Un escape game pas comme les autres
Réalisé pour une écriture sous contrainte : il fallait choisir deux protagonistes qui se détestent et sont contraints par leur amis de participer à un escape game : j'ai choisi de prendre deux personnages tirés de mon imagination, une femme vampire ( dont le visage et le caractère ressemble fortement à celui de Katherine pierce alias Nina Dobrev et un homme loup-garou que je me suis plu à imaginer sous les traits de Charlie Hunnam ( et d'ailleurs il s'appelle Charlie ) . Bonne lecture et n'hésitez surtout pas à me donner. Votre avis ;)
Une heure que les autres devraient être là. Personne. Bon, je fais quoi moi ici, tout seul. Vraiment pas une bonne idée. J'aurais dû refuser, tiens. Je m'avance dans ce long couloir lorsqu'un bruit se fait entendre.
— Il y a quelqu'un ?
— ouais, moi !
— Mia ? demandè-je, à la fois étonné et agacé.
— Non, la joconde ! Lâche-t-elle avec cynisme.
Dites-moi seulement que je rêve. Je suis enfermé dans ce maudit escape game avec une buveuse de sang. Non mais c'est pas vrai. Et agréable, avec ça.
— Bon, j'imagine que c'est un plan du groupe pour nous réunir. Et vu qu'on n'a pas le choix, on va devoir coopérer vous et moi !
— Non! Moi je bouge pas ! Je vais nulle part avec vous ! Râle mia.
— Écoutez ! Nos amis ... communs, ont décidé de nous jouer un tour, visiblement. Je ne sais pas pourquoi mais c'est comme ça . Alors vous coopérez, vous me suivez, on sort d'ici et on n'en parle plus. Ok ? Lui dis-je, un peu agacé.
—Ils vont sûrement arriver. Je vais les attendre. Je n'irai nulle part avec vous, Charlie! s'écrie Mia sèchement.
— Ils... ne viendront pas. Pour la bonne raison que c'est une blague de leur part. Une blague pourrie, j'en conviens. Si tel était le cas, ils seraient déjà là. Vous ne croyez pas ? Alors ... attendre ici, est une bien mauvaise idée !
— Vous n'allez pas me dicter ma conduite ? Savez vous seulement qui je suis ? Vocifère-t-elle, hargneuse.
— Oui et en vérité je m'en fiche, mon but est de sortir de cet endroit.
—Mais je n'irai nulle part avec un Lycan comme vous ! Crache-t-elle.
De bonne composition, je cherche un moyen de lui faire entendre raison et devant cette lourde tâche, je sens lentement les forces m'abandonner. Autant raisonner un mulet. Ma patience ayant des limites, je tente tout de même le tout pour le tout. On ne pourra rien me reprocher.
— Un Lycan comme moi ... la bonne blague, j'ironise, puis reprenant un ton sérieux, Écoutez ! Personne ne viendra ! On doit coopérer juste quelques minutes et après ce sera fini. Je n'ai nullement envie de participer à ce genre de choses avec vous, mais nous n'avons pas le choix ! Alors soit vous venez, soit vous moisissez ici... jusqu'à demain ...
—J'ai dis que je ne bougerai pas! insiste Mia, bras croisés.
— Vous êtes ridicule ! Je ne vous demande pas de devenir amis avec moi, mais juste de me suivre. C'est tout. Ce sera l'affaire de quelques minutes.
— Vous savez que si je vous mords, vous allez le regretter ...je ne plaisante pas vous savez.
— Non mais ... et puis faites comme vous voulez !
Après tout, ce n'est pas moi qui décide de rester seule, comme une idiote, dans la pénombre jusqu'au lendemain. Elle peut rester là, je m'en fiche. La faible lumière, au fond du couloir, m'intrigue. Elle se balance, donnant l'impression de disparaître par moment. Une pure illusion. Laissant derrière moi cette pénible personne, je progresse lentement, aux aguets. Balayant cette pièce sombre du regard, je reste à l'affût du moindre indice. Et au moment où je m'y attends le moins, je l'entends soupirer en se rapprochant de moi. Comme quoi, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Je m'arrête net :
— Bon ! Vous avez changé d'avis ? Lancè-je en me retournant.
— Non ! J'ai décidé de sortir d'ici mais je ne compte pas vous suivre ! lance-t-elle d'un ton cassant.
— Et là, vous faites quoi ? Affirmè-je, d'un ton ironique.
— Avancez ! Vous êtes au milieu et même si je voulais vous éviter, ce serait impossible.
— Ok ! Comme toujours, vous avez raison, lachè-je, agacé.
— Naturellement !
Je continue dans la pénombre, en direction de cette faible lumière, en compagnie de la princesse des vampires. Imbue d'elle-même, elle n'est sûrement pas un exemple de vertu. Malchanceuse jusqu'au bout des ongles, je ne serai donc pas étonné que des embûches nous attendent. Du jamais vu. A cet instant, elle crache un juron. Soupirant amèrement, je me retourne sur elle.
— Qu'est ce qui vous arrive, encore ?
— Je viens de casser le talon de ma chaussure ! Se plaint-elle.
— Évidemment, on n'a pas idée de venir en talons aiguilles dans ce genre d'endroit !
— Je ne vous demande toujours pas votre avis ! Avancez et ne vous occupez pas de moi ! Harangue-t-elle, énervée.
Ce n'est certainement pas la politesse qui l'étouffera.
Gardant mon sang froid, je poursuis mon chemin, persuadé de perdre mon temps, inutilement.
— Vous n'êtes pas obligé de courir non plus ! Affirme-t-elle, loin derrière.
—Il faudrait savoir ce que vous voulez !
— Votre désobligeance vous perdra, vous savez qui je suis et qu'à tout moment je pourrais vous retirer la vie ?
— Oui, mais vous n'en ferez rien! Retorquè-je, lassé.
— Vous voulez parier !
— Non! Je n'ai pas le temps pour ça et vous non plus. J'espère être dehors dans une vingtaine de minutes. Vous êtes un vampire ? Vous pouvez aller dix fois plus vite que moi, alors en avant !
— Dois-je vous rappeler que l'on m'a jeté un sort ? Je ne peux plus me servir de mes pouvoirs jusqu'à nouvel ordre, s'écrie Mia.
Comme prévu, les ennuis commencent à s'orchestrer. Sentant lentement ma patience se consumer, je prends mon courage à deux mains.
— Et pourrait-on savoir qui vous a jeté un sort ?
— Une de ces satanées sorcières, tiens ! Qui d'autres! S'exclame-t-elle, piquée.
— Vous avez dû être bien méchante pour ça, non ? Qu'en pensez vous ? continuè-je en marchant.
— Je voulais simplement boire un peu de son sang. Mon plan était de l'hypnotiser et elle ne l'aurait jamais su !
— Ah... voyez ! C'est pas bien. Toujours une combine pour obtenir ce que vous voulez ! C'est malheureux, vous ne pouvez pas vous en empêcher.
— méfiez-vous ! Je peux encore vous faire regretter vos paroles, s'énerve-t-elle en se rapprochant de moi.
— tss tss ! Suffit ! Lancè-je.
Arrivés près de cette ondée blafarde, une porte se dérobe sous nos yeux. La sortie est proche et ma liberté aussi.
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