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SERAPHIC NIGHTS, all yours

‧₊˚౨ৎ

  Les yeux vers le ciel, le temps paraissaient pas moins long, voir les nuages s'effilocher rendait les minutes juste un peu plus acceptables. Les astres s'étalaient dans un ciel nocturne, peinture trop opaque, le soleil s'était déjà éclipsé depuis plusieurs heures. La température chutait toujours plus bas, c'était qu'il aurait du penser à prendre une veste plus chaude, Taehyun. Soupire constant, le bruit lui montait à la tête, qu'est-ce qu'elle étaient ennuyante, cette soirée du nouvel an.

Des retrouvailles faussement enthousiastes, les gens grouillaient comme dans une fourmilière, verre à la main, armés de leurs sourires. C'était sur, dans une année, y'avait des chose à raconter. Des bonnes nouvelles dont on peut se vanter, drames familiaux à plaindre, quelques anecdotes par-ci par-là, le vrai repère de tous ces gens haut placés qui ont de l'argent à perdre, et Taehyun, ça l'agace d'en faire partie, de cette fourmilière empoisonnée.

  C'était pas si mal, le confort dans lequel il vivait, on pouvait l'appeler égoïste de s'en plaindre.

Il en avait, des amis pris la dedans. Y'avait Soobin, par exemple. Soobin était un peu trop épris de ces ragots insignifiants, de ces histoires qui se dramatisent d'oreilles en oreilles, il savait cependant conserver une limite. Il arrivait souvent en retard à ce genre de fêtes, avec un petit « est-ce que j'ai loupé quelque chose ? » qui traînait toujours pas très loin. Il était gentil, Soobin. Assis plus loin, il s'amusait à tester tous les petits four sur le buffet, en tendant l'oreille.

  Y'avait Dajeong aussi, la fille de riche par excellence. Elle y venait pas souvent à ces rassemblements, elle avait mieux à faire. Elle était de ces gens qui critiquaient et trouvaient tout trop dur, sûrement que sa relation avec ses parents y était pour quelque chose.

Et Taehyun, y'avait cette chose qui brouillait son esprit dans ce temps là. Tous les 31 décembres, y'avait ce garçon qui arrivait de Séoul, avec qui il passait la journée et qui repartait le lendemain. Ce garçon si droit devant ses parents, éthéré et son regard lointain. Il y était comme espion, dans ce repère de fourmis venimeuses, un papillon aux ailes colorées, personne ne se douterai que l'angélique Choi Beomgyu et son regard rieur cachait bien plus qu'un sourire de vitrine.

Taehyun, c'était toujours qu'il avait une caméra avec lui, ça l'occupe, de capturer l'existence des autres. Alors il filme le sable, il filme la mer, le ciel, la lune, il filme sa chaise, le sol, tout. Ça le distrait, de devoir choisir le bon angle et de trouver la bonne luminosité. Il l'avait déjà filmé aussi, ce garçon. Un peu trop.

  Il s'occupe l'esprit, il s'éloigne de sa personne qui pourrit lentement dans un coin.

Ces deux là, Ils se connaissaient depuis longtemps, Taehyun n'ayant jamais été très bavard, Beomgyu parlait pour deux. Il avait cet éclat de vie qu'il trouvait fascinant, il voulait lui en voler un bout, ressentir autant qu'il en avait l'air. Et Taehyun, il n'avait rien de réellement appréciable, il était souvent de mauvaise humeur, un peu trop honnête quelques fois et cet égoïsme qu'il arrivait à détecter dans chacune de ses phrases. C'était perturbant, ce garçon qui sourit à la mer, c'était un peu trop captivant alors Taehyun, il a pris l'habitude de le filmer, pour ne pas trop prêter attention à cet éclat dans son regard. Sûrement que ça lui parvenait un peu moins, à travers l'objectif flou.

  Parce que Taehyun lui, il était de ces gens qui rêvent, qui ressentent trop mais pour qui les autres et lui même restent un mystère. Poser des mots sur des impressions, il n'en était pas capable, il rejetait tout ça un peu trop violemment. Alors quand c'était trop étouffant, cette usines à faux sourires, il se levait, sa chaise grinçait, et il s'enfuyait au coin de la mer.

L'air marin le chatouillait, la lune à son zénith, ses diamants flottaient au rivage, reflet d'éternité. Le vent ne se tordait pas à son passage, rien ne saurait perturber la nature, elle ne s'arrêtait pas pour ces festivités ridicules : le monde s'en fichait bien, que l'humanité entre en l'an 2003. L'air ne sera pas soudainement plus respirable, le ciel plus éclatant ou les fleurs plus vivantes. Taehyun aussi, il s'en fichait, alors il s'écarte toujours du reste un peu avant le compte à rebours, face à la mer brillante et qui lui chantait ses aventures.

  C'était souvent là qu'il le rejoignait encore une fois.

T'aurais pu m'attendre.

Beomgyu était apparu derrière, les yeux baissés vers le garçon assis sur le sable. Il avait dû terminer de saluer chaque sourire et de serrer chaque mains qu'on lui présentait. Le vent soufflait, les presque minuit sonneraient bientôt, et dans son regard ça dansait, son existence aquarelle.

T'avais l'air occupé.

Taehyun pouvait le sentir lever les yeux au ciel. La brise le faisait trembler, le bruit des vagues semblait plus fort, ce soir. L'écume s'agglutinait sur les algues échouées au rivages, les coquillages incrustés brillait sous le doux regard de la lune. Il s'était accroupi, Beomgyu. Ses cheveux lui cachaient le visage, les mains dans le sable, il cherchait ses petits trésors. Le brunet à ses côtés n'avait plus rien pour se distraire, alors il s'imprégnait simplement de l'existence à ses côtés. Il était beau, Beomgyu, vraiment beau.

Il ensoleillait la nuit, le clair de lune sur ses joues.

  Il vivait d'optimisme et son odeur floral était enivrante, la rosée du matin dans les cheveux. Il lui collait aux basques, le sourire au lèvres et trop de choses à raconter. Il lui jetait sa joie de vivre au visage, et Taehyun n'était pas forcément des plus enthousiaste, au début.

C'était cet éclat qu'il enviait, Taehyun, ces paroles qui semblaient passer ses lèvres si simplement, son regard quand il commence à fatiguer, sa manière de remettre ses cheveux en place quand il réfléchit. On connaît son modèle quand on filme, Taehyun était le réalisateur le plus fidèle à la réalité, l'existence de Beomgyu, elle était gravée dans sa vieille caméra, dans son regard et tout son être.

Il l'enviait, sa passion pour les petites choses ridicules. Parce que quand ses mains fouillaient le sable, que son sourire brillait sur son faciès quand il découvrait ces morceaux de verre polis qu'il aimait temps, il étincelait de vie, Beomgyu.

Et Taehyun n'avait pas sa caméra, aujourd'hui.

  La nuit du 31 décembre 2002 au premier janvier 2003 ne lui appartiendra pas, les souvenirs flotteront dans l'air, rien ne sera gravé à jamais. Les morceaux de mémoires s'envoleront, portés par les nuages, ils finiront par oublier.

Oh ! Taehyun regarde !

Sa main se posa sur son épaule, Beomgyu pontait le sable brillant de ses trouvailles. On aurait dit une étoffe d'or incrustée de diamants, la lune y dansait librement. Il en extirpa une, un grand sourire aux lèvres. La couleur mate du verre laissait la lumière couler dessus, elle semblait exister à moitié, comme un fantôme, là, dans ce monde qui scintille. D'un rouge ruby, elle correspondait bien à Beomgyu, les deux rappelaient un peu trop ces crépuscules ardents.

T'as vu comme elle est givrée ? Elle a du être baladée partout pendant plus de cinquante ans.

Taehyun n'avait jamais compris cet intérêt pour ces morceaux de verres, mais la passion dans les yeux du noiraud le prenait de court à chaque fois.

Les rouges sont hyper rares, tu te souviens je t'en avais parlé ?

  Il avait tourné la tête, ses yeux brillaient aussi fort que la mer.

Oui, je m'en souviens.

Beomgyu fit la moue.

Ouais, et t'as l'air super enthousiaste, j'adore.

Le brunet ramena ses genoux contre lui, ne rien avoir en main le perturbait plus que prévu. Le ciel semblait si grand, il s'y perdait certainement.

J'suis un peu fatigué.

Peut être bien que cette année, le vent se crispera aux coups de minuit, parce qu'ils ne se quittaient pas des yeux.

  —   Je parle plus alors.

  Taehyun pouffa, un sourire timide ne quittait pas ses lèvres alors que Beomgyu s'était légèrement décalé, déposant sa tête sur son épaule.

  Le bruit des vagues comblait le silence, il sentait la respiration du noiraud contre lui. C'était ça, ressentir un peu trop, ça l'étouffait mais c'était grisant.

Il te ressemble.

  Brise légère, Beomgyu tourna la tête.

De quoi ?

Le morceau de verre.

Il aurait tellement aimé le filmer maintenant, il voudrait que sa mémoire capture chaque détail de son visage, que son corps se remémore de toutes les sensations qui le submergent soudainement.

Et deux garçons, assis sur le sable à minuit, les yeux vers la mer, qui s'en occuperait ? Non, c'était juste les yeux dans ceux de l'autres, regards acryliques, le vent dans les cheveux et l'air marin qui les enveloppent, la lune pour seul témoin et les premières neiges du lendemain.

Leurs épaules se frôlaient, l'éclat de vie était juste la, à sa portée. Parce que leur mots s'envolaient si haut que les nuages les enrobaient d'espoir, la brume nocturne les caressait.

Coquillages nacrés aux pieds et sable dans les ongles, Taehyun se demandait si ses lèvres, à Beomgyu, elles avaient toujours ce goût de soleil qui lui manquait tant.

Il voulait l'emporter avec lui, cet astre, pour le rendre éternel. Beomgyu, il est éphémère, quand leur jeunesse prendra le large, son regard se ternira, toute étoiles finit par se mourir de son trop plein d'éclat. Son tour arrivera aussi à un moment.

Mais risque à prendre, autant s'y enfoncer, Taehyun voulait brûler de cette vie passionnée que Beomgyu dégageait.

Il l'avait déjà expérimenté, quelques années plus tôt, la sensation de leur lèvres qui se découvrent. C'était nouveau, ils étaient plus jeunes et un peu plus bêtes, juste à chercher comment occuper leur tête et leur temps. Ça les avaient sûrement marqué, mais c'était pas souvent qu'ils en parlaient.

  Un de ces après-midi qu'ils passaient ensemble, snacks dans les mains et longs de la mer, ils s'étaient rapprochés dans le vouloir. Beomgyu lui parlait beaucoup, il aimait bien lui rappeler certaines choses qu'on oublie facilement.

  « T'as pas besoin de faire plus, j'suis bien, là, avec toi » ; des mots scintillants, ils lui allaient bien.

Feux d'artifice, aux cœurs et dans le ciel, le rouge ruby éclate dans leurs yeux.

Et le noiraud avait comblé ce vide, ce trop plein de mot que les images coupent, que la beauté arrache aux plus belles histoires. Ça devait lui manquer, à lui aussi.

Leurs lèvres étaient sèches, l'hiver les malmenaient, Taehyun y trouvait encore plus de douceur. C'était timide, l'un contre l'autre, dans de telles circonstances.

Mais c'était cette quête de vie qui l'enflammait, Taehyun, cette sensation de brûler intérieurement quand leur lèvres se frôlaient, il ne voulait jamais la perdre.

Les prismes de lumières se confondait dans la nuit, drôle de paradoxe. Les yeux fermés, mains dans son cou. C'était doux, ce contact qu'ils renouvelaient comme s'il ne l'avait jamais expérimenté.

Ils s'étaient regardé, comme à chaque fois, leurs yeux se transmettaient leur habituels azurs, reflet du ciel nocturne.

« Bonne année » ça aurait été ça, qu'il aurait fallu dire, se sourire niaisement et rigoler de la situation, rejoindre la fourmilière, le venin jusque dans le cœur.

Il s'était levé Taehyun, miroir de la mer, il brûlait encore, c'était oppressant, il voulait retourner s'enfermer à sa place de papillon dans ce domaine de fourmis hypocrites, oublier Beomgyu, ses lèvres, ses morceaux de verre. Il voulait passer pour l'inconnu qu'il était encore et toujours.

Mais ses doigts rencontrèrent ceux au garçons ce côté, ses yeux ne riaient plus, il fixait la mer sans rien dire, mais son être lui criait « reste ».

Il n'avait jamais quitté sa maison, Taehyun, même avec ses ailes, il ne pouvait, les fourmis ne savait pas voler, elles l'avaient gardé enfermé dans son monde trop rond et sans couleurs.

Ils étaient pas si différent, alors comment Beomgyu, lui, était si étincelant au clair de lune ? Comment avait il eu la force, d'apprendre à utiliser ses ailes ?

Arrête de t'enfuir.

Les papillons ne sont pas faits pour rester au sol.

Le noiraud lui sourit, il avait toujours son ruby dans les mains, la lune dans les yeux et l'argent dans les cheveux.

Ils s'étaient embrassés longtemps, le long de la mer, la lune pour seule compagnie.

  La nouvelle année, peut être bien que la nature s'y pliait cette fois, les chrysalides ont éclos, et deux azur déchirent le ciel.

‧₊˚౨ৎ

happy shasha et bonne année en retard 🫶

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