Aujourd'hui, nous nous retrouvons pour la commande de Lazy_Okami. J'espère que ça te plaira !

(T/P) : Ton Prénom

Tu étais en train de désespérément t'accrocher aux rebords du bateau, assise sur ton siège. Pris en pleine tempête, la navette qui faisait le trajet entre Ula-Ula et Mele-Mele tanguait dans tous les sens, et c'était miraculeux que personne ne soit déjà passé par dessus bord. Certains criait, la pluie torrentielle t'assourdissait les oreilles. Tu avais vaguement compris par les paroles criées par le conducteur du bateau qu'il n'était pas censée y avoir de tempête. Elle était apparue soudainement, sans aucune raison apparente.

L'agitation s'accentua soudainement, et des hurlements de terreur s'élevèrent. Tu te forças à rouvrir les yeux, simplement pour découvrir que trois Léviator se trouvaient à proximité du bateau. Tu avais réussi à garder plus ou moins ton calme jusque là, mais c'était trop. Ton cœur fit une chute libre. Tu te mis à sangloter et à hurler de terreur.

Tu avais déjà entendu des récits de la rage destructrice des Léviator, et l'histoire de cette navette allait bientôt être rajouté à ce tas. Ils étaient sans aucun doute la cause de cette tempête.

L'un des dragons des mers utilisa une attaque Ultralaser. Elle ne toucha pas votre bateau, mais percuta violemment l'eau juste à côté, créant une vague plus grosse que les autres qui renversa la navette. Avant même que tu ne comprennes ce qu'il se passait, tu te retrouvas dans l'eau.

En pleine panique, tu peinas à rester à la surface de l'eau. Parfois, une vague t'engloutissait, manquant de te faire boire la tasse, mais tu parvenais tant bien que mal à remettre ta tête à l'air libre. Mais tu te sentais étouffer. Tu n'arrivais pas à atteindre tes Poké Ball, alors que ton Pokémon aquatique t'aurait été plus qu'utile. Tu étais terrifiée. Ta vie était en danger, mais tu ne voulais pas mourir !

« (T/P), accroche-toi ! »

Cette voix, tu l'entendis à peine. Mais tu la reconnus immédiatement. Tu parvins à voir la personne à qui elle appartenait. Sur son Bruyverne, Gladio se rapprocha rapidement de toi et te tendit la main. Une immense joie te prit et tu essayas de l'attraper, mais tu fus engloutie par une vague. Tu crus percevoir Gladio crier ton prénom.

Tu retournas le plus vite possible à la surface. Le Bruyverne de Gladio s'était un peu éloigné de l'océan pour pouvoir en observer la surface, attendant ta réapparition. Dès qu'il te vit, il fondit sur toi. Et, cette fois, tu parvins à attraper sa main.

Tu fus tirée hors de l'eau, et tant bien que mal, tu te positionnas sur le Bruyverne, Gladio te tenant fermement contre lui. Après avoir repris ton souffle, tu pus enfin comprendre un peu la situation.

Les Ultra-Gardiens étaient en train de coordonner leurs efforts avec des gardes-côtes pour faire fuir les Léviator et sauver les personnes qui étaient dans la navette. Bien que ce n'était pas normalement le travail des Ultra-Gardien, ils avaient été réquisitionnés en tant que puissants dresseurs pour combattre les Léviator, car dans une telle situation, un peu d'aide n'était pas de refus.

La situation parvint à être maîtrisée. Les Léviator partirent, entraînant la fin de la tempête. Tu étais incroyablement soulagée que ce soit finie. Mais tu étais épuisée, trempée, et glacée. Tu tremblais comme une feuille. Tu rêvais de pouvoir dormir, mais Gladio faisait de son mieux pour te garder éveiller tant que tu n'avais pas vu de médecin.

Comme toutes les autres victimes, tu fus déposée à l'hôpital et prise en charge. Par chance, tu n'avais rien, et tout ce qui te fus prescris fut une bonne douche et beaucoup de repos. Lorsque tu sortis de l'hôpital, tes amis de l'école des dresseurs furent soulagés de savoir que tu allait bien. Tu aurais adoré rentré chez toi, mais ta maison se trouvait à Ula-Ula – tu étais venue à Mele-Mele pour voir tes amis, justement. Et tu te sentais mal à l'idée de reprendre une navette.

Lilie te proposa de rester à son manoir au moins pour une nuit. Tu acceptas volontiers. À la surprise de tous, et surtout de Lilie, Gladio décida de rester avec sa petite sœur et toi. Il ne restait jamais au manoir, Lilie le savait. Et elle eut un petit sourire en comprenant pourquoi il avait soudainement décidé d'y aller, même si elle fut un peu triste que tu en sois la raison et qu'il n'essaie pas de passer un peu plus de temps avec sa petite sœur.

Une fois arrivés au manoir, Lilie te prêta un pyjama et tu pus prendre un bon bain. Hector – le majordome – te prépara une chambre pendant ce temps-là et s'occupa de tes affaires trempées. Tu pus appeler tes parents pour leur expliquer la situation, et que tu allais bien. La soirée se passa agréablement, et tu allas tôt dans ta chambre. Tu devais te reposer.

Tu t'allongeas dans le lit, mais dès que tu fermas les yeux, tes pensées furent envahies par la pluie qui tombait en trombe, les Léviator, l'ultralaser qui frôlait les bateau, la navette qui chavirait, les vagues qui t'engloutissaient. Ta poitrine se serra. Tu sus que tu n'allais pas réussir à dormir.

Dans la chambre où tu étais se trouvait également une petite bibliothèque. Tu décidas d'aller voir s'il y avait un livre qui pourrait te changer les idées. L'un te parut à ton goût, alors tu le pris et alla t'asseoir sur le bord du lit. A ce moment-là, tu entendis quelqu'un frapper à la porte.

« Oui ? Répondis-tu.

– C'est Gladio, je peux entrer ?

– Oh, oui, bien sûr ! »

La porte s'ouvrit, et le garçon entra dans la pièce. Il referma derrière lui.

« Je pensais que tu dormirais déjà, dit-il.

– Moi aussi, mais... je n'arrive pas à m'endormir... » Expliquas-tu.

Il s'assit à côté de toi sur le lit.

« C'est à cause de l'accident de tout à l'heure, j'imagine... Comprit-il.

– Oui... »

Tes mains se mirent à trembler.

« Dès que je ferme les yeux, j'ai l'impression d'y retourner... » Avouas-tu, la gorge nouée.

Tu croisas les bras. Tes mains se serrèrent fortement, jusqu'à te faire mal. Des larmes se formèrent au coin de tes yeux. Toutes les émotions que tu avais ressenti plus tôt revenaient en raz-de-marée. Tu avais essayé de rester calme, après tout, c'était passé et tu n'avais rien, mais...

« J'ai... J'ai eu si peur, Gladio ! Je... Je pensais... J'ai cru que j'allais mourir ! »

Tu éclatas en sanglots.

« (T/P)... »

Gladio te prit dans ses bras. Tu en fus surprise. On ne pouvait pas dire qu'il était du genre tactile de manière générale. Ton cœur s'emballa, mais le réconfort que t'apporta ce câlin te fit pleurer encore plus. Tu passas tes bras dans le dos du garçon et le serra contre toi.

Au bout d'un moment, tu parvins à te calmer. Tu te détachas du garçon et lui souris.

« Merci, Gladio.

– Ce n'est rien... Tu sais... »

Son regard s'était un peu assombri. Cela t'inquiéta.

« Moi aussi, j'ai cru que j'allais te perdre. Enfin, tout le monde a eu peur pour toi, bien sûr, mais moi... Je t'aime, (T/P). »

Cette déclaration, dite avec tant de sérieux, fit bondir ton cœur. Tes joues rougirent, et tu ne pus t'empêcher de sourire, euphorique. Ton cœur battait à tout rompre, envahi par des sentiments si forts.

« Gladio, je... moi aussi, je t'aime ! »

Tu vis ses joues rosirent, et un sourire qui te fit fondre se forma sur ses lèvres.

« Je n'arrive pas à y croire... Murmura-t-il. (T/P), vraiment, tu...

– Oui, je t'aime de tout mon cœur, Gladio. » Répétas-tu.

Timidement, tu pris sa main dans la tienne. Vous ne saviez pas vraiment comment réagir maintenant que vous vous étiez confiés vos sentiments, mais vous finîtes par discuter. Tu te sentis bien mieux et tu finis par t'endormir naturellement, sur l'épaule de Gladio. Il t'allongea dans ton lit et quitta la chambre après avoir éteint la lumière, te souhaitant bonne nuit dans un murmure.