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Chapitre 27

— Rog et moi, nous nous connaissions depuis l'enfance... commença Sting, notre amitié ressemblait à cette de Talia et Lucy. Lui était le fils de bonne famille et moi, son copain de classe moyenne.

Tout le monde fixa le jeune blond, surprit par ses propos. C'était la première fois depuis leur rencontre à tous, que Sting osait parler de leur passé commun.

— Nous avons perdu contact au moment de notre entrée au collège. Alors, vous imaginez notre joie quand nous avons appris que nous nous retrouverions dans le même lycée.

Erza attendit que Sting eût terminé son introduction pour prendre la parole et remettre l'histoire dans son contexte pour les officiers.

— À part Jellal et Talia, tout le monde a étudié dans le lycée au sud de Magnolia...

— Ah mais oui c'est vrai, maman me l'avait dit. Qu'est-ce que je suis contente de ne pas l'avoir choisi, il a si mauvaise réputation...

— Je ne te permets pas jeune fille, il est parfait ! répliqua Erza avec fougue.

— Était... corrigea timidement Reby, jusqu'à notre arrivée.

— Ce n'est quand même pas de notre faute !

— Disons que « Titania en furie » n'existait pas quand on a débarqué. Et il ne m'était pas attribué ! continua Reby.

Tous finirent par réfuter ce surnom, sauf Erza, qui commença à jouer nerveusement avec ses doigts. Rapidement, un long silence prit place dans la pièce et une tension naquit autour d'eux. Chacun scrutait les autres, en se demandant qui allait prendre la parole en premier. Mais toujours rien. Une goutte de sueur apparut sur le fond des deux officiers, craignant pour la suite des évènements. Puis quand ce mutisme devint insoutenable, le lieutenant toussota en espérant que quelqu'un réagisse. En guise de réponse, le groupe entier explosa de rire. Les deux officiers crurent un instant qu'ils allaient avoir une attaque. Ils se reprirent et fixèrent chacun d'entre eux avec admiration. Tous étaient encore présents pour s'entraider, malgré leur histoire. Le commandant Sequen fit signe au lieutenant de ranger son calepin, il n'avait pas besoin de noter pour la suite, ils se contenteraient d'écouter.

— Vous voyez, finalement, les années de lycées n'avaient pas que du négatif. Vous avez fait changer la réputation d'un établissement tout entier. Bon, ce n'est pas forcément la meilleure chose, mais ce n'est pas grave, puisque vous vous soutenez toujours entre vous ! affirma Nashi en premier.

Chacun se calma et remercia Nashi d'un sourire amical. Le lieutenant Nekis en profita alors pour reprendre les choses en main, car ils devraient sans doute interroger différentes personnes après cela.

— Et ensuite ?

— Oh oui, désolé, c'est vrai ! Rog avait réussi à convaincre ses parents, par je ne sais quelle manière, de l'envoyer dans une école publique. Donc, dès la rentrée, quand le petit groupe s'est réuni, je l'ai immédiatement intégré...

Ne voulant pas monopoliser la parole, Sting s'arrêta dans son récit pour laisser le flambeau à quelqu'un d'autre. Grey prit de court ses amis et se leva pour continuer.

— Au début, quand Sting nous l'avait présenté, on l'avait trouvé un peu bizarre...

— Pas moi ! répliqua Gadjeel.

— Et si l'on cessait de s'interrompre ? Ce n'est facile pour personne, mais quand même ! grogna Reby.

Un haussement de ton et Gadjeel regretta son intervention. Il savait que quand sa compagne se mettait en colère, il valait mieux ne pas en être responsable, sinon elle ne l'oublierait pas. Il décida donc de s'enfoncer aussi profondément que son corps le lui permit, dans le canapé et de se faire tout petit. Grey put reprendre :

— Merci ! Mais en soi, il n'a pas totalement tort. Au début, on s'est un peu méfié de Rog et l'on a mis cela sur le compte de son côté introverti.

Nashi comprenait maintenant, les paroles de Jude, sur la trop grande liberté qu'ils auraient accordée à Lucy.

— Tu prends la suite Erza ? proposa Grey en se rasseyant

— Avec plaisir ! affirma-t-elle en se redressant d'un coup.

— Rien à voir, mais j'en profite pour féliciter Grey, qui, pour une fois, a gardé tous ses vêtements ! répliqua Jellal pour gentiment se moquer de son ami.

— Cela te surprend vraiment ? Pourtant, je ne suis plus un enfant, je fais attention ! dit-il en arborant fièrement sa chemise.

— Encore heureux, à ton âge ça devenait inquiétant... intervint Natsu.

Même pas le temps de finir sa phrase, que le garçon aux cheveux rose reçut un coussin en plein visage. Les esprits commencèrent alors à s'échauffer.

— Il me cherche l'exhibitionniste !

— Quand tu veux, tête d'allumette !

— OH !!!

Erza n'eut pas besoin d'en rajouter que les deux hommes retournèrent à leur place, au garde-à-vous. Malgré les années, ils continuaient encore et toujours à la craindre.

— Je disais donc... reprit Grey. Au début, on s'est un peu méfié, mais nous avons décidé de lui laisser une chance et le groupe s'est agrandi. À l'époque, nous étions divisés en deux, les filles d'un côté, les garçons de l'autre et Erza entrent.

— Pourquoi ça ne m'étonne pas ! répliqua Nashi en rigolant.

— Puis les couples ont commencé à se former ! D'abord Reby et Gajeel, puis curieusement Yukino et Sting. Et comme vous pouvez le constater, c'est encore le cas aujourd'hui...

— Pas pour moi...

Sting traina des pieds jusqu'à la cuisine, puis revint avec un verre d'alcool.

— De quoi est-ce que tu parles ? demanda Reby.

Il but son verre cul sec.

— Elle me trompe depuis des mois avec Rog...

Le choc laissa place à de l'incompréhension. Tous les yeux se tournèrent en direction du blond, sauf ceux de Lucy, qui le savait déjà.

— Je vais le griller, il est où se...

— NATSU, PAS DEVANT LES ENFANTS !

— On ne peut pas laisser passer ça !

— Évidemment, je viens avec toi !

— Moi aussi !

Grey et Gadjeel se levèrent à l'unisson, mais avant même qu'ils n'aient eu le temps de faire le moindre pas, ils se rassirent en sentant l'aura démoniaque d'Erza.

— Je suis désolée pour toi, si l'on peut t'aider de quelque manière que ce soit...

— Merci Erza... Mais ça ira...

— Ne dis pas n'importe quoi, nous te connaissons depuis assez longtemps pour savoir que tu mens. Que se passe-t-il... ?

Sting hésita une seconde :

— Elle a réussi à entrer dans les petits papiers de mon père et elle l'a convaincu de me déshériter...

— Oh la salo...

— Lucy, voyons...

— Oui, tu as raison, pardon ! L'on termine cela et je m'en occupe !

— Mais...

— Aucune négociation ne sera tolérée !

— Merci...

Lucy profita alors de ce moment de confusion général pour se lever, récupérer le verre de son ami et le donner à Natsu, avant de le prendre dans ses bras. Sting hésita un instant à la repousser, il ne méritait pas la confiance de son amie. C'était sa faute si Rog avait agi ainsi. S'il ne l'avait pas inclus dans le groupe, Lucy vivrait en paix.

— Tu n'es responsable de rien ! Rog a fait son choix, à lui d'en assumer les conséquences. Et sinon, à quoi cela sert d'être une grande héritière, si je ne peux pas jouer de mon influence pour aider un de mes meilleurs amis ? murmura-t-elle à son oreille.

— Oh Lucy...

Ému par les paroles de Lucy, Sting resserra alors son étreinte autour de la jeune femme, mais dut s'arrêter quand il sentit le regard lourd de Natsu. Il soutint donc son amie à se rasseoir, avant d'en faire de même.

— Je vais reprendre l'histoire et la finir ! Est-ce que je me suis bien fait comprendre ? insista Lucy.

— Tu ne veux pas que je m'en charge ? demanda Natsu assez inquiet de comment elle pourrait réagir au fil du récit.

— Oui... ça doit sortir. Bref ! Je me suis rapidement souvenue du petit garçon que j'avais un jour vu dans le bureau de mon père. Rog commençait à s'intégrer, les couples se formaient...

— Natsu le jalouser ! intervint Grey en rigolant.

Comme unique réponse, il eut droit au retour du coussin.

— Les mois passèrent sans aucun souci particulier, jusqu'à ce que Rog et moi nous nous mettions ensemble...

— Pas de problème, c'est vite dit. On a tous cru que Natsu allait lui refaire le portrait.

— Maintenant, c'est fait !

— C'est bon les garçons, je ne vous dérange pas ?

— Désolés Lucy, dirent Erza et Grey à l'unisson.

— ... Mais les choses basculèrent. Rog devint de plus en plus possessif...

— Et violent...

— Natsu !

— Elle a bien le droit de savoir d'où vient la cicatrice qu'il a sur le nez.

— C'était TOI ! intervient alors Nashi. Un jour, on lui avait posé la question et il nous avait simplement dit que c'étaient les conséquences d'une bagarre de jeunes.

— Si l'on veut... mais en réalité c'était à cause de bleus, sur le corps de Lucy... murmura Reby, en espérant qu'on ne l'entende pas.

— Il te frappait ? demanda-t-elle avec horreur.

— Oui, mais pas seulement, s'il te plait, rassis-toi...

Sous le choc, Nashi dut se contraindre à obéir sans broncher, sinon elle savait qu'elle-même ne parviendrait pas à garder son sang-froid.

— Il devenait de plus en plus étrange, surtout quand il me parlait de notre avenir. Puis un soir, après une nouvelle dispute, il m'a dit qu'à partir de maintenant on arrêtait de se protéger et que je devais lui faire un enfant. Ça ne m'a pas pris plus d'une minute pour réagir. Je suis partie me réfugier chez Erza, Grey et Natsu, déjà en colocation à ce moment-là.

C'en était trop pour l'adolescente, elle venait d'atteindre son seuil de tolérance. Ne voulant pas craquer devant sa maman, si forte jusque-là, sa seule idée fut de fuir. Lucy tenta de rattraper son enfant, mais fut arrêtée par le bras de Natsu, qui la tenait fermement. Dans un premier temps, elle se débattit, mais quand elle aperçut le visage de son époux, elle se laissa retomber sur le canapé. Après un simple baiser, Natsu se précipita à la suite de sa fille.

Dehors, Nashi n'arrivait plus à réfléchir. Au bord des larmes, elle se demanda comment un homme comme Rog avait réussi à entrer dans l'enseignement. Perdue dans ses pensées, elle sursauta quand son père posa une main sur son épaule.

— Oh désolée, ma puce...

— Ce n'est pas grave... Oh papa...

Natsu n'eut pas le temps de réagir, que son enfant s'écroula dans ses bras, en pleurant toutes les larmes de son corps. Natsu avait beau haïr Rog de tout son être, il ne pouvait pas en vouloir à sa fille. Nashi percevait les choses différemment. La vision qu'elle avait, d'un homme pour qui elle éprouvait de l'admiration venait de s'effondrer comme un château de cartes. Mais le chagrin de Nashi n'était pas seulement le reflet de sa déception, elles étaient aussi celles de la culpabilité, du regret d'avoir fait souffrir ses parents pendant tout ce temps.

Après plusieurs minutes, ne tenant plus, Lucy les rejoint. Elle ne dit rien, et se participa vers eux pour un câlin collectif.

— Je suis désolée, maman, c'est ma faute...

— Chut, chut tout va bien, c'est moi, j'aurais dû tout te dire plus tôt... on aurait dû tous en parler plus avant...

Les trois membres de la famille restèrent dans cette position, jusqu'à ce qu'Erza vienne à son tour, avec Mizu dans les bras.

— Je crois que la fin de ce récit ne regarde que vous, dit-elle en embrassant alors Nashi sur le front.

Après quelques secondes, Erza retourna dans la maison, laissant la tribu seule avec son histoire.

— Maman... ?

— Oui, ma puce ?

— Pourquoi grand-père a-t-il dit que sans nous papa aurait fini en prison ?

Elle redoutait cette question depuis un moment déjà. Lucy ne voulait pas qu'ils gardent une mauvaise image de lui, mais elle leur avait promis toute la vérité, donc elle ne pouvait pas reculer.

— Quand je suis allée me réfugier chez Natsu, j'ai n'ai pas appelé tout de suite mes parents. C'est eux qui m'ont contactée, enfin... mon père furieux en me disant savoir pour Natsu et moi.

— MAIS C'ÉTAIT FAUX !

— Oui, mais Rog a souhaité leur faire croire, pour que mon père éloigne Natsu et qu'il ne reste que Rog et moi.

— Et qu'est-ce qui a changé ?

— Toi ! Quand j'ai appris ma grossesse, il a hésité. Peu de temps après mon installation avec Natsu, nous avons reçu un rapport, une preuve, annonçant noir sur blanc que Natsu ne pouvait pas être responsable de mes blessures.

— D'accord... Mais comment as-tu réussi à t'en sortir ? Papa et Rog se sont disputés en exprimant avec certitude être mon... géniteur... Donc vous ne savez pas...

— Et l'on s'en moque, tu es notre fille et c'est le plus important ! affirma Natsu.

— Enfin... pas Jude visiblement... Je n'ai aucune idée de comment il a récupéré ton ADN, mais... voici la lettre.

Lucy tendit l'enveloppe encore fermée à Nashi.

— Je crois savoir ! réplique Mizu. À l'hôpital quand on est allés boire un chocolat, grand-père a jeté mon verre, mais a mis celui de Nashi, dans sa poche.

Sous le choc face aux propos du jeune garçon, les deux parents ne purent que soupirer. Aucun d'eux n'avait plus la force de s'énerver et puis, dans tous les cas, c'était trop tard.

Après toutes ces révélations, Nashi était enfin prête à tourner la page et à reprendre une vie normale. Pourtant, une dernière question lui restait en tête.

— Est-ce que tu avais vraiment des sentiments pour lui ?

— Aujourd'hui, quand j'y repense, je ne voyais Rog que comme un ami, rien de plus.

Un amour à sens unique... songea Nashi.

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