Elle vient comme ça, spontanément. C'est comme respirer.
L'inspiration.

Après avoir couru un marathon, à bout de souffle, on inspire et on est inspiré, aspiré par le tourbillon de l'imagination.

En pleine nuit, le souffle court et long, on respire l'air de minuit, chargé d'inventions et d'étranges histoires.

On invente, après un cours de Français, inspiré par les GRANDS de l'écriture.
Hugo et son romantisme, Zola et ses descriptions.
On en oublie de respirer et on devient un court laps de temps Guillaume Néry.

Hors du temps et de l'espace, tant qu'on respire, on vie, on tend vers la mort mais on t'en empêche.

On se fait mal et on s'abîme, on s'en va et vient dans les abîmes, du savoir et de l'abstrait, on (s') inspire des récits et on part voir des récifs pour sculpter notre histoire dans les roches anciennes et faire ainsi l'Histoire.

C'est dur, je sais, concentre toi sur ta respiration, c'est ce qui contrôle tes émotions.
Si tu ne respires plus, tu retiens tes émotions un temps mais viens le moment où tu manques de souffle et lâche tout.
Si tu as un rythme trop saccadé, tu enchaînes, dis tout ce que tu as sur le cœur mais après tu as aussi le souffle court.

La meilleure façon est de respirer lentement mais sûrement. Tu laisses paraître tes émotions mais sans débordement.

Vas y.

Inspire.
Expire.
Inspire.
Expire.

Inspiration.
Expiration.
Inspiration.
Expiration.

Inspiration.