je secoue la tête de droite à gauche, et lui offre un sourire forcé.

Il se rapproche de moi, lentement, m'obligeant à reculer et à m'appuyer contre la vitrine du magasin. Il saisit mon col, et rapproche son visage du mien.

Soudain, un "bip" régulier se met à hurler, nous faisant sursauter de peur, et je mets quelques secondes à comprendre que c'est l'alarme du magasin.

Tiwan s'empare de ma main, et me tire vers lui, en courant, et nous nous éloignons de ce magasin effrayant. Quand nous nous arrêtons, nous sommes complètement à bout de souffle, les mains sur les genoux, le visage tourné vers le sol.

- Ne recommencez plus de bêtises de ce genre, les enfants. Ne vous faîtes pas remarquer par les humains, encore une fois.

Je lève les yeux, et une certitude me vient à l'esprit : C'est bien le Kylio dont m'a parlé mon père, qui est en train de nous remonter.

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