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Chapitre 9

Lucy toqua à la porte de la chambre de ses enfants, elle attendit une ou deux minutes, mais sans aucune réponse de leur part, elle décida d'entrer. Assez rapidement, elle distingua deux silhouettes, chacune était allongée sur un lit. Lucy s'approcha d'abord du lit de sa fille et la réveilla en douceur.

– Nashi... Réveille-toi, c'est l'heure d'aller manger, dit-elle de sa voix la plus douce en lui caressant les cheveux.

La jeune adolescente se réveilla doucement de son sommeil de princesse, mais n'ayant pas entendu sa mère entrer, hurla quand elle vit une silhouette penchée au-dessus d'elle, ce qui réveilla par la même occasion Mizu.

– Du calme les enfants, ce n'est que moi, c'est maman !

– Maman... Mizu avait réussi à se calmer, mais malgré le noir, on pouvait quand même voir qu'il avait pleuré.

– Nashi, tu peux allumer s'il te plaît ? demanda-t-elle pendant qu'elle faisait le parcours du combattant, pour rejoindre son fils sans tomber sur quoi que ce soit.

– Que la lumière soit... commença Nashi.

– ... Et la lumière fut ! termina Lucy.

À ce moment, Lucy put enfin regarder la pièce et un sentiment de lassitude apparut sur son visage.

– À quoi penses-tu maman ? demanda Nashi, intriguée de voir sa mère dans cet état.

Lucy sortit de sa rêverie en entendant sa fille parler, elle dut quand même lui demander de répéter parce qu'elle n'avait pas entendu.

– À la chance que j'ai d'avoir la vie que j'ai actuellement et de vous avoir tous les trois avec votre père.

Joignant le geste à la parole, elle se rapprocha de son fils pour lui faire un gros câlin.

– Maman... Arrête, tu... m'étouffes... tenta-t-il de dire avec beaucoup de difficulté et peu de voix.

Quand elle se rendit compte de la force qu'elle utilisait sur son fils, elle retira ses bras, mais resta encore proche de lui. Le calme fut de courte durée, puisqu'à peine trente secondes plus tard, Jude entra dans la chambre, avec des domestiques à sa suite, qui avaient chacun... une pelle à la main. Lucy ne put s'empêcher de bien rigoler en voyant la scène qui se jouait devant elle.

– Je peux savoir ce qui se passe ici ?! demanda-t-il fermement après s'être relevé, pour ne pas montrer à quel point il était inquiet.

Lucy réussit enfin à se calmer et put expliquer la situation à son père, qui d'abord montra un visage rassuré de savoir que tout allait bien, mais qui s'assombrit quand il sut ce qui s'était passé.

– Non mais Lucy, comment as-tu pu ne pas réfléchir aux conséquences ?! Une certaine colère ainsi qu'un désespoir pouvaient se lire sur son visage.

Il quitta finalement la chambre en ordonnant aux domestiques de se dépêcher de retourner en cuisine pour servir les plats maintenant.

Pendant ce temps-là, ni Lucy ni aucune des deux autres personnes ne voulurent bouger. Chacun était choqué de voir le comportement de Jude vis-à-vis de sa fille.

– Non mais c'est quoi ça ! Comment peut-il se permettre de dire ça ?! Nashi bouillonnait de l'intérieur, on aurait presque pu voir de la fumée sortir de ses oreilles et de son nez.

– S'il te plaît calme-toi, je m'en occupe ! supplia-t-elle en parlant d'une voix douce pour éviter de brusquer sa fille.

– Mais pourquoi tu le laisses te parler comme ça ?

L'incompréhension s'entendait dans sa voix, elle ne savait plus quoi dire, ni quoi penser.

Ne t'inquiète pas de ça, c'est mon problème. Le tien, c'est de faire en sorte que Mizu te laisse quand même une part de dessert. Lucy tenta, tant bien que mal, de remonter le moral de sa fille.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les deux enfants avaient déjà traversé une grande partie de la demeure, pour finalement trouver devant porte close, quand ils arrivèrent à leur destination.

Dans le grand salon sur la table, en regardant tous les plats disponibles, on aurait pu croire que c'était déjà Noël, alors que pas du tout c'était simplement un repas comme les autres, dans cette famille bourgeoise.

La quantité de nourriture et le nombre de personnes présentes ce soir-là, montrèrent que le dîner durerait plus longtemps que prévu. C'est ainsi que vers onze heures du soir le dessert n'avait toujours pas encore été servi. Voyant que les enfants s'endormaient, Jude fit retentir sa clochette. Talia arriva immédiatement après.

– Oui Monsieur ?

Jude vit rouge, il pensait que cette domestique se moquait de lui, alors qu'elle savait très bien ce qu'il voulait. Ça, Talia l'avait compris et sa peur ne fit que grandir, elle garda quand même la tête froide.

– Ça fait plus de vingt minutes que les enfants attendent le dessert, ils ont faim et ils sont fatigués. Donc, si je ne vois pas le dessert sur cette table dans moins de cinq minutes... Vous serez RENVOYÉE !!

Sa colère monta, Layla dut même intervenir pour tenter de le calmer.

Talia profita de ce moment de confusion pour s'éclipser. Elle courut le plus vite possible vers la cuisine, en faisant quand même attention de ne pas tomber. Une fois la porte de la cuisine en visuel, elle ralentit le pas, ouvrit la porte avança plus sereine vers l'arrière de la cuisine.

Pour tous les domestiques, la cuisine était le seul endroit où ils se sentaient bien et om au grand jamais une personne du rang de Jude Heartfilia n'aurait l'envie d'entrer , ce n'était pas son travail de servir et de faire, il payait des gens pour ça, donc il ne voulait en aucun cas s'en approcher, ça serait se mettre à leur niveau et ça, c'était inenvisageable.

Une fois dans l'arrière-cuisine, elle chercha quelque chose qu'elle ne trouva pas de suite, ce qui l'inquiéta encore plus.

– Vous êtes là ?!

– Oui ! Ne vous inquiétez pas, je suis seulement en train de finaliser quelque chose ! affirma-t-il une voix masculine, se trouvant vraisemblablement dans la chambre froide.

– Vous avez besoin d'aide ? demanda-t-elle d'une voix forte, pour être sûre qu'il l'entende.

– S'il vous plaît ! Vous pouvez prendre le reste, ça m'aiderait. Le jeune homme avait l'air d'avoir du mal avec les trois cartons de ce qui semblait contenir des pâtisseries.

Talia se précipita alors dans la chambre froide, où elle prit ce qu'il restait et le déposa sur le plan de travail.

– Vous auriez un chariot et des assiettes, pour pouvoir tout transporter d'un coup et de préférence sans les cartons ?

– Oui bien sûr !

Sans attendre, elle se dirigea vers le fond de la salle où elle trouva son bonheur. Elle prit ce qu'il fallait et retourna près du jeune homme.

À ce moment-là, la cloche sonna, Talia se raidit et s'écroula d'un coup au sol, le jeune homme n'eut même pas le temps de la rattraper, elle était déjà affalée par terre en train de pleurer. Ne comprenant pas le problème, le jeune homme se mit à sa hauteur et tenta de la rassurer.

– Non, il va me virer... Pour avoir fait attendre... Les enfants ! affirma-t-elle ne pouvant plus s'empêcher d'arrêter de pleurer.

Quand le jeune homme entendit ça, il n'en crut pas ses oreilles, son sang bouillonna et il se leva précipitamment pour aller peu plus loin dans la cuisine, laissant la jeune femme seule. Il revint seulement après s'être remis à sa hauteur et lui tendit un verre d'eau, qu'elle accepta avec plaisir.

– Lucy dans cette maison, jamais ça n'arriverait, affirma-t-il catégoriquement. Vous savez, elle m'a déjà parlé de vous, que vous étiez très bonnes amies dans votre enfance, et après son départ, vous vous étiez perdues de vue, car selon son père, vous n'étiez pas du même monde. Et ensuite pour pouvoir quand même lui parler vous étiez entrée au service de la famille, dit-il pour la calmer.

Le visage de Talia s'illumina, en entendant que Lucy avait parlé d'elle à d'autres. Qu'en partant de chez ses parents, elle n'avait pas complètement rejeté son passé, mais quelque chose la turlupina quand même :

– Mais pourquoi m'a-t-elle crié dessus quand nous nous sommes revues à la naissance de son fils ?

Finalement, elle pensa qu'il avait tort, sinon cet épisode ne serait jamais arrivé.

– Parce qu'elle savait que son père n'allait pas arrêter de lui rappeler qu'il avait raison sur le fait que vous ne deviez pas vous fréquenter. Et donc, elle voulait surtout vous convaincre... un peu brutalement, je vous l'accorde, de partir. Puisqu'elle pensait que son père allait vous faire vivre un enfer en vous reprochant son départ et donc ses projets d'avenir pour sa fille, entièrement à l'eau.

Talia ne répondit rien, car elle savait qu'il avait sans doute bien raison. Alors elle réfléchit à tout ce qui s'était passé.

C'est à ce moment-là que la cloche retentit à nouveau. Cette fois, ça y est, elle n'avait plus sa place ici, elle pouvait se préparer à faire sa valise et à quitter cet endroit.

– Allez-vous reposer, je m'en occupe... Et puis dès que vous aurez un jour de repos, vous devriez passer à la maison, ça fera plaisir à Lucy, mais surtout aux enfants, ils ont l'air de vraiment beaucoup vous aimer.

Pendant ce temps, dans le grand salon, Jude était encore en colère et certaines assiettes avaient déjà volé. Même Layla avait du mal à le contenir, quant à Lucy ne voulut même pas intervenir pour protéger ses enfants. Mais tout se calma quand on toqua à la porte.

– Ah ce n'est pas trop tôt ! Déposez ça ici et partez faire vos valises, vous n'êtes plus la bienvenue ici. Jude avait à nouveau la moutarde qui lui montait au nez.

– Ça risque d'être compliqué vu que, d'abord je ne suis pas une femme et ensuite je ne travaille, ni ne collaborerai jamais pour vous ! répliqua fermement le jeune homme.

– PAPA ! Tu es là ! dirent les deux enfants enfin réveillés.

– Bien sûr que je suis là ! Je te l'avais promis, affirma-t-il en faisant un sourire complice à sa fille.

Il prit la jeune fille dans ses bras et lui embrassa les cheveux pour lui faire comprendre qu'il était vraiment là et qu'il ne partirait pas. Réellement contente de voir son papa et espérant que ça ne soit pas le fruit de son imagination, elle resserra son étreinte. Quand ils se séparèrent, Natsu crut voir des larmes couler sur le visage de sa fille.

Quand Natsu se tourna alors vers son fils, il n'eut même pas besoin de s'approcher de lui, que le jeune garçon lui sauta dans les bras. Une fois que Mizu lui avait fait un gros câlin, il le redescendit, le prit par la main et le ramena à table.

– Attends mon grand, on prend le dessert ! dit-il en voyant que son fils avait presque oublié qu'il avait encore faim.

Natsu retourna au chariot, le rapprocha de la table, fit le transfert de chaque pâtisserie, avant de saluer de vive voix Layla et de ne faire qu'un signe de la tête à Jude, qui n'avait toujours pas bougé. Encore debout à scruter les moindres actions de son gendre espérant qu'il fasse un faux pas, mais ce ne fut pas le cas.

Une fois que tout était en place, il se rapprocha de sa femme, lui fit son plus beau sourire et l'embrassa.

– Je n'ai pas été trop long, j'espère ? demanda-t-il avec douceur.

– Non ça va, dit-elle le sourire aux lèvres.

Toute la petite famille se rassit et chacun prit une petite part de gâteau. Lucy se souvint de quelque chose qui l'avait turlupinée plus tôt, donc elle décida de questionner sa mère.

– Dis-moi maman, comment se fait-il que tu m'ais questionnée sur Grey et Erza, d'habitude, tu ne le fais pas ?

Sa question n'avait pas pour but de lui reprocher quoi que ce soit, mais vraiment pour comprendre sa démarche.

Layla finit sa bouchée, s'éloigna de table interloquée par tout le monde, ne sachant pas où Layla voulait en venir. Elle ouvrit un tiroir, prit un livre avec une couverture en cuir marron, referma le tiroir et retourna à table. Une fois à la hauteur de sa fille, elle lui tendit l'objet, que sa fille prit, mais ne comprenant pas ce que c'était.

– Eh bien ouvre, qu'est-ce que tu attends ?! insista-t-elle.

Lucy joignit la parole au geste. Quand elle l'ouvrit, son expression changea radicalement, on aurait même cru que ses yeux allaient sortir de leur orbite à tel point ils étaient grands.

– Où est-ce que tu as trouvé ça ? demanda-t-elle encore sous le choc.

– Dans un vieux carton d'affaires à toi.

Natsu regarda au-dessus de l'épaule de sa femme pour voir ce que c'était, lui aussi ouvrit de grands yeux en voyant l'objet

– C'est quoi maman ? demanda Mizu, intrigué par le comportement de sa mère.

Elle aussi était intriguée, Nashi se leva de sa chaise pour se rapprocher, elle voulait aussi voir ce que c'était. Lucy reprit l'objet, l'ouvrit à la première page et la première chose que tout le monde vit, furent des photos. Mais celle qui marquait de suite le regard, fut celle où on voyait quatre jeunes adolescents bras dessus bras dessous.

Ce fut au tour de Nashi d'écarquiller les yeux en pensant reconnaître les personnes sur cette photo.

– Une seconde, la jeune femme avec les cheveux rouges, c'est tante Erza et celui avec les cheveux roses c'est... Papa... !

La surprise fut totale pour la jeune femme.

Lucy confirma d'un signe de la tête.

– Et là, le jeune homme, torse nu... C'est oncle Grey !

– Ouaip ! confirma Natsu. Il a toujours cette manie d'ailleurs, plus il prend de l'âge plus ça devient bizarre... Et cette jeune fille au centre, vous savez qui c'est ? interrogea Natsu.

– Maman ! Wow ce que tu ressembles à mamie, quand elle était jeune ! dit-elle surprise par ce constat.

Ils restèrent ainsi pendant encore une vingtaine de minutes à regarder les photos, sortant de vieilles anecdotes et se moquant des différentes coupes de cheveux de Natsu.

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