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retour aux sources

Guillaume, 23 ans, diplômé très récemment d'ingénieur en architecture.
Cela fait 2 ans que je n'ai pas revu la mer de ma ville de naissance, mes parents y habitent mais comme j'étais à Paris je n'avais pas le temps d'aller faire une petite baignade les peu de fois où je venais rendre visite à ma famille.

J'ai pris le bus en arrivant dans ma ville. J'ai vu la mer par la fenêtre, ça m'a fait quelque chose! Cette immensité bleue. Le soleil de juillet donnait des reflet blanc à l'étendue d'eau.
Je suis descendu et la première chose qui m'a frappé en sortant ce fût l'air.
C'était ensorcelant.
Comment avais-je pu oublié pareil délice que l'air chaud mais pur contrairement à la chaleur polluée et étouffante de la capitale. Et le sel, cet odeur iodée et végétale, douce agressive, fraîche et brûlante.
C'était exquis, de sentir un parfum si particulier et familier, comment avais-je pu m'en passer?

Je déposais mes affaires sur le sable chaud et dénudais mon corps, ne laissant qu'un short de bain bleu marine.
Le soleil écrasait mes épaules, je m'avançais vers l'eau claire et entrais doucement. Le choc de température me fit frissonner, le froid désemparant ravissait mon corps. Je continuais ma marche, stoïque.

J'arrivais à un endroit où seule ma tête dépassait de la géante bleue. C'est en voyant l'eau me chatouiller le visage que je réalisais; mon corps s'était fait ensevelir et désormais mes yeux étaient à la hauteur du sol liquide et voyaient l'horizon en razant la lisse étendue d'eau devant eux.

Je décidais après un instant de nager, j'avais continué la natation à Paris mais en piscine. C'était simple.
Malheureusement la mer devait être contrariée que je l'ai délaissée si longtemps alors elle cassait mes mouvements, s'infiltrait dans mes lunettes et brûlait mes yeux, sautait dans ma bouche au moment précis où je l'ouvrais pour respirer.

Je persistais tout de même et au bout d'une demi-heure j'avais repris l'habitude. Le temps s'était écoulé si vite. En rentrant du large vers la plage je tentais de poser mes pieds sur le sable qui n'était plus très loin sous moi mais fût étonné de ne pas le sentir, j'avais été trompé par la profondeur. Je retentais alors le coup et, en atteignant le sol, je regardais vers la surface, c'était beau, le soleil était déformé et l'espace qui m'encerclait était bleu.

Je regardais autours de moi et pensais que c'était comme dans un rêve, cette sensation de flottaison.
Je remontais tout seul, grâce à l'air que j'avais gardé dans mes poumons.

Juste avant la surface je tendais la main hors de l'eau et fût effrayé lorsque le reflet de mon propre bras apparût dans l'eau, à fleur de surface.
J'eus l'impression que quelqu'un me tendais le bras, cela me fit peur et je remontais d'un coup sec, le cœur battant et l'esprit contrarié de cette mauvaise illusion.

Je me mis alors sur le dos pour rentrer de ma sortie en mer, je me retrouvais juste sous le soleil, il était au milieu de mon champs de vision. L'astre de beauté m'eclairait et m'eblouissait.

Je terminais la courte distance qui me separait du sol sous l'eau.
Tout autours de moi était trouble, comme si un brouillard donnait à toutes les couleurs un aspect plus clair et aux formes des traits plus émoussés. Peut-être mon cerveau me jouait encore un tour, ou était-ce mes lunettes qui étaient sales, à moins que ce soit le soleil qui avait troublé mon regard...

Je sortais de l'eau, les gens grouillaient, j'avais l'habitude à Paris mais étrangement ici ça me dérangeait énormément;
je sentais l'eau salé sur moi, comme une seconde peau, je me dirigeais alors vers les douches.

Ce retour aux sources m'avait fait du bien et je retournais, depuis ce jour, tout les week-end à une crique déserte que j'avais trouvé.

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