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Chapitre 11

Jisung effleure le visage de son aîné, du bout des doigts, comme s'il cherchait à graver à jamais ses traits dans sa mémoire, dans ses gestes, la peau fine et délicate de Minho réagit à chaque caresse, si légère soit-elle. L'oméga ne veut jamais oublier son ami, ne veut surtout pas que l'image de son visage s'efface peu à peu de sa tête au point où il lui est finalement difficile de se le représenter encore malgré tout les efforts fournis.

- Tu m'as manqué. Tu m'as tellement manqué... C'est comme si une partie de moi était partie avec toi... J'avais ce creux en moi qui ne voulait jamais se combler... Je le sens refermé maintenant que tu es là...

Minho qui se laisse volontiers aller aux attentions du plus jeune, ferme les yeux et dépose presque la tête au creux de la main du petit sauvageon qui a trouvé sa place à cheval sur ses genoux. Lui aussi lui a cruellement manqué. D'une main délicate, il saisit le poignet orné des bracelets qu'il a tressé voilà quelques années, et embrasse le creux de la main de son... Ami ? Les paupières de l'Alpha se rouvrent pour qu'il puisse plonger ses iris dans celles si étranges du noiraud. Il détaille à son tour, cet œil brillant à la si sombre couleur, suivi du second, où se mêlent ces nuances de noisettes de miel et de vert. Cela ne fait qu'accentuer le petit côté sauvage qu'il se donne, sûrement pour rejeter le statut duquel il a hérité bien malgré lui.

D'un mouvement léger, il passe la main dans la tignasse folle de Jisung, arrange quelques mèches, et sourit en réalisant qu'il pourrait passer sa vie à faire cela sans jamais s'en ennuyer. Sa voix est rauque quand il finit par répondre aux mots de l'oméga, après un silence apaisant.

- Tu m'as énormément manqué aussi. Je n'avais qu'une hâte, revenir te trouver. Je suis tellement navré que ça ait pris autant de temps...

Un besoin soudain lui envahit l'esprit, une idée qui a germé sans qu'il s'en aperçoive, mais maintenant qu'il a Jisung au creux de ses bras, cela lui paraît pourtant comme une évidence. Comment a-t-il pu ne pas y songer plus tôt ? Comment a-t-il pu passer à ce point à côté de cette réalisation qui le frappe maintenant comme un violent coup sur le crâne ? Mais en parler ne gâcherait-il pas les sentiments qu'ils éprouvent l'un envers l'autre ? Ils ne les ont jamais évoqués, que ressentent-ils ? Se fait-il des idées ? Pourtant ils se montrent tendres, tout est si naturel...

- Jisung...

Ce dernier a retrouvé sa place dans le giron réconfortant de l'alpha qui l'enserre délicatement entre ses bras. Minho vient humer avec délice le parfum qui émane du plus jeune, se délectant de ces légères notes de rose, de jasmin et de muguet, effleurant par la même la peau qui se trouve juste à la lisière de ce maudit collier métallique qui lui barre la route. Il aimerait tellement sentir cette glande palpiter sous ses doigts, sous ses gestes délicats... Aller sentir ce parfum enchanteur et si apaisant à même la source...

- Est-ce que... Que dirais ton père si... Je lui demandais à t'épouser ?

La surprise qui saisit Jisung est visible à des lieues, et se lit sur son visage comme un rien. Il s'est vivement redressé dans les bras de Minho et le regarde ébahi, doutant soudain de son ouïe. A-t-il bien entendu ce que son aîné a proposé ?

- M'é... M'épouser... Moi ?

Il ricane. Bêtement. Il ricane mais le doute l'étreint. Il devine aisément au faciès de Minho que c'est bien ce qu'il a proposé. Alors le rire qu'il a en gorge s'éteint et il plonge dans les prunelles sombres de l'alpha. Il est sérieux. Profondément sérieux. Et lui même le devient alors. Ses doigts se serrent dans les tissus du hanbok de Minho, et il sent malgré lui ses yeux brûler de larmes contenues. Il a beau être le premier à proposer mille sottises à faire, à plaisanter à tout bout de champ, à rire d'un rien, il sait que la vie est compliquée voire cruelle. Il sait aussi que les hôtes que son Père amène avec lui dans deux jours ne sont pas là pour faire beau ou pour évoquer la cueillette des fruits. Il est quasi persuadé que l'idée de le marier n'a pas quitter la caboche têtue de son géniteur, plus encore s'il sait tirer un bon prix de lui.

- Minho... Il ne voudra jamais...

- Je veux te libérer Jisung... Te sortir de là... Ôter ce maudit collier... Te marquer et que tu sois à moi... Tu es à moi Jisung... Juste à moi...

La prise de l'aîné s'est resserrée sur l'oméga qui se retient de craquer sous la douleur morale que cette idée vouée à l'échec lui procure. Front contre front, ils tentent de s'apporter réconfort bien qu'ils sachent qu'ils parlent de quelque chose perdu d'avance. Jisung a repris ses caresses du bout des doigts sur les joues et le cou de son aîné, ce dernier enserrant doucement la taille fine de l'oméga.

- Minho... Je le sais depuis que tu es parti... Depuis que ces gardes du gouvernement t'ont arraché à moi... Je suis à toi, oui... Tu es mon alpha... Tu m'as beaucoup trop manqué pour que je puisse le nier. Mais il ne nous laissera jamais...

- Je peux toujours essayer... Il est rentré ? Si non j'attendrai qu'il le soit et je viendrai lui demander à t'épouser. Je ne peux pas laisser un autre le faire. Je ne le supporterai pas...

Jisung mord vivement sa lèvre inférieure, à s'en faire mal, mais cette douleur vaut mieux que celle qui lui enserre si fort le cœur à l'heure actuelle. Il ne veut pas quitter Minho, il ne veut pas quitter cette chaleur si réconfortante et ce parfum si enveloppant qui lui donne cette impression d'être bien protégé dans une bulle de confort. Oh il pourrait passer sa vie ainsi, sans jamais se lasser de cette fragrance. Mais il sait que son géniteur ne le laissera jamais. La manne est bien trop précieuse pour la laisser filer avec quelqu'un d'un rang inférieur. Il se contente de hocher la tête, connaissant d'ores et déjà le résultat de ce projet qui avortera de lui même à peine l'alpha aura posé le pied dans la demeure. Jisung passe ses bras autour du cou de Minho, s'agrippe à ses épaules et se serre contre lui, comme s'il avait ce besoin pressant de fusionner avec.

- Tu peux essayer, oui. Qui sait, peut-être a-t-il changé durant ces quelques années loin d'ici...

Oh cruel et vain espoir. Il n'est plus ce naïf gamin croyant à des chimères, il sait de quoi il retourne il sait les paramètres qui entrent en jeu, et il sait que tout cela est absolument vain. Cela lui tire une larme qu'il efface aussitôt en passant sa joue sur l'épaule de son aîné.

- Il faut que tu me racontes tout ce que tu as vécu tout ce temps. Et je te raconterai mon ennui ici sans vous.

Minho lui offre alors un sourire et hoche la tête avant de commencer à lui raconter la capitale.

***

Le temps, lorsque l'on ne souhaite pas voir quelque chose arriver rapidement, est un vrai traître qui prend un malin plaisir à s'écouler à une vitesse phénoménale. Certes, c'est aussi probablement dû au fait qu'il a enfin retrouvé son âme sœur et qu'ils ne se sont pas quittés depuis. Mais le jour du retour tant craint arrive lui aussi et ce matin, Jisung peine à sortir de sous son édredon. Il n'a aucune envie de subir cette journée, aucune envie de revoir son géniteur honni, aucune envie de recevoir cette délégation que ce dernier lui amène et de faire honneur à qui que ce soit. Durant trois années, il a vécu en étant libre – presque – et de devoir revenir à un semblant de prison lui est tout sauf agréable. D'autant qu'il est sûr qu'un mariage se profile et de ça il n'en est pas question.

Un bruit léger à la porte lui indique que l'on vient d'entrer. Des pas feutrés, une personne se faufile dans la chambre jusqu'à ouvrir lentement les rideaux et Jisung se cache de la lumière en se recroquevillant sous ses couvertures si chaleureuses et accueillantes, serrant contre lui ce vêtement gracieusement prêté par Minho afin qu'il puisse conserver sa si délicieuse senteur et y puiser toutes les bonnes choses qui peuvent lui faire du bien.

- Monsieur Jisung, il est l'heure de vous lever. Le Maître rentre bientôt et le soleil est déjà haut. Voulez vous que je vous aide à vous apprêter ?

Le désormais jeune homme finit par se redresser, contraint, et hoche la tête à la proposition. S'il ne recevait pas d'aide, qui sait comment il se présenterait à son paternel et à ses invités ? En pur sauvageon, les cheveux en désordre, le hanbok de travers, après avoir choisi celui dans le pire état ? Oh sûrement... Il se lève, mais cette impression de lourdeur qui l'enchaîne presque au sol est compliqué à réfréner. Il a le sentiments que des entraves lourdes et invisibles le retiennent sur place, prisonnier de sa propre existence qui va lui échapper sous peu. Il tente tout de même de faire bonne figure devant Sanghee qui l'attend patiemment, et contient comme il le peut les tremblements énervés de ses membres. La colère et la frustration le gagnent et Jisung mène une lutte acharnée contre ces sentiments afin qu'ils ne se voient pas. Il lui faut garder la tête froide et droite. Il a beau être un oméga, il n'en est pas moins digne et fier.

Il se laisse laver et parer par la domestique à qui il dédie quelques sourires sans joie. Elle l'a même coiffé et a noué ses cheveux noirs en une queue haute. Quelques mèches plus courtes s'échappent du ruban qui maintient le tout, mais peu lui chaut. Un doigt dans sa tignasse épaisse et il en sort de nouvelles mèches rebelles afin qu'elles accompagnent les autres.

Sanghee sourit à ces gestes mais n'en dit rien. Le jeune maître est adulte et sait très bien ce qu'il fait. Ce n'est pas son rôle de le réprimander surtout pour des choses si futiles. De l'agitation se fait entendre, et Jisung tourne la tête en direction de la porte alors que des voix résonnent à l'étage au dessous. Réprimant le frisson qui lui parcourt l'échine, il sert les poings sans s'en rendre compte et déglutit avec difficultés. L'impression que son heure est arrivée est plus que pesante et il peine à l'étouffer. Un regard à la fenêtre et malgré la distance avec le sol au dehors, il hésite un instant à passer par là et à s'enfuir pour ne jamais revenir. Mais hormis se casser une cheville ou une jambe, il n'ira pas bien loin... Son destin semble l'appeler, et rien ne lui permettra d'y échapper, à son grand dam.

Comme un appel à l'aide silencieux, le jeune homme reporte les yeux sur la domestique qui noue sa ceinture d'une main experte, mais tout ce qu'il lit dans son regard quand elle relève la tête, c'est l'affliction. Elle ne saura rien faire concernant toutes ces affaires qui ne la regardent pas, et il est impossible que la béta qu'elle est se mette son maître à dos. Elle a besoin de cet emploi et du maigre salaire qu'elle en tire.

Alors il soupire.

Sa tête lui paraît soudain lourde et il la laisse tomber en avant, dépité de ce qui va suivre.

Quelques coups à la porte le font sursauter et le tirent de ses affreuses pensées.

- Oui...

Le valet de son Père, entre alors sans douceur, et le toise un instant avant de tourner talons tout en transmettant le message pour lequel il est venu.

- Monsieur votre Père est au salon, il vous attend.

Comme s'il ne l'avait pas deviné... Son Père ne peut-il prendre un peu de temps pour se dégourdir et profiter de son retour pour se reposer après la longue route qu'il a parcouru ? Non il faut qu'il impose à son fils de le retrouver sûrement pour lui présenter la famille ayant remporté ses enchères... C'est avec une lenteur délibérée qu'il suit le chemin du valet, se mordant la langue presque à la faire saigner pour éviter qu'un mot malencontreux lui échappe. Il n'a jamais été avare de mots, et l'insolence fait partie de lui. S'il ne l'a jamais considéré comme un défaut, il ne fait aucun doute que ce n'est pas l'avis de son géniteur...

Les mains dans ses manches, il descend les marches, sa main droite jouant avec les bracelets ornant son poignet gauche. Une façon de se donner un peu de force en pensant à ce qui va se jouer là, tout en pensant à Minho et en le gardant un peu auprès de lui.

C'est le dos droit et le menton relevé qu'il pénètre la pièce. Un frisson le saisit lorsqu'une forte senteur de menthe poivrée et de tabac froid lui monte à la tête, il se retient de prendre ses jambes à son cou pour aller vomir tripes et boyaux, et tente de faire bonne figure malgré le teint pâle qui a remplacé la peau couleur miel.

Il ne sourit pas.

A quoi bon ?

Mais dans un geste expert, il se plie en deux, saluant les invités présents là, et son Père dans le même temps. Il n'a encore observé personne, ne souhaitant pas savoir de quoi il retourne et à qui il a à faire.

- AH ! Jisung ! Te voilà. Tu as mis bien du temps.

Il aurait été étrange d'avoir un réel salut de la part de cet homme qui lui a permis d'exister... Jisung se redresse et le regarde sans baisser un instant les yeux, en partie cachés derrière les mèches qui sont tombées lorsqu'il s'est penché.

- Je terminais de me préparer. Cela n'aurait pas fait très noble de ma part si j'étais descendu dans le plus simple appareil juste pour satisfaire vos désirs rapidement.

L'homme lui décoche un regard à glacer les sangs, mais Jisung le soutient malgré tout. Il ne veut plus se laisser faire et même si sa nature d'oméga le contraindra à obéir aux alphas qui croiseront sa route, il ne veut pas cesser de tenir tête tant qu'il le peut. Son père ne le ratera pas, il en est à présent persuadé.

- Je te présente la famille Shennong. Ils sont venus de Chine jusqu'à notre capitale dans laquelle ils se sont installés pour un moment.

Pendant que son géniteur lui parle sans qu'il l'entende, le regard de Jisung se promène maintenant sur la dite famille qui l'observe en retour. La femme semble petite , une oméga, mais son regard est si méprisant qu'il lui fait froid dans le dos. Et celui des deux hommes qui l'accompagnent n'est pas en reste. Leur aura d'alpha est comme un phare dans la nuit. Leur nature se lit sur leur visage. Et le plus jeune du triplé n'a pas hérité de la petitesse de sa mère, à qui il ressemble en tous points, mais plutôt de la haute stature de son père. Une partie de son crâne est rasé tandis qu'une très longue queue de cheval pend dans son dos par dessus une robe de grande facture. Et le dit fils le scrute un peu trop à son goût... Jisung ne peut que lui lancer un air absolument dédaigneux.

- Tian Shennong a 25ans, et cherche à épouser un oméga de qualité. Ils sont rares et j'ai la chance d'en avoir un à leur proposer.

- Oh... Et combien ont-ils proposé pour m'acheter ? Sûrement une petite fortune?

- Jisung, tu te montres bien insolent.

- Oh pardonnez moi. Il faut encore que j'apprenne à tenir ma langue.

Un frisson le parcourt, le faisant trembler violemment d'un seul coup. Son regard revient sur le dénommé Tian qui le fixe, le regard mauvais. Répond-il au dédain qu'il lui a lancé tantôt ? Cette odeur de poivre qui l'entoure soudainement lui fait froncer le nez et il peine à ne pas se cacher dans l'étoffe de ses vêtements. Il est hors de question qu'il paraisse faible aux yeux de ces maudits alphas qui pensent pouvoir acheter des humains sous prétexte de leur second sexe.

Le sol tangue sous ses pieds, et il lui faut faire un pas pour se stabiliser. Ce maudit essaye de l'impressionner avec son parfum. Mais il l'exècre. Et pour se protéger, lui même tente de se créer une bulle avec le sien. S'il est entouré de sa propre fragrance il ne saurait être que bien non ? D'autant que durant ces quelques jours qui ont précédé, ils se sont imprégnés au mieux avec Minho, et un petit parfum épicé d'immortelle se mêle à la senteur poudrée du musc blanc.

Malheureusement cette petite pointe inhabituelle arrive au nez du géniteur de Jisung, qui fronce alors les sourcils en dévisageant son rejeton. Une affaire est ici à éclaircir, et rapidement.

- Tu l'épouseras juste avant ses ruts le mois prochain. En attendant tu ne sortiras pas de ta chambre. Tout est d'ores et déjà organisé.

Cette fois ci, Jisung se tourne vers son Père, l'air horrifié, mais il se rattrape rapidement et reprend un air qui se veut le plus neutre possible malgré cette boule qui lui enserre la gorge et la douleur vive qui pulse dans sa poitrine.

- Je n'épouserai personne, et il est hors de question que l'on me cloître sous prétexte qu'un alpha que je ne connais pas et qui ne me connaît pas me revendique sien. J'en ai déjà un et c'est lui que je souhaite... Que je veux. Pas un autre.

- Ah oui ? Et qui est-il donc ?

- Il viendra vous trouver pour vous demander en épousailles.

Tian se tourne vers le maître de la maisonnée, et le salue d'une courbette.

- Souhaitez vous que je m'occupe de lui Monsieur mon beau père ?

Un sourcil se hausse aux mots entendus, et Jisung lance une œillade blasée à l'homme qui le considère déjà comme acquis.

- Reprenez votre argent. Je ne serai jamais votre.

- Ne vous donnez pas cette peine Tian. Je vous laisserai le corriger tant que vous le souhaitez.

Le maître fait alors un geste et deux domestiques, qui se tenait prêt à servir la moindre boisson au besoin, déposent ce qu'ils tiennent, sous le regard un peu curieux du fils Han et il secoue la tête lorsqu'il comprend qu'ils viennent le mener à sa chambre tel un prisonnier après un jugement. Oh Jisung ne donnera pas satisfaction à son Père et il ne cherche pas à se débattre. Il suit sagement, non sans un regard chargé de défi à son géniteur, plein d'insolence et d'arrogance. Ce n'est que lorsque la porte de sa chambre se referme dans son dos et qu'il entend la clé tourner à l'extérieur qu'il se laisse tomber à genoux, les deux mains sur sa bouche ouverte dans un cri horrifié mais silencieux. La douleur qui lui enserre la poitrine est si énorme qu'il a l'impression qu'il va mourir ici et maintenant. Ne serait-ce pas une bonne chose, dans un certain sens?

Il lui faut réussir à s'échapper d'ici.
Il doit rejoindre son Alpha.
Le vrai.
Il doit rejoindre Minho.

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