J'observe la lumière. 

La lumière du soleil qui perce à travers les rideaux de soie blanche caresse mon visage, et fait luire les cheveux soyeux de Tam. Rien n'est plus beau que mon homme à moi, torse nu, les yeux fermés et le visage paisible. J'entends sa respiration lente et posée qui me berce. Je me retiens de couvrir de baisers son torse et son visage si attirants. Je tends une main vers sa joue pour l'effeleurer. Non. Je ne veux pas le réveiller. Il est si beau...

Le chant des oiseaux résonne dans notre chambre. La fenêtre ouverte laisse entrer le parfum des multiples fleurs qui s'épanouissent au dehors. À notre arrivée dans cette magnifique maison, Tam et moi voulions que tout respire le bonheur, la gaité, l'amour, la paix et la sérénité. Dès que nous avons installé nos affaires dans notre maison, Tam et moi avons demandé à Flori des graines de plantes et d'arbres en tout genres, qui offraient un parfum presque... mélodieux. Et nous les avons plantées. Toutes. Une par une. À la main. Et nous avons réussi. À présent, chaque bouffée d'air est un voyage, un baiser dans le cou ou sur le front. Tout n'est plus que tendresse.

Je regarde à nouveau mon bel homme. Je sais qu'il dort, mais je ne tiens plus. Je frôle sa joue de ma main. Il ne montre pas de réaction, mais je sais bien que mon geste ne l'a pas laissé de marbre. Alors je me penche vers lui pour couvrir son torse de baisers. Je remonte un peu pour arriver à son cou. Je respire son parfum. Il sent bon. Je l'aime. Ses yeux bridés frémissent, un sourire se dessine sur ses lèvres. J'ai terriblement envie de les embrasser. Alors je le fais. Je l'embrasse. Il ouvre les yeux, me regarde.il pose une main sur ma joue, puis m'embrasse à son tour. Il me prend dans ses bras. Je l'aime. Je l'aime comme un fou. Je l'aime plus que tout.