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Chapitre 14

Cette marque ne signifie rien.

Ce n'est pas celle qui importe dans le marquage entre un alpha et un oméga.

La plus importante, celle qui va déterminer l'appartenance est celle de la nuque.

Il sait.

Sauf que la sienne est inaccessible à cause d'un maudit morceau de métal.

Il n'a pas le droit de choisir sa propre destinée, tout juste considéré de par son second genre.

Cette injustice est si cruelle.

Alors il ne sera qu'un misérable bout de viande, un chien qui appartiendra à un autre humain pour faire ce que bon lui semble avec... ?

Qui a décidé de cela ?

De quel droit ne peut-il vivre sa vie comme il l'entend ?

Une larme lui chatouille le visage lorsqu'elle coule jusqu'au sol sur lequel il est couché.

Le tapis du bureau est tout sauf moelleux.

Il pique sa peau nue, la brûle au moindre mouvement.

La sensation de cette petite goutte d'eau qui lui tombe sur le nez avant de glisser en travers de sa joue le ramène doucement à la réalité.

Depuis combien de temps il gît là ?

La correction...

Il s'y attendait.

Elle a été bien plus rude que les précédentes toutefois, à tel point qu'il a cru un instant que son géniteur allait finir par le tuer. Peut-être aurait-il dû le provoquer davantage pour qu'il le fasse réellement... S'ils veulent le priver de Minho c'est la seule chose à faire...

Ses paupières papillonnent doucement alors qu'il tente d'émerger du sommeil dans lequel son cerveau l'a plongé pour éluder la vive douleur des coups reçus. Tout lui paraît flou autour de lui, et une migraine lui vrille la tête. Avec une lenteur étudiée, il porte la main à son crâne douloureux, non sans grimacer en sentant ses muscles meurtris.

- La princesse se réveille... ? Je commençais à me demander si ton Père n'y était pas allé trop fort...

Cette voix le fait grimacer de dégoût. Tian est donc là... Pas dans son champ de vision actuel en tous cas, mais il est encore trop tôt pour qu'il se décide à le chercher du regard. Et l'odeur du poivre lui parvient enfin, lui chatouillant le nez, et accentuant son mal de tête. Cette odeur n'a rien de réjouissante, pas même un minimum apaisante, s'il n'avait pas l'impression d'être passé sous une charge de cavalerie, il aurait frémit de tout son être.

- Eh bien, tu sembles bien moins en forme que tout à l'heure... Veux-tu que je t'aide à te remettre debout ? J'ai proposé à mon cher beau père de te reconduire à ta chambre.

Jisung n'a aucune envie de son aide. Pas plus qu'il n'a envie de lui répondre à dire vrai. Toutefois, sa voix s'élève doucement, rauque et basse.

- Va te faire foutre.

- Oooh t-t-t-t-t-t... Est-ce ainsi que l'on parle à son fiancé ?

Le noiraud a la fâcheuse impression de ne plus sentir son corps. Il lui faut un moment pour parvenir à bouger les doigts du bras sur lequel il est couché, et autant pour avancer une jambe. Il entend marcher autour de lui, mais ne se retourne toujours pas. Le chinois est dans son dos, et ses pas paraissent s'arrêter tout près de lui. Comme l'autre fois, il sent une caresse portée à son dos nu. Personne n'aura eu l'idée de le recouvrir de la couverture qu'il a perdu avant de se faire rosser... Il ne répond pas aux paroles de Tian et se contente de gigoter pour tenter de se soustraire à sa main. Et ce dernier sourit en coin, laissant un doigt léger dévaler lentement son dos, tout au long de la colonne, jusqu'à sa chute de reins. Le geste le fait frissonner d'horreur et de dégoût mais il est encore trop faible et douloureux pour y échapper.

- Tu sais... Cet héritier Lee, qui est venu tout à l'heure, et que tu es allé retrouver... Nous avons déposé une plainte à son encontre. Après tout... Il « t'a enlevé » ... Il t'a même dépucelé, jetant le déshonneur sur ta famille...

Jisung ferme les yeux à entendre ces mots. Ils lui brisent un peu plus le cœur, c'est sa faute si Minho vit ça... De nouveau son « fiancé » caresse le creux de sa taille et il ne peut empêcher les frissons de faire hérisser sa peau.

- Je retirerai cette plainte... Si tu te tiens à carreaux et que tu es sage jusqu'au mariage. Bien sûr tu me laisseras te marquer sans rechigner, que tu m'appartiennes pour de bon.

Le doigt curieux de Tian dessine quelques cercles au creux de ses reins, sur la peau si joliment halée de Jisung, avant d'entamer un nouveau parcours, sillonnant l'une de ses fesses jusqu'à atteindre la cuisse que Minho a mordu. Il touche et appuie doucement sur la marque des crocs, soutirant un nouveau frémissement à l'oméga alors qu'il frotte la glande qui se trouve là, sous une couche de lubrifiant qu'il n'a même pas eu le temps de nettoyer. Une nouvelle larme perle déjà au coin de son œil, dépité de ne rien pouvoir faire pour empêcher cela. Il a la cruelle impression que chacun de ses os est rompu, que s'il fait un mouvement, il va partir en miettes. Et le chinois bien trop grand délaisse alors sa peau pour venir humer le doigt qui l'a touché.

- Cette marque ne te servira pas. Tu le sais maintenant. Tu sens si bon... Ces semaines vont passer bien trop lentement. Je vais peut-être voir pour faire avancer le mariage. Alors qu'en dis-tu? Si je retire cette plainte contre cet alpha, te tiendras-tu bien et te soumettras-tu ? Ou préfères-tu le voir croupir en prison, voire être exécuté pour avoir violé un héritier important, oméga qui plus est, valant son pesant d'or ?

N'exagère-t-il pas en parlant d'exécution ? Jisung n'en sait rien. Il n'a jamais vraiment eu l'occasion de savoir de quoi il retournait de toutes ces lois et sentences, étant bien souvent sur le domaine et non en ville, si petite soit-elle, il laissait volontiers les domestiques s'y rendre à sa place, lui qui est bien mieux lorsqu'il est en terrain connu. Mais la question ne se pose même pas... Comment pourrait-il laisser Minho, son Minho, croupir en cellule ? Il ferme les paupières et la larme qui était jusque là accrochée à ses cils tombe sur le tapis non loin. Doucement il hoche la tête.

- Retire la. Je ne ferai pas d'esclandre et je me laisserai faire...

- Aaaah, en voilà une bonne décision, tu vois quand tu veux.

L'alpha tapote le derrière rebondi de l'oméga, de façon à lui faire comprendre que la brave bête a fait le bon choix.

- Ne dis pas à ton Père qu'il y a d'autres façons que les coups pour réussir à te mater. Ce sera notre petit secret. J'ai l'impression qu'il aime beaucoup se défouler sur toi. En même temps il y a de quoi, tu réponds plutôt bien, c'est vrai que ce doit être amusant.

Tian s'est redressé et maintenant il se penche pour saisir Jisung par les côtés et le redresse sans prendre le temps de le laisser se remettre un peu. La tête du noiraud tourne alors violemment et il geint sous la douleur qui se réveille dans tout son corps marqué de coups de canne. Lorsqu'il veut poser son pied, sa jambe le lâche brusquement dans un craquement sinistre, lui arrachant un cri.

- Ah oui ! J'oubliais... Il a frappé ta cheville pour que tu ne veuilles plus t'enfuir. Tu vas avoir du mal à marcher. Si tu es sage nous ferons soigner ça demain.

Sa cheville ? Sa cheville... Elle est cassée ? La douleur lui fait voir des étoiles et il manque s'évanouir de nouveau, mais l'alpha le colle contre lui dans l'optique de le ramener à sa chambre.

- La couverture... La couverture pour...

- Oh... Un Oméga pudique ? Ma foi... Ce n'est pas  l'impression que j'ai eu quand tu es revenu après être allé te faire sauter...

- Je veux cetTE COUVERTURE !

Tian le relâche brusquement, et sa cheville ne le soutient pas, le laissant s'écrouler sur le sol, mais qu'importe, il réussit à attraper la couverture qui vient de chez Minho, il s'en empare et la porte à son nez juste l'espace d'une seconde.

- Tu vois, tu as réussi à la récupérer seul. Puis-je te ramener maintenant ? Ou est-ce que je dois te faire ramper pour monter cet escalier ?

- Quand est-ce que tu iras retirer ta plainte contre lui ?

- Hmm... Eh bien il est tard, et vu qu'il a volé ce qui devait m'appartenir, à savoir ton cul vierge, puisqu'on me l'a vendu ainsi, ma foi, une nuit en geôle lui fera probablement du bien. Peut-être que si tu es sage... Je pourrai y aller demain après qu'on ait fait venir un médecin pour ta jambe...

- Sage hein ?

Jisung, assis au sol, de nouveau enroulé dans la couverture sentant l'immortelle, le regarde avec des yeux mauvais, malheureusement s'il veut que Minho sorte de cellule, il n'a d'autre choix que de se montrer obéissant.

- Sage. Comme un bon petit oméga qui sert parfaitement son alpha sans que celui ci ait à élever la voix.

Si seulement ce type n'avait pas de moyen de pression sur lui...

- Peut-être que je te tuerai quand tu ne t'y attendras pas.

- Un oméga ne fait pas ça.

- Moi oui.

- Alors ton Lee restera en prison et je demanderai une grande compensation, le voir sur un peloton d'exécution me paraît une idée charmante.

Contraint de remonter l'oméga handicapé, ainsi qu'il l'a suggéré à son futur beau père, Tian se baisse à nouveau afin de porter Jisung, qui n'a plus de la force de résister, son corps le fait tellement souffrir qu'il n'ose même pas faire le moindre mouvement. Rien que les gestes du chinois à son encontre et ses mains sur lui sont une torture. Il appréhende déjà le lendemain.

- Que dirait donc cet homme s'il te voyait ainsi abandonné dans mes bras?

- Tu n'aurais pas le temps de le savoir que tu serais déjà sur la lune.

- Oh il est tentant d'essayer pour voir.

- Va te faire foutre. Encore.

- Je vais attendre la nuit de nos noces pour ça. Ça n'en sera que meilleur.

Jisung, à ces mots, devient blafard, de gêne, de honte, mortifié. Il n'a pas du tout envie que ce moment arrive et ne compte pas un instant se laisser faire au contraire de ce que l'autre a l'air de penser. La tête basse, il a hâte de se retrouver dans la pièce où il va vivre les prochaines semaines dans l'attente de sa propre mise en prison.

***

Sa cheville n'est pas cassée.

Le médecin est formel. Toutefois aux vues de la douleur, l'hématome va perdurer un certain temps, et le gonflement de même. L'homme a bien vu toutes les zébrures qui se dessinent sur le corps du jeune, mais il n'en a rien dit, fermant les yeux devant la somme qu'on lui a sans doutes proposé.

Jisung ne lui a pas adressé la parole, pire encore quand il a su que ce chinois et ses parents réclamaient de savoir s'il avait vraiment été dépucelé la veille. Mais pour Minho, il s'est laissé manipuler sans mot dire, prenant sur lui malgré l'appréhension et le geste si invasif, le docteur ayant même été jusqu'à examiner la marque qui s'affiche à sa cuisse et s'est assuré que tous ses os étaient entiers.

Un jour il fera payer à cet envahisseur, les humiliations qu'il lui fait subir. Il se le promet. Marqué ou non, il luttera contre sa nature et se vengera. Tout comme il saura se venger de ce Père qu'il hait.

Le jeune homme a tout de même eu droit à un bain, ne serait-ce que pour essayer de lui retirer cette petite pointe épicée qui dénote dans sa propre fragrance, sans effet toutefois, au grand plaisir de Jisung qui peut ainsi sentir un peu Minho.

Le reste de la journée, il a dû la passer alité, puisqu'impossible pour lui de marcher. Oh, Tian est venu le visiter en soirée.

- Tu as fait libérer Minho ?

- Minho ? Minho... Qui... Aaaah ouii lui. Oh oui, sans doutes. Je suis allé retirer la plainte si c'est ça que tu veux dire. S'ils l'ont libéré, je n'ai pas vérifié.

- Quoi ?!

Si seulement Jisung avait de quoi lui lancer quelque chose à cette face qu'il déteste, il l'aurait volontiers fait,

- Il devait sortir, c'est ça le marché !

- J'ai fais ce qu'il fallait pour. A toi de faire ta part maintenant.

- Je veux le voir.

- Il sera là à nos noces. Ton père l'y a convié.

- Je veux le voir maintenant.

Tian se penche alors sur le lit, s'appuyant sur le matelas pour amené son visage presque contre celui du noiraud, et il sourit. Un sourire mauvais qui se dessine alors qu'il a le regard planté dans celui qu'il compte bien marier, et marquer. Il aime l'idée de l'avoir entièrement à sa merci et le fait qu'il tente de résister l'amuse.

- Tu n'es pas en mesure de réclamer quoi que ce soit.

Sa voix est basse. Il joue avec sa proie et Jisung s'en rend bien compte, sauf qu'il n'est pas en mesure de résister, le parfum poivré lui enserrant soudain la gorge et lui donnant des maux de tête affreux.

- Tu es à moi. C'est moi qui décide, toi tu obéis et tu te tais. Tu es né pour obéir aux alphas, pas l'inverse. Sois déjà content que j'attende la nuit de noces pour te faire payer le fait que tu sois sciemment allé voir ailleurs.

D'un doigt, il vient jouer sur la peau de Jisung, dévoilée par le drap qui remonte jusqu'à sa taille. Il gratte du bout de l'ongle, sans appuyer, un mouvement léger à l'épaule du noiraud.

- J'ai déjà bien assez envie de te prendre là de suite, de te marquer jusqu'à ce que tu me supplies de te lâcher.

Les poings du jeune se referment vivement sur les draps et il peine à maintenir son regard planté dans celui de l'alpha. Il ne veut pas flancher, mais rien que l'idée que sa condition lui amène de tels tourments l'achève et son museau se baisse alors que ses yeux à la teinte si étrange finissent par contempler ses mains serrées dans le drap sur ses genoux et il serre les dents à s'en faire mal à la mâchoire.

- Brave oméga. J'essayerai d'être gentil si tu te montres obéissant.

Un chien.

Il n'est qu'un animal de compagnie aux yeux de ce type. Même pas un humain. Pas un homme.

Minho... Minho... Il est perdu dans un cauchemar et il va se réveiller...


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