Voici un autre OS sur fond de Noël ! D'ailleurs, j'espère que vous avez bien profité de cette fête, de vos cadeaux et de tout ! Pour ma part, j'ai trop mangé... Et si vous voulez savoir ce qu'est devenu l'histoire qui est un cadeau de Noël que j'avais prévu pour ma sœur, et bien, comme chaque année... il aura du retard. L'idée de me plaisait plus, alors j'ai du tout recommencer... Je me désespère, c'est pareil tous les ans... T^T

Bon, plutôt que de vous ennuyer avec ma vie, revenons sur l'OS. Au cas où vous n'auriez pas bien lu le titre, cet OS comporte du girl x girl, donc si vous n'aimez pas, ne lisez pas. Et Pour un souci de cohérence, considérez que Lillie et vous avez au moins quinze ans. Voire plus.

Et je devrais arrêter de dire que je poste le samedi, j'oublie toujours et finis par poster le dimanche...

« Tiens, prends ça ! T'exclamas-tu avec un grand sourire en éclaboussant Lillie.

– Non, (T/P) ! Bon, tu l'auras chercher, je vais me venger ! » Te répondit-elle, boudant à moitié, en t'aspergeant d'eau à son tour.

Toutes les deux vous trouviez à la plage de la ville d'Ekaeka, à Mele-Mele, en ce soir de Noël. Vous n'étiez clairement pas les seules à profiter d'une bonne baignade avant que la parade annuelle du réveillon, qui faisait le tour de la ville, ne commence. Vous aviez déjà passé beaucoup de temps à jouer dans la mer d'Alola, alors tu regardas l'heure – partons sur la base que ta montre est waterproof.

« Nous devrions sortir, Lillie, si nous voulons retrouver les autres à l'heure convenue.

– Tu as raison... »

Effectivement, vous aviez prévu de retrouver Tili et Gladio dans la soirée, et Lillie et toi aviez donc profité de l'après-midi pour avoir un rendez-vous. Vous sortîtes de l'eau, puis allèrent vous sécher, et vous enfilâtes chacune votre robe de plage, dans lesquelles vous étiez très mignonnes.

En chemin vers l'endroit où vous deviez retrouver les deux garçons, deux femmes vous offrir des colliers de fleurs, que vous mîtes autour de votre cou avec plaisir en les remerciant. Un peu plus loin dans la ville, il se passa quelque chose de moins agréables. Deux jeunes hommes vous barrèrent la route.

« Excusez-moi, mesdemoiselles, vous êtes super mignonnes, est-ce que ça vous dit de passer un peu de temps avec nous ? Demanda l'un d'eux poliment.

– Non merci, nous avons déjà des plans pour ce soir, répondis-tu immédiatement.

– Oh, aller, soyez pas comme ça ! Ça va vraiment être sympa ! Insista le deuxième.

– Non, nous sommes pressées... » Ajouta Lillie.

Tu attrapas ta petite amie par la main et, d'un signe de tête, tu lui fis comprendre que ce n'était pas la peine d'essayer de les raisonner et qu'il fallait mieux partir. Elle pensait exactement la même chose. Mais alors que vous vous apprêtiez à vous éloignez, le second attrapa brusquement la main de la blonde.

« Les filles, sérieux, soyez pas chiantes, on veut juste passer un peu de bon temps ! »

Enervée que cet homme se permette d'ainsi attraper Lillie, tu te rapprochas de lui avec un grand sourire des plus faux, et tu lui mis un sale coup de pied dans le genou sans vergogne. Surpris par la douleur, il lâcha ta petite amie, devant laquelle tu te plaças immédiatement pour la protéger. Celle-ci se frottait légèrement le poignet, légèrement tremblante de frayeur, car l'inconnu n'avait pas été des plus tendres.

« Espèce de sal...

– Mec ! L'interrompis-tu d'une voix tranchante et glaciale. Je te conseille de nous laisser tranquille si tu ne veux pas perdre tes couilles. Et si tu veux du bon temps, paies-toi une prostituée. »

L'acolyte du forceur semblait un peu perdu, n'ayant clairement pas signer pour aller draguer aussi lourdement, voire même un peu violemment, les jeunes filles. En revanche, l'inconnu qui avait attraper Lillie ne semblait pas prêt à laisser ça passer.

« Tu m'as pété le genou, espèce de petite merdeuse !

– (T/P), s'il te plaît, allons-nous en... Te murmura Lillie, inquiète.

– Ne t'en fais pas, mon cœur, je vais faire en sorte que ce type s'excuse auprès de toi à genoux...

– Quoi ?! Tu rêves ! À moins qu'en échange, j'ai le droit à quelques avantages...

– Nan mais mec, sérieux, arrête ! Au bout d'un moment, il faut lâcher l'affaire ! S'énerva son camarade.

– Tais-toi, toi !

– J'ai quelque chose de mieux ! T'exclamas-tu. Que dirais-tu d'un combat pokémon ? Si je gagne, tu t'excuses à genoux devant ma petite amie, en citant tous tes torts un par un. Si tu gagnes, je passe la soirée avec toi. Qu'est-ce que t'en dis ?

– (T/P) ! Ne fais pas ça ! S'exclama la blonde, agacée par ton comportement et terriblement inquiète pour toi.

– Des lesbiennes ? Bah, on s'en fout... Mais je suis d'accord, tu vas te faire exploser ! S'écria, plein de confiance, le lourd dragueur.

– Franchement, tu n'as aucune chance ! S'alarma son compagnon. Cette fille, je la reconnais, maintenant ! C'est la maître de la Ligue !

– Hein ? Génial, en la battant, je pourrais prétendre au titre ! »

Son camarade était désespéré. Il savait qu'il ne pourrait pas raisonner ce gros buté, alors il avait vraiment envie de l'abandonner là dans la merde qu'il avait créé, mais il ne pouvait pas s'y résoudre...

Cet inconnu terriblement lourd n'aurait pas du avoir aussi confiance en lui. Son visage se décomposa lorsque son dernier pokémon finit K.O, alors que les tiens étaient encore en pleine forme. Mauvais perdant, il s'énerva.

« Je ne suis pas d'accord, on la refait ! Je sui sûr que t'as triché !

– Mais qu'est-ce que tu racontes... » Soupiras-tu.

Tu pensas que tu allais encore devoir lui faire mordre la poussière. Cependant, tu fus surprise alors par son ami qui lui mit un coup de poing dans la figure.

« Sérieux, mec, y'en a marre ! Tu as perdu, alors maintenant, tu vas t'excuser ! Avec un peu de chance, on pourra encore profiter de la soirée ! Est-ce que tu te rends compte à quel point tu es chiant ?! Je comprends que tous les autres aient arrêté d'aller boire des coups avec toi, vu ton caractère ! J'ai toléré jusque là uniquement parce que je t'en dois une, mais si tu continues, je te dénonce immédiatement aux flics ! J'ai vraiment hâte de voir la tronche que tes parents vont tirer lorsqu'ils vont apprendre qu'ils vont devoir aller te chercher au poste, hein ! »

Le type lourd sembla subitement redescendre sur terre. Il afficha une mine déconfite, semblant réaliser les conséquences de ses actions – sûrement tenait-il au dernier ami qu'il avait, et peut-être qu'il ne voulait pas décevoir ses adorables parents, alors il s'avança devant Lillie et se mit à genoux, tête baissée et se confondit en excuses. Après avoir cité tous ses torts et s'être excusé encore quelques fois, il rejoint son ami, qui lui aussi était désolé pour ne pas avoir essayé d'arrêter son camarade plus tôt. Tous deux partirent alors.

« Bon, bah... Je crois que c'est fini. Avec tout ça, on va être en retard, mais je suis sûre que Tili sera encore plus en retard que nous. Pas vrai, Lillie ? »

Tu te tournas vers ta petite amie. Elle était tête baissée, les poings serrés.

« Lillie ? L'appelas-tu encore une fois, inquiète.

– Ce type n'est pas le seul qui doit s'excuser auprès de moi...

– Comment ça ?

– Tu ne comprends pas... ?

– Hein ? »

Tu pus à peine voir le regard énervé et larmoyant de la blonde qui te fusillait que tu sentis une brûlure sur ta joue.

Lillie venait de te gifler.

Stupéfaite, tu posas lentement ta main sur ta joue, puis tu posas tes yeux sur ta petite amie.

« Qu'est-ce que...

– Tu pensais vraiment que j'allais être heureuse avec ça ? Qu'est-ce que tu croyais, dis-moi ?! Cet homme était beaucoup plus fort que toi, il aurait pu te faire du mal ! Et tu as pensé à la possibilité qu'il soit plus fort que toi en combat ? Qu'est-ce que tu aurais fait, si tu avais perdu ?! Dis-moi !

– Je... Si je perdais, je... je devais passer la soirée avec lui... mais c'est tout, comme rien d'autre n'avais été précisé, je pensais que...

– Tu pensais que tu allais l'avoir en lui disant que tout ce que vous alliez faire, c'était passer la soirée ensemble comme des amis ?! Tu crois vraiment qu'il aurait accepté ça ? Je le répète, il était plus fort physiquement que toi ! Tu aurais été en danger !! Et là, à la fin de ce combat, qu'est-ce que tu aurais fait, si son ami n'avait pas été là ?!

– Je... J'aurais...

– Sincèrement, (T/P), si tu avais été à ma place, tu penses que tu aurais été contente ?! »

Lillie éclata en sanglots. Péniblement, elle essayait d'essuyer ses larmes au fur et à mesure qu'elles coulaient. Toi, tu étais encore abasourdie. Tu comprenais sa réaction, à présent. Bien sûr que tu aurais détesté que ta petite amie face ce que tu avais fait. Cela ne faisait pas le moindre doute. Alors, terriblement mal à l'aise, tu reconnus tes torts.

« Je suis désolée, Lillie... Je n'aurais jamais du faire ça, je... je comprends, maintenant, je... je suis désolée... Pardonne-moi, la prochaine fois, nous nous enfuirons en courant... Je laisserai ma fierté de côté, je te le promets, je ne demanderai aucune excuse, nous partirons juste, alors... Pardonne-moi...

– Je te fais confiance, (T/P)... Alors... Tu as intérêt à tenir cette promesse... ! »

La blonde te prit soudainement dans ses bras et se blottit contre toi. Tu répondis à son étreinte, encore un peu hésitante. Tu avais tellement mal au cœur à l'idée d'avoir infligé une peine et une telle inquiétude à ta petite amie. Voilà quelque chose qui allait te faire culpabiliser pendant longtemps.

Vous finîtes par vous détacher l'une de l'autre. Tu avais la tête baissée, le visage tout déconfit. Lillie, elle, avait les yeux tout rouges d'avoir pleuré. Elle te prie par la main et t'embrassa tendrement sur la joue.

« Allons rejoindre les autres, d'accord ? Et achetons des malasadas sur le chemin du retour pour nous faire pardonner du retard.

– D'accord. »

Elle te sourit, et tu le lui rendis faiblement. Dans le but de vous redonner un peu d'énergie, elle t'entraîna avec elle dans une course pour essayer de rattraper un peu votre retard. Tu te laissas porter par elle et te promis de lui faire des cadeaux en plus de ceux de Noël pour te faire pardonner. Ou sûrement juste pour atténuer la culpabilité que tu ressentais, car Lillie ne t'en voulait déjà plus, elle pardonnait trop facilement.